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Oui merci, merci beaucoup, monsieur Ratzinger, alias Benoît XVI. Vous venez de rendre un très grand service aux protestants et aux évangéliques piégés par les belles paroles de vos prédécesseurs. Ouverture disait-on ? Mensonge ! Remise en cause ? Utopie ! Non, marche arrière toute ! Avec quand même mon secret espoir que ce recul d’un demi-siècle s’arrêtera là – définitivement - et ne remontera pas encore plus loin dans le passé, à l’inquisition par exemple, ou aux autodafés de bibles sur les places publiques. (Il valait mieux que les « fidèles » ne comparent pas les rites de cette Eglise que vous représentez avec la Parole de Dieu, n’est-ce pas !) Mais j’insiste, merci pour cette mise au point parce qu’elle devrait permettre à tous ceux qui ont été bernés et se sont fait de douces illusions œcuméniques d’ouvrir les yeux et les oreilles sur la réalité du dialogue de sourds qu’ils ont engagé bien imprudemment avec Rome. Enfin ils vont pouvoir comprendre que dialoguer avec votre « organisation » c’est s’engager à la reconnaître comme seule et unique Eglise. Comme ces évangéliques sont convaincus qu’ils sont membres d’Eglises à part entière (avec d’autres Eglises bien sûr, parce que seules les sectes osent prétendre avoir le monopole de la Vérité…), il va donc falloir que ces imprudents fassent un choix raisonnable. Enfin ! Il était temps.
Vous venez d’enclencher un processus de clarification salutaire. Je vous le redis donc sincèrement : merci ! Car je désespérais du manque de discernement de certains évangéliques. Alors, enfin, nous n’aurons plus la tristesse de voir des chrétiens dits protestants évangéliques célébrer des « cultes-messes » d’adoration dans des lieux remplis de statues, tout en dénonçant l’idolâtrie… Nous ne verrons plus des « leaders » évangéliques évoquer d’autres chemins « possibles » que Jésus-Christ, alors qu’il est le seul Médiateur et le seul Sauveur des hommes… et combien d’autres compromis inavoués vont être corrigés ! Peut-être même des livres « censurés » pour ne pas vous faire de peine, comme par exemple Les Deux Babylones d’Alexandre Hislop, vont-ils retrouver leur place chez les bons libraires chrétiens. Finalement, vous l’aurez compris, nous vous serons redevables d’avoir retrouvé le zèle et l’amour de la Parole qui ont si bien marqué les réformes successives et qui avaient curieusement diminué à force de vouloir vous plaire. Bien sûr, dans notre bonne République laïque, nous pouvons cohabiter sans haine et dans le respect mutuel. Notre seul désir est que le Seigneur soit glorifié dans nos cœurs et dans l’Eglise. |
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