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Les dons spirituels (suite)

11 - Dons de Foi et de guérison

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

 Trois dons particuliers forment ce qu’il est convenu d’appeler les dons de puissance.

« à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre le don des guérisons, par le même Esprit, à un autre le don d’opérer des miracles... »  (1Cor. 12 : 9-10). 

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Le premier don cité est celui de la foi.  

Nous devons insister encore sur l’ambiguïté de la langue, qui amalgame deux notions de la foi. 

« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Eph. 2 : 8). 

« Il (Elie au mont Carmel) arrangea le bois, coupa le taureau par morceaux, et le plaça sur le bois. Puis il dit : Remplissez d’eau quatre cruches et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Il dit : Faites-le une seconde fois. Et ils le firent une seconde fois. Faites-le une troisième fois. Et ils le firent une troisième fois. L’eau coula autour de l’autel, et l’on remplit aussi d’eau le fossé. Au moment de la présentation de l’offrande, Elie, le prophète, s’avança et dit : Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole ! » (1Rois : 18 : 33-36). 

Il faut distinguer effectivement le don que Dieu a fait à l’humanité, Jésus-Christ, et les dons que distribue d’une manière qui nous semble aléatoire, le Saint-Esprit. 

Le don de Dieu, c’est à dire Jésus, est suffisant pour le salut.  

« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16 : 16).  

Par contre, la position d’enfants de Dieu, comme nous l’avons déjà dit, ouvre la porte à une dimension divine, que la nature de l’homme ne peut connaître naturellement. Quand bien même tous les efforts que nous voulons faire pour réaliser cette réalité, nous pouvons seulement arriver à la compréhension intellectuelle de la puissance du Saint-Esprit, mais nous bloquons sur sa mise en oeuvre. Elie, et bien d’autres avant Jésus et les disciples, ont eu accès à cette puissance. Rappelons nous la sortie d’Egypte et toute les manifestations de puissance déployées avant, et pendant la marche du peuple. 

Les disciples ont souvent, la Bible nous le dit, accompagné la prédication par des actes de puissance divine. Nous avons déjà mis en évidence qu’il s’agit d’actes, non seulement acceptés par le Seigneur, mais annoncés comme allant faire partie de l’oeuvre d’évangélisation du monde entier.  

Jésus semble ne mettre aucune limite à l’usage de cette puissance, probablement parce qu’Il considère que les disciples auxquels Il s’adresse, se positionnent en qualité d’enfants de Dieu, soucieux de Sa volonté. 

« Je vous le dit en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. » (Mat. 17 : 20). 

Cette foi dont parle Jésus, agirait donc non seulement sur les esprits des hommes, mais aussi sur les puissances spirituelles, et également sur les éléments de la nature. Jésus n’a-t-Il pas commandé à la tempête de se calmer. Le figuier n’a-t-il pas séché en une nuit, sur un ordre du Seigneur. 

Cependant, en faisant cette déclaration aux disciples, Jésus établit bien le constat de l’incapacité naturelle des hommes à accéder à cette foi là. L’apôtre Pierre a bien marché sur les eaux, quelques mètres probablement, mais malgré le Seigneur à proximité, et malgré le fait que l’expérience qu’il était en train de  vivre était concluante, le doute s’est emparé de lui, et il a coulé. 

Nous avons bien sûr la foi en Dieu, mais nous n’avons pas la foi pour admettre, comme avec l’innocence d’un enfant, que le Seigneur fait de nous de nouvelles créatures, régénérées, fils et filles de Dieu. Miracle de Dieu qui ne se réalisera pas seulement au ciel, mais déjà sur cette terre. Et il semble que ce scepticisme soit le lot de chacun. 

Alors, ce n’est que le Saint-Esprit qui peut, par un don particulier bouleverser notre nature. Il souffle une foi, non pas en Dieu mais en sa promesse, qui change notre doute en foi agissante. Cette foi ne peut-être qu’agissante, puisque c’est celle qui consiste à revêtir la nouvelle nature qui nous est présentée, et à accomplir le plan divin. En particulier qui nous autorise à agir en son nom. 

Les hommes qui reçoivent ce don ne sont pas des êtres extraordinaires. Nous avons mentionné la foi d’Elie au mont Carmel, mais dans le même chapitre du livre des Rois, alors qu’Elie a été exaucé dans sa foi pour obtenir le feu sur son holocauste largement inondé, il n’est pas exaucé lorsqu’il demande l’eau. Il n’a pas eu ce don de foi qui triomphe de tout, l’Esprit souffle où Il veut, quand Il veut... 

