Bienvenue

Actuellement la FECE est présente dans 50 Pays/Etats

 

Plan du site 

Accueil
Remonter
Eglises membres
Oeuvres sociales et culturelles
Formation
Notre vision
Les dons spirituels
Amour de la vérité
Signes des temps
Communiques
Statuts
FECE-Internationale
Recherche dans site

Siège social de la FIECE
347, route de Labastide
40700 Hagetmau (France)

[email protected]

 

 

Association enregistrée à la  Préfecture des Landes  (France)
N° W402003234
Journal officiel
du 23 juin 2012
 

 Siret :
752 518 860 00016

Copyright © 2005-2018 

Hébergement  one.com.fr

 

QR-Code" du site FECE  

 

                                                        

Le prix payé par Jésus ...

Par le Pasteur Gérard Sadot
(résumé de prédication)

Retour accueil

(Ce récit se sert des éléments historiques, géographiques, psychologiques et bibliques, que nous possédons aujourd’hui et qui nous permettent une reconstitution étonnamment vivante des événements de la Passion...).

 ·         « Bon ! Il n’est pas mort ! dit le centurion. On a de la chance ! Bande de brutes, faut pas taper si fort, ce n’est pas un morceau de bois, c’est quand même de la viande ! S’il y était passé, avant d’être crucifié, qu’est-ce qu’on aurait entendu!»...

 Les soldats ont relevé Jésus. Un légionnaire avait apporté le titulus, une planchette de bois blanchie au lait de chaux, avec des lettres noires: « Jésus roi des Juifs !».

 Jésus dans le prétoire

 ·         « Mais alors c’est vrai, c’est un roi ! On manque à nos devoirs !»

 Un soldat avait déniché une vieille cape rouge, et l’avait jetée sur les épaules en sang de Jésus. Un autre avait pris dans un fagot une branchette d’épines et l’avait tressée en couronne. «Il lui faut aussi un sceptre! Une tige de roseau avait fait l’affaire. Et les soldats l’entouraient, goguenards, s’inclinant chacun à son tour, ployant ironiquement le genou :

 ·          « Salut, roi des Juifs !  Salut, majesté, nous te rendons hommage ! ». 

 La flagellation de Jésus

 Après l’entrevue avec Pilate, les soldats ont poussé Jésus dans l’escalier menant jusqu’à la cour pavée, où d’autres soldats jouaient aux cartes près d’un brasier en buvant de la bière.

 ·         «Je vous amène de quoi vous réchauffer, dit le centurion. Flagellation ! Mais ce n’est pas n'importe qui, Il est roi des Juifs ! ».

       Tout le monde s’est esclaffé : Roi de Juifs ! Alors on va le soigner ! On va lui rendre les honneurs dus à son rang !».

  Il reçut quarante coups moins un ! 

Il y a quelques années alors que James White était préoccupé par le problème de la guérison divine en rapport avec l’Expiation, Dieu lui donna une vision des flagellations de Jésus qui le libéra des fausses doctrines de l’heure actuelle.

 Il avais toujours cru que la guérison ne faisait pas partie de l’Expiation, mais que nous devions permettre à Dieu de nous châtier et que par la maladie, Il nous amenait à l’obéissance. Or, si cet enseignement est scripturaire, la guérison ne peut être comprise dans l’Expiation. 

Il avais entendu affirmer par d’éminents prédicateurs que Dieu se sert de la verge  pour nous ramener sur le bon chemin et le seul moyen dont Il dispose pour atteindre ce but est de permettre la maladie et de nous discipliner par son moyen. Nous savons que Dieu nous ramène parfois à Lui par la maladie, mais ce n’est pas là Son Plan. Il a une autre méthode. Il se sert de son propre bâton, Sa Parole ! 

·         La Bible, Esaïe 11:4: « Mais Il jugera les faibles avec justice et Il prononcera avec droiture en faveur des pauvres du pays. Il frappera l’oppresseur de la verge de sa bouche, Il tuera le méchant du souffle de ses lèvres ».

 ·         La Bible, 2Timothée 3: 16 & 17: « Toute l’Écriture, inspirée de Dieu, est aussi utile pour l’enseignement, pour la correction, pour le redressement, pour l’éducation qui est dans la justice, 17 afin que l’homme de Dieu soit dans l’état voulu, prêt pour toute œuvre bonne ».

 ·         La Bible, Job 37:13: « C’est comme une verge dont Il frappe sa terre, ou comme un signe de son amour, qu’Il les fait apparaître ».

