Fédération des Eglises Chrétiennes Evangéliques  -  FECE
 Pour proclamer l'Evangile de Jésus-Christ sans compromis 



Bienvenue

En ce moment  vous êtes
    visiteurs sur le site

Accueil
Remonter
News internationales
Eglises membres
Ministères membres
Oeuvres sociales et culturelles
Afrique  Developpement Chretien
Formation
Notre vision
Meditations
Les dons spirituels
Amour de la vérité
Signes des temps
Communiques
Videos
Statuts
FECE-Internationale
Recherche dans site

  Copyright © 2005 - 2012- Reproduction possible après demande à la Fédération (ou aux auteurs concernés) et sous conditions :
1/ D'aviser le Webmaster de la FECE par email,
2/ d'indiquer l'adresse de ce site et
3/ de ne pas tronquer le texte.


[email protected]

 


   

    Pasteur Gérard Charton
    [email protected]

Messages apportés à l'Eglise Chrétienne Evangélique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 
 

Nous sommes tous des malades

 Marc 6.1-5

Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5  Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit.

Marc 6.13 

Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.

Marc 2.17

17  Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs

Avec ce dernier verset tout particulièrement vous remarquerez que Jésus fait un parallèle, pour ne pas dire un amalgame entre les malades et les pécheurs. 

Contrairement aux gens superficiels de ce monde, Jésus ne fait pas une fixation sur les riches, les grands et les puissants de ce monde, mais son regard se porte vers les êtres fragiles, c'est-à-dire sur les malades et les pécheurs. 

Il met le doigt sur l'illusion de ceux qui se croient riches mais sont lourdement handicapés pour l’accès au salut.  

Jésus dira qu’il est plus difficile pour eux d’entrer dans le royaume qu’à un chameau d’entrer par le trou, c’est à dire la petite ouverture sécurisée permettant aux hommes d’entrer à pied un par un dans la ville quand les portes de la ville étaient fermées, mais dont l'accès était impossible pour des ânes chargés de marchandises,  encore moins à des chameaux, même pas non plus à des hommes chargés de leurs bagages… 

Alors, si nous faisons une déduction superficielle, faudrait –il comprendre que Christ serait  à la fois:

     - hostile aux riches et aux bien-portants ?  
- et aussi pendant que nous y sommes, hostile aux malades qu’il considère comme des pécheurs ?

Ce serait un raccourci absurde, il n’y aurait plus d’espoir pour personne car cela reviendrait à dire : Si tu es dans la prospérité matérielle tu auras du mal d’entrer dans le Royaume et si tu es malade donc pécheur alors ce sera pire encore… Evidemment non ! 

Mais, ce qui est sûr c’est que le Seigneur nous connaissant bien peut effectivement dire que nous sommes tous malades et pécheurs :

Psaumes 90.7-13

Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous épouvante. Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son. Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ?
Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.
Reviens, Eternel ! Jusques à quand ? …  Aie pitié de tes serviteurs !

Alors oui, nous sommes tous des malades plus ou moins atteints, qui usons notre potentiel de vie même quand  nous nous portons bien. 

Mais, par ses meurtrissures nous sommes guéris (Esaïe 53.5)
Par ses meurtrissures nous sommes guéris ! Là est la solution et elle vient de Dieu.  

Certes Il révèle la vraie situation de nos vies. Il nous révèle ce que nous sommes, mais pas pour nous enfoncer la tête sous l’eau, seulement pour que nous soyons sur nos gardes. 

Et surtout, que nous restions bien conscients de nos incapacités, conscients de notre maladie spirituelle, c'est-à-dire conscients que nos péchés sont plus dangereux pour nos vies qu’un cancer. Alors, par les meurtrissures de Jésus qui a payé pour nous, nous pouvons être sauvés. Les rebelles n’auront ni guérison ni salut. 

Le riche, le fanfaron peut se moquer du lendemain. Il peut être arrogant, mais quand les portes seront fermées  aucun ne pourra plus pénétrer dans le « lieu sécurisé », ni avec son chameau, ni avec sa Rolls, pas mêle à bicyclette… 

Nous pourrions ajouter pour être plus précis que ceux qui essaieraient d’entrer avec seulement  leurs bagages à main ne pourraient pas entrés non plus … 

L’annonce du salut faite par Esaïe que nous venons de rappeler trouve sa réalisation avec le Seigneur :

 

Matthieu 8.13-17

Puis Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri. Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. 

Pouvons-nous exprimer par un « amen » plein de gratitude notre reconnaissance à Jésus Christ qui se charge de nos maladies ? Si nous adhérons à cette certitude, alors c’est que nous reconnaissons que nous avons un Sauveur merveilleux qui agit par amour pour son peuple, dont nous sommes. 

