Va avec cette force que tu as...
Juges 6.14-18
14 L'Eternel se tourna vers lui (G�d�on), et dit: Va avec cette force que tu as, et d�livre Isra�l de la main de Madian ; n'est-ce pas moi qui t'envoie ?
15 G�d�on lui dit : Ah ! mon Seigneur, avec quoi d�livrerai-je Isra�l ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manass�, et je suis le plus petit dans la maison de mon p�re.
16 L�Eternel lui dit : Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme.
17 G�d�on lui dit : Si j'ai trouv� gr�ce � tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c'est toi qui me parles.
18 Ne t��loigne point d�ici jusqu�� ce que je revienne aupr�s de toi, que j�apporte mon offrande, et que je la d�pose devant toi. Et l�Eternel dit : Je resterai jusqu�� ce que tu reviennes.
Je pense que nous connaissons tous G�d�on homme de Dieu, soldat d�Isra�l qui combattit Madian. Mais, avant lui il y avait eu d�autres guerres, avec d�autres combattants, des hommes� et surprise quelqu�un d�autre� on va voir qui d�autre et peut-�tre allez-vous �tre surpris ?
Parmi les autres combattants avant G�d�on il y a eu un certain Barak, qui combattit les canan�ens, et avant Barak un certain Ehud qui combattit Moab� Avant G�d�on il y eu donc Ehud et Barak� Cela ne fait pas � tilt � dans votre t�te et ne vous rappelle pas Ehud Barak ? Le premier ministre et ministre de la d�fense en Isra�l de 1999 � 2001. Aujourd�hui le plus d�cor� et sauf erreur le plus haut grad� des militaires Isra�lien.
Quand il �tait premier ministre c��tait Monsieur Katzav le Pr�sident de la r�publique d�Isra�l. Vous imaginez bien qu�on n�est pas l� pour faire de l�histoire ou de la g�opolitique, alors parlons un peu du sens de tout cela.
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D�abord, le nom du pr�sident Katzav signifie en h�breu � le bout, l�extr�mit� �. Ne sommes-nous pas au bout d�un temps ? |
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Ehud signifie � Je remercierai: je serai lou� � ou encore � uni, non divis�, fort �.Quant � Barak, ce nom se traduit par � l��clair �. |
Faisons donc ce constat curieux pour le moins. L�histoire d�Isra�l commence selon ce que nous avons lu avec Ehud et Barak. Se pourrait-il que ce soit un hasard qu�apr�s la pr�sidence de Monsieur Katzav, � l�extr�mit� � nous soyons en pr�sence d�un Ehud Barak qui peut-�tre va fermer cette longue histoire du peuple juif pour ouvrir le r�gne messianique ?
Et le nom h�breu de Barak � � la vitesse de l��clair. � permet d�imaginer que tout va aller tr�s vite. Curieux pour le moins, je vous laisse m�diter cela tranquillement, et revenons au livre des Juges.
Juges 4.1-10
" Les enfants d�Isra�l firent encore ce qui d�pla�t � l�Eternel, apr�s qu�Ehud fut mort. Et l'Eternel les vendit entre les mains de Jabin, roi de Canaan, qui r�gnait � Hatsor. Le chef de son arm�e �tait Sisera, et habitait � Haroscheth�Go�m. Les enfants d�Isra�l cri�rent � l�Eternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer, et il opprimait avec violence les enfants d�Isra�l depuis vingt ans.
Dans ce temps�l�, D�bora, proph�tesse, femme de Lappidoth, �tait juge en Isra�l. Elle si�geait sous le palmier de D�bora, entre Rama et B�thel, dans la montagne d�Ephra�m ; et les enfants d�Isra�l montaient vers elle pour �tre jug�s.
Elle envoya appeler Barak, fils d'Abinoam, de K�desch�Nephthali, et elle lui dit : N'est�ce pas l'ordre qu'a donn� l'Eternel, le Dieu d'Isra�l ? Va, dirige�toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon ; j�attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l�arm�e de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.
Barak lui dit : Si tu viens avec moi, j�irai ; mais si tu ne viens pas avec moi, je n�irai pas.