 James White déclare encore :

 « Malgré cet état de confusion d’esprit nous avions la coutume de prier pour les malades, c’était en 1940, un ou deux soirs par semaine dans l’une de nos grandes églises et beaucoup étaient guéris. Un jour, le serviteur de Dieu me demanda d’apporter un message sur la guérison, car il y avait un certain nombre d’infirmes qu’on amenait sur des fauteuils roulants, et plusieurs autres cas désespérés. Il sentait qu’un message sur la guérison les aiderait à croire. Je compris que le moment était venu où je devais recevoir de dieu une réponse définitive concernant l’enseignement de l’Écriture sur ce sujet. Je me mis donc à prier et à jeûner. Une après midi, tandis que j’étais en prière, je me sentis transporté en esprit, j’insiste sur le fait que ce n’était qu’une vision. Il est possible que Jésus n’ait pas été flagellé exactement de cette manière, mais cette vision n’en n’est pas moins réelle à mes yeux ». 

« Alors donc Pilate prit Jésus et le fit flageller ».

(La Bible, Évangile de Jean chapitre 19 verset 1) 

·         « Je me trouvai dans une grande salle, soutenue par de gros piliers et construite en pierres blanchies à la chaux un bruit. Je me tenais dans ce bâtiment avec un frère dans la foi. Nous nous entretenions au sujet de la guérison, lorsque nous entendîmes un brut. Nous nous retournâmes et vîmes une foule s’approcher. Il y avait trois hommes encadrés de deux files de soldats. L’homme au centre était conduit par deux autres à peau noire, fortement musclés, haut de près de deux mètres et vêtus d’un pagne. Autour de ce groupe se pressait un autre groupe d’hommes, de femmes et d’enfants. Ils hurlaient en se bousculant les uns les  autres. Lorsque les soldats se furent approchés de nous, je vis que l’homme que l’on conduisait était Jésus.  

Son visage était hagard, abattu, ensanglanté, mais Son Regard était bienveillant. … En un rien de temps, deux soldats l’ont déshabillé... Jésus a tremblé de froid mais aussi de peur Ils mirent Jésus devant moi et Le placèrent face à l’un des piliers. Là, environ à la hauteur qu’un homme peut atteindre en levant les bras, une pièce de bois horizontale se trouvait attachée. Jésus avait, fixé à chacun des ses poignets, une courroie d’un demi mètre de longueur. Ils lancèrent ces courroies par-dessus la  pièce de bois et tirèrent jusqu’à ce que Jésus ne toucha plus le sol que de la pointe des pieds. Ils Lui enlevèrent alors ses vêtements. A la droite de Jésus, par terre se trouvait une auge remplie jusqu’à mi-hauteur d’une eau boueuse, de laquelle pendait trois manches de bois recouverts de cuir. Un des hommes à la peau noire saisit l’un des ces manches muni de trois lanières de cuir. Il en trempa l’extrémité dans l’eau boueuse et la brandit. Je remarquai alors que sur ces lanières, à quelques centimètres de distance les unes des autres, se trouvaient incrustées des petites pièces de métal ou d’os, semblables aux jetons avec lesquels nous jouions lorsque nous étions enfants.  

L’un des hommes au service de la troupe, armé d’un casque blanc et d’une cuirasse blanche s’approcha du pilier où je me tenais; il ramassa un morceau de pierres et, de la paume de la main il nettoya un certain espace sur le pilier et regarda si l’on pouvait y faire des marques avec la pierres. Il y arriva. Alors il glissa un mot à l’oreille de l’homme qui tenait le fouet, et celui-ci se plaçant derrière Jésus, après avoir mesuré sa distance, Le frappa d’un grand coup au milieu du dos en L’écorchant du haut en bas.  

Le premier coup avait été terrible. La douleur fulgurante. Un arrachement de tout le dos. Jésus n’avait pu réprimer un cri. Il avait agrippé le poteau, et plaqué son visage contre le bois ! Un nouveau claquement, et un nouvel arrachement.   Il frappait de toutes ses forces. Le sang jaillit à travers tout le dos et Jésus se souleva par la force des poignets ramena ses genoux sous Lui et tenta de se détourner son dos du fouet. Lorsque Jésus se détendit, l’homme était prêt. Il frappa de nouveau. Jésus se tordit et l’on entendit un gémissement sortir de Ses lèvres. La sueur perlait sur tout son corps des lambeaux de chair pendaient sur Ses jambes. J’entendis alors à côté de moi le grattement d’une pierre à l’endroit où le capitaine des gardes faisait les marques. L’homme au fouet frappa de nouveau, et lorsque son instrument toucha le sol, il laissa une trace ensanglantée dans la poussière. Il continua ainsi à frapper jusqu’à ce que le sang lui coula le long des bras et qu’il en fut tout éclaboussé. Il déposa alors son fouet et en prit un autre dans l’auge …». 

