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Notre relation avec le Saint Esprit 
Pasteur Gérard Charton          
 

Certains débats actuels pouvant troubler la compréhension de notre relation avec Dieu. Il me semble utile de faire le point sur des vérités bibliques remises en question dans certains milieux. 

·      La Trinité

Pour les chrétiens évangéliques attachés à la Parole de Dieu l’enseignement est clair : il n’y a qu’un seul Dieu, qui se révèle sous trois aspects : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, mais cependant Dieu UNIQUE. Ces trois aspects sont présents de toute éternité, par conséquent dès avant la création du monde :

(Genèse 1:2  La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux).

Nous sommes en face d’un mystère que nous ne sommes pas capables d’expliquer avec notre logique humaine, mais que nous acceptons par la foi.

Une comparaison peut cependant nous aider un peu à « comprendre » en partie ce mystère : l’eau. Elle est à la fois celle qui coule d’un robinet, mais aussi la vapeur ou encore la glace. Elle prend trois formes différentes, elle a des fonctions complémentaires, pour un même élément. 

o                    DIEU, le Père

Appelé aussi Eternel. Auteur de l’alliance avec l’humanité il est aussi le Juge. Mais, la Parole nous apprend qu’il n’est pas un juge froid et implacable, mais qu’il pleure sur la conséquence de nos péchés et qu’Il accepte le sacrifice de Jésus-Christ son Fils pour payer le prix de nos péchés. Il règne et le moment venu anéantira Satan.

o                    DIEU, le Fils

S’est offert pour laver les péchés de tout homme qui après avoir reconnu son état de pécheur et son incapacité à se sauver lui-même, aura placé sa foi dans le « seul » capable de le justifier devant le Père. Il n’y a de salut qu’en Jésus. Il n’y a pas d’autre chemin que Christ. Il n’y a pas d’autre intercesseur ou intermédiaire entre Dieu et les hommes.

o                    DIEU, le Saint-Esprit

Présent initialement dans le cœur de chaque être humain, il convainc de péché, de justice et de jugement. Il rend témoignage du Seigneur, il est à l’origine des repentances et des conversions, que Jésus-Christ a rendu possible par son sacrifice. En plus de cette présence commune, il ajoute une dimension nouvelle par sa plénitude qui accompagne les chrétiens « nés de nouveau », c’est le baptême du Saint-Esprit qui vient donner une dimension nouvelle à la vie du chrétien.  

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Jésus-Christ rend témoignage de la Trinité

Dans l’évangile de Jean au chapitre 17, dans sa prière sacerdotale, qui précède son arrestation, sa mort et bien sûr sa résurrection, Jésus exprime l’unité divine qu’il avait avant de se faire homme, et qu’il va retrouver en rejoignant le Père.

Jésus encore, parlant du baptême dira dans Matthieu : baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Il dira aussi qu’il nous est avantageux qu’il s’en aille, car il nous enverra le Saint-Esprit.  

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Les apôtres rendent témoignage de la Trinité

Dès le début de l’Eglise ils sauront corriger une carence de doctrine dans l’église naissante de Samarie qui n’avait pas été enseignée complètement au sujet du Saint-Esprit. Alors, Pierre et Jean se sentent obligés d’aller sur place, complètent leur enseignement et imposent les mains aux nouveaux convertis afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car, nous dit le texte : « Ils n’avaient été baptisé qu’au seul nom de Jésus (Actes 8.15) et donc pas au nom du Saint-Esprit. Nous réalisons bien que ce « baptême » (qu’il serait peut-être plus juste d’appeler "plénitude" du Saint-Esprit) est complémentaire à sa présence dans chacun individus, car si ces gens se sont donnés à Dieu c’est qu’ils ont préalablement entendu et accepté de reconnaître leur état de pêcheur et ont accepté Jésus comme leur Sauveur (C’est le Saint-Esprit qui convainc de péché de justice et de jugement).

Nous pourrions citer bien d’autres textes qui nous montrent les rôles spécifiques de Dieu unique, mais trois fois saint, dans des manifestations spécifiques propres au Père, propres au Fils et propres au Saint-Esprit.

Tout rejet, ou même contestation, de l’une où l’autre des manifestations de Dieu s’assimile donc à un refus ou un rejet de la Trinité de Dieu. 

·      Qui prier ?