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Le second don de puissance, c’est celui de guérison.

Il s’agit d’un don merveilleux, qui fait du bien autour de ceux qui l’exercent, mais qui demande une mise au point. 

Beaucoup d’hommes et de femmes, jadis plus dans les campagnes qu’en ville, mais cela change, prétendent avoir « un don ». Les uns arrêtent l’effet des brûlures, d’autres font tomber des fièvres etc. et cela semble fonctionner. L’imitateur du Seigneur utilise des méthodes qui paraissent tellement bonnes... 

Il y a donc lieu d’avoir une prudence certaine, d’autant que de très nombreux cas de séquelles, quelquefois graves, sont relevées chez des malades qui ont été soignés par ces moyens, qui de toute évidence ne viennent pas de Dieu. 

D’emblée nous savons que tout ce qui est traité par le pendule est interdit par le Seigneur. Nous savons également que ce qui vient de Dieu est gratuit. Il ne saurait donc y avoir une quelconque rétribution pour l’exercice d’un don spirituel. Dans ces deux cas le problème est vite décelé. 

Bien entendu nous ne mettons pas en cause les soins apportés par les médecins, ou les professions paramédicales, qui bien logiquement sont rémunérés, et qui ne consistent pas en don spirituel, mais en un exercice d’une science humaine apprise.  

Il serait aberrant de renoncer à la médecine quand elle peut agir. Dieu nous montre que nous devons nous prendre en mains, c’est à dire faire notre possible avec les moyens à notre disposition. Par contre, quand la médecine est impuissante, ou que ses effets ne se font pas sentir, et même en parallèle à ces soins, il est normal pour le chrétien d’appeler son Sauveur à l’aide. Il y a trois moyens pour cela.   

La première solution consiste à prier, seul ou en groupe. Il ne s’agit là que d’une démarche habituelle, Dieu promet qu’Il entend la prière du juste (c’est à dire le pêcheur justifié par le sang de Jésus).

« La prière du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 : 16) 

La seconde solution consiste à demander aux anciens l’onction d’huile. « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade »  (Jacques 5 : 14). 

Nous remarquons que ce texte ne dit pas d’aller chercher tel ou tel ancien, sous prétexte qu’il disposerait d’un don spécial. Il s’agit d’une puissance de guérison collective, accordée non pas aux anciens, mais à l'Eglise. Les anciens n’en sont que les dépositaires, sans pour autant disposer d’un don particulier individuellement. 

La troisième solution fait appel à un don particulier de guérisons. « Allez, prêchez, et dites le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mat. 10 : 7-8). 

Il nous faut bien sûr constater que ce don est loin d’être présent en chaque chrétien. Il faut donc le rapprocher de celui de 1Cor. 12 : 9 « ... à un autre le don des guérisons ». 

Comme tous les dons spirituels, c’est un don qui se recherche. Mais il ne peut pas être recherché pour un usage personnel, aussi désintéressé que nous puissions l’être. Quand bien même nous serions entièrement et uniquement motivés par le souci d’apporter du soulagement à nos semblables. 

Alors que le don de guérison exercé par les anciens est un confort au service de l'Eglise, et pour l’encouragement personnel et collectif, le don spirituel a une vocation de  témoignage. Bien sûr que le bénéficiaire peut aussi être un membre de l'Eglise, mais la manifestation du don va permettre aux inconvertis de réaliser la puissance de Dieu. Il s’inscrit donc dans l’Evangélisation du monde, selon l’ordre de Jésus.  

Nous avons pu constater de nombreuses déviations, dues aux tentatives d’exercices du don, alors que l’Esprit ne l’avait pas donné. Parmi les pièges les plus fréquents nous voyons celui de donner de faux espoirs à des gens dans la souffrance. Il est souvent suivi de celui qui consiste à culpabiliser le malade, en lui faisant porter le poids de l’échec. Car bien entendu il semble plus normal d’accuser le malade, que de se mettre en cause soi-même.  

Il parait donc inconcevable qu’une personne exerce ce don en dehors de son église, en solo. Le ou la bénéficiaire de ce don n’est pas forcément un responsable, l’Esprit soufflant selon sa volonté, mais ce don ne peut pas être exercé sans le contrôle des autorités spirituelles. Trop d’imitateurs, peut-être inconscients de l’origine de leurs dons, se sont laissés abuser par l’ennemi, et par voie de conséquence, ont apporté un témoignage désastreux.

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