Les Evangiles nous démontrent depuis les premiers jusqu’aux derniers versets que Christ est non  seulement Celui qui efface nos péchés lorsque nous les confessons et que nous revenons dans le chemin qu’Il a tracé pour nous, mais surtout et cela nous concerne au plus haut point, que son ministère ne s’arrête pas le jour où Il est remonté vers le Père. En effet Jésus dira avant de remonter vers le Père : 

Marc16.15-18

Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. 

La puissance de Dieu ne s’est pas affaiblie. Par contre, la foi des hommes oui, et c’est bien là problème. Nous sommes devenus spirituellement pauvres et handicapés. Nous subissons l’influence du monde extérieur. Comme Lot a subi cette influence néfaste. Si l’Eternel ne l’avait pas extrait de ce milieu pervers, lui ou ses enfants auraient fini par ressembler à ces hommes dégénérés. Ce n’est pas pour rien que nous avons lu un texte qui fait mention des riches. Nous allons en lire un autre pour éclairer encore un peu plus notre lanterne :

 Apocalypse 3.17-22

Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

A la dernière église interpellée par la prophétie, c'est celle de Laodicée. Le Seigneur lui adresse un avertissement solennel : Fais attention à toi tu es tellement loin de la vérité que tu ne vois même pas que tu es malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue… En loque en quelque sorte ! 

Repens-toi !
Tu te dis riche !
Tu dis n’avoir besoin de rien !
Mais, tu n’as rien sinon ta misère…
Eglise de Laodicée, pour qui te prends-tu ?
Tu es misérable et toi seule ne le vois pas !
Tu te crois belle, mais tu es moche, misérable !
Tu te bluffes toi-même, mais tu ne peux pas bluffer les autres, et encore moins le Seigneur.
Tu es malade ! Tu es mourante !...

Oh, nous pourrions aussi dire quelques mots sur celle de Sardes...

Apocalypse 3.1-2

Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi.

Sois vigilante et affermis ce reste qui est en train de mourir… Pas vraiment brillant comme diagnostic. 

Tu as l'apparence de vie, mais avec un pied dans la tombe.
Tu as des apparences de richesse, mais tu es en réalité dans un état de pauvreté spirituelle lamentable.

La lumière du seigneur, tel un projecteur puissant révèle la réalité des choses. 

Béatement, c'est-à-dire stupidement, nous nous réjouissons parfois un peu trop vite d’être de bons chrétiens, tellement bons que cela fait du bien de se sentir si près de la perfection… Si bien qu’on se vante d’être, nous, de bons chrétiens. 

Et, voila que le Seigneur vient tout bousculer dans les églises, tout démolir ses rêves utopiques et notre autosatisfaction mal placée…
Il vient :

Remettre les réalités à leurs places.
Dénoncer les faux docteurs comme étant des pharisiens pervers,
Dénoncer les faux prophètes, comme les faux docteurs et les ministères autoproclamés en général.

Alors, la maladie nous environne de toutes parts. Mais notez bien que le Seigneur n’a jamais pointé un doigt accusateur ni vers le paralytique, ni vers l’aveugle, ni vers le lépreux, ni vers le pécheur repentant .

Par contre, il l’a fait souvent et violemment envers les pharisiens, contre tous les auto-satisfaits, nouveaux riches spirituels.  

En même temps que Jésus apportait la guérison Il délivrait de la condamnation du péché. « Tes péchés te sont pardonnés. » Combien de fois aura-t-il prononcé cette délivrance, ce pardon ?  

Apocalypse 3.18-22

Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises ! 

Beaucoup trop de chrétiens imaginent pouvoir courir après la guérison qui les intéresse et oublient l’essentiel, la guérison du péché. Encore une fois, leur rébellion les empêchent de se soigner et surtout d’être soignés et guéris.
Il est important de faire un diagnostic réaliste  de notre état de santé. Un bon check-up. 

Les médecins savent très bien faire cela pour ce qui concerne le corps, c’est parfait, mais qui se préoccupe du diagnostic de notre âme ?

Psaumes 90.8-13

Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son. Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. Reviens, Eternel ! Jusques à quand ? …  

Le Seigneur a envoyé le Saint Esprit pour qu'Il demeure en ceux étant "nés de nouveau" afin qu'Il nous conduise dans toute la vérité. La vérité qui commence par prendre conscience de notre état réel.
Jésus apporte la conclusion à cette méditation, lorsqu’Il nous dit :

 Luc 12:12

Car le Saint-Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. 

Jean 14:26

Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 

Hébreux 3:15

… Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte.

 

                      Retour accueil                              Méditations d'autres auteurs