• Jean 1:29/51: « 29 Le lendemain, il vit Jésus
venant à lui, et il
dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du
monde. 30 C’est celui
dont j’ai dit: Après moi vient un homme qui m’a
précédé, car il était
avant moi. 31 Je ne le connaissais pas, mais
c’est afin qu’il fût
manifesté à Israël que je suis venu baptiser
d’eau. 32 Jean rendit ce
témoignage: J’ai vu l’Esprit descendre du Ciel
comme une colombe et
s’arrêter sur Lui. 33 Je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a
envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit: Celui
sur qui tu verras
l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui
baptise du
Saint-Esprit. 34 Et j’ai vu, et j’ai rendu
témoignage qu’il est le Fils
de Dieu. 35 Le lendemain, Jean était encore là,
avec deux de ses
disciples; 36 et, ayant regardé Jésus qui
passait, il dit: Voilà
l’Agneau de Dieu. 37 Les deux disciples
l’entendirent prononcer ces
paroles, et ils suivirent Jésus. 38 Jésus se
retourna, et voyant qu’ils
le suivaient, il leur dit: Que cherchez-vous?
Ils Lui répondirent:
Rabbi ce qui signifie Maître, où demeures-tu ?
39 Venez, leur dit-Il,
et voyez. Ils allèrent, et ils virent où il
demeurait; et ils restèrent
auprès de Lui ce jour-là. C’était environ la
dixième heure. 40 André,
frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui
avaient entendu les
paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. 41
Ce fut lui qui
rencontra le premier son frère Simon, et il lui
dit: Nous avons trouvé
le Messie ce qui signifie Christ. 42 Et il le
conduisit vers Jésus.
Jésus, l’ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils
de Jonas; tu seras
appelé Céphas ce qui signifie Pierre. 43 Le
lendemain, Jésus voulut se
rendre en Galilée, et il rencontra Philippe. Il
lui dit: Suis-moi. 44
Philippe était de Bethsaïda, de la ville d’André
et de Pierre. 45
Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous
avons trouvé celui de
qui Moïse a écrit dans la loi et dont les
prophètes ont parlé, Jésus de
Nazareth, fils de Joseph. 46 Nathanaël lui dit:
Peut-il venir de
Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui
répondit: Viens, et vois.
47 Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de
lui: Voici vraiment un
Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.
48 D’où me connais-tu
? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit: Avant
que Philippe t’appelât,
quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. 49
Nathanaël répondit et
Lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le
roi d’Israël. 50 Jésus
lui répondit: Parce que Je t’ai dit que Je t’ai
vu sous le figuier, tu
crois; tu verras de plus grandes choses que
celles-ci. 51 Et il lui
dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais
le Ciel ouvert et les
anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de
l’homme ».
Si vous voulez être bénis, suivez l’exemple de
Nathanaël fils de Tolmaï
!
• v. 29: « Le lendemain, il vit Jésus venant à
lui, et il dit: Voici
l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».
Quelle assurance de la part de Jean le
Baptiste, mais, d’où cela
venait-il ? Jésus est venu vers lui pour se
faire baptiser, et là, le
Signe de l’Esprit s’est manifesté. Jean-Baptiste
connaissait déjà Jésus
en partie, mais le signe fut une manifestation
divine. Avez-vous aussi
cette assurance qu’Il ôte le péché du monde ?
Jean-Baptiste disait cela
par anticipation. Ce que le Père dit sur
l’Agneau de Dieu Il l’a dit
avant la fondation du monde. Dieu avait prévu le
Rachat de l’esclavage
du péché avant pour pourvoir. Le Seigneur
a-t-Il le contrôle de ta vie
et de tes finances ?... Nous allons en parler !
• v. 37: « Les deux disciples l’entendirent
prononcer ces paroles, et
ils suivirent Jésus… ».
Il y a quelque chose d’attirant en Jésus. Où
va-t-Il ? Ils Le
suivirent. Que cherchez-vous ? Où habites-tu ?
Jésus leur répond : «
Venez et voyez ! ». Jésus n’a rien à cacher, sa
vie était transparente.
Il vit dans la lumière, Il ne fait pas de
secrets. Ils ont donc passé
une journée avec Lui. De quoi ont-ils parlé ?
Non de la pluie et du
beau temps, mais des choses spirituelles. Ils
furent convaincus. Seul
Jésus peut vous convaincre.
• v.43: « Le lendemain, Jésus voulut se rendre
en Galilée, et Il
rencontra Philippe. Il lui dit : suis-Moi ».
Jésus passe et appelle des hommes à Le suivre.
Philippe appelle
Nathanaël et lui dit: “Nous avons trouvé...”. La
discussion va tourner
autour de la ville de mauvaise réputation de
Nazareth... Mais Philippe
dit “Viens et vois”... Toi aussi tu peux venir
voir...
Ne RESTEZ PAS SUR DES PREJUGES... ou de
mauvaises impressions,
notamment sur le sujet de la Dîme, des Offrandes
et des Aumônes !…
Un des douze apôtres s’appelait NATHANAEL ou
BARTHELEMY selon les
Evangiles, qui sont une seule et même personne
(cf. Matthieu 10:3).
Un homme droit c’est si rare !
• Jésus dit de lui: “Voici un Israélite dans
lequel il n’y a point de
fraude...”.
• “D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël ? ...
• “Avant que Philippe t’appelât, reprit Jésus,
quand tu était sous le
figuier, Je t’ai vu”.
• Nathanaël répondit: « Rabbi, tu es le fils de
Dieu, tu es le roi
d’Israël” (Jean 1:49).
Simplement parce que Jésus l’a vu sous le
figuier, Il a pu en déduire
qu’il était un homme sans fraude ? Ça paraît un
peu mince de se
prononcer avec si peu de preuves... Pourtant, ce
que nous sommes parle
plus fort que ce que nous disons ! Un homme
droit est quelque chose de
si rare, que ça crève les yeux quand il y en a
un ! Toujours est-il que
Jésus ne se trompait pas, et en ce qui
concernait Nathanaël, “Il avait
vu juste !”.
Cependant, il faut dire que l’expression “sous
le figuier” signifie “se
consacrer à l’étude de la Thora” (la Loi, les 5
premiers livres de la
Bible). Nathanaël était littéralement sous un
figuier et du même coup,
il étudiait la Thora.
L’autre nom qui lui est donné est :
“Barthélémy”, ou “Bar-Tolmaï”,
c’est à dire “QUI FAIT DES SILLONS”. Ceux-ci
doivent obligatoirement
être droits pour tirer un rendement maximum du
champ qui est labouré...
Vous ne pourrez jamais connaître sa volonté
divine si vous ne devenez
pas des lecteurs assidus des Ecritures, et de
surcroît si vous ne le
mettez pas en pratique.
Il obéissait joyeusement à ce qui est écrit !
• Remarque N°1: C’est clairement la volonté de
Dieu de bénir son
peuple, mais Il ne le fait que si on cultive son
champ. Il ne peut y
avoir bénédiction si on n’a pas labouré et
ensemencé son champ... Il y
a une préparation préalable... Ne parlons pas de
prospérité si l’on ne
fait rien et si l’on n’entreprend rien.
• Remarque N°2: Il faut aussi de la logique. On
ne laboure pas
n’importe comment. Il faut faire des sillons
droits, rectilignes, dans
le bons sens. « Préparez le terrain de votre
réussite de votre vie avec
la droiture », vous obtiendrez de Dieu le
meilleur rendement, vous
porterez beaucoup de fruit... Vous attirerez la
bénédiction du ciel (la
pluie).
Or, Nathanaël ne se contentait pas d’être “sous
le figuier”, mais il
obéissait littéralement à ce qui était écrit
dans la Thora, notamment
en ce qui concerne le figuier:
• “Toute la dîme de la terre, soit des récoltes
de la terre, soit des
fruits des arbres, appartient à l’Eternel, c’est
une chose consacrée à
l’Eternel” (Lévitique 27: 30).
La Révélation de Jésus
Jésus avait observé cette droiture de Nathanaël
“sous le figuier”.
Nathanaël avait déjà lu, médité et mis en
pratique Deutéronome 28 en
entier… et le figuier sous lequel il était,
témoignait pour lui de
l’approbation de Dieu, car il est dit:
• “Si tu obéis à la voix de l’Eternel ton
Dieu... le fruit de ton sol
sera béni... lorsque tu obéiras aux
commandements de l’Eternel ton
Dieu... et que tu ne te détourneras ni à droite
ni à gauche...”.
(Deutéronome 28: 1, 4, 14).
Jésus avait eu une vision de Nathanaël. Ils
étaient géographiquement si
loin que Jésus ne pouvait l’apercevoir avec ses
yeux physiques, et
Nathanaël non plus. Quand Philippe est arrivé au
figuier sous lequel
Nathanaël se trouvait, il l’a appelé et lui dit:
“Nathanaël, viens vite, nous avons trouvé le
Messie...”.
D’un bond, il s’est levé, il est allé vers
Philippe, a cheminé avec lui
jusqu’à Jésus... Mais, AVANT que Philippe
l’appelle, Jésus l’avait vu,
et surtout Il avait lu dans son cœur et constaté
la droiture qui
animait cet homme ! Et dès que Nathanaël va
entendre cette voix de
Jésus et la vision qui révélait les pensées
profondes de son cœur, il a
cru ! En effet Jésus ajoute:
• “Parce que Je t’ai DIT que Je t’ai vu... tu
crois ! Tu verras de plus
grandes choses encore...”.
D’un air de dire: “Nathanaël, attends, tu n’a
encore rien vu, le
meilleur est encore à venir, ça arrive même déjà
dès maintenant:
“Désormais... vous VERREZ...”.
Assurez-vous l’Approbation de Dieu
Or qu’est-ce qui pouvait prouver l’approbation
de Dieu dans la vie de
Nathanaël, un homme droit, qui ne se détourne ni
à droite ni à gauche,
sinon que le fruit de son sol était béni ? En
contraste, s’il
désobéissait, il est dit au v. 38:
• « tu feras une faible récolte… » et v. 42: «
les insectes prendront
possession de tous les arbres et du fruit de ton
sol ».
Il est clairement dit qu’il y aurait un
contraste. Par conséquent, le
figuier de Nathanaël était gorgé de fruits...
Quand on a l’approbation
de Dieu, il y a du fruit dans notre vie. C’est
visible. Une des raisons
qui fait porter du fruit, comme dans le cas de
Nathanaël, c’est la
droiture dans les dîmes. Donner la DIME est un
moyen de s’assurer la
direction divine dans votre vie. Ne vous
détournez ni à droite ni à
gauche de cette joyeuse obligation, et vous y
verrez facilement plus
clair ! Alors, vous tracez un sillon très droit
et la récolte sera
abondante.
• “Désormais, vous verrez le Ciel ouvert et les
anges de Dieu monter et
descendre sur le Fils de l’Homme” (Jean 1:51).
Avant que Philippe t’appelât...
La VOIX de Dieu retentissait dans l’esprit de
Nathanaël quand il était
sous le figuier, et les pensées de son cœur ne
pouvaient être que
celles-ci:
• “Ô Seigneur Dieu d’Israël, je te remercie
d’avoir donné cette terre à
mes pères. Merci pour le champ que j’ai hérité
de mon père “Tolmaï”, et
que je peux cultiver... Je ne veux surtout pas
me détourner ni à droite
ni à gauche de ta volonté. Envoie la pluie,
ouvre ton bon trésor, le
ciel, et que cette terre desséchée que j’ai
labouré, dans laquelle j’ai
tracé ces droits sillons produise une récolte
avec abondance. J’ai
vraiment le désir de t’apporter la dîme de
reconnaissance selon
Deutéronome 27:30ss.”. Son esprit faisait écho à
la voix de Dieu, à sa
volonté exprimée dans Deutéronome 28: 1:
• “Si tu écoutes attentivement la voix de
l’Eternel ton Dieu... le
fruit de ton sol sera béni...”.
Le figuier était sous Nathanaël !
