Identifions
la GRANDE BABYLONE
des Derniers Temps
Par le Pasteur Gérard Sadot
Babylone
est appelée « Grande
Prostituée »
en contraste avec
l’Eglise
Fidèle
qui elle porte le nom d’Epouse, la « Femme
de l’Agneau »
(cf. Apocalypse 17 & 18).
Une ville sainte descendra du Ciel (symbole de l’Eglise Fidèle) tandis que
la fausse Eglise sera exhibée sous la forme d’une ville impure et souillée.
Avant d’avoir la Révélation de la véritable Eglise de Jésus-Christ, appelée
“Femme de l’Agneau”,
l’apôtre Jean voit donc une
“prostituée” qui est la contrefaçon satanique de l’Epouse et l’incarnation
d’une fausse religion qui déifie l’homme.
Le terme de
“prostituée” est appliqué à
Babylone
dont le nom est synonyme de “confusion”,
de “souillure”,
d’adultère spirituel.
Elle brandit l’étendard d’une religion totalitaire qui a renié la saine
doctrine et séduit les hommes. Les rois de la terre se livrent à la débauche
avec elle: collusion du pouvoir politique et du pouvoir religieux.
Nimrod
fut en son temps un roi puissant sur la terre. Selon la légende, il devait
son succès aux conseils de sa mère,
SEMIRAMIS,
qui fut divinisée.
Sémiramis
dérive de la racine hébraïque “semarama”
(qui signifie: “confédération, unité organique”). Ainsi,
Sémiramis
est l’instigatrice de la construction de la
tour de Babel
édifiée grâce aux efforts conjugués des populations volontairement
concentrées dans ce même lieu. Considérée comme
la REINE du CIEL,
dès l’époque de Nimrod (3000 av. J-C.), elle conserve ce rôle jusque sous le
règne d’Hammourabi (1700 av. Jésus-Christ.).
Cette
Reine toujours Vierge
est cependant représentée tenant dans ses bras
Thammouz,
un Fils qui n’a pas de père. A cette époque on célébrait annuellement la
résurrection de Thammouz, miracle suprême que l’on attribuait à Sémiramis,
la Reine du
Ciel,
qui aurait joué un rôle de médiatrice auprès des Dieux. C’est donc à elle
que les monarques chaldéens vouaient un Culte et prétendaient devoir leur
succès politiques et militaires.
Les
prophètes Jérémie & Ezéchiel en font mention:
«Tu affirmes que tu nous parles de la part du SEIGNEUR. Mais nous ne voulons
pas t’écouter. Nous continuerons plutôt à faire tout ce que nous avons promis. Nous
offrirons de l’encens et du vin à
la déesse Astarté,
la Reine du ciel.
Nous avons toujours fait cela, ainsi que nos parents, nos rois et nos
ministres, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Nous
avions alors assez à manger, tout allait bien pour nous, et nous ne
connaissions pas le malheur. Mais un jour, nous avons arrêté d’offrir de l’encens et du vin à
la Reine du ciel.
Et depuis, nous manquons de tout et nous mourons par la guerre et la famine. Les femmes ont dit encore: «Quand nous offrons de l’encens et du vin à
la Reine du
ciel,
est-ce que nos maris ne sont pas d’accord avec nous ? Quand nous faisons
pour elle des gâteaux qui la représentent, quand nous lui offrons du vin,
ils le savent bien. Mais Jérémie a dit à tous, hommes et femmes, qui lui avaient répondu de
cette façon: C’est vrai, vous offriez déjà de l’encens dans les villes de Juda et
dans les rues de Jérusalem, vous, vos parents, vos rois, vos ministres et
les autres gens de Juda. Et le SEIGNEUR s’en est bien souvenu, il ne l’a pas
oublié.
Mais le
SEIGNEUR n’a pas pu supporter vos actions mauvaises ni les choses horribles
que vous avez faites.
C’est pourquoi votre pays est devenu un tas de ruines, un lieu horrible,
sans habitants, et on le prend comme exemple pour lancer une malédiction.
Tout le monde peut voir cela aujourd’hui”.
Jérémie 44.16-22 (cf.
aussi: Ezéchiel 8:14)
Le
culte de la mère et de l’enfant est toujours directement ou indirectement
associé à l’exercice du pouvoir temporel.