De toute évidence les juifs attachés à l’alliance que Dieu avait faite avec eux prient Dieu, l’Eternel. Ils devaient sacrifier des animaux comme symbole du prix à payer pour leurs péchés. C’était une préfiguration du seul et unique sacrifice capable de laver les péchés des hommes. Et c’est Dieu, en la personne de Jésus devenu homme qui prend sur Lui les péchés de ceux qui placent leur foi en Lui.

Non seulement Il paye pour nous, non seulement Il se fait notre avocat auprès du Père, mais Il s’engage à veiller sur ses enfants, au point qu’Il dira «  tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Jean 14:13

Nous avons donc la réponse à la question qui prier pour recevoir : le Père, au nom de Jésus-Christ.

Mais, il serait dommage d’arrêter là notre réflexion car la prière n’est pas que « demander » loin s’en faut ! La prière c’est adorer Dieu et c’est aussi « écouter ». 

·      Qui adorer ?

Interpellé par son ennemi de toujours, Jésus cite le premier des commandements et lui répond « Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. (Luc 4.8)

Alors répondons clairement à cette question : qui est Dieu ?

Si vous ne répondez pas : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit, c’est que vous ne reconnaissez pas la Trinité de Dieu, comme les Témoins de Jéhovah, et d’autres, hélas !

Ne pas adorer l’une des trois manifestations du Dieu Unique, équivaut à ne pas en reconnaître sa dignité, c’est en faire un « sous dieu » comme dans la mythologie. Et, lorsque j’entends des arguments tels que « prier le Saint-Esprit c’est ouvrir la porte à l’idolâtrie » je ne peux voir dans cette attitude qu’une atteinte gravissime au fondement de la foi chrétienne.

Parce que Dieu le Père est digne de notre adoration. Parce que Dieu le Fils est digne de notre adoration. Parce que Dieu l’Esprit est digne de notre adoration.

Rappelons-le, la prière n’est pas que la liste de nos desideratas, c’est adorer et c’est aussi écouter. 

·         Qui écouter ?

Jésus, parlant du Saint-Esprit dit ceci qui est très exhaustif : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » (Jean 16:8-13) 

Cela ne peut pas être plus clair, et ne mérite aucune restriction. Le rôle du saint-Esprit est de nous « parler ». Dès lors, si je veux entendre la voix du Seigneur, son appel, ses encouragements, ses avertissements, je prie le Saint-Esprit, et pas seulement (mais aussi) par le Saint-Esprit.

Encore une fois, réduire la prière à un simple listing n’est qu’une compréhension bien charnelle de la communion que Dieu veut établir avec ses enfants.  

·      Les dérives dans nos relations avec Dieu

Dès les premières années de l’Eglise, peu de temps après la Pentecôte, nous avons déjà signalé une première « faille » : celle de la méconnaissance du Saint-Esprit. Les choses ne se sont pas arrangées avec le temps et de nombreux débordements, dans un sens ou dans l’autre se manifestent encore aujourd’hui. 

§     La minimisation de l’action du Saint-Esprit

Nous avons compris que lorsque nous prions, nous n’avons en fait pas besoin de « trier » le destinataire comme à la poste, parce qu’en priant le Seigneur je m’adresse à Dieu puisqu’il est UN. Mais, rien ne nous empêche, si nous avons compris le rôle spécifique de chacune des manifestations de Dieu,  de le louer pour ses actions particulières dans nos vies. De toute façon c’est Dieu que nous prions !

Quelle mauvaise théologie que de refuser à l’une ou l’autre des manifestations de Dieu le « droit » à recevoir notre louange, notre adoration ou notre écoute !

N'ayant pas d'arguments à opposer à l'adoration du Saint-Esprit, il nous est dit : "ce n'est pas écrit dans la Bible". Mais, remarquez bien la différence entre le Premier Testament et le Nouveau. Le Premier Testament comporte de nombreuses pages de prières et de chants d'adoration. Dans ces pages il y a évidemment une place importante pour l'expression de sentiments intimes des auteurs des livres.

Le Saint-Esprit ayant été envoyé par le Seigneur après son retour auprès du Père, Jésus n'en parle qu'en termes prophétiques, ce qui est logique. Quant aux épîtres, se  sont des lettres beaucoup plus courtes, écrites sur une durée également restreinte de quelques années seulement, pour répondre à des besoins spécifiques des églises, corriger des lacunes en particulier. Il n'y a pas d'espace identique aux Psaumes, par exemple. Dès lors, comme les textes sont essentiellement factuels ils n'expriment pas le détail des relations d'adoration des auteurs, tels qu'ils les vivent dans leur intimité avec Dieu.