Certes, le texte dit: “Nathanaël était sous le
figuier”... La réalité
était bien plus profonde que cela: à la racine
(en hébreu) du nom
Nathanaël, il y a le mot “figuier”. Les racines
du figuier étaient en
réalité en Nathanaël, ou si vous préférez,
Nathanaël était physiquement
sous le figuier, mais spirituellement, le
figuier était sous Nathanaël,
dépendait de lui... Une chose est certaine,
c’est que pendant qu’il
lisait la Thora (autre fait surprenant, c’est
que les TANAÏM étaient à
l’époque les plus grands rabbins et spécialistes
de l’étude de la
Thora), Jésus lisait en lui comme dans un livre
ouvert. Il ne suffit
pas d’être un spécialiste des Ecritures, il faut
vivre selon les
Ecritures. Voilà pourquoi Jésus lui dit:
• “Voici un Israélites sans fraude, droit, qui
marche droit”.
Pourquoi pouvons-nous parler de cet apôtre en
connexion avec la
direction divine ? Parce qu’il marchait droit !
Ne soyez ni léger, ni
superficiels ! Les branches de l’Arbre de votre
vie sont-elles chargées
de fruits ? La RACINE est en VOUS ! “On
reconnaît un arbre à ses
fruits” !
• “Examine et tu verras...” (Jean 7:52).
En effet, les recherches ayant été faites, on a
découvert ce que Dieu
dit véritablement dans les Ecritures. Il en sera
toujours ainsi, quand
vous voudrez chercher la volonté de Dieu, vous
la “découvrirez”
inévitablement... Et là VOUS VERREZ
CLAIREMENT...
Il y a plus pour toi si tu entends sa voix, si
tu la reconnais en Jésus
de Nazareth... Les pensées actuelles de ton
coeur déterminent la suite
des événements avec Jésus, tes relations avec le
ciel, une vision plus
claire et surtout des grandes manifestations
dans ta vie. Les desseins
de Dieu dans ta vie dépendent de ta vie
intérieure... Qu’est-ce que
Jésus peut VOIR en toi à l’atelier, au bureau, à
l’usine, sur le trajet
de travail...1Pierre 2:22 dit:
• “Lui qui n’a point commis de péché, et dans la
bouche duquel il ne
s’est point trouvé de FRAUDE, Lui qui injurié ne
rendait point
d’injures, maltraité, ne faisait point de
menace, mais s’en remettait à
Celui qui juge justement, Lui qui aporté
Lui-même nos péchés en son
corps sur le bois, afin que morts aux péchés,
nous vivions pour la
justice, Lui par les meurtrissures duquel vous
avez été guéris...”.
• Psaume 32:2: “Heureux l’homme à qui l’Eternel
n’impute pas l’iniquité
et dans l’esprit duquel il n’y a point de
FRAUDE”.
Ainsi, seul Jésus est véritablement sans fraude
et nous rend pur,
semblable à Lui. Alors, notre comportement
change lui aussi.
• Psaume 101: 7: “Celui qui se livre à la FRAUDE
n’habitera pas dans ma
maison; celui qui dit des mensonges ne
subsistera pas en ma présence”.
FRAUDE = “Acte Accompli de mauvaise foi, dans
l’intention de porter
atteinte au droit d’autrui”.
Autres traductions pour FRAUDE:
“Arrières pensées” (Kuen). Pensées qu’on ne
manifeste pas mais qui est
à l’origine de l’action présente.
(Calculateur).
“Sans artifices” (Jérusalem) “sans ruse”.
De plus grandes choses... Lesquelles ?
L’allusion à l’échelle de Jacob, dont la base
était appuyé au sol et le
sommet touchait le Ciel. C’est la personne de
Jésus Lui-même. En Lui,
de grandes choses changent et s’amplifient, car
Il a posé une “Base
Céleste”, par Sa Mort, Sa Résurrection, Son
Ascension, et la Venue du
Saint-Esprit. Par Son Ministère Il inaugure une
nouvelle ère dans les
Relations avec le Ciel. Cela dépasse de loin
tout l’Ancien Testament...
En Jésus, Dieu ne veut pas qu’on se contente de
peu, mais de bien plus.
“Désormais”, Dieu a mis le pied sur terre, et Il
a une “base
terrestre”.
Résistances contre la Dîme
Quelque soit le sujet biblique que l’on traite,
il convient de ne pas
utiliser la méthode des Témoins de Jéhovah, à
savoir prendre un texte
hors du contexte pour en faire un prétexte ! De
plus, il ne s’agit pas
d’avoir la « position évangélique », mais la
position biblique. Avant
d’aborder les arguments, il est nécessaire de
comprendre qu’il y a
trois sortes de dons dans la Parole de Dieu:
• Les Dîmes,
• Les Offrandes,
• Les Aumônes.
14 arguments contre la Dîme & 14 réponses !
Argument N° 1
« la LOI mosaïque n’a plus force de loi, à moins
que ses ordonnances
soient confirmées par le Nouveau Testament...
Deux lois rituelles ont
été maintenues dans l’église primitive (ne pas
consommer de sang, ni
d’animaux étouffés) avec une motivation précise
et temporaire » (Actes
15: 20/21).
Il n’est pas question dans cette affirmation de
la DIME qui ne fait pas
parti des lois cérémonielles ou rituelles !
Apporter la Dîme n’était
pas une cérémonie ! La Dîme est un principe
divin antérieur et
postérieur à la LOI de MOISE. De plus, « Dieu
demande pas que les 10 %
de ce qu’on a, mais tout ». Que ce soit avant la
Loi, pendant la Loi ou
après la Loi, Dieu a toujours demandé tout ! La
nature de Dieu n’a pas
changée entre avant pendant ou après la Loi !
• Deutéronome 18:13: « Tu seras entièrement à
l’Éternel ton Dieu ».
Argument N° 2
« Dans la Nouvelle Alliance, il n’a plus de
distinction entre dîme et
offrande ».
Affirmation gratuite, l’étude ultérieure va
démontrer le contraire !
Toutefois puisque l’on doit donner tout ce qu’on
a, il est donc clair
que sous la Nouvelle Alliance, le chrétien est
supposé donner bien plus
que la Dîme, et non ce qu’il veut, sous-entendu
bien moins que la Dîme
! Le faites-vous ?
Argument N° 3
« l’offrande de la veuve » (Marc 12: 41 à 42).
Ici, il n’est pas question de la Dîme mais
d’Offrande pour l’entretien
du Temple. Elle ne donnait pas sa Dîme, mais son
offrande ! Notez que
Dieu Lui-même fait une distinction entre Dîmes
et Offrandes dans le
texte suivant:
• Malachie 3: 8: « Un homme trompe-t-il Dieu ?
Car vous Me trompez. Et
vous dites: en quoi T’avons-nous trompé ? Dans
les Dîmes & les
offrandes... ».
En ce qui concerne l’offrande de la veuve, il
faut savoir que le Trésor
du Temple était constitué de 13 coffres auxquels
on donnait le nom de
trompettes à cause de leur forme semblable à cet
instrument... C’est là
qu’on déposait les offrandes volontaires pour le
Temple et le culte…
(commentaire de la Bible annotée L. Bonnet).
Cette veuve a donné de son nécessaire, et elle
savait ce qu’elle
faisait. Non seulement elle a donné plus que
tous ceux qui donnaient
de leur superflu, mais elle a donné plus en ce
sens qu’elle s’attendait
à moissonner. Le superflu du riche n’est pas une
semence. Seul le
nécessaire est une semence. Une vraie semence
semée en terre est
perdue, et elle manque. Mais elle est confiée à
la terre… et à la
Providence de Dieu ! Cette veuve connaissait les
Écritures et elle
donnait sur la base de Proverbes 11: 24:
• « Tel (le) qui donne libéralement devient plus
riche. Et tel qui
épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir.
L’âme bienfaisante sera
rassasiée, et celui qui arrose sera lui même
arrosé » !
Et comme Isaac (cf. Galates 5:28), elle était
prête à semer dans un
temps de famine ! Cette année là, Dieu bénit
Isaac et il récolta au
centuple ! (cf. Genèse 26:1ss., et v. 12/13ss.).
Argument N° 4
« Il faut nuancer entre un smicard et
quelqu’un qui gagne 5 000 euros
par mois (il en coûte plus au 1er qu’au 2e de
donner sa dîme) ». En
d’autres termes, le smicard ne peut donc pas
donner la Dîme, enfin,
vous n’y pensez pas tout de même ! Soyez
raisonnable s’il vous plait !
Ce raisonnement est influencé par la condition
sociale d’aujourd’hui
(ce qu’on VOIT !). Mais dans les Ecritures, la
Dîme était en vigueur
pour tous, riches ou pauvres ! Cette
considération n’est donc pas
valable. Il ne s’agit pas de regarder aux
circonstances économiques
pour donner la Dîme mais à ce que Dieu demande.
Qu’allons-nous croire,
ce que Dieu dit ou ce que le monde dit ? Où
donc est la foi dans ce
cas ? Quelle dépendance y-a-t-il envers Dieu
alors ? De tels arguments
ne sont-ils pas un aveu déguisé d’incrédulité ?
Une révolte contre Dieu
et Sa Parole ?
En suivant ce raisonnement, la veuve de Sarepta
n’aurait jamais dû
donner quoi que ce soit au prophète Élie… et
pourtant, c’était la clé
de son miracle ! Comme si Dieu n’était pas
capable de tenir ses
promesses concernant la Dîme à savoir:
a) Ouvrir les écluses des Cieux,
b) Répandre la Bénédiction en abondance,
c) Menacer celui qui dévore,
d) Avoir une influence positive sur les autres
! (cf. Malachie 3:10/12)
La Dîme est une question de foi, de
reconnaissance, de mémoire du cœur,
et non de coût. Certes, on ne donne pas la Dîme
par principe, et l’on
doit agir du fond du cœur... Il est suggéré que
le « smicard » ne peut
pas donner sa Dîme et qu’il ne doit pas le
faire. Ce raisonnement le
prive des bénédictions qu’il pourrait recevoir
en la donnant par la foi
! Dieu ne peut jamais être le débiteur de qui
que ce soit et ne le sera
jamais ! On veut empêcher les croyants de semer
et donc… de récolter !
« Alexandre le Grand avait à sa cour, un
philosophe célèbre, mais
pauvre. Un jour, il eut besoin d’argent et
adressa une supplication
pour obtenir le secours du roi, et le roi donna
des ordres pour qu’on
lui remette sa somme qu’il voulait quelle
qu’elle fût. Il réclama une
somme exorbitante, et le trésorier n’osait pas
la lui donner dans à
nouveau une permission royale. Alexandre
répondit:
« Donnez immédiatement cet argent… Ce philosophe
m’a fait un honneur
spécial en exigeant cette forte somme, il prouve
la haute idée qu’il se
fait de ma richesse et de ma générosité ! ».
Dieu ne sera jamais le débiteur de qui que ce
soit !
Ce sont donc des raisonnements très réducteurs
sur la capacité de Dieu
de répondre aux besoins des hommes fidèles… Si
Dieu ne peut pas
répondre aux besoins de ses enfants, qui donnent
du fond du cœur, alors
quelles autres promesses de l’Écriture pouvons
nous croire?
• « Nous marchons non par la VUE mais par la FOI
! » (2Corinthiens
5:7).
• « Il peut nous faire vivre au milieu de la
famine » (Psaume 33:
18/19).
Argument N° 5
« S’il faut donner, donnons ce qu’on peut, selon
ce que Dieu aura donné
» (Matthieu 5:42).
C’est encore une affirmation gratuite, car le
texte parle précisément:
• de relever les défis (v. 39),
• de donner davantage (v. 40),
• d’aller plus loin (v. 41),
• De faire plus de crédit à celui qui nous
demande…
Il ne s’agit pas de « donner ce qu’on peut » !
Jésus dit qu’on peut
donner plus que ce qui nous est demandé et même
qu’on doit aller
au-delà de toutes limites ! C’est exactement
l’inverse !
Argument N° 6
« si on donne, il ne faut pas se vanter »
(Matthieu 6:3).
Nous sommes bien d’accord, mais ce texte ne
parle pas de la Dîme. Il ne
faut pas faire la confusion entre la Dîme et
l’Aumône, qui est une
autre forme de don. Ce don, l’Aumône, ne
concerne pas la Dîme pour le
service du Temple, ni les Offrandes pour
l’entretien ou la construction
du Temple, mais les personnes nécessiteuses et
indigentes. C’est à
propos de l’Aumône que Jésus dit:
• « Que ta main gauche ne sache pas ce que
fait ta main droite, afin
que ton Aumône se fasse en secret; et ton Père
qui voit dans le secret,
te le rendra » (Matthieu 6: 3/4).