Il est bien reconnu par l’Histoire que la flagellation était une méthode d’exécution qu’on employait pour certains condamnés à mort. Je suis convaincu que le plan de Satan était de faire mourir Jésus à ce moment là. Il pensait qu’il ne pourrait pas supporter ce traitement, car seul un condamné sur dix survivait à cette torture. Son intention était de l’empêcher d’atteindre la Croix.

« Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé de longs sillons ...».

(La Bible, Psaume 129:3)

 Mais Dieu préparait la guérison pour son peuple. Chaque coup de fouet plaçait sur le dos de Jésus le cancer, la tuberculose ,et toutes autres espèces de maladies. Ne lit-on pas, en effet, dans le prophète Esaïe: 

· « C’est par meurtrissures que nous sommes guéris » (La Bible, prophète Esaïe chapitre 53). 

Et l’apôtre Pierre déclare que sur la même Croix, Jésus a porté nos péchés et nos maladies.   

·         « Tandis que je regardais sans pouvoir détourner mes yeux de cette scène, je remarquai la foule. Il y avait des hommes qui demandaient qu’on fît grâce à Jésus; d’autres plus pervers, réclamaient en hurlant plus de sang ! Les soldats, habitués pourtant à voir chaque jour de telles choses détournaient leurs visages de cette scène ensanglantées. Quelques-uns tombaient à genoux en prière et levant les yeux au ciel demandaient à Dieu d’arrêter cette horreur. Mais il est écrit: 

· « Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte le péché et les maladies » (La Bible, épître aux hébreux chapitre 10, verset 4). 

·         Nous observâmes alors que le bourreau avait un côté tout couvert de sang.  Il avait lacéré un côté du dos de Jésus, et il s’apprêtait à faire de même pour l’autre. Jésus avait cessé de se débattre e pendait inerte par les poignets. Le troisième fouet faisait maintenant son œuvre et coupait les cheveux de Jésus à la hauteur des épaules. J’entendais encore le grattement régulier du caillou sur le pilier à côté de moi. Il semblait qu’aucun être humain ne pourrait survivre à cela. Une mare de sang s’étendait à Ses pieds et de longs gémissements sortaient de Ses lèvres. Finalement, l’homme responsable de ce supplice dit un mot et le bourreau laissa tomber son fouet. Je regardais le pilier, et je comptais les marques. Il y en avait 39. Ils avaient frappé Jésus 39 fois pour ma guérison. Un autre homme, qui se tenait là, saisit une épée et coupa les courroies que tenaient Jésus suspendu. Il tomba alors comme un sac sur Son dos lacéré, dans la poussière ensanglantée du sol. Le bourreau lava son bras dans l’auge et de la main éclaboussa sa victime. Mais la foule commençait à se pousser en avant et les soldats entrèrent en masse dans la salle. Lorsque les hommes qui Le conduisait se penchèrent sur Jésus pour Le prendre par les bras, je fis un mouvement en avant pour voir Son visage. Bien qu’on pût entendre les imprécations des hommes méchants et les blasphèmes chargés de haine de ceux qui Le frappaient, Jésus me regarda et Son regard exprimait la bonté, la bienveillance et la sympathie. Je compris alors que Dieu avait  permis qu’un tel châtiment tombât sur ce joyau céleste, afin que je n’aie pas à porter moi-même le poids de mes maladies ».  

L’Ancien Testament contient 39 livres ! 

Il y a exactement 39 livres dans la première partie de La Bible appelée « Ancien Testament ». Jésus est venu pour accomplir toutes les Écritures et nous assurer toutes les promesses de Dieu dans tous les domaines, notamment, la Guérison Divine. Et Il a payé un grand prix pour cela !  

La justice se trouve aussi 39 fois

dans le Nouveau Testament ! 

Au travers de son Sacrifice, la justice de Dieu a été satisfaite et nous devenons en Lui, en Jésus, « Justice de Dieu !». 

1Corinthiens 1 : 30 : « Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption,

2Corinthiens 5 : 21 : « Celui qui n'a point connu le péché (Jésus), Il (le Père) L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui (en Jésus) justice de Dieu ».

