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Les dons spirituels (suite)

14 - Réponses aux  objections courantes

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues

bullet 1 / « Les dons spirituels ne concernent que le début de l'Eglise et ne sont plus actuels ».

Ceux qui affirment cela semblent oublier les paroles mêmes de Jésus : « Allez par tout le monde... voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru... » (Marc 16 : 15-18).

Il n’est nullement question d’une limite dans le temps, pourquoi ajouter à la Parole de Jésus ce qu’Il n’a pas dit. 

L’apôtre Pierre citant la prophétie de Joël : « Dans les derniers jours dit Dieu... vos fils et vos filles prophétiseront... Avant l’arrivée du jour du Seigneur... »  (Actes 2 : 17-20)

Serions nous moins dans les derniers jours qu’il y a 2000 ans ?

Avant le retour du Seigneur « Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé », n’est-ce pas la pluie d’arrière saison ici  annoncée ?  

Paul a écrit la 1ère épître aux Corinthiens en l’an 55, et celle aux Romains en 55 ou 56, et non pas au début de son ministère comme le suggèrent certains. 

Utiliser le texte de 1Cor  13 : 8-10 pour justifier qu’actuellement le temps des dons spirituels est terminé est  de la simple mauvaise foi. Il faut en effet lire le texte jusqu’au verset 10 et ne pas s’arrêter au seul verset 8 « Les prophéties seront abolies, les langues cesseront, la connaissance sera abolie...QUAND CE QUI EST PARFAIT SERA VENU, CE QUI EST PARTIEL SERA ABOLI ».

Ces  versets montrent bien explicitement que c’est lorsque l'Eglise sera réunie à son Sauveur, qu’alors, mais qu’alors seulement  les dons n’auront plus de raison d’être. 

bullet 2 / « mis à part le récit de la Pentecôte dans Actes 2, seul Paul insiste sur les dons ».

 C’est faire une bien curieuse lecture du nouveau testament !

1/ Jésus promet les dons spirituels.
2/ Pierre les manifeste lors de la Pentecôte,
3/ mais c’est Luc qui a écrit le livre des Actes, vraisemblablement  en l’an 60 ou 61, il atteste donc par son récit cette manifestation et les miracles qui ont suivi, avec un recul suffisant  (30 ans depuis la Pentecôte) pour ne pas se laisser emporter par un enthousiasme outrancier.
4/ Les apôtres Pierre et Jean se rendent en Samarie pour remédier à une lacune : les chrétiens baptisés par Philippe l’avaient été seulement au nom de Jésus. Pierre et Jean, A LA DEMANDE DE TOUS LES APOTRES REUNIS A JERUSALEM  Actes 8 : 14, leur imposèrent les mains pour qu’ils Le reçoivent, car bien que baptisés AUCUN NE L’AVAIT ENCORE RECU  Actes 8 : 16-17
 

On pourrait continuer les citations, mais Jésus plus tous les apôtres, n’est-ce pas suffisant ? Sûrement Paul, le théologien, en parle plus que les autres apôtres, mais il a écrit beaucoup plus que tous les autres, regardez la place de ses écrits par rapport aux quelques pages des épîtres des autres apôtres. 

bullet 3 / « C’est Paul qui insiste, mais Paul n’est pas vraiment un apôtre puisqu’il n’a pas connu Jésus, et il n’y a que 12 vrais apôtres... »

Il faut refuser d’entrer sur ce terrain. La  Parole entière est inspirée, Pierre reconnaît très clairement le ministère d’apôtre de Paul. La limite du nombre des apôtres à douze n’est pas une doctrine fondée.

Nous n’avons pas à choisir ce qui nous arrange, ou alors la porte est ouverte à n’importe quelle fantaisie, ou hérésie.  

bullet 4 / « Pourquoi s’attarder sur les 9 dons spirituels, d’ailleurs il y en a beaucoup plus, ils se comptent par dizaines et leur nombre n’est pas clos, le Seigneur nous donne également des dons naturels».

