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«  LEVE-TOI ET MARCHE »
Pasteur Jacques Tchiloemba

Actes3. 1-10 : « Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière : c’était la neuvième heure. Il y avait un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la belle, pour qu’il demandât l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Alors Pierre lui dit : je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. Tout le monde le vit marchant et louant Dieu. Ils reconnaissent que c’était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l’aumône, et ils furent remplis d’étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui été arrivé. »

 Cet homme né boiteux n’avait ni la possibilité de se rendre au temple pour adorer et louer Dieu, ni la possibilité de se pendre à charge. La seule chose qu’il avait à faire, c’est de faire appelle  à quelques hommes de bonne volonté qui pouvaient lui transporter tous les jours à la porte du temple pour demander l’aumône afin de subvenir à ces besoins du quotidien. On peut dire que également ce boiteux vivait une prison de dépendance jusqu’à sa mort. Au moment où il s’attendait à recevoir de deux apôtres quelques pièces d’argents, il a reçu ce qui est plus que l’argent : sa guérison, l’indépendance qui pouvait lui permettre d’aller au temple pour louer et adorer Dieu, et de vivre une vie sociale normale.

De nos jours beaucoup de personnes physiquement elles sont normales et peuvent marcher, mais intérieurement elles sont aussi paralysées et  ne peuvent voir la gloire ou le miracle de Dieu dans leur vie. Il se peut que vous soyez aussi parmi ces personnes. Vous êtes sans doute  paralysés  par une maladie incurable, un manque de situation professionnelle, un manque de statut administratif ( pour les étrangers, une situation insoluble, une perte d’emploi, une vie de célibat), un décès d’un proche cher, des pressions familiaux ou judiciaires, des nuits perturbées par des rêves étranges,  un divorce inattendu, un manque de sommeil…Toutes ces choses vous émergent dans une guerre de pensées et de raisonnements, et vous empêchent de vivre la gloire de Dieu dans votre vie. Au lieu de se plaindre ou de se maugréer : « levez-vous dans ces choses et marchez-y ? ». Me diriez-vous comment ? C’est possible si vous croyez à ce message de la parole de Dieu. 

COMMENT EST-CE QUE VOUS POUVEZ VOUS LEVER POUR TRIOMPHER SUR CES CHOSES AFIN D’OBTENIR LA VICTOIRE.

Lisons le verset 6 de notre chapitre de base : « Alors Pierre lui dit : je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » « Ce que j’ai, je te le donne ». De quoi s’agit-il ? Les uns disent qu’il s’agit de la puissance de Dieu, les autres disent qu’il s’agit du nom de Jésus. On ne donne pas le nom de Jésus au gens pour qu’ils guérissent ; mais nous prions au nom de Jésus-Christ pour la guérison des malades. Imaginez que vous allez là où sont les malades, et que vous commencez de leur parler : « prenez le nom de Jésus, et soyez guéris ! » Par quel moyen ils vont commencés  de prendre le nom de Jésus ? Est-ce par la bouche, par le cœur ou par les mains ? Nom ! « Ce que j’ai, je te le donne ». Il s’agit de l’assurance surnaturelle que Pierre avait sur son cœur pour la guérison du boiteux. En effet, Pierre voulait tout simplement dire à cet homme : je te donne l’assurance surnaturelle que j’ai sur le cœur pour ta guérison : au nom de Jésus-Christ de Nazareth : lève-toi et marche. Pour mieux le rassurer cette assurance, Pierre le prend par sa main droite pour lui aider à se relever. Et il se mit debout marchant, sautant et louant Dieu. Pour vous levez dans votre paralysie : il vous faut une assurance qui vous sert de béquille. Parce que c’est elle qui  cessera vos plaintes, et qui vous donnera la victoire et une  nouvelle vision pour votre vie. Cette assurance, c’est la foi. La Bible dit : « La foi est une ferme assurance » (Hébreux11.1). Une ferme assurance qui rend réelle les choses que l’on espère et une démonstration des choses que l’on ne voit pas. Plus loin, l’apôtre Pierre dit aux Juifs qui ont vu la délivrance de cet homme : « c’est la foi en Jésus-Christ qu’ils ont rejeté, renié, et fait mourir  qui a donné a cet homme une entière guérison » (Actes 3.16).