L’Aumône qui n’est ni la Dîme, ni les Offrandes,
est un PRÊT à Dieu qui
vous le rendra selon sa Parole. Proverbes 19:17:
« Celui qui a pitié du
pauvre prête à l’Éternel, qui lui rendra selon
son œuvre ».
En revanche, en ce qui concerne les offrandes,
on doit s’attendre au
fruit que va produire cette semence ! » (cf.
Jacques 5:7 & 2Timothée 2:
6/7). La Dîme et les Offrandes ne se font pas en
secret.
• 2Corinthiens 9: 6/11: « Celui qui sème peu
moissonnera peu et celui
qui sème abondamment moissonnera abondamment…
Dieu peut vous combler de
toutes sortes de grâces, afin que possédant
toujours en toutes choses
de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez
encore en abondance
pour toute bonne œuvre… Il vous multipliera la
semence, et Il
augmentera les fruits de votre justice. Vous
serez de la sorte enrichis
à tous égards pour toute espèce de libéralités…
Argument N° 7
« Les dons sont fait selon les possibilités ».
• « il faut donner régulièrement mettre à part
selon ses moyens »
(1Corinthiens 16:2).
• « avec joie comme il l’a résolu dans son cœur,
sans tristesse ni
contrainte. Dieu aime celui qui donne avec joie
» (2Corinthiens 9:7).
• Actes 11:29 : « que chacun selon ses moyens
envoie un secours aux
frères ».
Le verset premier parle de la collecte qui
devait être faite par Paul
en faveur des saints, et il avertit que pendant
plusieurs semaines, le
premier jour de la semaine, chacun donne selon
sa prospérité, « afin
qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir
les dons » dit-il !
Notez bien selon sa prospérité. En effet, les
Corinthiens ont prospéré
et cette prospérité était variable d’un chrétien
à l’autre, mais ils
prospéraient ! L’expression « selon ses moyens »
atténue le texte
biblique « selon sa prospérité ».
Certes, tout don doit être fait avec joie. Que
ce soit les Dîmes, les
Offrandes ou les Aumônes ! Hélas, là encore le
texte cité n’est que
partiel et on oublie volontairement les versets
suivants, notamment 8 à
11 !
Dans le contexte, il s’agit d’aider les frères
qui allaient subir un
temps de famine, annoncé par le prophète Agabus
(v. 28). C’est donc un
cas particulier d’entraide entre églises. En cas
de besoins spéciaux,
les chrétiens qui déjà s’acquittent de leur
Dîme, des Offrandes et des
Aumônes diverses sont sollicités à envoyer «
chacun selon ses moyens ».
Comme ils donnaient déjà beaucoup, ils vont
faire des efforts
financiers supplémentaires, pour secourir les
autres frères… C’est
pourquoi il est dit cette fois-ci « selon ses
moyens ». C’était un cas
d’urgence spécial, une mesure exceptionnelle !
L’expression « selon ses
besoins » s’applique donc à ce cas particulier.
En l’utilisant hors du
contexte, on laisse supposer très fortement que
les croyants sont
appelés à donner que petitement ou très peu en
toutes situations !
Argument N° 8
2Corinthiens 8:12: « les bonnes dispositions
quand elles existent sont
agréables en raison de ce qu’on a mais non de ce
qu’on n’a pas ».
Le contexte parle encore (décidément !) d’une
collecte en faveur des
pauvres de Jérusalem. Mais comme nous le savons
déjà, les Corinthiens
avaient prospéré financièrement (cf.
1Corinthiens 16: 2; 9:8 & v.
10/11). Paul dit aux Corinthiens qu’ils peuvent
donner. Il ne s’agit
pas d’avoir le cœur touché par les pauvres de
Jérusalem et de ne rien
faire. Du reste Paul ne dit pas que les
Corinthiens n’ont rien, mais
que leur bonne volonté doit se concrétiser par
des actes financiers !
Et aux versets 13/14, il parle à deux reprises
de leur SUPERFLU ! Notez
bien que s’ils n’avaient rien tout en ayant une
bonne volonté, Paul ne
pourrait pas dire cela ! En fait il les
encourage et les stimule pour
qu’ils donnent !
Argument N° 9
« Les dîmes, étaient la subsistance sous la
loi mosaïque », mais dans
le Nouveau Testament:
« l’ouvrier mérite son salaire » (Matthieu
10:10).
Ce texte ne parle pas des Dîmes. Mais du salaire
d’un ouvrier. C’est
donc abusif de faire une comparaison qui ne
signifie pas raison.
• « Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans
vos ceintures; ni sac,
ni souliers, ni bâton, car l’ouvrier mérite son
salaire ».
Nous sommes bien d’accord là-dessus aussi… mais
alors, suivons le texte
en entier pour ceux qui veulent aller en
mission. Soyons scrupuleux
avec le texte qui déclare:
• « ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans
vos ceintures; ni sac,
ni souliers, ni bâton ».
Évidemment, il s’agit ici d’une mission spéciale
et unique où Jésus
envoie ses disciples faire une expérience de foi
concernant leur
subsistance. Avec ça, je crois que les versets 7
et 8 doivent aussi
être vécu aussi intensément que les versets 9 et
10: « car l’ouvrier
mérite son salaire ».
Argument N° 10
« ceux qui annoncent l’Évangile vivent de
l’Évangile »
(1Corinthiens 9:14)
La comparaison entre les versets 13 et 14 nous
dit ce que c’est que de
vivre de l’Évangile. Les sacrificateurs vivaient
de l’Autel et étaient
nourris par le Temple, ils vivaient des Dîmes du
peuple (cf. Nombres
18). DE MEME AUSSI, le Seigneur a donc ORDONNE à
ceux qui annoncent
l’Évangile de vivre de l’Évangile (celui de la
Grâce !). En effet, nous
remarquons qu’il y a quatre formes de l’Évangile
:
• L’Évangile Prophétique, la Bonne Nouvelle
annoncée dans l’A.T. (cf.
Esaïe 41:27; 52: 7, 61: 1). Quand Jésus a envoyé
ses disciples en
mission, Il leur a fait annoncer cet Évangile
qui allait se concrétiser
par l’Évangile de la Grâce après sa Mort et sa
Résurrection… Ils ne
pouvaient donc pas encore vivre des dîmes comme
dans la période de
l’Évangile de la Grâce, car la période de
transition entre le Temple et
l’Église n’était pas encore venue, la Croix et
la Résurrection
n’avaient pas encore eu lieu, ni la venue de
l’Esprit… Le peuple
donnait encore les dîmes aux sacrificateurs du
Temple… Par conséquent
les disciples envoyés en mission spéciale dans
Matthieu 10 ne pouvaient
pas encore vivre de la Dîme…
• L’Évangile du Royaume, (Marc 1:14) prédication
inaugurée par Jésus et
qui sera annoncée par les 144 000 pendant la
Grande Tribulation, car il
annonce le Royaume de Dieu sur terre pendant
1000 ans… Là il n’y aura
plus, sur terre de maladies, d’infirmités, de
souffrances, ni de mort.
En le prêchant, Jésus en faisait la
démonstration… C’est par
anticipation de cette période du Royaume que les
malades ont été
guéris, comme preuve que la Bonne Nouvelle du
Royaume était vraie !
• L’Évangile de la Grâce (Actes 20:24 et qui est
aussi celui de la
paix, du salut, de la vérité, de la gloire…),
que nous annonçons
aujourd’hui depuis la Pentecôte de l’an 33,
jusqu’à l’Enlèvement de
l’Église… C’est dans cette forme de l’Évangile
que ceux qui annoncent
l’Évangile peuvent utiliser leur droit de
prédicateur, et donc « vivre
de l’Évangile ». Cet Évangile de la Grâce n’est
plus l’Évangile
Prophétique, ni celui du Royaume à proprement
parler.
• L’Évangile Éternel qui sera annoncé par un
ange pendant le Millénium
(Apocalypse 14:6).
La Nouvelle Alliance (L’Évangile de la Grâce),
étant supérieure à
l’ancienne, le minimum est la Dîme ! En effet,
comme nous le voyons
dans Galates 6: 6, il s’agit de faire part de
tous ses biens à celui
qui enseigne ! C’est beaucoup plus radical que
ce que nous avons dit,
car, loin de donner la Dîme, on donne TOUT !
Voyez ce que Frédéric Godet (Commentaires sur la
première épître aux
Corinthiens) dit sur les versets 13 & 14:
• v. 13: « … On sait que les lévites vivaient de
leur emploi au moyen
des dîmes et des offrandes payées par le peuple,
et que de même les
sacrificateurs vivaient de l’autel, d’abord au
moyen de la Dîme que
leur payaient les lévites, puis spécialement par
la portion des
victimes qui leur était réservée…
• v. 14 … L’expression vivre de l’Évangile peut
s’appliquer, selon les
lieux ou selon les temps, à des dons libres, ou
à un traitement
régulier. Le principe importe peu. D’après saint
Paul, le Seigneur a
donc établi dans son Église une classe de
membres occupant une position
particulière. Tandis que les autres croyants
réalisent la vie nouvelle
dans l’exercice d’une profession terrestre qui
les fait vivre, ceux-ci
renoncent à toute occupation temporelle pour
consacrer tout leur temps
et toutes leurs forces au développement de la
vie spirituelle chez les
autres hommes; et c’est par conséquent l’Église,
à laquelle ils
consacrent ainsi leur vie, qui a le devoir de
pourvoir à leur entretien
matériel, comme Jésus a pourvu à la subsistance
de ses disciples dès le
jour où Il leur a ordonné de laisser leurs
filets et leur a dit: « Je
vous ferai pêcheurs d’hommes ».
Argument N° 11
« aucune église ne m’assista par mode de
contributions pécuniaires;
vous fûtes les seuls » (Philippiens 4:15/16)
Paul loue les Philippiens qui ont fait ce geste.
L’amour qu’ils avaient
pour Paul s’était refroidi dans nombre
d’Églises, toutefois les
Philippiens avaient « refleuri » (cf. v. 10: «
vous avez pu enfin
renouveler l’expression de vos sentiments pour
moi; vous y pensiez
bien, mais l’occasion vous manquait ») dans cet
Amour et on décidé de
l’aider… C’est pourquoi il dira à ceux qui
étaient redevenus des
partenaires financiers de son ministère:
• « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins
avec richesse et gloire en
Jésus-Christ ».
• Philippiens 4: 18 & 19: « J’ai tout reçu, et
je suis dans
l’abondance, j’ai été comblé de biens en
recevant par Epaphrodite ce
qui vient de vous comme un parfum de bonne
odeur, un sacrifice que Dieu
accepte et qui lui est agréable. Et mon Dieu
pourvoira à tous vos
besoins… ».
Argument N° 12
« l’ouvrier mérite son salaire »
(1Timothée 5: 18).
• Personne ne conteste cela. Le verset 17 parle
des anciens qui
dirigent bien dans les églises et qu’ils doivent
être jugés digne d’un
double honneur (autres traductions: « d’un
double salaire », « honneur
» dans le sens « d’honoraires ») surtout ceux
qui travaillent à
l’enseignement et à la prédication (les
ministères) ! Effectivement il
s’agit bien de SALAIRE ici, car les versets que
vous citez disent: «
l’ouvrier mérite son salaire ». Il est aussi
rappelé que l’on « ne
devait pas museler le bœuf lorsqu’il foulait le
grain » !
Argument N° 13
« Travailler pour sa propre subsistance selon
la pratique de Paul…
chez Priscille et Aquilas, comme faiseurs de
tentes » (Actes 18: 3).
• « vous savez qu’ à mes besoins et à ceux de
mes compagnons ont pourvu
les mains que voici » (Actes 20:34).
• « je n’ai usé d’aucun de ces droits »
(1Corinthiens 9:15).
Il s’agissait d’une situation temporaire car les
églises n’étaient pas
encore constituées et capables de supporter un
ministère apostolique.
