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Pasteur Gérard Charton
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Messages apportés à l'Eglise Chrétienne Evangélique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 

 

 Ils disent et ne font pas...

Matthieu 23.1-11

" Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit : Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur."

 

Matthieu 23.23

"Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses."

 

Matthieu 9.10-13

" Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange–t–il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."

 

Il ne faudrait pas imaginer que seuls les pharisiens sont concernés par ces paroles de Jésus. Bien sûr Il s’adresse à eux et aux juifs  mais  il s’adresse à tous les religieux de l’église de tous les temps, et peut-être bien Il s’adresse à nous…

Jésus dans tout son ministère nous a habitués à la douceur et à la compassion. Dans Jean 3.17 Jésus nous dit qu’Il n’a pas été envoyé dans le monde pour le juger mais pour le sauver. Pour sauver tous ceux qui croiraient en Lui.  

Le jugement des rebelles est inéluctable mais  ce n’est pas le souhait de Dieu le Père ni de son Fils. Nous devons comprendre que le jugement n’est pas une réaction de colère mais une œuvre de justice. Car il n’y a pas de justice sans jugement des coupables. Pas plus dans le ciel que dans n’importe quelle société humaine. 

Mais, pour en revenir à ces pharisiens là nous constatons qu’une fois de plus Jésus se fâche contre eux, pourquoi ? Oui pourquoi puisqu’ils enseignent la loi, ils prêchent ce qui est écrit… 

Non, ils ne prêchent pas TOUT ce qui est écrit. Ils prêchent le légalisme, c’est à dire la forme et non le fond. Ils ne sont pas spirituels ils ne sont que religieux.
 

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-        L’esprit religieux est froid, il manque l’amour.

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il  Il manque la recherche de la pensée de Dieu.

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Il  Il manque l’amour de la Vérité ou de la recherche de la Vérité.

-          Ces pharisiens me font penser à ces partis politiques étrangers qui prennent le mot « chrétien » comme argument accrocheur et essayent de capter une audience par une coloration religieuse. Mais, ce n’est qu’un déguisement. La religion est pour beaucoup hélas un vêtement, un signe extérieur… mais aux yeux de Dieu cela reste une abomination parce que c’est une tromperie de plus. La religion peut être un simple vêtement. Le soir on en change, le lendemain on le remet, celui-là ou un autre mais le cœur reste le même. 

Une certaine théologie elle-même est devenue autre chose que la recherche de la pensée de Dieu. Souvent elle s’est transformée en science sociale et les théologiens n’hésitent pas à contredire la Parole de Dieu, même sur des sujets on ne peut plus clairs. Par exemple lorsque le Seigneur dit que telle attitude ou tel enseignement est une abomination. C’est vrai dans les mœurs, mais c’est vrai  depuis des siècles au sujet de l’idolâtrie. C’est clair, c’est évident, mais  comme la recherche de la vérité n’est pas le souci des pharisiens des églises la Parole de Dieu est marginalisée au profit de traditions humaines.

Mais, si on regarde ce que Jésus dénonce avec de mauvaises lunettes nous pourrions nous exclamer : Quel zèle ont ces pharisiens ! Quels hommes fidèles ! Quels serviteurs attentifs !...

Oui, mais zélé pour quoi, fidèles à qui, attentifs à qui ou à quoi ?... 

La réponse est simple :

2Cor. 3.6

" Il (Dieu) nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit ; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. "

 

Si vous vous souvenez du 2ème texte lu en introduction vous aurez remarqué que Jésus a fait exactement l’inverse de ce qu’enseigne la loi telle que les pharisiens l’interprètent. 

La question qui s’impose est :

Jésus et ses disciples auraient-ils donc été « au dessus » la loi ? L’obéissance serait-elle remplacée par la liberté ?

Houlà ! Est-ce que ce serait possible ? 

Romains 1.5-6

" Nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens, parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus–Christ, à tous ceux qui, à Rome, sont bien–aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus–Christ ! "

 

Pour amener en son Nom à l’obéissance de la FOI !

Pierre également va dans ce sens :

Pierre 1.1-2

Pierre, apôtre de Jésus–Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus–Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées !

 

Pour être obéissant il faut bien qu’il y ait des règles, sinon des lois. Quand il n’y a pas de règles il n’y a ni obéissance ni désobéissance vous en conviendrez. 

Et alors, nous constatons que la notion de loi, de l’obéissance « légaliste » à loi, le pédagogue d’un temps avec Jésus-Christ prend un autre sens. Et Pierre nous dit pourquoi, c’est la suite de ce que nous venons de lire :

1Pierre 1.3

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus–Christ d'entre les morts… »

 

Et, je n’insiste pas là-dessus parce que vous le savez très bien la Loi de Dieu, mal comprise des pharisiens, mal comprise des chrétiens religieux, est débarrassée du carcan qui est posé par les hommes religieux. Et c’est dans cet esprit que Paul peut dire dans 

2Corinthiens 3.6 « … car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. »

 

Aux yeux des pharisiens Jésus a souvent désobéi à la Loi : 

« Comment ! Tu oses manger à la même table que les gens de mauvaise vie, c’est scandaleux ! » « Comment oses-tu le jour du sabbat guérir un homme, quelle honte ! » 

A ces critiques Jésus répond : 

« Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices » Jésus reprend à son compte les paroles inspirées à Samuel (1 Sam 15.22) 

L’obéissance est absolument indissociable de la sanctification. Mais l’obéissance n’est pas ce qu’imaginent ceux qui ne sont que « légaliste » et non pas conduit par l’Esprit Saint.

L’obéissance n’est pas de suivre à la lettre la loi, mais c’est bien plus et bien mieux que cela, c’est PARTICIPER à « l’esprit » de la loi. 

Je rappellerai encore ce que Marc a rapporté des paroles de Jésus

Marc 12.28-31

« Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit :

Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux–là. 

J’attire votre attention sur la construction tout à fait particulière de ce verset 29 :

… Voici le premier commandement :

-          Ecoute le Seigneur…

-          Ensuite seulement Jésus développe et dit

o   Tu aimeras le Seigneur ton Dieu…

o   Tu aimeras ton prochain comme toi-même 

Marc dans son évangile rapporte les paroles de Christ avec ce préambule important « ECOUTE ! » 

L’obéissance ne peut se limiter à des articles de lois codifiés.

L’obéissance a besoin d’être nourrie par l’écoute de l’Esprit de Dieu. 

Ce n’est pas pour rien que Pierre dans la lecture que nous avons faite a dit que c’est par la sanctification qu’opère l’Esprit dans nos vies attentives que l’on devient obéissant. 

L’Esprit de Dieu ne va pas nous conduire dans la désobéissance à la loi, ce serait alors la preuve que ce n’est pas l’Esprit de Dieu que nous avons écouté mais celui de l’ennemi de nos âmes. 

Mais, si nous sommes nés de nouveau nous sommes alors régénérés et comme Jésus nous pouvons marcher dans l’obéissance à la volonté du Père en ayant une pleine conscience que la loi n’est pas un gros recueil d’interdits et d’obligations mais une communion intime avec Dieu qui nous donnera l’envie de faire sa volonté.

En ce sens nous sommes libérés de la loi et du jugement qu’elle implique. 

C’est cela « aimer » Dieu. Ce n’est pas contre la loi, bien au contraire c’est la transcender, la partager et la vivre avec joie.

C'est ainsi que nous pourrons avancer dans le chemin de la sanctification, sans laquelle nul ne verra Dieu comme il est écrit.

 

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