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Génocide rwandais: le TPIR juge un prêtre catholique également accusé du meurtre d'un autre prêtre...

Arusha, Tanzanie vendredi 22 juin 2007

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a ouvert vendredi le procès d'un prêtre catholique rwandais, Hormisdas Nsengimana, accusé notamment d'extermination pendant le génocide de 1994, à propos duquel l'attitude de l'Eglise suscite de vives polémiques.

Le prêtre, 53 ans, qui clame son innocence, est l'un des quatre religieux catholiques rwandais mis en accusation par le TPIR pour leur rôle présumé pendant le génocide, qui a fait environ 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, selon l'ONU.

À cette époque, Hormisdas Nsengimana était recteur du collège Christ Roi de Nyanza (sud), une des écoles les plus prestigieuses du pays.

«Il enseignait le latin, la religion et dirigeait des offices religieux au collège Christ Roi et à la paroisse voisine de Nyanza. Malheureusement, il n'a pas mis ses connaissances et ses dons au service de l'avancement de l'humanité mais au contraire de sa destruction», a déclaré à l'ouverture des débats l'Italienne Silvana Arbia, chef des poursuites au TPIR.

Selon l'acte d'accusation, l'abbé hutu est accusé de génocide, assassinat et extermination. Mme Arbia l'a décrit comme un extrémiste hutu qui, même avant le génocide, prêchait sa haine des Tutsis à ses élèves, à des prêtres et des employés du collège Christ Roi.

Selon Mme Arbia, l'abbé a ordonné non seulement des massacres mais tué personnellement un vieux prêtre, Mathieu Ngirumpatse, et plusieurs femmes tous tutsis.

«Lorsque mon fusil tue cinq personnes, je me sens reposé», se serait écrié l'accusé en abattant le vieil abbé, intendant du collège, selon la représentante du procureur, qui a promis de citer 24 témoins pour prouver sa culpabilité.

 

Et encore un autre prêtre catholique romain déjà jugé pour génocide


Rwanda : le TPIR condamne un prêtre catholique à 15 ans de prison
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L’abbé Seromba jugé coupable de participation au génocide de 1994

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a condamné mercredi après midi un prêtre catholique rwandais, l’abbé Athanase Seromba, à 15 ans de prison ferme.

L’abbé Seromba, 43 ans, arrêté le 6 mars 2002, a participé au massacre de nombreuses personnes parmi près de 2.000 tutsis qui s’étaient réfugiés dans son église, dans le nord du pays. Selon des témoins, il avait interdit aux réfugiés tutsis de s’approvisionner en vivres dans la bananeraie de la paroisse, refusant également de célébrer une messe qu’ils lui réclamaient.

Le tribunal souligne que la responsabilité de l’abbé Seromba réside dans "l’aide et l’encouragement, par ses faits et gestes, à la perpétration des crimes de génocide et d’extermination". L’abbé Seromba, qui avait fui son pays pour se réfugier en Italie sous un faux nom, est le premier prête catholique condamné par le TPIR.

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un pasteur adventiste et son fils également reconnus coupables

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda a condamné à Arusha, en Tanzanie, un pasteur adventiste rwandais et son fils médecin à 10 et 25 ans de prison. Les deux hommes ont été jugés coupables d´avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda.

Le pasteur Elizaphan Ntakirutimana, 78 ans, était le premier homme d´église jugé par le TPIR. Avec son fils Gérard Ntakirutimana, un médecin de 45 ans, il a été reconnu coupable de génocide et crimes contre l´Humanité par ce tribunal des Nations unies.

Les deux hommes ont été jugés coupables d´avoir "participé à des tueries et des attaques et d´avoir causé de graves blessures physiques et morales à un grand nombre d´hommes, de femmes et d´enfants qui avaient tenté de se réfugier dans les locaux de l´Eglise Adventiste du 7e jour de Mugonero, ainsi que dans la zone de Bisesero", dans l´ouest du Rwanda, selon un communiqué du
TPIR.