Aujourd’hui beaucoup de gens saisissent mal l’œuvre de la foi. Ils mettent leur foi sur les choses de ce monde : le travail, les voyages, l’argent, les habits, les miracles …C’est pourquoi leur foi demeure stérile, et ne peut produire des résultats positifs à leur vie spirituelle. La foi est un don de Dieu (Ephésiens2.8). Dieu nous a donné ce merveilleux don afin de croire en son Fils pour notre salut. La Bible dit : «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).  L’auteur aux Hébreux déclare lui aussi en ce terme : «Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux10.39). Le mot « croire » et « foi » dérive du même mot grec. Notre foi doit être d’abord fondée sur le Seigneur Jésus pour notre salut. Une fois que cela est fait, alors les miracles nous accompagneront tout le long de notre marche avec le Seigneur. Il dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom… » (Marc16.17). La foi doit précéder les miracles et non les miracle qui précèdent la foi. C’est  la foi en Jésus-Christ qui peut vous donner la victoire sur les choses qui vous paralysent aujourd’hui. La Bible dit : « La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu » (1Jean5.5). Le monde peut aussi signifier tout le désert que vous traversez. Quand le Seigneur dormait dans la barque, ses disciples ont vu venir une grande tempête qui commençait à secouer la barque, ils ont pris peur, et aussitôt ils réveillèrent le Maître. La réponse de Jésus aux disciples était : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi. » Ensuite il calma la tempête. Si votre foi est premièrement fondée sur Jésus-Christ, peu importe le vent qui peut vous arriver sur le chemin, il les calmera toujours.

ALORS COMMENT AVOIR LA FOI ?        

Dans le mot « foi » et « croire », il ressort l’écoute et l’obéissance.

Premièrement, l’écoute. Dans Romains il est écrit : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains10.17). Il faut donc écouter la parole de Christ pour recevoir le don de la foi qui triomphe tous les obstacles de votre vie. Cependant il ne faut pas écouter n’importe qu’elle discoure théologique ou philosophique, mais la parole révélée de Christ pour votre propre vie. Cette parole révélée est prêchée par ses serviteurs qu’ils  choisis, qu’ils appelles et qu’ils qualifies. Lorsque vous écoutez la parole de Christ avec un cœur et un esprit désireux de comprendre cette vérité divine, elle porte le sceau et établie elle-même son authenticité dans votre cœur, alors vient la foi.

Deuxièmement, l’obéissance. Hébreux11.8 : « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans avoir où il allait. » Avant qu’il obéi, Abraham avait d’abord au préalable écouté la voix de Dieu qui lui demandait de  quitter son pays et la patrie de la maison de son père pour aller dans une nation qu’il ne connaissait pas où Dieu allait le bénir (Genèse12). C’était pour lui sa propre révélation. Lorsque la foi naît à l’intérieur de nous, elle obéit automatiquement à la voix de Dieu. La foi en Jésus, c’est dire : Seigneur tu as raison, ce que tu dis est vrai ; je mets de côté mon intelligence, ma volonté et mes sentiments pour me laisser conduire par toi. Ainsi vous serrez toujours victorieux quoi qu’il y aura toujours des épreuve sur votre chemin.

En conclusion : Aujourd’hui si vous n’arrivez pas à obéir à la parole de Dieu, cela prouve que vous n’avez pas encore la foi. Il faut donc demander à Dieu par le moyen de la prière de vous accorder la foi en écoutant Sa parole. Son amour est tellement immense qu’il ne peut vous refuser ce merveilleux don.

Que Dieu vous bénisse ! 

Pasteur Jacques Tchiloemba
Contact : 10 Bd de Strasbourg 31000 Toulouse
05.62.72.80.70-06.26.94.52.07

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