 39 types de maladies citées dans toute la Bible ! 

Chers amis lecteurs, si vous avez la foi avec moi de poser vos mains sur le dos de Jésus sillonné de plaie, vous serez guéris. Aucune maladie ne peut subsister en présence de Jésus. Il serait insensé de minimiser la flagellation de Jésus, quand on connaît les coutumes romaines. Il est bien certain que Dieu n’aurait jamais accepté que Son Fils fût flagellé d’une si horrible manière, s’Il n’avait pas un but bien défini. Ce but, c’est vous et moi, et nos maladies. Croyons cela et recevez la Vie. La Bible dit: « C’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris ».  

 L’onction est mentionnée 39 fois dans l’Ancien Testament ! 

Curieusement, il est question 39 fois de l’onction dans tous les livres de l’Ancien Testament ! Est-ce le hasard ? La puissance de Dieu appelée « l’onction » qui était en Jésus le « Oint » par excellence fut libérée par les 39 coups qui L’ont meurtri, défiguré, déchiqueté… Une Puissance de Guérison fut libérée en votre faveur. Entendez-vous le sifflement funèbre du fouet qui a lacéré le dos de Jésus ?

1Jean 2 : 20/27 : « Et vous, vous avez l'Onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses… et, pour vous, l'Onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin que personne (en grec : « que n’importe qui vous enseigne ») vous enseigne; mais comme la même Onction vous enseigne à l'égard de toutes choses, et qu'elle est vraie et n'est pas mensonge, -et selon qu'elle vous a enseignés, vous demeurerez en Lui ».

 La Crucifixion de Jésus 

·         «Tenir jusqu’au bout !»… 

.. se répétait Jésus qui ne parvenait plus à soulever les pieds, et trébuchait à chaque pas. A deux reprises, le cortège s’était arrêté pour permettre aux condamnés de reprendre souffle. Agacé, le centurion avait frappé l’assassin, avec le plat de son glaive. Jésus avait entendu le cri de douleur.  

Arrivé en haut de la colline, le voleur s’était mis à hurler. Un soldat a dû le ceinturer, car, affolé, il avait lâché la traverse, et cherché à fuir. Jésus n’avait pas tardé à comprendre les raisons de cette terreur. A son tour, Il était parvenu au sommet, et d’un  seul coup, les avait vus. Trois poteaux plantés dans la pierraille, trois pieux noirs qui se dressaient sinistrement, dans le ciel gris. Trois arbres de mort. De nouveaux cris.  

Deux hommes vêtus de tabliers de cuir s’étaient emparé du voleur, l’avaient déshabillé, renversé à terre, et lui liaient les bras à la traverse. D’un coup sec, le bourreau enfonça le clou dans le bois. Un hurlement horrible jaillit. Le premier clou avait transpercé le poignet. Un second coup de marteau, un nouveau rugissement de douleur. Jésus s’efforçait de ne pas entendre. Mais les hurlements Lui perçaient les oreilles. Il s’était tourné vers la ville. Il regardait les murailles ocres de Jérusalem. Les maisons blanchies à la chaux. La façade du temple ornée de pointes d’or... De l’autre côté, derrière les fortifications, un troupeau de chèvres... Au-delà encore, il pouvait apercevoir, sur la ligne d’horizon, les sommets des monts de Samarie. Derrière, mais seulement avec son coeur, il voyait sa verte Galilée, aux prairies piquetées d’anémones rouges, et les eaux translucides du lac de Génésareth... Un hurlement terrible lui fit tourner la tête. Le voleur, entièrement nu était suspendu par les mains sur le poteau vertical. Jésus apercevait les rigoles de sang qui coulaient sur le poteau, puis formaient une flaque de sang sur le sol... Un nouveau coup de marteau avait transpercé les pieds du crucifié.... L’homme s’agitait comme s’il voulait arracher les mains de la traverse... Jésus s’était préparé à tout, à la douleur, à l’humiliation de la douleur, mais pas à l’indécence d’être nu. Il ne pouvait détacher les yeux, de ce corps exposé...  

Puis ce fut au tour de l’autre brigand. Il hurlait un peu moins, mais se débattait, soufflait, injuriait. Il insultait ses bourreaux... Lui aussi fut écartelé sur la croix. Il criait, crachait, mais perdait peu à peu ses forces. Ce fut le tour de Jésus. Il s’est alors raidi.  

·         « Surtout ne pas crier, garder sa dignité...».  

·         Il était comme : « une brebis muette devant ceux qui la tondent !» (Esaïe 53:7).  