La plupart des mythologies de l’antiquité en font état par le biais d’une
légende qui ne varie jamais, et exalte
une Vierge Divinisée
qui donne le jour à un fils destiné à régner sur le monde. Seuls varient les
noms attribués à la Mère et à l’Enfant :
Isis et son fils Osiris en Egypte,
Isi et son fils Iswara en
Inde,
Cybèle et sont fils Décius
en Asie Mineure,
Irène et sont
fils Plutus en Grèce,
La Fortune et
son fils Jupiter Puer à Rome…
Plus tard,
la Rome Catholique
emprunta certains éléments de son culte aux mythologies de
la Rome Païenne;
l’on comprend mieux pourquoi
elle fit de Marie la médiatrice et
la Reine du Ciel.
Le magistère de l’Eglise romaine reprenait à son compte une très ancienne
tradition païenne à seul fin de se rendre populaire auprès des peuples qu’il
désirait dominer. Ce faisant, il s’éloignait de texte biblique qui aurait dû
servir de critère et édifiait un système religieux que plusieurs ont
qualifié de “Babylonien”. C’est pourquoi beaucoup d’exégètes bibliques
soutiennent que la nouvelle “Babylone” mentionnée dans le livre de
l’Apocalypse n’est ni plus ni moins que l’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE.
Cette “Babylone” est assise sur de “grandes eaux” (Apocalypse
17:1b).
Ce
qui signifie qu’elle exerce une autorité spirituelle incontestable sur des
peuples, des foules, des nations, et des langues”, en leur imposant sa
philosophie religieuse. Elle est à la fois Mystique (semblant de
spiritualité) et Agnostique (elle renie la Foi; elle est apostate, c’est à
dire très éloignée de ce qui était au départ).
Elle est ivre du sang de
Saints
(Les vrais disciples de Jésus-Christ) et du sang des Témoins de Jésus
(17:-a).
Un
exégète britannique de la fin du 19ème siècle mentionne qu’au cours des
âges, l’Eglise Romaine s’est rendue responsable de l’assassinat de plus de
50 millions de Témoins de Jésus-Christ. On comprend l’étonnement de Jean.
Comme aurait-il pu supposer que cette “chrétienté” suscitée par Dieu pour
manifester Christ au monde serait à l’origine d’un tel désastre ?! Dans ces
temps de la fin, la religion officielle imposée aux hommes aura gardé les
objectifs et les apparences d’un authentique culte au Vrai Dieu.
Il existe quantité d’autres indices qui nous permettent d’identifier qui est
cette “Babylone”. Le culte de la Vierge Marie en est un parmi tant d’autres.
L’Evangile ne lui attribue aucun privilège que celui d’avoir été la mère du
Sauveur. Et ce privilège même ne lui confère aucun pouvoir permanent, aucun
rôle spécial.
“Une femme élevant la voix au
milieu de la foule dit: Heureuse les entrailles qui t’ont porté et les seins
qui tu as sucés. Mais Jésus dit: Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole
de Dieu et qui la gardent”
(Luc 11:27 à 28)
Selon l’enseignement
catholique, “Marie
Immaculée, Mère de Dieu toujours Vierge à la fin de sa vie terrestre, a été
élevée en âme et en corps à la Gloire céleste”.
Nous constatons que sur la croix, Jésus a confié sa mère à son disciple Jean
(cf. Jean 19:25/27). Elle demeura chez lui environ 20 ans jusqu’à sa mort
qui se situe vers l’an 54. Si cela eut été vrai, cela n’aurait pas échappé à
Jean.
Pourtant, Jean écrit dans son
Evangile:
“Nul
n’est monté au Ciel, hormis Celui qui est descendu du Ciel, le Fils de
l’Homme qui est au Ciel” Jean 3:13
En réalité, ce dogme date de 1950 !!!
Le journal “Le Monde” écrivait
le lendemain de la proclamation de ce dogme (le 1er Novembre 1950) : “L’Assomption
de la Vierge est le premier dogme catholique qui ne puisse revendiquer aucun
appui scripturaire.
En effet, ni l’Ecriture, ni
même les Pères des premiers siècles ne vous en diront le moindre mot”.
