APOSTASIE
L'Eglise
Anglicane se convertit au culte marial.
Le Pape a autoris� la
Commission Internationale Anglicane - Catholique Romaine (CIACR) de publier son
rapport tr�s attendu, intitul� : "Marie : gr�ce et esp�rance en Christ." Cela
s'est pass� le 16 mai dernier � la Cath�drale Catholique de Seattle, aux
Etats-Unis. Une autre pr�sentation s'est d�roul�e � l'Abbaye de Westminster, le
19 mai.
La principale conclusion de la CIACR est que la doctrine Catholique de la Vierge
Marie est "conforme aux enseignements de l'Ecriture" et de la Tradition, et
qu'elle n'est plus une pierre d'achoppement sur la voie de l'union des deux
Eglises. Ou bien, comme le pape Ratzinger pr�f�rerait que nous le disions, cet
accord ouvre la voie � un "retour" de la communaut� Anglicane au "bercail" de
l'Eglise Catholique.
Les anciennes pierres
d'achoppement.
Les pierres d'achoppement, qui emp�chaient la r�conciliation entre les deux
Eglises, �taient principalement le culte offert � la Vierge Marie, ainsi que les
dogmes papaux de l'Immacul�e Conception (1854) et de l'Assomption physique de la
Vierge Marie (1950).
La CIACR s'est efforc�e
de conduire un dialogue "fond� sur les Evangiles, ainsi que sur les anciennes
traditions communes."
Le gouffre doctrinal qui s�parait les deux parties a �t� combl�, nous a-t-on
dit, par les Anglicans, qui ont appris � reconsid�rer les dogmes papaux au
travers de la lecture de Romains 8 : 28-30 :"Nous savons, du reste, que toutes
choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appel�s
selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi pr�destin�s
� �tre semblables � l'image de son Fils, afin que son Fils f�t le premier-n�
entre plusieurs fr�res. Et ceux qu'il a pr�destin�s, il les a aussi appel�s ; et
ceux qu'il a appel�s, il les a aussi justifi�s ; et ceux qu'il a justifi�s, il
les a aussi glorifi�s."
Apparemment, il n'y a
aucun signe que Rome ait fait la moindre concession. Ce sont les Anglicans qui
se sont rendus aux arguments des Catholiques. Les Anglicans ont �t� convaincus
que, bien que les dogmes de l'Eglise Romaine ne se trouvent pas dans les
Ecritures, ils ne sont pas contraires aux Ecritures. C'est ainsi que les deux
parties se sont accord�es sur le fait que "la pratique de demander � Marie et
aux saints de prier pour nous ne doit plus �tre un obstacle � notre communion."
Toutefois, Rome n'est
pas pleinement satisfaite de la position des Anglicans, parce qu'ils pr�tendent
s'appuyer sur les Ecritures, et non sur l'autorit� du Pape.
De leur c�t�, les
Anglicans ont demand� aux Catholiques Romains de "faire preuve de plus de
prudence dans leurs d�votions."
Les r�actions � ce document.
D'une mani�re assez condescendante, l'�v�que Mc Mahon, membre de la Commission,
a d�clar� : "Les Anglicans ont �t� aid�s, dans leur compr�hension du r�le de
Marie dans notre salut, par une relecture des doctrines modernes avec les yeux
de l'ap�tre Paul, quand il parle "d'appel, de conversion, de justification et de
glorification." Pour faire bonne mesure, l'�v�que a ajout� : "Nous croyons que
Marie, en tant que Reine du Ciel, exerce une fonction salvifique (salvatrice)
continuelle dans l'Eglise."
Le R�v�rend Rod Thomas, du Mouvement Anglican R�form� Evang�lique, a accus� la
CIACR de "faire rentrer de force les dogmes Catholiques dans le moule des
Ecritures." Il a rejet� ce document en le traitant de "forfaiture."
Par ailleurs, le R�v�rend Joel Edwards, de l'Alliance Evang�lique, a d�clar�
dans "Thought for the Day" (la Pens�e du Jour) : "Cette �tude approfondie
reconna�t qu'en d�pit des grandes diff�rences entre les deux Eglises, il existe
un potentiel de r�el progr�s dans l'harmonisation de leurs vues, en ce qui
concerne Marie et son droit d'interc�der en notre faveur."
Les deux co-pr�sidents
de la CIACR sont l'Archev�que Carnley de Perth, en Australie, un pur lib�ral, et
l'Archev�que Catholique Brunett, de Seattle.
Officiellement, ce
rapport n'a aucune autorit�, sinon celle de ses auteurs. Il doit � pr�sent �tre
�tudi� par les deux Eglises.
Toutefois, Rome en est ravie, et croit qu'il s'agit d'une avanc�e majeure dans
le "dialogue �cum�nique".
L'Immacul�e Conception.
En ce qui concerne le
dogme de l'Immacul�e Conception, les deux parties sont tomb�es d'accord :
"Consid�rant sa vocation d'�tre la m�re du Tr�s Haut (Luc 1 :35), nous pouvons
affirmer ensemble que l'�uvre r�demptrice de Christ s'est accomplie en Marie
dans les profondeurs de son �tre, d�s les premiers instants de sa conception.
Cela n'est pas contraire aux enseignements de l'Ecriture, et ne peut �tre
compris qu'� la lumi�re des Ecritures. Les Catholiques Romains peuvent
reconna�tre en cela ce qui est affirm� par ce dogme, c'est-�-dire que "Marie a
�t� pr�serv�e de toute souillure du p�ch� originel, d�s le premier instant de sa
conception."
L'Assomption
physique de la Vierge.
En ce qui concerne
l'Assomption, les deux parties sont �galement tomb�es d'accord : "Nous pouvons
affirmer ensemble que la doctrine selon laquelle Dieu a pris dans Sa gloire la
Bienheureuse Vierge Marie, dans la pl�nitude de sa personne, n'est pas contraire
aux Ecritures, et qu'elle ne peut en v�rit� �tre comprise qu'� la lumi�re des
Ecritures. Les Catholiques Romains reconnaissent que cette doctrine concernant
Marie est contenue dans le dogme."
L'invocation de Marie.
En ce qui concerne l'invocation de Marie, les deux parties d�clarent : "Nous
affirmons ensemble, sans aucune ambigu�t�, la m�diation unique de Christ, qui
porte du fruit dans la vie de l'Eglise. Nous ne consid�rons pas que la pratique
consistant � demander � Marie et aux saints de prier pour nous soit suffisante
pour faire obstacle � notre communion� Nous croyons qu'il n'y a aucune raison
th�ologique de rester divis�s dans ces domaines."
Note de Parole
de Vie :
Ce document tout r�cent est un nouveau signe de l'apostasie des derniers temps,
annonc�e par J�sus et les ap�tres comme l'un des derniers signes pr�c�dant le
retour du Seigneur. L'Eglise Anglicane est d�j� rentr�e dans le bercail de Rome,
et les autres Eglises "chr�tiennes" empruntent rapidement le m�me chemin. Le
petit reste fid�le sera de plus en plus isol�, mais c'est sur Lui que repose la
b�n�diction divine ! Restons fid�les au Seigneur et � Sa Parole, Il revient
bient�t !