Les deux bourreaux lui enlevèrent la tunique... Couché sur l’herbe et la pierraille, ils étendirent son bras sur la traverse. Un premier clou fut enfoncé. Le front ruisselait de sueur. Il serrait les dents à les briser. Le coup de marteau résonne dans toute sa tête. La souffrance est terrible. Plus que ce qu’il avait imaginé. Il avait tourné les yeux, et vu son poignet percé et sanglant. Pas la main, le poignet, et même l’avant-poignet, entre les deux os. Sous la douleur, des doigts s’étaient convulsés, et agrippaient la tête du clou. Un sang rouge et vif coulait le long de son bras. Le deuxième coup de marteau lui avait fait fermer les yeux et serrer encore plus fort les dents :  

·         « Surtout ne pas crier !». 

Puis, Il fut hissé le long du poteau. Jésus a regardé en bas, et aperçu le clou de fer, énorme, effilé comme une lame... qui allait transpercer les os de ses pieds... Suspendu par les poignets, à la croix du milieu... Il allait mourir, non à cause du sang qui coulait par les plaies, mais par  asphyxie, par étouffement, suffocation, car les muscles qui servent à respirer; ne peuvent rester longtemps dans cette position. Une poigne monstrueuse étranglait la gorge, écrasait la poitrine. En prenant appui sur ses jambes, Il pouvait desserrer cette étreinte et trouver un peu de souffle.  

A trois mètres au-dessous de Lui, les soldats partageaient les vêtements des condamnés; On tirait au sort, à coup de dés, sa misérable tunique, son pagne, sa ceinture et ses sandales. Une traînée de sang avait coulé sur son visage.  

·         « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font !».  

Un soldat relevant la tête dit:  

·         « Jésus, roi des Juifs ! Ah ! Il est beau le roi des juifs ! Il paraît que tu es l’envoyé de Dieu, alors demande-Lui de te délier de la croix !».  

·         « On dit qu’il fait des miracles ! ajoute un des aides du bourreau. Il est capable de descendre tout seul de la croix, et de venir nous tirer les oreilles !... Tu parles, il est trop bien là-haut. Vue imprenable sur toute la région !».  

De chaque côté de sa croix, Jésus entendait les gémissements de ses deux malheureux compagnons. Le voleur se recroquevillait sur sa douleur, mais l’assassin continuait à cracher, à écumer, à injurier les soldats. Une sorte d'halètement rauque qui s’affaiblissait dans le vent. Brusquement sur sa gauche, le voleur dit :  

·         « Jésus, dis-moi, ton royaume, tu es sûr qu’il va arriver ? Tu es sûr qu’on ne va pas vraiment mourir ? Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton règne !».  

·         Jésus répond : «Je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis!».  

L’autre continuait à s’agiter. En tournant les yeux, Jésus avait aperçu son visage congestionné aux lèvres couvertes d’une écume blanche. L’homme avait croisé son regard, et en un ultime effort, avait crié: «Ton Dieu, c’est du vent. On va tous creve r! On va pourrir comme des charognes ! Tu ne vois pas les mouches... Ton royaume, c’est parce que tu as peur de mourir ! Il n’y a rien après la mort...».  

Le corps de Jésus n’était que feu, taraudé par la douleur. Ses poumons brûlaient, incendiaient sa gorge. Il eut soif. Un soldat s’est approché, il a fixé une éponge imbibée de vin au bout de sa lance. Le vin était aigre. Il brûlait plus qu’il ne désaltérait... Puis un coup d’épée a traversé le corps. La douleur a redoublé, des poignets jusqu’aux talons, en passant par les épaules et le dos à vif. Il s’était crispé à s’en briser... 

L'efficacité du Sang de Jésus 

"Nous avons au moyen du Sang de Jésus une libre entrée dans le sanctuaire...". 

Il y a une vertu efficace dans le Sang que Jésus a versé sur la Croix; manifestement, il y a dans la Bible une "doctrine du Sang de Jésus". 

On raconte qu'à Mexico, l'ordre avait été donné à un chien d'attaquer un chrétien qui annonçait l'Evangile. Le chien en furie s'élança sur le prédicateur, mais celui-ci plein de l'Esprit-Saint s'écria:  

·         "Je suis vainqueur par le SANG de Jésus !". 

Et le chien tomba raide mort !            