L’Eglise catholique romaine a
fait de Marie la co-rédemptrice. Le pape Paul VI a proclamé sur la place
Saint Pierre à Rome à l’occasion de la clôture de l’année de la foi le 30
juin 1968, un credo dont nous extrayons les lignes suivantes: “Nous
croyons que la Très Sainte Vierge de Dieu, nouvelle Eve, Mère de l’Eglise,
continue au Ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ en
co-opérant à la naissance de la vie divine dans les âmes des rachetés”.
La
BIBLE DIT:
“Il n’y a
sous le ciel aucun autre Nom
(Jésus) qui
ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés...”
Actes des apôtres 4:12
“Il y a
un seul médiateur entre Dieu et les hommes:
Jésus-Christ...”
1Timothée 2:5
Marie, la « Myriam »
biblique bien que choisie par Dieu n’est pas “pleine de Grâce” comme
certains traduisent abusivement le texte, mais certes, “une grâce lui a été
faite”, ce qui est très différent.
Marie, la « Myriam »
biblique bien que choisie par Dieu n’est pas “Immaculée conception”, car
elle a elle-même besoin d’un Sauveur (cf. Luc 1:48).
Marie, la « Myriam »
biblique bien que choisie par Dieu n’est pas montée au Ciel.
Marie la « Myriam »
biblique bien que choisie par Dieu n’est pas co-rédemptrice. Nulle part on
ne trouve cette notion dans toute l’Ecriture !
Marie
la « Myriam »
biblique bien que choisie par Dieu n’est pas “Mère de Dieu”.
En
1854 le pape Pie IX défini
le dogme de l’immaculée conception. Quatre ans plus tard, une apparition (Massiabelle)
confirmait cette définition romaine d’une manière inattendue. A l’occasion
du centenaire de cette définition, en 1954, le Saint Siège fit frapper une
médaille commémorative.
En
1830, la “Vierge” était
apparue à “Saint Catherine Labouré”, fille de la Charité et lui confia une
mission: faire frapper une médaille dont elle lui révéla le modèle: “Faites
frapper une médaille sur ce modèle dit la “Vierge”, les personnes qui la
porteront avec confiance recevront des grandes grâces... surtout en la
portant au cou”
Nous découvrons
que cette “prétendue apparition” est devenue l’occasion d’une idolâtrie
flagrante qui ne peut pas venir de Dieu le Père, de Jésus, ou du
Saint-Esprit (cf. 2Corinthiens 11:14 & 15; Galates 1:6 à 9; 1Jean 5:20/21).
Qu'allez-vous
faire ?
Il se peut que
la remise en question soit douloureuse. Mais la Bible affirme:
“Les blessures d’un ami prouve sa fidélité”
(Proverbes 27:6). Nous pouvons comprendre de deux manières ce proverbe:
a) Il peut
s’agir des blessures qui ont été infligées à cet ami
“à cause de nous, ou pour nous”,
et qui sont la preuve de son amour fidèle et indéfectible.
b) ou bien:
“les blessures qu’un ami nous
inflige”, qui sont pour notre bien. En ce cas, il le fait
sans ménagement, afin de nous faire réfléchir...
Quoi qu’il en
soit, cet “ami” par excellence, c’est Jésus-Christ. Que faire donc ?
Jean, le
disciple bien-aimé de Jésus, l’apôtre de l’amour, déclare sans ambages :
“Une voix venant du Ciel disait: SORTEZ du milieu d’elle, mon
peuple, afin que vous ne participiez à pas à ses péchés et que vous n’ayez
point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au Ciel”.
Il n’y a pas
d’équivoque possible. Je note toutefois dans ces paroles que dans “Babylone”,
Dieu a un peuple, qu’Il appelle
“mon
peuple”. Ce qui laisse présager que dans les Temps de la Fin
quelque chose va se passer à Rome, probablement une scission dans cette
Eglise, car nombreux sont ceux qui sont sincères et qui aiment la Vérité.
La Foi d’Abraham a commencé quand ayant entendu qu’il devait
quitter son pays, l’ancienne Mésopotamie, plus tard, Babylonie, et qu’
IL L’A FAIT
!
(Hébreux 11). Si les croyants de l’Église
Catholique romaine disent être « enfants d’Abraham » par la foi… alors ils
ne doivent pas hésiter un seul instant !