Certes Paul a fabriqué des tentes, mais il n’a
pas fait cela durant la
totalité de son ministère apostolique car nous
le voyons recevoir de
l’Église de Philippes… C’était le droit de Paul,
et il n’est pas le
modèle à suivre dans tout ce qu’il dit, car il
parle d’un ORDRE du
Seigneur et du DROIT de PREDICATEUR ! Lui n’en a
pas usé, certes, mais,
les autres l’ont fait sans pécher, ni avoir
quelque honte que ce soit !
Il pouvait se le permettre, car il n’avait pas
de charge de famille !
Les autres oui !
• Nombres 18: 31/32: « … c’est votre SALAIRE
pour le service que vous
faites dans la tente d’assignation. Vous ne
serez chargés pour cela
d’aucun péché, quand vous aurez prélevé le
meilleur, vous ne profanerez
point les offrandes saintes des enfants
d’Israël, et vous ne mourrez
point ».
Argument N° 14
« 1Thessaloniciens 2:9: vous vous souvenez
frères, de nos labeurs et
fatigues, de nuit comme de jour, nous
travaillions, pour n’être à la
charge d’aucun de vous, tandis que nous vous
annoncions l’Évangile de
Dieu ». « 2Thessaloniciens 3: 8/9: nous ne nous
sommes fait donner par
personne le pain que nous mangions mais de nuit
comme de jour nous
étions au travail dans le labeur et la fatigue,
pour n’être à charge
d’aucun de vous; non pas que nous en ayons le
pouvoir, mais nous
entendions vous proposer en nous un modèle à
suivre ».
L’Église de Thessalonique était en formation,
d’où cette décision de
Paul. En outre, nous comprenons dans la deuxième
épître à Thessalonique
les raisons profondes qui ont motivé Paul à agir
de la sorte: il
voulait que les croyants travaillent et non
qu’ils soient oisifs. La
prospérité ne vient pas en ne faisant rien (cf.
Proverbes 6: 6/11; 24:
33; 14: 23; Deutéronome 8: 18 etc.). Il ne
s’agit pas là des
prédicateurs de l’Évangile de la Grâce, mais des
croyants en général !
Il s’est donc donné en exemple aux
Thessaloniciens nouvellement
convertis.
De toutes les objections soulevées, aucune ne
plaident en définitive
contre la Dîme. Les textes invoqués ne traitent
pas cette question,
mais plutôt des offrandes et des aumônes.
La Dîme sous la Nouvelle Alliance
Dès les temps les plus reculés de l’Histoire de
l’homme, a perçu qu’il
lui fallait, par une sorte d’instinct faire des
offrandes à leurs
dieux. Dès le commencement, la Genèse parle
d’offrande à Dieu (4: 14).
Abraham a donné la Dîme à un personnage
mystérieux « Melchisédek ».
Plus tard, Jacob promet de donner la Dîme de
tout à Dieu (Genèse 14:
18/20; 28:22). La Dîme existait chez les Hébreux
bien avant la Loi de
Moïse qui plus tard n’a fait que codifier cette
pratique. Puis la Dîme
n’a plus été spontanée, mais une réglementation
obligatoire, une
institution sacrée, une condition de bonheur ou
de malheur !
Représentez-vous Amos faisant irruption dans le
Temple de Jérusalem au
moment de la présentation des Dîmes lors d’une
grande fête, saisi d’une
sainte colère à la vue de la magnificence du
culte et des offrandes
apportées avec ostentation s’écrier au Nom de
l’Éternel:
• « Je hais, Je méprise vos fêtes, Je ne puis
sentir vos assemblées »
(5:21), et ajoutant:
• « Vos holocaustes ne Me plaisent pas, et vos
sacrifices ne Me sont
point agréables ! » (Jérémie 6:20).
La tradition fourmille de récits qui parlent de
Juifs complètement
ruinés pour n’avoir pas donné la Dîme, et
d’autres qui devenaient
considérablement riches pour l’avoir fait ! Les
prophètes se sont
élevés contre les pratiques légalistes.
Certains prétendent qu’on ne parle pas de la
Dîme dans le Nouveau
Testament… Une simple concordance fait
apparaître le mot DIME en :
• Matthieu 23:23: « Malheur à vous, scribes et
pharisiens hypocrite !
Parce que vous payez la dîme de le menthe, de
l’aneth et du cumin, et
que vous laissez ce qui est le plus important
dans la loi, la justice,
la miséricorde et la fidélité... ».
• Luc 11: 42: « Malheur à vous, scribes et
pharisiens hypocrite ! Parce
que vous payez la dîme de le menthe, de la rue
et de toutes les herbes,
et que vous négligez la justice et l’amour de
Dieu… ».
• Luc 18:12: « je jeûne deux fois par semaine,
je donne la dîme de tous
mes revenus… »
• Hébreux 7:2: « et Abraham lui donna la dîme de
tout »
• Hébreux 7:4: « considérez combien est grand
celui auquel le
patriarche Abraham donna la dîme du butin ».
• Hébreux 7:5: « Ceux des fils de Lévi qui
exercent le sacerdoce ont,
d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le
peuple… »
• Hébreux 7: 6: « il leva la dîme sur Abraham… »
• Hébreux 7:8: « ceux qui perçoivent la dîme
sont des hommes mortels,
mais là, c’est Celui dont il est attesté qu’Il
est vivant »
• Hébreux 7:9: « de plus, Lévi qui perçoit la
dîme l’a payée pour ainsi
dire par Abraham... », soit 9 fois au total !
• Il en est aussi question une dixième fois dans
1Corinthiens 9: 13 et
14 (cf. Nombres 18: 25 à 32).
1) La Dîme n’a jamais été annulée, mais
seulement transférée:
• « … ET ICI, ceux qui perçoivent la Dîme sont
des hommes mortels (les
fils de Lévi qui exerçaient le sacerdoce cf. v.
15), MAIS LA, c’est
Celui dont il est attesté qu’Il est vivant
(Jésus-Christ est le nouveau
sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek) (Hébreux
7: 4 à 10).
Notez bien la différence entre « et ici », et «
mais là »… Par
conséquent, au moment de la rédaction de
l’épître aux Hébreux, les
sacrificateurs du Temple à Jérusalem recevaient
encore la Dîme, mais le
transfert de cette Dîme était déjà appliqué par
et pour les croyants de
la Nouvelle Alliance.
• Objection de certains qui ne veulent pas la
donner: « nous sommes
tous sacrificateurs dans la Nouvelle Alliance !
». Certes, « Il a fait
de nous: a) un royaume et: b) des sacrificateurs
pour Dieu son Père »
(Apocalypse 1: 6). Nous sommes donc tous appelés
dans ce « sacerdoce
royal » à offrir des victimes spirituelles. Mais
l’Écriture est bien
précise, il y a toutefois deux classes de
personnes dans ce peuple: «
les rois » et les « sacrificateurs ».
• Ce « Melchisédek » était « roi de Salem » et
en même temps «
sacrificateur du Très-Haut » (Hébreux 7:1ss.).
Jésus est aussi en même temps, l’Apôtre, le
Prophète, le bon Pasteur,
l’Évangéliste, et l’Enseignant… Mais: « Tous
sont-ils apôtres ? Tous
sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ?
etc. » Non ! Bien entendu
! (cf. 1Corinthiens 12: 29). De même que la foi
en Jésus le Prophète
génère des ministères de prophètes, ou en Jésus
l’Évangéliste génère
des évangélistes, ou Jésus le bon Pasteur génère
des pasteurs… etc., la
foi en « Jésus le Roi » et « Jésus le
Sacrificateur »... génère deux
types de croyants: les rois et les
sacrificateurs. Tous ne sont pas
sacrificateurs dans le sens à plein temps dans
l’Église de «
Melchisédek » (Jésus-Christ). Les rois règnent
et s’occupent du domaine
séculier, tandis que les sacrificateurs sont à
plein temps dans la
Maison de Dieu (…).
Bien sûr, les rois offrent des victimes
spirituelles à Dieu (comme des
sacrificateurs !), et les sacrificateurs sont
sensés régner aussi dans
la vie (comme les rois !). C’est pourquoi Pierre
dit que les deux
forment « un sacerdoce royal » (1Pierre 2: 5 &
9).
• « … MAIS LA, c’est Celui dont il est attesté
qu’Il est vivant ».
Ici, Celui qui reçoit la Dîme, c’est donc
clairement Jésus-Christ
Lui-même… Mais comment la reçoit-Il ? Dans
l’Évangile de Jean, il est
dit que Jésus baptisait plus de disciples que
Jean-Baptiste. Ceci
étant, il est spécifié:
• « Toutefois Jésus ne baptisait pas Lui-même,
mais c’étaient ses
disciples » (Jean 4: 1). « Celui qui vous reçoit
Me reçoit », « ce que
vous faites à l’un de ce petits, c’est à Moi que
vous le faites » (Jean
13:20; Matthieu 10: 40 à 42; 25:40)...
C’est par l’entremise de ses disciples qui sont
à plein temps qu’Il
reçoit la Dîme ! C’est donc par IDENTIFICATION
& DELEGATION à ses
disciples que Jésus baptise... et qu’Il reçoit
la Dîme. Sinon, ça
n’aurait pas de sens de dire qu’Il reçoit la
Dîme !
• C’est le même principe qui concernait « les
choses qui étaient
offertes à l’Éternel par élévation et que Dieu
donnait à Aaron et à ses
fils » (Nombres 18: 8). Aaron était un type de
Christ. Remplaçons donc
Aaron par Christ ! Donc « ses fils » sont les
disciples à plein temps
au service de la Maison de Dieu, car ils n’ont
pas un travail séculier !
Si quelqu’un ne veut pas accepter ce qui est dit
en prétextant que «
tous, absolument tous, sont des sacrificateurs
», OK ! Alors, nous
comprenons manifestement qu’il y a deux classes
de sacrificateurs: a)
ceux qui sont à plein temps et, b) ceux qui ne
le sont pas. Je vous
renvoie donc au commentaire de F. Godet:
• « D’après saint Paul, le Seigneur a donc
établi dans son Église une
classe de membres occupant une position
particulière. Tandis que les
autres croyants réalisent la vie nouvelle dans
l’exercice d’une
profession terrestre qui les fait vivre, ceux-ci
renoncent à toute
occupation temporelle pour consacrer tout leur
temps et toutes leurs
forces au développement de la vie spirituelle
chez les autres hommes;
et c’est par conséquent l’Église, à laquelle ils
consacrent ainsi leur
vie, qui a le devoir de pourvoir à leur
entretien matériel… ».
2) Apporter la Dîme fait partie des œuvres
d’Abraham !
• « Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous
ne fûmes jamais
esclaves de personne; comment dis-Tu: vous
deviendrez libres ? En
vérité, en vérité, Je vous le dis, leur répliqua
Jésus, quiconque se
livre au péché est esclave du péché… Si dons le
Fils vous affranchi,
vous serez réellement libre... Ils répondirent:
Notre père, c’est
Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants
d’Abraham, vous feriez
les œuvres d’Abraham ». (Jean 8: 33 & 39).
• « Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du
pain et du vin: Il était
sacrificateur du Dieu Très Haut. Il bénit Abram,
et dit: Béni soit
Abram par le Dieu Très Haut, maître du Ciel et
de la Terre ! Béni soit
le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre
tes mains ! Et Abram
lui donna la dîme de tout » (Genèse 14: 17/20;
cf. Hébreux 7: 4 à 10: «
MAIS LA, c’est Celui dont il est attesté qu’Il
est vivant (Jésus-Christ
est le nouveau sacerdoce selon l’ordre de
Melchisédech) ».
Si vous êtes fils d’Abraham, faites donc les
œuvres d’Abraham:
« Et Abram Lui donna la dîme de tout ».
• Galates 3: 7: « Comme Abraham crut à Dieu et
que cela lui fut imputé
à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux
qui ont la foi qui sont
fils d’Abraham ».
3) La Dîme doit être « donnée » sans
ostentation, ni comme une œuvre
méritoire, ni en se comparant à ceux qui ne la
donneraient pas:
• « Je jeûne deux fois la semaine, je donne la
Dîme de tous mes
revenus… car quiconque s’élève sera abaissé, et
quiconque s’abaisse
sera élevé... » (Luc 18: 9/14).
L’état d’esprit et de cœur dans laquelle elle
est donnée peut faire
porter du fruit ou ne rien produire du tout !