« Vois ce que le Sang a fait pour toi ! »  

Frappée d'un mal étrange, dans un état de faiblesse extrême, Elisabeth BOSSERT, le 8 juin 1948 a fait une visite au Ciel... elle commença dans son lit de douleur à entendre des chants célestes, ne pouvant être comparés à une musique d'ici-bas... les choses de la terre commençaient à s'évanouir et elle entendit une voix:  

·         "C'est aujourd'hui que tu vas à la Maison du Père. Le temps est venu maintenant où tu vas partir. Si tu désires faire tes adieux à ta famille, fais-le à l'instant".  

Ce qu'elle fit. Puis fermant les yeux à ce monde elle les ouvrit dans l'autre, elle montait, montait, montait. Elle aperçut une grande forme lumineuse, un grand Corps de Gloire... s'examinant de haut en bas, elle avait un vêtement sombre, triste, rongé par les vers. Elle pensa:  

·         "Je ne pourrai jamais rentrer au Ciel avec ce vêtement !".  

Un être céleste apparut à ses côtés, environné de gloire et de lumière. C'était Jésus. Elle se prosterna à ses pieds, sentant son indignité, mais lui la regardait en souriant. De son côté percé sortit de l'eau et du sang qui coula sur elle jusqu'à en être totalement recouverte. Puis, la touchant, Elisabeth se redressa, revêtue d'un vêtement blanc; elle dit:  

·         "Maintenant, je suis prête à entrer au Ciel".  

·         Le Sauveur dit: "Vois ce que le sang a fait pour toi".  

·         "Oui", répondit-elle, "je n'aurai jamais pu entrer au ciel sans ce Sang !".  

Levant la tête, espérant voir le ciel, je vis que j'étais sur le rivage du "fleuve de la mort" avec Jésus à côté de moi. Le fleuve de la mort autant que j'aie pu l'évaluer, est large d'environ trois mètres. C'est une rivière chaude, agitée de remous et j'étais impatiente de la traverser. Le "fleuve de la mort", n'est pas redoutable si vous êtes en règle avec le Seigneur, prêts à le rencontrer et à aller au Ciel. C'est une expérience merveilleuse de votre vie quand vous arriverez à traverser cette rivière pour pouvoir entrer ensuite dans une vie plus riche et plus pleine avec Jésus.  

Il n'est pas étonnant que la Bible dise:  

·         1Corinthiens 15:15: "Ô mort, où est ton aiguillon? Ô mort, où est ta victoire ?".  

Comme je me tenais là, je jetais un coup d'œil de l'autre côté de la rivière, et alors, le ciel apparut. Je restai un moment à contempler et tout commença à se préciser. J'étais si émue !  

Je vis d'abord la porte des cieux, une grande et belle porte blanche étincelante, éblouissante de splendeur. Oh ! C’était merveilleux de la contempler. Un être céleste se tenait près de cette porte entrebâillée. A l'intérieur se tenait ma mère, décédée vingt-sept ans auparavant. Je la trouvai changée; elle aussi, elle semblait plus jeune que lorsque j'avais reçu son dernier adieu en bas sur la terre. Elle semblait être dans sa jeunesse, si belle et glorifiée. Elle brillait de la gloire du Ciel; ses cheveux même semblaient si doux et elle était couronnée de gloire au lieu de sa chevelure terrestre. Elle portait une longue robe étincelante de blancheur et cette splendeur était glorieuse à regarder. Elle se tenait debout et me souriait de l'autre côté du fleuve. Quand je vis son sourire, je me disposais à traverser le fleuve pour la rencontrer et pour la serrer dans mes bras. Au moment où j'étais sur le point de traverser, Jésus toucha mon bras et me dit:  

·         "Ne fais pas cela; regarde et vois ce que tu peux voir".  

Et comme je regardais le visage de Jésus (car, après qu'il m'eut merveilleusement changée, je pouvais le contempler), je sus que je désirais lui obéir plus que de faire autre chose, même si je devais languir d' entrer dans ces portails des cieux. Je dis: "Je veux bien". Alors, je regardais et vis mon père. Combien il avait changé ! Quand mon père mourut, il était vieux, ridé et faible. En réalité, je ne peux pas me rappeler mon père au temps où il était jeune. J'étais la dernière des huit enfants, et quand je connus mon père, il descendait la pente de sa vie. Sa santé avait été défaillante de bonne heure, mais En-Haut, il était tout changé, plus qu'aucun de ceux de ma famille. Il était maintenant si jeune, beau, élégant et glorifié! Il se tenait là, lui aussi et me souriait de l'autre côté du fleuve de la mort. J'étais extraordinairement émue, je peux vous le dire.  

