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Pasteur Gérard Charton
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Messages apportés à l'Eglise Chrétienne Evangélique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 

 « Tes péchés sont pardonnés… » 

Matthieu 9.1-7
1  Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville.

2  Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

3  Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d’eux : Cet homme blasphème.

4  Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez–vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ?

5  Car, lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève–toi, et marche ?

6  Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève–toi, dit–il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.

7  Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. 

C’est une des guérisons miracles de Jésus, parmi beaucoup d’autres, mais elle revêt un caractère particulier en ce qu’elle associe la foi des membres du groupe d’amis à la réalisation du miracle.

La plupart du temps la foi, non pas la foi superstitieuse de trop de gens qui n’hésiteront pas à se tourner vers n’importe forme de croyance, pourvu qu’ils obtiennent ce que leur cœur désire, et s’ils ne sont pas satisfaits alors sans complexe ils vont voir ailleurs… Non, je parle bien entendu de la foi sincère en Jésus-Christ, la foi en son autorité la foi en sa puissance, cette foi dont nous avons compris qu’elle est la clé de notre relation avec Dieu. 

Cette foi que nous considérons à juste titre comme devant être la nôtre pour être exaucé… Justement dans ce miracle nous réalisons qu’il y a quelque chose de plus, c’est la foi du groupe d’amis qui se sont entendus pour demander le miracle de Dieu. 

Dans l’évangile de Marc nous avons les précisions suivantes concernant le zèle et la foi des amis du paralytique : 
 

 Marc 2.4-5

4  Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.

5  Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. 

Nous avons bien lu. Ceux-là n’hésitent pas à ouvrir le toit de la maison, à hisser le paralytique, à le faire descendre par cette ouverture… C’est toute une affaire, ils le font. Pas le paralytique bien sûr mais ses amis ! De bons amis ceux-là…

S’il s’était agi de la seule foi du malade Jésus aurait dit « ta foi », non c’est bien de leur foi qu’il s’agit. Et Jésus va honorer cette foi vraie, sincère qu’ils n’ont pas seulement affirmée du bout des lèvres mais qui s’est traduite par des actes concrets. 

De bien bons amis que ceux-là, j’ai envie de dire "l’église avant l’heure", prémices de ce que devrait être l’amour fraternel… 

En le paralytique qui est-il ?

Le texte ne nous donne pas beaucoup de détails à son sujet, mais quelques uns quand même. 

·         De toute évidence c’est un jeune homme, puisque Jésus s’adresse à lui familièrement en l’appelant « mon enfant ». Il n’est pas courant d’appeler mon « enfant » une personne d’âge mûr. Bien que nous sommes nous tous ses disciples les enfants de Dieu.

·         Une autre information est donnée par l’interpellation que lui adresse le Seigneur : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. Donc ce jeune homme a lui aussi la foi car nos péchés ne sont pardonnés que si nous plaçons notre foi en Christ et que nous les confessons.

Par conséquent, ce jeune homme a péché, c’est peut-être d’ailleurs là l’origine de sa paralysie.

·         Il a besoin d’être rassuré, son péché est peut-être considéré comme grave et il craindrait que le pardon ne lui soit pas accordé, par les hommes probablement mais même par Dieu. Tandis que ses amis eux sont convaincus que le pardon est aussi pour lui, raison pour laquelle ils se démènent.

·         Evidemment à ce stade, comme nous sommes curieux, nous aimerions bien savoir de quels péchés il pourrait bien s’agir… Mais, le texte ne le dit pas.

Sont-ils la cause son infirmité ? Simple hypothèse, mais ce ne serait pas étonnant et cela expliquerait sa crainte de ne pouvoir être guéri particulièrement s’il est le fautif de cette situation.

On appelle cela tout simplement la culpabilité

Cette culpabilité expliquerait fort bien les premiers mots de Jésus à ce jeune homme : « Prends courage mon enfant »… 

L’ennemi de nos âmes joue avec nous pécheurs en essayant de rendre nos errements, nos désobéissances, nos rébellions anciennes comme des obstacles infranchissables. « T’as vu comme t’est ? Faut pas rêver ! La grâce, le pardon ce n’est pas pour toi ! Laisse tomber t’es fichu…»

Cela ce ne sont pas paroles de Dieu mais celles du démon. 

J’en reviens à notre jeune homme des Evangiles. Je suppose qu’il a commis quelque chose qui a mal tourné. Il a peut-être fanfaronné, comme tant de gens qui risquent leur vie en lançant des défis stupides. Il en meurt tous les jours ainsi, sous l’effet de l’alcool, des drogues ou de la bêtise tout simplement.

Peut-être a-t-il bravé les forces romaines dans l’intention d’en découdre avec l’occupant… 

Finalement peu importe son contexte à lui, mais ton contexte à toi c’est quoi ? Et le mien ? 

Sa culpabilité repose sur quoi ? Nos culpabilités à nous reposent sur quoi ?  