C’est la clé des
bénédictions qui doivent en découler. Si l’on
accomplit ce geste par
devoir, c’est que nous avons l’esprit religieux.
Si nous le faisons par
calcul, « pour que ça rapporte beaucoup », selon
les promesses de Dieu,
nous sommes liés par Mammon. Nous n’agissons
donc pas autrement que des
usuriers vis-à-vis du Ciel ! Ne soyons donc pas
étonnés que les «
profits » que nous espérons n’arrivent pas.
Donnons par amour
véritable… et Dieu s’occupe du reste ! Celui qui
se vantait de jeûner
deux fois par semaine, considérait sa Dîme comme
un « don » et non
comme un « dû ». Il se considérait comme
quelqu’un de très généreux
(alors qu’il ne faisait dans ce domaine que ce
qui était la moindre des
choses !) et donc bien méritant. Or, comme nous
allons le voir, la Dîme
ne doit pas être « donnée » !
4) La Dîme doit être payée de la bonne façon.
Trop de croyants font « la bonne chose de la
mauvaise façon »:
• Matthieu 23: 23: « Malheur à vous, scribes et
pharisiens hypocrites !
Parce que vous payez la Dîme de la menthe, de
l’aneth et du cumin, et
vous laissez ce qui est plus important dans la
Loi, la Justice, la
Miséricorde et la Fidélité; c’est là ce qu’il
fallait pratiquer, sans
négliger les autres choses ! ».
Que je sache, la Justice, la Miséricorde et la
Fidélité sont toujours
en vigueur à ce jour ! Et Jésus dit: « Non
seulement il faut pratiquer
cela, mais, ne pas négliger les autres choses !
Et, puisque Jésus
demandait ce « plus normal » (la Justice, la
Miséricorde et la
Fidélité) aux scribes et aux pharisiens… peut-Il
nous demander moins ?
De plus, veuillez noter aussi l’expression «
payer la Dîme » que Jésus
utilise dans ce texte. Pour Jésus la Dîme n’est
pas quelque chose que
l’on peut donner ou pas, c’est un dû, il faut la
payer... sans oublier
le reste !
Une différence entre la Dîme et les Offrandes
est que la Dîme se paye,
les Offrandes se donnent (cf. Luc 6: 38).
L’orgueilleux de Luc 18 ne «
paye » pas sa Dîme, il la « donne ». Par
conséquent il croit mériter
quoi que ce soit ! Pourtant, Jésus déclare que «
le publicain (dont on
ne dit rien concernant la Dîme) rentra chez lui
justifié, mais non pas
l’autre ! » (Luc 18: 14).
Récapitulons:
a) La Dîme est payée, car c’est dû à Dieu, mais,
il y a des promesses
(1Corinthiens 1:20).
b) L’Offrande est semée, et on en attend une
récolte, car c’est une loi
en vigueur ! (cf. Genèse 8:22). Un conseil,
semez votre offrande là où
on parle des meurtrissures de Jésus ! C’est là
un excellent terrain !
(cf. Psaume 129: 3).
c) L’Aumône est prêtée, et là aussi Dieu est
attentif dans le secret
(Proverbes 19:17).
5) La Dîme doit être payée comme salaire aux
prédicateurs de l’Évangile:
Nous allons voir que la Dîme n’est pas donnée à
l’église locale, à un
comité, ou un conseil d’administration (bureau),
mais:
• à celui qui est engagé dans l’armée (du
Seigneur),
• qui a planté une vigne (église locale),
• qui fait paître le troupeau (le berger, ou
pasteur),
• qui est reconnu et annonce l’Évangile à plein
temps.
• « Qui est jamais engagé dans l’armée à ses
propres frais ? Qui est-ce
qui plante une vigne et n’en mange pas ? Qui
est-ce qui fait paître un
troupeau et ne se nourrit pas du lait du
troupeau ?… car il est écrit
dans la Loi de Moïse: Tu muselleras point le
bœuf quand il foule le
grain. Dieu se met-Il en peine des bœufs, ou
parle-t-Il pour nous ?
OUI, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que
celui qui laboure doit
labourer avec espérance et celui qui foule le
grain fouler avec
l’espérance d’y avoir part. Si nous avons semé
parmi vous les biens
spirituels, est-ce une grosse affaire si nous
moissonnons vos biens
temporels ?… Ne savez-vous pas que ceux qui
remplissent les fonctions
sacrées sont nourris par le Temple, que ceux qui
servent à l’autel ont
part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a
ordonné à ceux qui vivent
de l’Évangile de vivre de l’Évangile »
(1Corinthiens 9: 7 à 14).
Tout n’est pas à rejeter dans la Loi de Moïse.
Les lois cérémonielles
sont abolies (le sacrifice suprême ayant été
offert en Jésus-Christ)
certes, mais tout ce qui est bon et utile est
transféré dans la
Nouvelle Alliance ! Manifestement, selon Paul,
le principe qui concerne
la Dîme est donc bel et bien maintenu et
transféré… d’autres principes
sont maintenus comme le dit Paul dans Éphésiens
6:1 à 3 ! Nous
découvrons que Paul préconise la pratique de ce
commandement, et qu’il
y a une promesse qui s’ensuit.
• Or, « pour ce qui concerne toutes les
promesses de Dieu, c’est en Lui
qu’est le Oui et c’est pourquoi encore, l’Amen
par Lui est prononcé par
nous à la gloire de Dieu » (1Corinthiens 1:20).
Le Père est d’accord en ce qui concerne les
promesses qui concernent la
Dîme, mais tout dépend de nous, car il est dit
que c’est nous qui
prononçons l’Amen… ! Croyez vous que si vous
payez votre Dîme, les
promesses de Dieu la concernant n’ont plus court
? Dieu est capable de
tenir ses promesses concernant la Dîme à savoir:
a) Ouvrir les écluses des Cieux,
b) Menacer celui qui dévore,
c) Avoir une influence positive sur les autres !
(cf. Malachie 3:10/12).
Les lois morales sont toujours en vigueur ainsi
que les promesses qui
les accompagnent ! Pour cela il faut se «
prononcer » concrètement !
• C’était le droit de Paul, et il n’est pas le
modèle à suivre dans
tout ce qu’il dit, car il parle d’un ORDRE du
Seigneur (cf. Hébreux
7:5: « Ceux des fils de Lévi qui exercent le
sacerdoce ont, d’après la
loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple… »),
et du DROIT de
PREDICATEUR ! Lui n’en a pas usé, certes, mais,
les autres l’ont fait
sans pécher, ni avoir quelque honte que ce soit
! Il pouvait se le
permettre, car il n’avait pas de charge de
famille ! Les autres oui !
• Nombres 18: 31/32: « … c’est votre SALAIRE
pour le service que vous
faites dans la tente d’assignation. Vous ne
serez chargés pour cela
d’aucun péché, quand vous aurez prélevé le
meilleur, vous ne profanerez
point les offrandes saintes des enfants
d’Israël, et vous ne pourrez
point ».
Ceux qui vivent de l’Évangile selon l’ordre du
Seigneur pouvaient-ils
recevoir moins que les sacrificateurs sous la
Loi de Moïse ?
Ainsi, que les Églises ne tombent pas sous
le jugement de Jacques
5/4:
• « Voici le salaire des ouvriers qui ont
moissonné vos champs, et dont
vous les avez frustrés, crie, et les cris des
moissonneurs sont
parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des
armées ».
Ce texte sur les moissonneurs de l’apôtre
Jacques s’applique aussi au
monde chrétien qui met à la portion congrue ces
« moissonneurs d’âmes »
que sont ceux qui ont un ministère à plein
temps… En conséquence, je
discerne derrière tous ces arguments « contre la
Dîme aujourd’hui »,
une volonté délibérée de priver les chrétiens
des promesses concernant
la Dîme.
Bénissez donc votre Serviteur de Dieu !
Nous vivons aujourd’hui le style « d’Églises
Tamar » avec des « Leaders
Onan »… Tamar (palmier) représente le peuple de
Dieu dans le monde
entier, qui veut désespérément concevoir et
donner le vie, enfanter des
âmes au Salut, être productif. Le problème est
que beaucoup d’entre
elles sont sous la domination de leaders de type
« Onan ». Ces leaders
laissent tomber leur semence en terre, ils se
souillent plutôt que de
semer leur semence… Ils ont la stimulation, mais
il n’y a pas de
fécondation. Dieu prend au sérieux le comment
nous utilisons notre
semence… Refuserons-nous de donner la vie à
notre semence ? Nous
réservons nous égoïstement une « partie de
plaisir » sans produire la
vie ? Hélas, c’est ça nos églises aujourd’hui !
On vient certes au
culte, où à des réunions diverses, on va même
dans des séminaires…
pourtant, beaucoup ne cherchent que leur
plaisir, sans mettre en
pratique quoi que ce soit ! Toute semence doit
être semée au bon
endroit pour porter son fruit et sur un bon
terrain !
Si l’église locale donne sa Dîme au bureau, au
Conseil
d’Administration, ou même à son organisation,
elle ne fait que de
donner la Dîme à elle même ! C’est comme si le
veuve de Sarepta avait «
donnée » son huile et sa farine au prophète,
mais en réalité qu’elle
ait mangé le gâteau qu’Élie lui avait demandé
d’abord ! (cf. 1Rois 17).
Que l’église donne la Dîme à elle même c’est
absurde, c’est un contre
sens, c’est anti-biblique. Toute Dîme est
toujours donnée aux hommes
choisis de Dieu et qui annoncent l’Évangile à
plein temps, n’ayant pas
de travail séculier. Mais les esprits religieux
qui hantent les églises
locales en France, et qui dirigent le monde, ne
veulent pas que la Dîme
soit remise à qui de droit, à savoir les «
serviteurs de Dieu ». Le
monde et les églises religieuses veulent cette
Dîme pour elles, et
elles la prennent en effet de manière détournée
avec des arguments tels
que: « c’est la loi française qui nous demande
d’agir de la sorte ».
Bientôt, outre les lois du type: « manipulation
mentale » qui sont
sorties ces derniers temps pour empêcher les
pasteurs et les
évangélistes d’imposer les mains aux malades, de
chasser les démons, de
parler en langues etc., il va bientôt sortir une
loi qui va interdire
de donner la Dîme aux hommes de Dieu sous
prétexte de « pratique
sectaire » et « d’escroquerie » !
Sachez bien que Satan n’est pas content du
rétablissement de cette
doctrine… Le Diable va se déchaîner contre cette
VERITE BIBLIQUE au
travers d’hommes d’églises, de théologiens
corrompus à sa solde, de
membres d’églises cupides, de « religieux
indécrottables » et susciter
des passions, de la haine, et il va amener la
controverse à ce sujet.
6) La Dîme devrait être payée et plus encore !
• « Que celui à qui l’on enseigne la Parole
fasse part de tous ses
biens à celui qui l’enseigne. Ne vous y trompez
pas: on ne se moque pas
de Dieu. Ce qu’un homme aura semé (c’est à dire
dans le contexte, le
don de tous ses biens à celui qui l’enseigne !),
il le récoltera ! »
(Galates 6:6/7).
Il y a une promesse de récolte abondante pour
ceux qui agissent de
cette manière ! La Nouvelle Alliance (L’Évangile
de la Grâce), étant
supérieure à l’ancienne, le minima est la Dîme !
C’est beaucoup plus
radical que ce que nous avons dit, car, loin de
donner la Dîme, on
donne TOUT !
7) Payer la Dîme, c’est rendre à Dieu ce qui est
à Dieu !
Vous connaissez la réponse de Jésus concernant
l’impôt à payer à
César…. Fallait-il « oui ou non » le payer ? Si
Jésus répondait « oui
», il aurait été taxé de collaborateur des
romains, de traître à la
nation, etc. S’Il avait dit « non », Il aurait
été pris pour un
révolutionnaire, un séditieux, etc.… Le contexte
parle bien «d’une
question d’argent et d’impôt», il s’agit de «
payer quelque chose ».
Or, Jésus prend une « pièce de monnaie » et leur
dit:
• « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu
ce qui est à Dieu ».
L’impôt était dû à une autorité injuste, et
pourtant permise par Dieu.