Je regardai un peu plus loin et je vis mon frère Darius. Darius était mort quelques années auparavant ; mais lui, comme les autres, semblait très heureux et me souriait.  

Ensuite, je vis ma sœur Sara. Elle était si blonde et belle, vêtue d'un charmant vêtement blanc, elle aussi, et couronnée de gloire. Elle me souriait d'une manière délicieuse. Jamais je ne l'avais vue sourire aussi doucement. 

A côté de ces bien-aimés, était un tout petit enfant d'environ dix-huit mois. C'était mon frère qui était mort tout petit, longtemps avant que je ne fusse née. Au moment où je le vis, je sus que c'était le petit Edouard. Il était vêtu lui aussi d'habits blancs et brillants, et sa chevelure soyeuse semblait pareille à des rayons d'or. Les mots ne peuvent exprimer comment sont ces enfants charmants dans ce monde glorieux.  

Ensuite, je vis Sœur Byers de notre Assemblée qui était morte en février 1948. Elle avait gardé le lit pendant un grand nombre d'années avant de mourir et avait beaucoup souffert. Mais maintenant, elle ne souffre plus, elle n'est plus faible, ni fatiguée. Elle est en pleine santé et son visage est illuminé de la gloire de Dieu. Elle fut la seule qui me parla par dessus le Fleuve de la Mort.  

·         Elle dit: "Sœur Bossert", et je l'entendis clairement, "voudriez-vous porter un message à mon mari ?". 

·         Je répondis: "Oui !".  

Mais je ne savais pas pourquoi je répondais ainsi, car je ne pensais pas revenir sur la terre. Elle me donna le message:  

·         "Dites-lui de ne laisser entrer dans sa vie rien de ce qui pourrait l'empêcher d'être prêt pour le retour du Seigneur, car nous espérons le voir monter ici 

Tandis qu'elle me disait qu'elle espérait voir son mari ici, son visage resplendissait de la gloire de Dieu. 

Et alors, je vis le trône de Dieu. La gloire du trône de notre roi terrestre n'est en rien comparable à la gloire du trône de notre ROI. Ce fut merveilleux pour moi de voir Dieu Lui-Même assis sur son trône. Et penser qu'en cet instant, Il me souriait à travers le Fleuve de la Mort, indigne comme je l'étais ! Que rien ne nous empêche d'entrer dans ce monde glorieux, sinon, vous ne verriez pas ce merveilleux sourire. Il mérite bien tous nos efforts, et nous ne devons reculer devant aucun sacrifice pour être prêts à rencontrer notre Seigneur.  

Alors, quelqu'un nous est apparut, se dirigeant vers le trône de Dieu. Je regardai encore et vis notre Père Abraham. Il n'est pas vieux, ici, mais jeune et beau. Il est très grand et porte une barbe. Dès que je l'eus l'aperçu, je sus qui il était. Il me sembla que j'aimais Frère Abraham autant que mes propres parents, et mes bien-aimés. Au ciel, il n'y a pas de liens de famille ; mais tous sont souriants et heureux ensemble. Il n'y a plus ni hommes, ni femmes, mais tous sont comme des anges des cieux. Je regardai dans le passé et vis les vieux patriarches. Je les reconnus, car, En-Haut, nos esprits sont rendus parfaits et nous connaissons toutes choses. Je vis des saints innombrables allant et venant dans leurs brillantes robes blanches. 

Le Ciel est si grand que nous pouvons prier pour autant d'âmes qu'il est possible, d'entrer dans le royaume et il y aura de la place pour beaucoup plus encore. En arrière du trône de Dieu, je jetai un coup d'œil sur les récompenses préparées pour les saints. Oh ! saints, je désire vous dire ce qui sera la plus grande surprise de votre vie, quand vous verrez ce qui vous est destiné ici. Les récompenses sont si grandes pour les petites choses que vous faites ici-bas. Il se peut que  vous ayez donné une poignée de mains cordiale ou un "Dieu vous bénisse " ou seulement un sourire. Vous oubliez vite le don que vous avez fait de ces petites choses. Mais elles sont toutes enregistrées ici En-Haut et les  récompenses vous attendent. Si vos petites choses sont récompensées, quelle sera votre récompense pour les grands sacrifices que vous avez faits pour la cause du Christ ? Aussi, maintenant, chers saints, ne manquez pas de les faire, à aucun prix ! 