Elle r�pondit : J�irai bien avec toi ; mais tu n�auras point de gloire sur la voie o� tu marches, car l�Eternel livrera Sisera entre les mains d�une femme. Et D�bora se leva, et elle se rendit avec Barak � K�desch.
Barak convoqua Zabulon et Nephthali � K�desch ; dix mille hommes march�rent � sa suite, et D�bora partit avec lui."
Alors surprise ! Du moins pour ceux qui ne se souviennent pas de cet �pisode, le vrai chef de ce combat ce n�est pas le chef militaire Ehud, c�est � une femme. Deborah. Non seulement elle se m�le fort bien de faits militaires, mais en plus elle est Juge, on apprend m�me qu�elle est aussi proph�te.
Nous sommes bien loin de la vision de la femme effac�e, �cras�e par le machisme tel que nous le constatons en Isra�l comme dans tout l�orient quelques si�cles plus tard.
Lors de la cr�ation d�Isra�l la femme est puissante, elle est forte, elle est respect�e et elle est investie par Dieu Lui-m�me d�une autorit� reconnue de chacun.
J�ai envie de rappeler ce verset lu en introduction adress� � G�d�on mais qui s�appliquerait remarquablement bien � Deborah comme � chacun de nous : � Va avec la force que tu as ! � Juges 6:14
Si nous lisons la suite de ce passage nous constatons que la proph�tie de Deborah se r�alise compl�tement et de fa�on curieuse, car toute l�arm�e ennemie est vaincue par l�arm�e men�e par Barak et Deborah.
Toute l�arm�e ennemie est vaincue, sauf� sauf son chef qui s�enfuit �chappant � Barak. Lisons donc :
Juges 4.14-17
14 Alors D�bora dit � Barak : L�ve�toi, car voici le jour o� l'Eternel livre Sisera entre tes mains. L'Eternel ne marche�t�il pas devant toi ? Et Barak descendit du mont Thabor, ayant dix mille hommes � sa suite.
15 L�Eternel mit en d�route devant Barak, par le tranchant de l��p�e, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera descendit de son char, et s�enfuit � pied.
16 Barak poursuivit les chars et l'arm�e jusqu'� Haroscheth�Go�m ; et toute l'arm�e de Sisera tomba sous le tranchant de l'�p�e, sans qu'il en rest�t un seul homme.
17 Sisera se r�fugia � pied dans la tente de Ja�l, femme de H�ber, le K�nien ; car il y avait paix entre Jabin, roi de Hatsor, et la maison de H�ber, le K�nien.
Voila donc encore une femme
qui se m�le de la politique et qui prend position et
autorit� dans cette affaire. Ce Barak n�est donc pas
encore le vainqueur de cette guerre.
La suite et la fin de cette histoire appartient �
cette femme Ja�l. Le chef ennemi se croyait sauv�
mais c�est Ja�l qui le tue de ses mains.
Elle a du caract�re Ja�l, vous n��tes pas convaincus ? Alors, lisons encore ceci :
Juges 4.21-22
21 Ja�l, femme de H�ber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s�approcha de lui doucement, et lui enfon�a dans la tempe le pieu, qui p�n�tra en terre. Il �tait profond�ment endormi et accabl� de fatigue ; et il mourut.
22 Comme Barak poursuivait Sisera, Ja�l sortit � sa rencontre et lui dit : Viens, et je te montrerai l�homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera �tait �tendu mort, le pieu dans la tempe.
Et voil� que la proph�tie de Deborah est r�alis�e � la lettre. Car elle est une � vraie � proph�tesse investie par Dieu� Cela nous change des faux proph�tes autoproclam�s...
Rappelez-vous :
9 Elle r�pondit : J�irai bien avec toi ; mais tu n�auras point de gloire sur la voie o� tu marches, car l�Eternel livrera Sisera entre les mains d�une femme.
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Barak a perdu la gloire bien qu�ayant men� le combat. Pourquoi ? |
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Pourquoi perdons-nous souvent des combats nous-m�mes ? Car c�est l� o� je voudrais en venir. Qu�est-ce que nous avons � retenir de cet �pisode de la construction d�Isra�l ? |
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Qu�y a-t-il de concret pour nous ? |
Barak n�a pas eu suffisamment
de foi en Dieu. Il a voulu appuyer sa foi sur celle
d�une femme certes exceptionnelle mais c�est lui qui
�tait appel� par le Seigneur, pas elle qui avait un
autre r�le � tenir.