Par conséquent, ils devaient payer cet impôt à
César. Mais devaient-ils
oublier de s’acquitter de ce que Dieu réclamait
? Qu’est-ce que Dieu
réclamait ? Il demandait les Dîmes pour Sa
Maison ! (cf. Malachie 3).
Beaucoup de Pharisiens en opposition avec les
Sadducéens du Temple ne
voulaient plus payer ni impôts, ni Dîmes ! Or,
la Dîme appartient à
Dieu (cf. Les dîmes « étaient offertes à
l’Éternel par élévation et que
Dieu donnait ... » cf. Nombres 18: 8). Et s’il
s’agit de payer un impôt
à une autorité injuste, à combien plus forte
raison à une autorité on
ne peut plus juste, Dieu Lui-même ! Donc, pour
Jésus il est clair qu’il
faut « payer » la Dîme à Dieu… au même titre que
« payer » les impôts à
César ! « Rendez donc à Dieu ce qui est à Dieu !
». Payer la Dîme
n’était pas et n’est toujours pas un rituel,
mais un acte d’adoration:
• « Maintenant voici, j’apporte les prémices des
fruits du sol que tu
m’as donné, Ô Éternel ! Tu les déposeras devant
l’Éternel, ton Dieu, et
tu adoreras l’Éternel ton Dieu » (Deutéronome
26:10).
8) La Dîme appartient au Père, au Fils, et au
Saint-Esprit !
Au Père:
• 1Chroniques 29: 14/18: « C’est à Toi que tout
appartient »,
• Aggée 2:8: « L’or et l’argent M’appartiennent
»,
• « ... étaient offertes à l’Éternel par
élévation et que Dieu donnait
à Aaron et à ses fils » (Nombres 18: 8).
Au Fils:
• Hébreux 7: 4 à 10: « … ET ICI, ceux qui
perçoivent la Dîme sont des
hommes mortels (les fils de Lévi qui exerçaient
le sacerdoce cf. v.
15), MAIS LA, c’est Celui dont il est attesté
qu’Il est vivant
(Jésus-Christ est le nouveau sacerdoce selon
l’ordre de Melchisédek) ».
Et, Il mérite bien plus !
Au Saint-Esprit:
• L’Esprit dit au prophète Malachie 3: 8: « Un
homme trompe-t-il Dieu ?
Car vous Me trompez. Et vous dites: en quoi
T’avons-nous trompé ? Dans
les Dîmes & les offrandes... ». Notez que Dieu
fait une distinction
entre Dîmes et Offrandes !
• Actes 5: 1/6: « Ananias, pourquoi Satan a-t-il
rempli ton cœur, au
point que tu mentes au Saint-Esprit et que tu
aies retenu une partie du
prix du champ ?… ».
N’oubliez pas que le Saint-Esprit est le
Seigneur et qu’Il est Dieu !
N’essayez pas de Le tromper comme Ananias et sa
femme, où autrefois
Israël ! Ne vous mettez pas Dieu à dos dans les
Dîmes et les Offrandes
! Ne trompez pas le Saint Esprit !
Actes 5:4: « S’il n’eût pas été vendu, ne te
restait-il pas ? Et, après
qu’il a été vendu, le prix n’était-il pas à ta
disposition ? Comment
as-tu pu mettre en ton cœur un pareil dessein ?
Ce n’est pas à des
hommes que tu as menti, mais à Dieu ».
Il faut que cette mentalité cesse au milieu du
peuple de Dieu:
• « Ces choses leur sont arrivées pour servir
d’exemples, et elles ont
été écrites pour notre instruction, à nous qui
sommes parvenus à la fin
des siècles. Que celui qui croit être debout
prenne garde de tomber !
(sous-entendu: « dans les mêmes travers » !) »
(1Corinthiens 10: 11 &
12)..
• La Dîme était un bon principe divin antérieur
à la Loi de Moïse
(avant la Loi, Genèse 14: 17/20; 28:22),
• La Dîme était un bon principe divin confirmé
sous la Loi de Moïse
(pendant la Loi, Nombres 18: 25/32),
• La Dîme est toujours un bon principe divin
maintenu sous la Grâce !
(après la Loi ! Hébreux 7: 4/10).
Dieu ne sera jamais le débiteur de qui que ce
soit !
Brisons les images d’Épinal !
Le réformateur Martin Luther disait qu’il y
a trois conversions
nécessaires:
• Celle de notre cœur,
• Celle de notre intelligence
• Celle de notre portefeuille !
Certes, Jésus parle des riches, et Il dit
des choses difficiles à
entendre:
• « Malheur aux riches, car vous avez votre
consolation » (Luc 6:24).
D’autres déclarations doivent nous faire
réfléchir (Matthieu 19:24;
Luc 12:33, 1Timothée 6:10).
D’où vient l’hypersensibilité à l’argent ?
• L’incertitude du lendemain,
• La peur de manquer,
• L’absence de confiance en Dieu,
• Une réaction à la pauvreté vécue dans
l’enfance,
• Les blessures intérieures qui rendent avare,
• Croire que Dieu condamne la prospérité…
S’il en est ainsi, vous avez besoin d’être
délivré de la puissance de
Mammon. Si vous partagez vos biens avec d’autres
personne, combien vous
serez bénis et heureux ! Que pensez-vous d’une
réunion de prière où
l’on prierait pour ceux qui veulent être
délivrés du pouvoir de Mammon
? Où on bénirait les gens actifs dans le monde
des finances ? Vous
pouvez tuer le démon de l’avarice, l’avare qui
en vous compte son
argent en secret, mais, en donnant, car cela
libère de l’égoïsme. En
exerçant la libéralité, nous brisons le joug de
Mammon. Les biens que
vous possédez ne sont pas sensés vous posséder.
Ils ne vous
appartiennent pas en propre. Nous sommes des
administrateurs
temporaires de ce qui nous est confié.
Où placez-vous votre Sécurité ?
Ceux qui payent la Dîme font la démonstration
que tout leur vient de
Dieu, et que Dieu seul est leur source. Ils ne
se confient pas dans
leurs richesses, qu’ils n’ont pas du reste, mais
ils ont confiance en
la fidélité de Dieu ! Où avez vous placé votre
Sécurité ? En refusant
de payer votre Dîme vous faites la preuve que
votre Sécurité est dans
l’argent et non en Dieu le Tout-Puissant, en El
Shaddaï !
Lisons le Psaume 49 entier, notamment:
• V. 7: « Ils ont confiance en leurs biens… ils
ne vivront pas
toujours… Ils n’éviteront pas la vue de la
fosse… Il est semblable aux
bêtes qu’on égorge…
• v. 16 : Mais Dieu sauvera mon âme du séjour
des morts, car Il me
prendra sous sa protection... ». Voyez le
contraste !
Quand vous mettez votre confiance en El Shaddaï
(« Le Dieu qui a des
seins », traduit par Tout-Puissant),
• vous êtes à l’ABRI dans le lieu Très Saint,
et,
• vous reposez à l’ombre d’El Shaddaï.
• Vous êtes protégés,
• Vous êtes délivrés…
• Vous êtes au bénéfices des anges,
• vous êtes en position d’autorité,
• Vous êtes candidat à une longue vie sur
terre…(cf. Psaume 91 en
entier, version Darby).
Or, El Shaddaï est le nom par lequel Dieu s’est
révélé à Abraham. Que
nous sert-il de parler d’El Shaddaï, si nous
n’avons pas la foi
d’Abraham ? A quoi cela sert-il de chanter le
fameux cantique: « Nous
adorons El Shaddaï ... » ? Croire en El Shaddaï,
c’est croire en ses
provisions, sa fidélité, sa capacité
d’intervenir...
Jésus n’était pas pauvre !
• Les parents de Jésus avaient de l’argent pour
aller à l’hôtel, mais à
cette époque, tout était complet. Ils ont dû se
rabattre dans une
étable !
• Les mages ont apporté de l’or, de l’encens et
de la myrrhe, produits
qui coûtaient très cher en ce temps là !
• Jésus avait des revenus conséquents provenant
de son atelier de
charpentier.
• Jésus portait un vêtement sans couture ce qui
valait très cher à
l’époque.
• Jésus a payé la Dîme, en effet, pouvait-Il
demander aux autres de
faire ce qu'Il ne faisait pas, alors qu’Il
demandait sans cesse: «
suivez-Moi ! ».
• Jésus a payé l’impôt du Temple,
• Jésus a payé l’impôt à César,
• Jésus a fait de nombreuses aumônes aux
pauvres, aux veuves et aux
orphelins.
• Jésus avait des disciples très riches et
Lui-même a été invité chez
des personnes très riches.
• Jésus a reçu de l’argent de femmes de
distinction.
• Jésus avait même un trésorier pour s’occuper
des rentrées d’argent.
• Jésus avait de quoi nourrir ses apôtres et
leurs familles tous les
jours.
• Jésus disposait en plus, de toutes les
ressources miraculeuses du
Ciel.
• Jésus a annoncé la Bonne Nouvelle aux pauvres
!
Si cette Bonne Nouvelle est qu’ils resteraient
pauvres toute leur vie,
c’était pas une Bonne Nouvelle du tout !
Jésus n’aurait jamais pu être pauvre, car Il
savait où était sa Source
et sa Sécurité ! Quand donc Jésus a-t-Il
souffert la pauvreté ? Pendant
33 ans de sa vie ? Jésus n’est jamais resté dans
quelque besoin que ce
soit. Chaque besoin a été pourvu en abondance.
Il a même invité plus de
5000 hommes (sans compter les femmes et les
enfants) à déjeuner et il y
en avait de reste. Jamais sur terre Jésus n’a
souffert de la pauvreté.
Pourtant quelqu’un dira qu’Il s’est fait
pauvre... En effet, l’Écriture
le dit, mais quand s’est-Il fait pauvre pour
nous, afin que nous
fussions enrichis ? (cf. 2Corinthiens 8:9). Sur
la croix !
Sur la croix, Il a porté nos péchés et ses
conséquences, Il fut coupé
du Père:
• Il était nu, souffrant, (les crucifiés étaient
nus, n’en déplaise à
la Tradition religieuse !),
• Il a eu faim et soif (Il dit Lui-même: « J’ai
soif ! »),
• Là, Il s’est fait pauvre pour que nous soyons
enrichis, car Il
n’avait plus rien !
• Il a pris nos maladies pour nous communiquer
la guérison et la Santé,
• Il a été fait péché pour nous afin que nous
soyons justifiés,
• Il a été maudit pour que nous soyons bénis !
Jésus dit: « Ceci est mon corps qui est rompu
pour vous ! ». « Pour »
signifie : « en votre faveur, à votre bénéfice,
c’est un droit que J’ai
chèrement acquis pour votre bien ».
• La Dîme dans le N.T. ? Oui, il en est parlé.
Il n’est pas dit de ne
pas ou plus la donner. A l’époque de Jésus, la
Dîme était
minutieusement pratiquée, même les plantes
potagères faisaient l’objet
d’une dîme ! On donnait la dîme des petites
choses. Jésus a sanctionné
la MANIERE dont ils la donnaient. Ils se
faisaient remarquer, et
faisaient étalage de leurs richesses, avec
ostentation (Matthieu
23/23).
Or, Jésus n’a pas abolie la Loi, Il l’a
accomplie (Matthieu 5/16). Le
Nouveau Testament n’est pas l’abolition de
l’Ancien, mais son
perfectionnement.
• La Dîme dans l’A.T., la Dîme était
l’expression de la reconnaissance
envers Dieu, c’était un acte d’adoration. Ce
n’était jamais une
cérémonie, ou un rituel. Car, c’est Dieu qui
leur avait tout donné.
Hélas, petit à petit, elle est devenue une
obligation légaliste,
astreignante, certes, on la donnait mais comme
forcé. Pour les
prophètes, la Dîme devait être accompagnée avec
la repentance et
l’offrande de son cœur à Dieu. Si le cœur du
donateur n’était pas
droit, son offrande restait sans valeur. La
Dîme, c’est le don de
soi-même.
La Dîme est liée aux écluses des Cieux.
Cette expression se trouve
dans Genèse 7: 10/12 &
17/20.
• L’Écriture déclare: « L’Éternel vit que la
méchanceté des hommes
était grande sur la terre, et que toutes les
pensées de leur cœur se
portaient chaque jour uniquement vers le mal.