Je suis assurée que tous les vrais enfants de Dieu ont des récompenses qui les attendent. Aussi, ne manquez pas d'arriver au ciel où tant de choses merveilleuses sont préparées pour nous". Avant de retourner sur terre, Jésus dit à Elisabeth:  

·         "Dis aux pasteurs, quand tu retourneras en bas, de faire un plus grand cas du SANG de CHRIST. On ne tient pas compte du Sang sur la Terre !" 

(Extraits du témoignage de Elisabeth BOSSERT, faisant partie de l'Assemblée de Bayle près de Sainte-Anne, Ontario). 

La Bible affirme que par le Sang de Jésus, nous avons

- Le Rachat de nos péchés

- La Purification de nos péchés

- La Paix avec Dieu

- La Justification

- La Délivrance (Apocalypse 1:5)

- La Victoire sur Satan (Apocalypse 12:11)

- Une Libre Entrée dans le Sanctuaire Céleste de Sa Présence ! (Hébreux 10: 19) 

Le Sang versé à la Croix est la preuve de l'Amour de Dieu, et de la mort réelle de Jésus faisant expiation de nos péchés.  

Dans son livre "Trente fois le tour du monde", Raoul Follereau cite le cas d'un homme de soixante ans porteur aux halles. Qu'a-t-il fait ? Peu de choses en réalité. Il a donné 355 fois son SANG à des mourants qui sans lui seraient morts... il s'est ainsi vidé dix fois de son sang pour les autres. Voilà ! C'est tout ! Et lorsqu'on le félicitait, il disait: "Il fallait bien, n'est-ce pas ? Il fallait bien les aider à vivre". 

Le Sang de Jésus nous lave, nous purifie de tout péché et nous donne la Vie Eternelle. La Plénitude de la Divinité habite corporellement en Jésus, et ce n'est pas que par Ses Meurtrissures et Sa chair déchirée que nous pouvons entrer en sa présence. De même, que le voile du temple interdisant l'entrée du Lieu Très Saint a été déchiré de haut en bas au moment de la mort de Jésus, et permettait à quiconque d'entrer, de même, la chair de Jésus rompue et brisée par laquelle Son Sang a été répandu, permet lorsque nous avons la foi en Son Sacrifice expiatoire, de pénétrer en présence de Dieu.   

·         « Il nous a réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant Lui saint, sans défaut, et sans reproche...» (Colossiens 1: 21/22). 

Revêtus du Sang, lavés, nous entrons dans Sa Présence, sans aucune crainte, étant rendus justes par son Sang, sans honte, avec hardiesse, nous sommes accueillis par le Père. 

En conclusion :

« N’attristez donc pas le Saint-Esprit ! »

(Ephésiens 4: 30) 

Hélas, nous le faisons si souvent 

·      Quand nous nous apitoyons sur notre sort...et que nous gémissons comme si la Rédemption n’avait pas été accomplie.... 

·         Quand nous ne croyons pas à ses meurtrissures, pour être guéris de nos maladies.. 

·         Quand nous faisons mal le travail... à moitié, ou avec désinvolture... avec négligence. 

·         Quand nous Le servons avec dégoût, ou en maugréant.... 

·        Quand notre chair, notre moi, n’est pas crucifié et qu’on revendique quoi que ce soit de nos frères, que nous pensons avoir des droits sur eux... 

·         Quand nous ne faisons aucun effort pour vivre la communion fraternelle, être assidus aux assemblées de l’église. 

·         Quand nous ne cherchons pas l’unité au milieu de nous… et,  

·         Quand on ne prie pas pour son pasteur et les responsables. 

·         Quand nos paroles sont mauvaises, c’est à dire pourries ! (v.29) 

·         Quand nous essayons de Le manipuler comme une vulgaire force impersonnelle ! 

·         Quand nous refusons la vie de l’église locale et les ministères pour être dirigés ! 

·         Quand nous ne voulons pas témoigner de Jésus-Christ, pour ne pas être la risée du monde ! 

Savez-vous ce que signifient toutes les épîtres ? En résumé et en substance, elles veulent dire: 

« N’attristez pas le Saint-Esprit ! ». 

Toutes les recommandations ont cet objectif ! C’est la recommandation la plus importante de tout le Nouveau Testament. Qui est le Saint-Esprit, pour qu’il ne faille pas l’offenser ?  

C’est l’Esprit de Jésus, l’Esprit de la Croix. Jésus s’est offert par l’Esprit Eternel ! (Hébreux 9: 14).  

·         « Ils ont été rebelles, ils ont attristé son Esprit-Saint; et Il est devenu leur ennemi, Il a combattu contre eux !» (Esaïe 63: 10).