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Etranges silences et camouflages dans
l’Eglise Catholique Romaine !

 (Transmis par Gérard Sadot)

Irlande : quand le pape Benoît XVI et son secrétaire d’Etat bloquent la commission d’enquête sur les prêtres pédophiles 

Le journal Golias l’indiquait dans son article précédent sur le scandale des prêtres pédophiles en Irlande (édition du 28/11/09) :  

« C’est un frisson glacé qui secoue à l’heure actuelle l’Irlande catholique ». 

Ainsi les victimes des abus sexuels commis par des prêtres de la région de Dublin pendant plusieurs décennies ont exprimé leur colère et appelé à des sanctions. Des comptes doivent être rendus. Et les coupables punis. Y compris ceux qui ont volontairement fermé les yeux en pleine connaissance de cause. Dans l’opinion publique irlandaise, une conviction ne cesse de grandir. Celle de la culpabilité de ceux qui ont laissé les abus non seulement se produire mais se reproduire. 

De son côté, l’actuel archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, qui a fait preuve de courage et de sincérité, a immédiatement exprimé ses « excuses », son « chagrin » et sa « honte » face à ce nouveau rapport aux conclusions « révoltantes ». Faisant ainsi indirectement repentance pour l’attitude de ses prédécesseurs sur le siège archiépiscopal. 

Le gouvernement irlandais a lui aussi présenté ses excuses « sans réserves » pour le manque de détermination de l’Etat, y compris de la police, à empêcher ces abus. Quitte à encourager encore la dissimulation. Circulez ! Il n’y a rien à voir. Amnesty International a appelé à un référendum en Irlande pour inscrire les droits des enfants dans la constitution irlandaise. 

Il faut savoir en outre que les lettres envoyées par la Commission d’enquête au Vatican par l’entremise du Nonce Apostolique en Irlande ont été complètement ignorées. Cette Commission cherchait à obtenir des renseignements qui étaient importants pour elle. Qu’elle n’obtint jamais, le Vatican se sentant dispensé de participer à une telle enquête - qui de plus devait la gêner, à cause de certaines révélations ! En fait, il ne se contenta pas d’un silence. Il émit une protestation car il estimait que la démarche n’était pas faite dans les formes diplomatiques ! Ce qui d’ailleurs n’était pas vrai, dans la mesure où une Commission indépendante n’est pas du tout tenue de suivre la voie diplomatique qui incombe seulement aux gouvernements des Etats et à leurs dépendances directes. 

En février 2007, la même Commission s’adressa à nouveau au Nonce à Dublin, alors Mgr Giuseppe Lazzarotto, pour lui demander s’il possédait encore des documents ou des informations complétant ceux offerts facilement et spontanément par l’archevêque Diarmuid Martin, de fait très bien disposé. A la différence de Mgr Martin, et d’après nos informations sur ordre du cardinal Bertone, secrétaire d’Etat et du pape Benoît XVI (le cardinal Bertone ne fait qu’appliquer les directives du pape), la nonciature sollicitée ne donna jamais aucune réponse. Circulez... 

Déterminée et inlassable, elle a contacté à nouveau depuis le nouveau Nonce, Mgr Giuseppe Leanza. Sans davantage de succès. Faut-il encore le préciser ! Interrogé sur ce point, le Père Federico Lombardi, jésuite et porte-parole du Saint-Siège éluda la question en la renvoyant à l’autorité ecclésiastique locale. S’écartant sans doute de la véritable opinion de Rome au sujet de Mgr Martin, jadis pressenti comme cardinal de Curie et aujourd’hui assez mal vu au Vatican, le Père Lombardi fit l’éloge de l’« excellent archevêque » qui est à Dublin et lui refilant le bébé brûlant. Le retour de Ponce Pilate. 

Le pape Benoît XVI a beau jeu aujourd’hui de se lamenter sur le sort de l’Eglise irlandaise et de convoquer ses responsables à Rome ! 

Les « vertus héroïques » de Pie XII
en question

Comment, en 1934, le futur Pie XII a trahi les résistants catholiques contre le nazisme

 Pascal a écrit : « Le pape hait et craint les savants qui ne lui sont pas soumis par vœu » (Br. 873, 323).

 L’affirmation arrogante de l’autorité pontificale, dont la béatification d’Eugenio Pacelli serait une expression particulièrement provocatrice, justifierait-elle le sacrifice de l’incontournable exigence de la vérité des faits. Ainsi en est-il du silence du futur Pie XII, nonce à Berlin en 1934, sur l’assassinat par les nazis du dirigeant de l’Action catholique allemande le Dr Erich Klausener. 