Ce qu’il faut réaliser et c’est là quelque chose d’essentiel pour notre vie spirituelle et notre vie tout court, c’est que nos culpabilités nous font perdre la vision du pardon et de la réconciliation avec Dieu. 

Voila probablement ce qui torturait la vie déjà difficile de ce garçon.

Satan aurait ainsi fait en sorte qu’il soit broyé par sa culpabilité. Il continue avec nous, du moins il essaye de le faire et il nous appartient de chasser ces pensées mensongères qui risquent de devenir des liens destructeurs dans nos vies si nous ne réagissons pas. 

Voila pourquoi Jésus s’approchant de ce jeune homme, après avoir honoré la foi de ceux qui intervenaient en sa faveur, j’ai envie de dire ceux qui priaient pour lui, Jésus s’approche de lui et le délie, le libère des filets de l’ennemi par ces paroles de délivrance : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. 

Jésus pour qui rien n’est caché connait donc toutes choses et Il sait ce qui bloque nos pensées ou ce qui les pervertit. On le voit d’ailleurs une fois de plus quand il lit dans la pensée de ses détracteurs :
 

    Matthieu 9.4 Jésus, connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez–vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ?

Rien ne lui est caché ! Même chez ceux qui ne lui appartiennent pas, alors imaginez chez ceux qui lui appartiennent. 

Aujourd’hui le message du Seigneur est le même pour chacun de nous : prends courage tes péchés te sont pardonnés.

Alors, faisons aussi le constat que tous les amis ne sont pas du même calibre que ceux de ce garçon. On se souvient des amis de Job. Eux c’était la situation inverse. Ce sont eux qui rappelaient à Job sa faiblesse. Ils portaient en eux un tel poids de scepticisme voir de jugement contre Job qu’ils auraient pu, sans la protection de Dieu, faire tomber leur ami. 

Je suis convaincu que des amis tels ceux de Job nous en avons ou en avons eus… Débarrassons-nous de ceux-là et prions pour que le Seigneur nous en donne du même calibre que ceux que nous évoquons aujourd’hui. De ceux qui placent leur foi en Dieu et qui n’hésitent à mouiller leurs chemises. 

Revenons au jeune homme. Il était là grâce à la foi de ses amis qui voulaient sa guérison. Mais lui était là parce qu’il était porté par ses amis. Déjà cela est un beau symbole. 

Et, qu’est-ce qu’il attend au fond de lui-même ? On l’a dit Jésus sonde les cœurs et Il a compris qu’il voudrait bien être guéri mais que les liens que l’ennemi a mis sur lui le gêne dans sa démarche de foi. 

Ce malade dans son cœur doit être tout chaviré quand Jésus s’approche de lui. Va-t-Il le guérir ou lui dire combien il est pêcheur ? et qu’il ne manque pas de culot d’espérer sa guérison ? 

Sa guérison passe non pas par la foi des amis qui l’ont amené mais par sa propre foi. Voilà pourquoi Jésus ne lui dit pas d’emblée « lève-toi ! » ce qu’Il dira le moment venu, mais lui dit avant toute chose  « prend courage tes péchés te sont pardonnés. » 

·         Là, en ce moment, n’entendez-vous pas la voix du Seigneur dans votre cœur vous dire de prendre courage parce qu’Il a pardonné vos péchés anciens quels qu’ils soient ?

·         Ou si vous ne vous êtes pas encore repentis de vos péchés, n’entendez-vous pas Sa voix vous dire qu’Il est prêt à vous les pardonner, tous, pourvu que vous ayez à votre tour le courage de croire en son pardon ?

Ne laissez pas votre guérison, qu’elle soit physique, psychique ou spirituelle inopérante parce que des liens vous empêchent de voir que le miracle est aussi pour vous. 

Aucun de nos péchés passés, ni même l’addition de tous nos péchés passés ne sont des obstacles infranchissables pour le pardon de Dieu… pourvu que nous nous repentions et que nous ayons foi en notre Seigneur. 

C’est là une démarche personnelle.

Nous avons dit que Jésus a vu la foi des amis. Mais la seule foi de ses bons amis n’aurait pas été suffisante. Oh que oui la foi de ces hommes a eu une grande part à cette guérison,

·         premièrement parce qu’ils ont amené leur ami malgré les difficultés. Mais cela aurait pu se solder par le fait qu’ils voient le Seigneur et c’est tout. Un peu comme tous ces candidats à guérison que l’on peut voir dans certaines églises, qui font même la queue pour attendre leur tour pour « la prière du pasteur » et repartent souvent sans que rien ne se soit passé, sinon des illusions perdues.

·         et puis, autre effet de la foi des ses amis, Jésus est venu vers le paralytique pour honorer leur foi. 

Mais pour la guérison il allait d’abord la réconciliation entre lui et Dieu. Et, Jésus a ouvert la porte en l’assurant de son pardon, tant espéré au travers de ses tourments. 