Il est évident que des dons, qu’il est convenu d’appeler « naturels » dans le vocabulaire commun, se manifestent  plus ou moins chez chacun. De même les ministères que Dieu accorde sont  aussi des dons de Dieu. 

Mais il s’agit de dons de nature bien différente. Les uns se cultivent par l’effort personnel, comme la musique qui sera fort utile pour conduire la louange, ou l’apprentissage d’une langue étrangère, pour la prédication en terre de mission. Ils feront  partie de la personnalité de celui ou celle qui les exerce, le musicien restera musicien, le polyglotte pourra continuer à parler en toute occasion les langues qu’il aura apprises. Tandis que les autres, dons spirituels, ne sont donnés que ponctuellement mais à l’état  « fini ».  

Celui qui exerce un don spirituel n’a pas à « fignoler », mais à rendre fidèlement ce qu’il a reçu. Plus grave, réalisons bien que tout apport personnel apparaît  comme un outrage à l’Esprit-Saint, laissant supposer l’insuffisance du don par l’utilité de l’améliorer ...

Même le don des langues, qui pourtant pourrait laisser supposer une importante part d’apport personnel, ne doit pas être altéré : « si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile » 1Cor 14 : 14. 

Là aussi le vocabulaire nous fait défaut car il faudrait nommer de façon différente ces dons, qui n’ont rien de commun entre eux.  

Alors vouloir faire un amalgame entre des dons de natures si différentes ne semble n’avoir qu’un seul résultat : minimiser la puissance du Saint-Esprit. Faut-il défendre ses propres convictions à ce prix ? Ne prenons pas le risque d’attrister l’Esprit. 

L’apôtre Paul est on ne peut plus clair  dans 1Cor 12 : 1 « Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas frères, que vous soyez dans l’ignorance... », après cette interpellation il donne la liste de ces dons. Bien entendu dans la catégorie « miracles » on peut trouver une variété, mais cela ne peut pas impliquer autre chose que ce qui est vraiment miracle.  

Peut-on imaginer que Paul, désirant que l'Eglise soit formée correctement au sujet des dons spirituels, ne donne qu’un enseignement partiel, tout en prétendant ne pas nous laisser  dans l’ignorance ? cela serait contradictoire. Il est donc sage de ne rien rajouter à son enseignement. 

bullet 5/  Ce sont les églises manquant de maturité spirituelle qui enseignent les dons.

(Parfois ces chrétiens étant traités, peu fraternellement, d’infantilisme spirituel !).  
C’est faire encore une lecture très particulière de Marc 16 : 17. Accepter cette affirmation serait se faire contredire Jésus Lui-même. 

Ce qui est critiqué par le Seigneur, Mat 7 : 21-23 c’est le « voyeurisme » de ceux qui veulent voir des miracles mais qui restent dans l’iniquité, comme s’il ne s’agissait que d’un spectacle extraordinaire. 

Au contraire, il faut avoir une foi très grande pour accepter ce qui semble folie aux yeux du monde, et surtout pour entrer dans la pratique. 

Cette critique nous paraît un speudo-argument faute de mieux. En tout cas cela n’apporte rien de constructif à l’édifice du Corps de Christ. 

CONCLUSIONS 

Quelle que soit notre position sur ce sujet si sensible pour beaucoup, nous voulons rester convaincus que la foi de chacun est nourrie par l’enseignement contenu  dans la Bible.

Si la compréhension reste aujourd’hui différente, que cela ne soit pas une raison de se déchirer, mais au contraire de retourner vers ces textes que les uns et les autres avons lus et relus, avec le même amour pour le Seigneur, en Lui demandant,  avec sincérité, de nous éclairer par son Esprit. 

N’oublions pas la grande leçon de l’apôtre Paul à ce sujet. 1Cor 13 remet les horloges de chacun à l’heure juste :

« Quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien ».Que le Seigneur nous aide à nous aimer dans nos différences, et à nous enrichir de sa connaissance, les uns les autres.

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