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Pasteur Gérard Charton
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Messages apportés à l'Eglise Chrétienne Evangélique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 

Quel sens donner à la Pentecôte

 Actes 2.1-13

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.  Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint–Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux. 

J’imagine que tous les chrétiens ont lu et relu ces versets qui marquent le début de l’Eglise. 
Beaucoup ont lu ce récit et le lisent encore mais tous n’ont pas compris la même chose.

Certains faisant une lecture sélective s’imaginent que c’était un phénomène qui a concerné un temps révolu. Un grand miracle pour le premier siècle. Et, ceux-là ont du probablement s’arrêter dans leur lecture au verset 13 mais n’ont pas eu la persévérance d’aller plus loin. 

En effet, nous lisons aux versets 16 à 21 

Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée ; Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 

Donc de toute évidence puisque le Seigneur n’est pas encore revenu, aujourd’hui c’est encore le temps de Pentecôte.
En son temps, Pierre transformé par cette onction de l’Esprit devient un autre homme. Et c’est là le grand miracle du Saint Esprit.

Les gens s’arrêtent souvent à ce qui saute aux yeux mais négligent les effets essentiels de l’onction. Or, Pierre ne se cache plus, il n’est plus terrorisé par le risque de perdre sa vie. Il est transformé, il est devenu un autre homme. Quel miracle dans sa vie ! Alors il peut s’exprimer à haute voix, avec puissance. Ce qu’il fait en citant le prophète Joël devant les témoins médusés. 

Permettez-moi cette paraphrase : « Non, Messieurs personne n’est ivre de vin ici, mais nous vivons l’accomplissement de la prophétie telle que vous avez pu la lire dans vos rouleaux à la synagogue… » et il leur déclare donc ce que nous venons de lire et qui commence par cette expression : « dans les derniers jours, dit Dieu… »  

Ainsi donc, Pierre « encadre » dans le temps le rôle de l’Eglise :

-          Ce temps commence là, ce jour de pentecôte et se terminera avec l’arrivée du jour du Seigneur, le retour de Jésus venant chercher l’épouse qui invoque le nom du Seigneur… 

Et, entre ces deux événements la Pentecôte c’est tous les jours pour ceux et celles qui reçoivent Christ et le Saint Esprit dans leur vie. Enfin, cela devrait être ainsi.  

Ce n’est ni un temps révolu, ni une parenthèse d’un jour par an dans la vie l’Eglise, mais la Pentecôte est tout à la fois la « marque » du début de l’Eglise, et la « marque » qui avertit que le Seigneur est à la porte et va enlever ses disciples. Donc le début et la fin de l’Eglise ici-bas. 

Si l’Eglise était restée fidèle et ne s’était pas acoquinée avec les dérives païennes elle n’aurait jamais perdue son zèle. Elle n’aurait jamais rompue la puissance de l’onction de l’Esprit. Hélas, nous le savons pendant 18 siècles environ elle aura globalement négligé cette onction et se sera privée de bien des bénédictions. A part quelques exceptions lors de grands réveils spirituels.

Mais, puisque les temps sont proches l’Esprit est à l’œuvre pour réveiller ces vielles structures religieuses, y compris évangéliques. 

Hélas et vous le savez, l’ennemi de Dieu cherche plus que jamais à contrecarrer le plan de Dieu. Et, l’on voit bien que même cette interpellation de l’Eglise de nos jours a bien du mal à être comprise. 

Les premiers concernés qui se désignent sous le nom de "pentecôtiste" ont tellement focalisés sur le parler en langue que beaucoup se sont arrêtés là dans leur lecture. D’autres sont allés un peu plus loin et ont assimilé le don de prophétie, mais pour en faire quoi ? Une dérive trop souvent. Plus récemment les « charismatiques » ont refait la lecture des autres dons spirituels, et aujourd’hui beaucoup de dénominations se disent charismatiques ou pentecôtistes, y compris dans les milieux catholiques.  

Mais, ce qui me semble regrettable c’est que trop souvent la « redécouverte » des dons spirituels se limite à "l’évangile spectacle" ou "l’évangile par intérêt". Spectacle quand cela attire des foules avides de « miracles » comme au temps de Christ. Par intérêt quand la motivation est d'obtenir la guérison pour les uns, la délivrance pour d’autres, quand ce n’est pas plus de richesses matériels sous prétexte de bénédiction divine… 

Le parler en langue que certains considèrent comme étant le signe de la nouvelle naissance, ce que ne dit pourtant pas la Parole de Dieu (mais il y est écrit que l’Esprit souffle comme il veut et qu’à l’un il est donné de parler en langue, à un autre le don d’interpréter, à un autre tel autre don…), ce parler en langue donc n’est de toute évidence pas un signe irréfutable, car l’imitateur de Dieu produit aussi ce genre de « miracles ». 

Cette interprétation est réductrice de la Pentecôte car l’essentiel n’est pas là. L’essentiel réside dans le rôle extraordinaire du Saint Esprit car :

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        La Pentecôte c’est l’onction qui nous permet de comprendre le plan de Dieu dans nos vies.

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     L’action du Saint Esprit nous aide à vivre une relation beaucoup plus intime avec Dieu.

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     Le Saint Esprit est présent pour nous éclairer, pour nous aider à nous débarrasser de nos traditions comme de tous nos aprioris et vivre une vie nouvelle avec Christ par la nouvelle naissance.

Combien il est important en effet de nous dégager des liens de nos traditions pour recevoir et comprendre la volonté de Dieu. C’est bien plus important que de parler en langue, bien que tous les dons soient utiles à leur niveau. 

Alors, pour comprendre le sens même de l’Eglise et le "pourquoi" de la Pentecôte il faut aussi réaliser que ces deux événements, Eglise et Pentecôte, sont étroitement liés. 