Dirigeant de l’Action catholique depuis 1928, proche du vice-chancelier Franz von Papen, Klausener contribue à la rédaction du discours de Marbourg prononcé par von Papen le 17 juin 1934. Même s’il est d’un ton relativement modéré, ce discours critique la violence et la répression mises en place depuis l’accession d’Hitler à la chancellerie. Lors d’un rassemblement catholique à Berlin, le 24 juin 1934, Klausener se livre, devant plus 60 000 personnes, à une critique passionnée et argumentée de la répression menée par les nazis contre les opposants, ce qui le fait considérer comme un adversaire du national-socialisme. Par cette intervention, il venait de signer son arrêt de mort. La sentence fut exécutée huit jours plus tard : le 30 juin 1934. Il apparaît que Heydrich lui-même a personnellement donné l’ordre au S.S. Hauptsturmführer Kurt Gildisch d’abattre Klausener dans son bureau du ministère national des Communications. Gildisch et un fonctionnaire de la Gestapo en civil gagnèrent le ministère vers les 13 heures et le bureau de Klausener. Ils signifièrent son arrestation au haut-fonctionnaire. Tandis que Klausener saisissait son chapeau, Gildisch l’abattit d’une balle dans la nuque. Il annonça ausitôt à Heydrich lui-même, du téléphone du même bureau, la mission terminée. Il reçut la consigne de déclarer cet assassinat comme un suicide. Il plaça deux factions SS devant la porte avec interdiction de ne laisser pénétrer qui que ce soit. L’accès au bureau où repose le corps de Klausener ensanglanté restera interdit à tous jusque vers 18 h 15, heure à laquelle il fut transporté à la morgue par des gens de la Gestapo. Furent ainsi repoussés, aussi bien le Premier ministre que l’épouse, le fils et le Docteur Werner Pünder, ami intime de la famille. De la morgue, la dépouille mortelle de Klausener fut promptement transférée au crématorium de Wilmersdorf où, sans autres investigations, il fut incinéré. Comme le relève l’historien Klaus Scholder dans son ouvrage « Les Eglises et le Troisième Reich » (1934): 

* « On n’aurait que difficilement pu atteindre davantage la catholicité ecclésiale. Car, à l’accusation de haute-trahison avancée aussitôt par Goering s’ajoute l’accusation de suicide qui représente pour l’Eglise un péché grave, et interdit dès lors toutes funérailles religieuses, et enfin la crémation du corps alors également formellement interdite par l’Eglise ».  

Lors du procès de Nuremberg, Goering a reconnu être l’instigateur de l’assassinat.  

Comment l’Eglise s’est-elle comportée face à l’événement ? 

Réunis tard dans la soirée à l’évêché de Berlin, se retrouvaient pour faire le point le nonce apostolique, Mgr Cesare Orsenigo, et les trois membres de la délégation chargés de représenter l’épiscopat d’Allemagne à la commission bipartite pour le suivi du concordat. Mgr Nikolaus Bares ne participait pas à la réunion. En effet, il se trouvait en tournée pastorale dans son diocèse. On crut un instant qu’il était monté dans la même charette que Klausener. Après avoir écouté le rapport détaillé du vicaire général, Karl Adam, qui avait suivi les évènements au plus près, le nonce Cesare Orsenigo, s’exclama :  

* « C’est du pur style soviétique !». 

Y faisait écho au même moment Mgr Wilhelm Berning, évêque d’Osnabrück :  

* « Nous sommes en plein bolchévisme !».  

Face à l’implication personnelle d’Adolf Hitler dans la totalité des assassinats de la « Nuit au long couteaux », il fut décidé de saisir le cardinal Pacelli, secrétaire d’état, de ce qui était perçu comme un drame par la catholicité allemande, l’invitant à exprimer à la famille son émoi et sa solidarité à toute la nation. Eugenio Pacelli s’est tu. Eugenio Pacelli a imposé son silence. 

Les consignes de Pacelli :

« taire les conditions de la mort de Klaussener » 

Dans un télégramme au ministre d’Etat chargé des Affaires étrangères, le 1er juillet 1939, l’ambassadeur Diego von Bergen transmet : « Cardinal apaisé par explications données ne cache pas reconnaissance admirative pour le courage personnel et résolution de fer montrée par le Führer en ce jour. » Les recommandations données à l’époque par le nonce Pacelli furent les suivantes : taire les conditions de la mort de Klausener, réduire au minimum la célébration du requiem et l’évocation de sa mémoire. Aussi, la messe d’adieux ne fut-elle pas dite en la cathédrale mais en la chapelle privée de l’évêché et l’absoute dans la chapelle du cimetière. N’y assistait que l’évêque, le chapitre cathédral et les seuls amis intimes. Le fait de lui accorder des funérailles religieuses fut reçu comme l’évident démenti à l’allégation du suicide. Le dimanche suivant la mort, sur ordre de la curie épiscopale, fut lu en chaire aux messes du matin, dans toutes les paroisses du diocèse de Berlin, un avis dont le libellé interdisait toute interprétation politique. En invitant à prier pour le disparu qui, le 30 juin, était entré de manière inattendue, dans l’éternité. Avec l’envoi, le clergé était expressément prié de garder, vis-à-vis des évènements, la retenue exigée et de ne pas perdre de vue les intérêts de l’Eglise toute entière.

Comme le dit le prophète Esaïe "Et le droit s’est retiré, et la justice s’est tenue loin de nous; car LA VERITE TREBUCHE SUR LA PLACE PUBLIQUE, la droiture n’y peut avoir accès !" (chapitre 59, verset 14).

 

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