Il avait le Seigneur � ses c�t�s, mais lui voulait
quelqu�un de visible, de concret en chair et en os.
Il y a bien des chr�tiens comme cela, qui ont le
Seigneur comme alli�, mais qui cherche des hommes
pour les prot�ger. Pourtant la Parole nous dit
� Malheur � l�homme qui se confie en
l�homme ! �
A l�inverse :
Ps 84:12 (84�13) Eternel des arm�es ! Heureux l'homme qui se confie en toi !
Et G�d�on lui a bien compris cela. 40 ans apr�s Barak, G�d�on se trouve dans une situation identique. Isra�l a p�ch� contre l�Eternel, qui les a abandonn�s pendant 7 ans les livrant � Madian. Puis l�ange de l�Eternel interpelle G�d�on :
Juges 6.14-16
14 L'Eternel se tourna vers lui, et dit: Va avec cette force que tu as, et d�livre Isra�l de la main de Madian ; n'est�ce pas moi qui t'envoie ?
15 G�d�on lui dit : Ah ! mon seigneur, avec quoi d�livrerai�je Isra�l ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manass�, et je suis le plus petit dans la maison de mon p�re.
16 L�Eternel lui dit : Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme.
C�est ce qu�il fit, non sans
avoir pris des pr�cautions, mais il ob�it. Il ne
chercha pas quelqu�un de plus fort � ses c�t�s. Au
contraire il �limina beaucoup d�hommes de ses
troupes en r�duisant le nombre de fa�on peu
habituelle. Et il gagna son combat, lui. Ni une
femme, ni un autre homme. Lui le faible G�d�on comme
il se d�finissait sans forfanterie. Il gagna son
combat parce qu�il fit confiance en l�Eternel .
Va, avec la force que tu as�
C�est vrai G�d�on commence par dire � mais o� sont les miracles que nos p�res nous racontent� ? � Et nous en �cho � oui, c�est vrai o� sont-ils les miracles qui accompagnaient l��glise primitive ? �
Notez bien :
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Il n�est pas question de force physique. |
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Il n�est pas question de force intellectuelle. |
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Il n�est pas question de puissance financi�re. |
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Il n�est pas question de puissance d�influence. |
Mais, Il s�agit de la force que Dieu met sur nous,
en toi. Va avec la force que tu as.
Faudrait-il que ce soit une nouvelle D�borah qui
accomplisse ce que Dieu nous demande de faire ?
Barak quant � lui a
certainement ressass� longtemps la perte du b�n�fice
de cette victoire qui aurait �t� l�apog�e de sa
carri�re face � cette arm�e r�put�e invincible. Cet
� �chec personnel � a du lui laisser un gout amer.
En laissant un peu notre imagination libre nous
pourrions � entendre � les conversations d�apr�s ces
combats� � Barak, mais si vous connaissez,
rappelez-vous celui de la bataille des canan�ens,
cette arm�e invincible dont le chef a �t� vaincu par
une femme, mais si vous connaissez Barak voyons
souvenez vous ! �
D�borah l�avait pr�venu : il
perdrait la gloire, sa victoire, par manque de foi.
3200 ans plus tard nous en parlons encore !
Mon fr�re, ma s�ur ta force est l�, et bien l� parce qu�elle vient de Christ ! Si tu as Christ dans ton c�ur tu es fort et capable de r�aliser l��uvre que Dieu veut te confier.
Et la conclusion qui s'impose est celle-ci :
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Il n�est jamais bon de compter sur la force des autres pour accomplir ce que le Seigneur nous commande de faire. M�me s�il s�agit d�un proph�te de Dieu. |
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Rien ni personne ne remplace la relation �tablie dans l�amour et la foi en Dieu. Relation qui doit engendrer la confiance non en soi-m�me, mais en Dieu pour accomplir des grands ou des petits miracles, ceux qu�il nous ordonne de faire. |