Il y a toujours ce que l’on appelle des francs-tireurs qui rôdent quelque part, y compris dans l’Eglise. Ce sont ceux qui ne peuvent pas vivre une vie d’église car ils sont toujours en désaccord avec les autres… Ce n’est pas nouveau, cela a toujours été et a toujours nui à l’Eglise et à eux-mêmes, et aujourd’hui plus que jamais peut-être.  

Il faut réaliser que si les dons sont une bénédiction ils peuvent être aussi une malédiction s’ils sont exercés hors de la volonté de Dieu. 

Pentecôte pour l’Eglise

Si le Seigneur a voulu l'église c’est pour que nous soyons ensemble et non dissociés dans nos assemblées. C’est pour que nous vivions dans le partage spirituel en particulier, c’est aussi pour que nous nous exhortions les uns les autres. 

Mais, le plus difficile parfois ( ?) c’est d’avoir à supporter les humeurs des autres, leurs défauts, leurs caprices, et les différences qui nous agacent. Par manque de patience, d'amour, la rupture est souvent la seule solution trouvée... la facilité en quelque sorte.  C'est ainsi qu'apparaissent les "francs-tireurs" les "ministères autoproclamés" les insatisfaits permanents des assemblées.

Rappeler-vous quand Paul donne son enseignement sur les dons spirituels (dans 1Corinthiens 12 à 14) comment il interrompt étrangement son enseignement  en plaçant au chapitre 13 un enseignement sur l’amour dans l’Eglise, sans lequel tous les dons ne sont plus rien.  

1Corinthiens 13.2

2  Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. 

Il faut noter que ce que Louis Segond a traduit par "charité" c’est le mot agape (ag-ah’-pay) qui se traduit plus exactement par :
1) amour fraternel, affection, bonne volonté, bienveillance

2) fêtes de l’amitié

Dans ce chapitre 13 nous voyons très bien que le but principal à atteindre ne sont pas les dons, ou de meilleurs dons, ou plus de dons… mais d’acquérir l’amour fraternel et de le faire grandir entre nous. 

Et, ce qui nous interpelle c’est que Paul l’explique au beau milieu de son enseignement sur les dons de l’Esprit. Ce n’est pas un caprice de sa part vous vous en doutez bien. C’est pour mettre la bonne mesure sur l'importance des choses et de leurs valeurs. Les dons pour grandir spirituellement, en amour premièrement.

1Corinthiens 14.18-19

Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; mais, dans l’Eglise, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue. 

En langage populaire actuel nous pouvons traduire par « ne faites pas tout un plat du parler en langue dans l’assemblée! »
Mais Paul en dit beaucoup plus sur les dons : 

1Corinthiens 12.4-12

Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues.
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. 

Ce  que j’aimerais mettre en évidence en parlant tout à la fois des dons spirituels et de l’amour « agapé » c’est que les dons ne doivent pas être le monopole des uns ou des autres, ni recherchés par l’un ou l’autre afin de se démarquer de son voisin. Les dons trouvent toute leur plénitude et leur sens quand ils sont manifestés dans l’assemblée, par l’Eglise, selon la liberté et donc le choix de l’Esprit et non pas par des chrétiens francs-tireurs qui s’arrogent des dons et en particulier qui se prévalent souvent de guérir ou délivrer au nom de Jésus sans le soutien actif ni le contrôle de l’assemblée.  A plus forte raison qui se prévalent de disposer de tel don de prophétie et parlent sans le contrôle ni la critique constructive des autres membres, car il est dit  à ce sujet:

1Corinthiens 14:29
Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ;

Ce texte est particulièrement clair : il incombe à l’assemblée de juger si une parole prophétique est inspirée par l’Esprit ou non. En clair, de dire à celui qui prophétise « Mon cher frère tu dérailles, cela ne vient pas de Dieu. » 

Nous voila bien loin des « one-man-shows » si chers à certains… « Les autres jugent ! » Si seulement cela était pris au sérieux afin que les faux prophètes soient enfin démasqués pour qu’ils ne fassent plus de mal à leurs « spectateurs » ni à l’Eglise !  L'enseignement de l'apôtre Paul et particulièrement clair : Pas de francs-tireurs dans l'exercice des dons spirituels mais des frères et sœurs soumis les uns aux autres… Dans l’agapè, c'est-à-dire dans l’amour fraternel.

Pour transformer les vies 

La puissance du Saint Esprit n’est pas donnée à l’Eglise pour être spectaculaire mais pour transformer les cœurs, transformer les mentalités et permettre à l’Evangile de Jésus Christ de devenir une réalité vécue, car Jésus résume la loi par ce terme : « Tu aimeras ». 

L’onction du Saint Esprit est importante pour développer l’amour d’abord. Car l’amour est le ciment qui unit chacun de nous dans l’Eglise et nous aide collectivement et individuellement à mieux aimer notre Dieu parce que nous comprenons sa volonté, ses plans et ses projets pour nous. C’est pourquoi le Saint Esprit est donné à l’Eglise, et s’il descend sur chacun de nous, disciples de Christ c’est afin qu’ensemble, dans l’amour fraternel, nous nous préparions  au retour du Seigneur. Les dons spirituels bien qu'étant importants et à ne pas négliger de la vie de l'Eglise ne sont pourtant que secondaires en ce sens qu'ils ne représentent que des moyens pour aider à atteindre l'objectif "tu aimeras..." 

La prise de conscience de la Pentecôte c’est aussi le signe, un de plus, du retour de Christ que nous attendons tous.

 

Pour plus d'enseignement sur les dons spirituels vous pouvez cliquez ici

 

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