Et, pour finir, le Seigneur dans sa sagesse, si cela était le cas, n'aurait-il pas averti qu'il y avait une différence notable interdisant de l'adorer ? Soyons sérieux, il l'a fait en ce qui concerne les anges, pas en ce qui concerne son Saint-Esprit.

  §      La « récupération » du Saint-Esprit 

Nous voyons une autre dérive particulièrement grave dans « l’usage » que font certains des promesses de dons spirituels. 

Nous avons raison de croire à l’actualité des dons spirituels (ils feront bientôt l’objet d’une étude détaillée sur le site). L’apôtre Pierre, reprenant une prophétie de Joël ne dit-il pas : « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront. » Actes 2.17-18

Et, Jésus n’a-t-il pas fait cette promesse : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Marc 16.17-18

Alors, pleins de zèle, certains s’en vont organiser des "séminaires de guérisons", et les malades ne sont pas guéris, des "séminaires de prophéties", et les prophéties ne se réalisent pas ! Combien de cas, hélas !

Pourquoi ces échecs ? Sinon parce que certains veulent « récupérer » le Saint-Esprit, comme Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains aurait aussi bien voulu disposer de ces dons de Dieu.

Rappelons un texte essentiel concernant le Saint-Esprit : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » 1Cor.12.11 

Comme « Il » veut, et pas comme untel  le veut! N’est-ce pas une tentative de récupération que de « convoquer » le Saint-Esprit un certain jour, à un certain endroit, à l’heure qui « me » convient ?

C’est poussé par l’Esprit que les dons doivent se manifester, pas par un vœu « pieux » de soulager les malades. C’est pour cela qu’il y a si peu de vraies guérisons malgré les « séminaires de guérisons ».

Et les prophètes, sont-ils soumis à la discipline présentée par le même Paul ?  « Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent » 1Cor. 14.29

Les responsables sérieux et attentifs savent appliquer cette règle indispensable. Mais, pas tous hélas ! Alors, aux autres, je pose une question toute simple : où sont ceux qui jugent les prophéties ? Et, que se passe-t-il lorsque les prophéties ne se réalisent pas, pire lorsqu’elles sont complètement démenties par les faits ? Généralement rien ! Et le « prophète » s’en va vers son prochain séminaire dont il a fixé dans son agenda d’homme bien organisé, le lieu, le jour et l’heure…

Je voudrais voir se lever, dans toutes les assemblées où s'exercent les différents dons spirituels, des serviteurs sincères et courageux pour analyser chaque prophétie annoncée dans l’église. Je voudrais entendre les serviteurs de Dieu arrêter les « prophètes » quand ils « déraillent » ou qu’ils « flattent », et qu’ils osent dire publiquement « cela ne vient pas de Dieu ! pour telle ou telle raison, que d’autres examineront également.

Alors, peut-être y aurait-il moins de tromperie parce que moins de candidats ! Alors, les vrais prophètes pourront être entendus et seront enfin crédibles. Que dit Jésus-Christ à ce sujet ? « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. » Matthieu 7:15 

Nous avons vu déferler ce que certains ont appelé des « vagues » successives de l’Esprit. Vagues ou Tsunami ? Combien d’églises déchirées à la suite « d’expériences nouvelles », combien de glorification d’hommes à la place de glorifier Dieu ! D’ailleurs ne dit-on pas « leader » aujourd’hui, plutôt que « serviteur »… 

Et pourtant les dons de l’Esprit existent réellement et plus d’un d’entre nous en a été au bénéfice direct ou indirect. Paul disait encore : « De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’Eglise que vous cherchiez à en posséder abondamment. » 1Cor 14.12

 ·      Conclusion provisoire

Pourquoi ne pas rester dans ce qui est biblique ? A priori, nous n’avons pas à douter de la bonne foi des uns ou des autres. Mais, si nous faisions tout passer par le filtre de la Parole nous fermerions enfin la porte aux manifestations abusives (donc fausses) de ce qui n’est pas l’Esprit de Dieu. Probablement que la crainte des uns est alimentée par les abus et les déviances des autres. Mais, est-ce une raison pour tenter de reléguer le Saint-Esprit de Dieu à un rôle inférieur ou mineur ?

La Vérité se trouve dans la totalité de la Parole qui nous place hors de tout excès ou de toute carence.

Pasteur Gérard Charton
 

Nota : Cette conclusion est dite « provisoire » car elle sera complétée avec la publication des études sur les dons spirituelles qui seront prochainement présentées sur ce site.

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