L’Éternel se repentit
d’avoir fait l’homme sur la terre, et Il fut
affligé en son cœur. Et
l’Éternel dit: J’exterminerai de la face de la
terre l’homme que j’ai
créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux
reptiles et aux oiseaux du
ciel, car Je me repens de les avoir faits ».
On peut dire que quand « la coupe est pleine
elle déborde ! ». C’est
la méchanceté des hommes qui a déclenché tous
ces évènements, et mis en
péril la race humaine toute entière. Mais la
PLUIE dans la Bible est
aussi synonyme de BENEDICTION DIVINE ! Suite au
Déluge, Dieu a déclaré
qu’il n’y aurait plus de destruction des eaux
par un déluge. La pluie
doit être plutôt une bénédiction…
• « Sept jour après, les eaux du Déluge furent
sur la terre. L’an 600
de la vie de Noé, le second mois le 17 è jour du
mois, en ce jour-là,
toutes les sources du grand abîme jaillirent, et
les ECLUSES DES CIEUX
s’ouvrirent. La pluie tomba sur la terre 40
jours et 40 nuits… ».
• v. 17/20: « Le Déluge fut de 40 jours sur la
terre. Les eaux crûrent
et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva
au-dessus de la terre. Les eaux
grossirent et s’accrurent beaucoup sur la terre,
et l’arche flotta sur
la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus
en plus, et toutes les
hautes montagnes qui sont sous le ciel entier
furent couvertes. Les
eaux s’élevèrent de 15 coudées au-dessus des
montagnes qui furent
couvertes…. ».
Il est dit que dans les temps de la fin, il en
sera comme aux jours de
Noé, bien des choses seront comparables. Nous
voyons ce qu’à été le
Déluge pour l’humanité. La PLUIE est tombée
pendant 40 jours sans
discontinuer. Les hautes montagnes furent
couvertes, les sources du
grand abîme s’ouvrirent. Des torrents d’eau
grossissaient sans cesse… «
Les ECLUSES du ciel s’OUVRIRENT ». Voilà la clé
du récit.
Quel rapport avec la DÏME ?
Dieu promet: « Mettez Moi de la sorte à
l’épreuve, dit l’Éternel des
armées, et vous verrez si Je n’ouvre pas pour
vous les écluses des
cieux, si Je ne répands pas sur vous la
bénédiction en abondance »
(Malachie 4:10).
• « J’ouvrirai pour vous les ECLUSES des CIEUX
! ». Ces écluses qui
s’ouvrent parlent de la fidélité de Dieu, de
l’abondance. Il y a des
provisions inépuisables dans le Ciel. Dieu peut
déverser en abondance
et « faire jaillir les sources du grand abîme ».
Dieu dit: « vous le
verrez ! ».
ECLUSE: Un système de portes et de vannes qui
arrêtent et retient les
eaux d’un courant d’eau d’une rivière, d’un
fleuve. Or, il est écrit:
« Il est un fleuve dont les courants réjouissent
la cité de Dieu »
(Psaume 46:5).
Un « Déluge de bénédiction »
Ce « déluge » est possible pour l’Église en ces
temps de la fin. Nous
sommes « la famille de Noé », « sauvée par grâce
» (Noé avait trouvé
Grâce auprès du Seigneur »), dans l’Arche du
Salut en Jésus-Christ. Ils
ont obéi et furent sauvés.
« l’Arche flotta »
Le monde se noie de plus en plus, mais les
chrétiens surnagent.
N’oubliez pas:
• « qu’il y avait de la lumière dans le pays de
Goshen !»
• « qu’Il peut nous faire vivre au milieu de la
famine !» (Psaume 33:
18/19).
• « que 1000 tombent à ta droite et 10000 à ton
côté, tu ne seras pas
atteint… ».
• « Nous ne sommes pas condamnés avec le monde !
» (Hébreux 11:7;
1Corinthiens 11/32).
Si vous payez votre Dîme, vous bénéficierez des
promesses de Dieu dans
votre vie, même si le monde vit des dépressions
économiques, vous ne
coulerez pas, car « votre arche flottera ! ».
« Les montagnes furent couvertes »
Il y en avait de toutes les tailles, mais toutes
furent couvertes. Vous
en avez aussi des « montagnes » dans votre vie.
Mais elles peuvent
toutes disparaître ! Dieu peut-Il le faire
encore aujourd’hui ?
• « Crois-tu cela » au milieu de la pire des
situations ? (Jean 11: 26).
Vous pouvez actionner les Écluses du Ciel, c’est
à dire le faire avec
des pensées différentes que celles de ces hommes
méchants de l’époque
de Noé. Dieu n’est pas fatigué de donner. Il est
toujours plein de
ressources. Permettez à Dieu de vous bénir.
Soyez très pratiques.
N’ayez pas peur de la donner. Beaucoup d’enfants
de Dieu ont peur de
manquer de quoi que ce soit. Dieu ne semble pas
être leur PERE...
Il existe une Loi de Rétribution !
• « Il te sera fait comme tu as fait » (Abdias
v. 15).
• « Si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il
soit tué par l’épée »
(Apocalypse 1 »: 20).
• « Semer le vent et moissonner la tempête »
(Osée 8:7)
• « Adoni Bézek prit la fuite, mais ils le
poursuivirent et le
saisirent, et ils lui coupèrent les pouces des
mains et des pieds.
Adoni Bézek dit: 70 rois ayant les pouces des
mains et des pieds
coupés, ramassaient sous ma table; Dieu me rend
ce que j’ai fait »
(Juges 1:6/7).
• « Celui qui arrose sera arrosé » (Proverbes
11:25).
• « Donnez et il vous sera donné » (Luc 6:38)
• « pardonnez et il vous sera pardonné ».
• « Vous serez mesuré avec la mesure dont vous
vous êtes servis » (Luc
6: 38).
• car « un flot (celui d’un don) appelle un
autre flot (un autre don) »
(Psaume 42:8).
• «Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais
qui l’a livré pour
nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas
aussi toutes choses avec
Lui ?» (Romains 8:32).
Si la Croix est l’Acte Suprême, à plus forte
raison, Il fera de
moindres actes en DONNANT toutes choses. Le
Salut est si Grand ! Si
quelqu’un peut le PLUS, il peut le MOINS ! Vous
vous dites: « Pauvre
créature si misérable que je suis… comment
atteindre les mêmes sommets
que vous les grands chrétiens… ? ». Sachez que
Dieu n’est pas pauvre.
• 2Corinthiens 9:8: «Toutes choses… TOUTES » !
Il n’y pas de limites, pas de doutes !
L’exemple du roi Josaphat
N’oubliez pas que Jésus a fait de nous des «
rois et des sacrificateurs
pour Dieu son Père » (Apocalypse 1:6; 5:19;
1Corinthiens 4: 8;
2Timothée 2: 12).
Dans 2Chroniques 16:17/18, nous découvrons la
corrélation qui existe
entre Piété et Prospérité. Josaphat a vécu cela.
• « Son cœur grandit dans les voies de l’Éternel
».
• v. 5: «Tout Juda apportait des Présents et en
abondance des
richesses»,
• v. 11 : «Un tribut d’argent, du bétail»,
• v. 12 : «Josaphat s’élevait au PLUS haut
degré de grandeur»,
• Chapitre 18: 1: « Il bâtit des châteaux, des
villes pour servir de
magasins… il eut en abondance des richesses et
de la Gloire ! ».
Quand on a une « onction royale », on
obtient des « bénédictions
royales ».
• Job 8:7: «Ton ancienne prospérité semblera peu
de choses, celle qui
t’est réservée sera bien plus grande encore! ».
Tous les rois qui ont marché selon les voies
de l’Éternel et de David
(sur les traces de David) ont expérimenté:
• le surnaturel financier,
• la gloire,
• la victoire...
• la domination sur tous leurs ennemis,
• la protection divine,
• la renommée,
• les manifestations divines,
• le butin…
Si vous acceptez une mort dans la vie, vous
découvrirez « une vie dans
la mort ». Mourez donc à vos idées, pensées…
votre propre justice,
renoncez ! Et vous trouverez « une vie dans
cette mort » !
• « Christ est mort, bien plus, Il est
ressuscité, Il est à la droite
de Dieu, et Il intercède pour nous ! » (Romains
8:34).
En donnant leurs dîmes aux serviteurs de Dieu et
non en les gardant
pour elles mêmes, les Églises seraient protégées
du fléau de « celui
qui dévore » selon ce que déclare le prophète
Malachie. Qui est: «
celui qui dévore » ? Évidemment notre pensée se
tourne vers l’Ennemi de
nos âmes, Satan, le Serpent ancien, le Dragon,
le Diable etc. L’Ennemi:
« rôde comme un lion rugissant cherchant qui se
laissera dévorer »
(1Pierre). Curieusement, « celui qui dévore »,
ou « celui qui avale »,
c’est la signification du nom d’un faux prophète
qui pourtant a annoncé
des choses justes, mais qui était prêt à maudire
le peuple de Dieu… Son
nom… « BALAAM ». Dans sa perversité, pour finir,
il a donné des
conseils qui poussaient Israël à la débauche en
vue d’attirer la
malédiction de Dieu sur le peuple ! Il aimait:
• les honneurs,
• l’argent,
• la position sociale et la reconnaissance… (cf.
Nombre).
Les églises et les croyants qui ne veulent pas
donner leurs dîmes aux
serviteurs de Dieu seront la proie des « Balaam
», comprenez d’une
multitude de faux prophètes qui diront des
choses justes, mais qui
attireront la malédiction de Dieu sur eux ! Et
comme vous le constatez
les Églises de France sont criblées par ces «
prophètes-chrétiens » qui
tout en prophétisant des choses parfois justes,
ponctionnent les
églises, on les appelle les « pilleurs d’églises
» ! A bon entendeur,
Salut !
La Manne du désert ou le Blé des Philistins ?
« La Manne cessa »
(Josué 5:12)
Il arrive que Dieu fasse changer de régime
alimentaire. C’est parfois
brusque. Pourtant, il faut savoir si on veut oui
ou non entrer dans le
Pays du Lait et du Miel, le Pays des Promesses…
Automatiquement, ça va
changer nos habitudes. Quand Israël était en
Égypte, il voulait partir,
quand il fut dans le désert, il voulait revenir
en arrière… Maintenant
aux portes de Canaan, Israël ne veut plus aller
de l’avant… ils
voulaient plus de la Manne du Ciel… ils
regrettaient les poireaux, les
oignons les melons etc. d’Égypte. Quand on veut
la Manne et non pas le
Blé des Philistins, c’est qu’on est encore dans
le désert. Voulez-vous
en sortir ? Si oui, il faudra se nourrir du Blé
des Philistins ! C’est
la preuve qu’on veut entrer dans le Pays de la
Promesse. Canaan ne
représente pas le Ciel, mais la Vie Chrétienne
victorieuse, avec ses
luttes, ses combats, mais aussi la Victoire
toujours et partout !
Rien de plus ou Rien de moins ?
Pour entrer dans ce Pays de la Promesse, il faut
réaliser que le régime
du désert était juste ce qu’il fallait pour
vivre. Rien de plus. Juste
assez pour vivre. Mais entrer dans le pays de la
promesse, c’est entrer
dans le plus qu’assez pour vivre. C’est entrer
dans l’abondance. Rien
de moins... C’est à vous de choisir entre «
Rien de plus » ou « Rien
de moins »… Entre « Juste Assez », et « Plus
qu’Assez » !
Entrons dans le Pays de la Promesse !
Il fallait passer par Jéricho. Ville
stratégique. Barricadée. L’entrée
dans le Pays de la Promesse, est barrée. Les
murailles de la villes
semblaient dire que la ville est imprenable. A
l’intérieur, des hommes
vaillants, des guerriers féroces. Une armée
puissante. La hauteur de la
muraille disait: Vous n’entrerez pas ici !
Pourtant, Dieu avait dit à
Josué:
• « J’ai livré la ville entre vos mains ».
C’est FAIT ! Cela faisait 40 ans que c’était
fait. A cause de leur
incrédulité, ils ont tourné en rond dans le
désert. 10 espions avaient
visité le pays, et ils ont fait un rapport
négatif. Ils disaient qu’ils
ressemblaient à des sauterelles, et ont
confessé:
• « Nous ne pouvons prendre le pays ».