Il y a un autre aspect que je ne peux pas passer sous silence, c’est celui de l’obéissance à la voix du Seigneur. Et j’insiste « à la voix du Seigneur », ou à son ordre si vous préférez. 

6  Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève–toi, dit–il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.

7  Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. 

Si le garçon n’avait pas fait cet acte de foi il aurait vieilli et serait mort toujours sur son lit de maladie.

Ce que Jésus met en évidence ici c’est que la foi ne se prononce pas du bout des lèvres mais qu’elle doit se manifester dans nos actes. Concrètement, visiblement par l’obéissance. 

Je vous invite à lire plusieurs versets de  

Jacques 2
14  Mes frères, que sert–il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres ? La foi peut–elle le sauver ? 

Nous avons compris que la réponse est non. Non pourquoi ? Dans le même chapitre :

 

19  Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent.

20  Veux–tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? 

26  Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. 

Ces versets mettent en évidence que la foi ne consiste pas à seulement reconnaitre que Dieu existe, puisqu’il est fort justement  relevé que les démons le croient aussi et cela ne les sauve pas pour autant. Mais, que nous devons porter en nous les fruits de notre foi qui commence par l’obéissance en notre Dieu.

Or, il est évident que les œuvres dont il est question ne sont pas nos bonnes actions que nous aurions vite fait de juger comme étant « méritoires ». Non, mais il s’agit de l’acceptation au plus profond de notre cœur que Jésus est souverain dans nos vies.

C’est de repentance et de conversion qu’il s’agit. 

Et, cette conversion est avant tout "savoir entendre" la voix de Dieu. 
Le jeune homme a su entendre la voix de son Sauveur qui lui a dit « lève-toi et prends ton lit ». Il a obéi à l’ordre de Dieu. 

Malheureusement ce que nous voyons trop souvent, y compris et peut-être surtout lors de pseudos séances de guérisons ou de délivrances, ce sont des hommes et des femmes qui obéissent à la voix de leur désir ou à la voix d’hommes peut être bien attentionnés, éventuellement, mais pas à la voix de Dieu.

Le résultat ne se fait pas attendre : c’est l’échec, c’est la déception pire, c’est le risque de l’incrédulité. Autrement dit l’échec total. 

Je pense que vous vous reconnaissez tous plus ou moins dans ce schéma, et je m’y reconnais aussi.

Il y a quelque temps dans un moment que j’imaginais très spirituel j’ai demandé au Seigneur de me délivrer de ce besoin de médicaments contre la tension artérielle que les médecins disent que ce sera « à vie ».  

J’ai cru avoir un acte de foi en disant « Seigneur tu peux me délivrer, donc par la foi j’arrête de les prendre… » Résultat catastrophique, et j’ai du reprendre le traitement, vite fait et déçu ! » 

Mais, avec le recul, si j’analyse la chose : Où est l’ordre du Seigneur ? Il n’y en avait pas ! Il n’y avait que mon désir érigé en foi. Une foi sincère… mais puisée en moi et non pas sur ordre de Dieu. Une foi de convenance, parce que cela m’arrangeait bien. 

C’est le piège de l’ennemi de nos âmes d’agir selon nos impulsions, fussent-elles « spirituelles ».

Mais il faut le savoir, quand Dieu parle la chose se fait. Quand elle ne se fait pas c’est que la personne n’a pas entendue la voix de Dieu mais qu’elle a entendue la voix de la chair, sa propre voix ou celle d’un autre tout aussi incapable de discerner ce qui vient de Dieu ou ce qui vient de sa propre pensée. 

Par contre, celui qui a entendu la voix de Dieu annonçant la guérison et qui lui obéit celui-là est guéri complètement et immédiatement dans son corps et dans son âme. 

Vous le constatez cet épisode du ministère de Jésus sur terre est extrêmement riche d’enseignements. 

·         Il balaye les fausses déclarations de Satan qui condamne le pêcheur pour toujours,

·         Il balaye la fausse conception que la foi des uns permettrait de sauver les autres,

·         Il balaye les fausses déclarations de guérisons qui n’en sont pas. 

Mais surtout la démonstration est faite :

·         Que le Seigneur est venu pour réconcilier le pêcheur avec le Père rendant le salut possible,

·         Que l’Eglise, ici de façon prémonitoire les amis du paralytique, a un rôle essentiel pour amener le pêcheur devant le Sauveur en l’encourageant dans cette démarche,

·         Que Jésus est tout puissant pour guérir tant le corps que l’âme. Et, Il n’a pas changé, Il le fait encore aujourd’hui.

Enfin pour conclure, juste ces versets 

Hébreux 3
15  pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N‘endurcissez pas vos cœurs…

Luc 17

5  Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente–nous la foi.

C’est là ma prière pour vous lecteurs comme pour moi-même.

 

 

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