Ils ont erré dans le désert. Il fallait qu’une
génération incrédule
meure pour qu’une nouvelle génération naisse,
grandisse et se lève.
Puis Josué a remplacé Moïse. Dieu l’a établi.
Rahab la prostituée à dit
que les habitants du pays tremblaient. Le
désert, c’était le juste
assez. Canaan, c’est l’abondance. Certes, dans
le désert, Dieu
pourvoyait à leurs besoins de base…
• L’Égypte était le pays du « manque ».
• Le Désert, le lieu du « juste assez ».
• Canaan, le pays du « plus qu’assez » !
• « Car l’Éternel va te faire entrer dans un bon
pays:
• pays de cours d’eaux,
• de sources et de lacs, qui jaillissent dans
les vallées et dans les
montagnes;
• pays de froment, d’orge,
• de vignes, de figuiers et de grenadiers;
• pays d’oliviers et de miel;
• pays où tu mangeras du pain avec abondance, où
tu ne manqueras de
rien;
• pays dont les pierres sont du fer et des
montagnes desquelles tu
tailleras l’airain.
• Prends garde que ton cœur ne s’enfle, et que
tu n’oublies l’Éternel
ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte,
de la maison de
servitude, qui t’as fait marcher dans ce grand
et affreux désert, où il
y a des serpents brûlants et des scorpions, dans
les lieux arides et
sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de
l’eau du rocher le plus
dir. Qui t’as fait manger dans le désert la
Manne inconnue à tes pères,
afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te
faire ensuite du bien »
(Deutéronome 8: 7 à 9, 14 & 15).
L’Égypte, c’est l’incroyant qui vit dans le
système de ce monde. Le
monde ne pourvoit pas à nos besoins. Il nous
vole, nous maltraite… Le
dieu de ce monde n’a aucun intérêt dans votre
prospérité. Mais, quand
vous quittez l’Égypte, et que vous devenez
enfant de Dieu, vous
commencer une marche dans le désert. Vous
essayez de comprendre la
nouvelle naissance. Sa volonté pour notre vie.
Comment vivre selon sa
Parole, comment reconnaître sa voix. C’est un
temps de croissance. Il
pourvoit surnaturellement à nos besoins. Le
désert, c’est un terrain
d’entraînement. Chaque jour ils ont appris à
dépendre de Dieu et Lui
faire confiance. La Protection Divine était là
jour et nuit par la
colonne de feu de nuées. La Manne les
nourrissait, l’eau coulait du
rocher le plus dur… Cette Manne représente la
Parole de Dieu.
Mais, bien qu’ils avaient quitté l’Égypte
géographiquement, ils ne
l’avaient pas quittée mentalement. Alors
imaginez quand il a fallut se
faire à l’idée d’entrer dans Canaan ! Ils ont
vécu à coup de miracles.
Pourquoi ? Parce qu’ils ne pouvaient pas
s’assumer eux-mêmes. Dieu veut
que nous GRANDISSIONS ! Il veut nous faire
quitter ce désert du « juste
assez », pour entrer dans le pays du « plus
qu’assez »! En grandissant
dans la Parole de Dieu nous arrivons au stade où
nous sommes prêts à
assumer davantage de responsabilités, et à
relever de plus grands
défis. Il arrive un temps où nous voulons
travailler AVEC Dieu. Nous
désirons une démonstration au travers de nous.
Nous voulons « PLUS ».
Arrivé à ce niveau là, on peut aller plus loin
et passer le Jourdain.
La circoncision, examen des mobiles
C’est un temps douloureux, mais nécessaire où la
« chair est crucifiée
». Là, beaucoup de ceux qui se croient
spirituels reculent. Il a fallut
aller à Guilgal. Ce lieu est hautement
significatif. Là, 12 pierres
furent ensevelies dans le Jourdain. Là les
hommes ont été circoncis.
Alliance avec eux. Là, la fidélité de Dieu
était rappelée par un
monument de pierres érigé en mémoire de la
traversée du Jourdain. C’est
un lieu où il est demandé de faire confiance à
la Parole de Dieu. Là,
Dieu teste les mobiles profonds du cœur. L’acte
de circoncision touche
le cœur. Est-on oui ou non circoncis de cœur ?
Le cœur est-il purifié ?
La Parole (couteaux de pierres) agit elle en
profondeur ? La
circoncision signifie qu’on doit « marcher selon
l’Esprit et non selon
la chair » ! Le but de l’abondance est de bénir
les autres. Leur faire
connaître l’Évangile. On n’entre pas dans la
Terre d’Abondance pour
accumuler des richesses, des biens matériels
pour soi-même, ou pour
impressionner les autres par notre Salut. Ces
choses sont bonnes, mais
elles doivent être utilisées dans un but
spirituel.
Donc, avant d’entrer dans ce Pays de la
Promesse, demandons au
Saint-Esprit de sonder nos cœurs avec sa Parole
pour que nous voyons
tout motif qui n’est pas en accord avec sa
Parole… et enlevons ce «
morceau de chair » ! Avant d’entrer dans ce
pays, il faut décréter que
la chair ne règnera pas ! Avant d’attaquer
Jéricho… il faut être
circoncis. Quand les finances commencent à
arriver, il faut déclarer
notre priorité. Le but est de propager
l’Évangile. Soyez en harmonie
avec la Parole de Dieu. Que vos priorités soient
correctes. Votre cœur
doit être purifié. Alors, vous pouvez faire face
à Jéricho.
La Pâque, communion avec Le Sacrifice…
Après cette circoncision, il y a eu la Pâques.
La Manne a cessé de
tomber. Israël avait mûri. Ils devaient quitter
le désert du « juste
assez », pour entrer dans le pays du « plus
qu’assez ». Dieu cherche
des partenaires de son œuvre. Des coopérants. Le
Seigneur a donné des
instructions précises pour conquérir Jéricho. En
7 jours. Les 6
premiers jours, ils marcheraient autour de la
ville en silence total.
Ils regardaient la muraille épaisse,
intimidante. Dieu voulait
qu’Israël confronte ses peurs. Il voulait qu’ils
voient chaque pierre
de la muraille. Puis, ils revenaient à Guilgal.
Ils revenaient à la
Parole. Face à la Parole ils pouvaient méditer
sur ce que Dieu avait
dit. Le 7 è jour, ils ont fait 7 fois le tour en
silence, puis ont
sonné de la trompette et poussé des cris. Il
fallait qu’ils admettent
bien leurs impossibilités, leur incapacité.
Qu’ils considèrent la
Parole de Dieu. Il fallait qu’ils aient la
certitude que Dieu était
avec eux. De leur côté. Les 6 jours, c’est
l’impossibilité à l’homme de
faire quoi que ce soit. Il n’est créé que le 6 è
jour.
Le Septième est celui du Repos de Dieu. Tout est
déjà fait ! Et entré
dans cette compréhension là, tout est devenu
possible. Peu importe
l’épaisseur ou la hauteur de la muraille. Peu
importent les géants. Peu
importe les moqueries du haut de cette muraille.
Il vous a amené çà
douter de vos doutes, à faire peur à la peur, à
passer à l’offensive.
La puissance de Dieu allait se déchaîner… Peu
importe si tout l’Enfer
se ligue contre vous ! Dieu a promis que le «
Portes de l’Enfer » ne
prévaudront point contre l’Église de
Jésus-Christ ! Qu’est-ce que
l’Église de Jésus-Christ ? C’est l’Église de la
Parole (Jésus) et de
l’Onction (Christ).
• « La muraille s’écroula ».
Toutefois, pourquoi y a-t-il encore des peurs ?
Pourquoi tant d’excuses
? Les trésors de Jéricho devaient entrer dans le
Trésor de l’Éternel.
• « Tout l’argent et tout l’or, tous les objets
d’airain et de fer,
seront consacrés à l’Éternel, et entreront dans
le Trésor de l’Éternel.
Ils brûlèrent la ville et tout c ce qui s’y
trouvait; seulement ils
mirent dans le Trésor de la maison de l’Éternel,
l’or, et tous les
objets d’airain et de fer » (Josué 6: 19 & 24).
Toutes ces richesses guerre, tout ce butin
devait servir en premier
lieu à la Maison de Dieu. Cela lui appartenait
comme prémices. Si vous
êtes décidé à donner au Seigneur, si vous voulez
appliquer la volonté
de Dieu dans les affaires financières, si vous
avez saisi que Jéricho
vous appartient, et qu’il est temps d’obéir à
Dieu, sachez que quand
l’argent va commencer à venir, Dieu doit être le
premier servi. Dès que
la bénédiction vient, vous devez donner la dîme
à Dieu. Dès qu’on parle
de Dîme, cela crée de la peur chez beaucoup...
Des excuses arrivent. On
se cabre...
• « Pasteur, pouvons-nous contourner cette ville
? »
• « Non ! ».
• « Peut-on prétendre qu’elle n’existe pas ? »
• « Non ! »
• « Et mon budget alors ? Et ma voiture ? Et les
factures ? Et le
médecin ? Et mes enfants ? Et l’imprévu ? »…
CONFRONTEZ VOS PEURS ! Ils l’ont fait pendant 7
jours. Ils durent
retourner à Guilgal méditer sur la fidélité de
Dieu. Nos peurs sont une
projection dans le futur. Nous nous demandons si
demain Dieu va
pourvoir ? Si notre vie ne va pas s’écrouler !
Passez le Mur du Son !
Il y a eu beaucoup d’idée toutes faites
concernant la vitesse à
laquelle l’homme pouvait voyager en toute
sécurité. Autrefois on
pensait que l’homme ne pouvait pas résister plus
d’une heure à certaine
vitesse… Ils pensaient qu’au bout d’une heure,
que le corps allait
saigner, entrer en convulsion ou se désintégrer…
Puis la limite s’est
élevée à 100 km à l’heure… Jusqu’au moment où le
Mur du Son a été
dépassé. La première fois où un pilote l’a
dépassé, il s’est aperçu que
c’était toujours aussi facile de naviguer de
l’autre côté du Mur du Son
!
Quand les chrétiens apprennent à franchir le Mur
du Son, ils tremblent,
frémissent, quand ils prennent le premier
montant de dîme, ils se
demandent s’ils vont s’appauvrir, et ils font
leur premier voyage
au-delà du Mur du Son de leur vie… Combien se
sont approché de la
muraille et ont reculé… Puis, ils avez fait une
percée… ils ont donné
les 10 %. A leur grande surprise, une grande
puissance surnaturelle les
a soutenu ! Vous avez eu en plus la joie de
donner, d’avoir cru en Dieu
pour votre vie et vos finances… Passez cette
porte !
Si vous décidez de vivre dans le désert, Dieu
pourvoira tout de même à
vos besoins quotidiens. Il est notre Dieu. Il ne
peut pas vous
abandonner. Nous sommes ses enfants. Il a promis
de pourvoir. Mais Il
veut beaucoup plus pour vous ! Mais êtes-vous
satisfait du minimum ?
Sans jamais entrer dans la Pays de l’Abondance ?
Vous ne réaliserez
jamais vos rêves si vous ne passez pas par cette
porte de Jéricho. Le
Seigneur nous défi d’entrer dans son plan.
Observez les murailles de
vos peurs, renversez-les… taillez en pièces vos
excuses avec sa Parole…
Donnez-Lui les prémices de tout votre travail,
et observez comment
l’abondance inonde votre vie… votre
désobéissance fait obstacle à votre
propre progression, et vous vous trouvez piégés
dans le désert, où on
vit avec le minimum.
• Psaume 37:25: « Je n’ai jamais vu le juste
abandonné, ni sa
descendance mendier son pain ».
Il a promis de pouvoir à nos besoins, mais Il
veut faire beaucoup plus:
Il veut aussi nous accorder les désirs de notre
cœur… Combien de temps
allez-vous camper près du Jourdain ? Ets-vous
satisfait de vivre avec
le minimum, sans jamais entrer dans le « pays de
l’abondance » ? Vous
ne réaliserez jamais vos rêves si vous ne passez
pas par les portes de
Jéricho ? Entrez dans la plan de Dieu… Observes
Le renverser la
muraille de vos peurs et taillader en pièces vos
excuses avec Sa
Parole. Puis donnez-Lui les prémices de tout
votre travail et observez
l’abondance inonder votre vie.