Rien ne lui est caché ! Même chez ceux qui ne lui appartiennent
pas, alors imaginez chez ceux qui lui appartiennent.
Aujourd’hui le message du Seigneur est le même pour chacun de
nous : prends courage tes péchés te sont pardonnés.
Alors, faisons aussi le constat que tous les amis ne sont pas du
même calibre que ceux de ce garçon. On se souvient des amis de
Job. Eux c’était la situation inverse. Ce sont eux qui
rappelaient à Job sa faiblesse. Ils portaient en eux un tel
poids de scepticisme voir de jugement contre Job qu’ils auraient
pu, sans la protection de Dieu, faire tomber leur ami.
Je suis convaincu que des amis tels ceux de Job nous en avons ou
en avons eus… Débarrassons-nous de ceux-là et prions pour que le
Seigneur nous en donne du même calibre que ceux que nous
évoquons aujourd’hui. De ceux qui placent leur foi en Dieu et
qui n’hésitent à mouiller leurs chemises.
Revenons au jeune homme. Il était là grâce à la foi de ses amis
qui voulaient sa guérison. Mais lui était là parce qu’il était
porté par ses amis. Déjà cela est un beau symbole.
Et, qu’est-ce qu’il attend au fond de lui-même ? On l’a dit
Jésus sonde les cœurs et Il a compris qu’il voudrait bien être
guéri mais que les liens que l’ennemi a mis sur lui le gêne dans
sa démarche de foi.
Ce malade dans son cœur doit être tout chaviré quand Jésus
s’approche de lui. Va-t-Il le guérir ou lui dire combien il est
pêcheur ? et qu’il ne manque pas de culot d’espérer sa
guérison ?
Sa guérison passe non pas par la foi des amis qui l’ont amené
mais par sa propre foi. Voilà pourquoi Jésus ne lui dit
pas d’emblée « lève-toi ! » ce qu’Il dira le moment venu, mais
lui dit avant toute chose « prend courage tes péchés te sont
pardonnés. »
·
Là, en ce moment, n’entendez-vous pas la voix du Seigneur dans
votre cœur vous dire de prendre courage parce qu’Il a pardonné
vos péchés anciens quels qu’ils soient ?
·
Ou si vous ne vous êtes pas encore repentis de vos péchés,
n’entendez-vous pas Sa voix vous dire qu’Il est prêt à vous les
pardonner, tous, pourvu que vous ayez à votre tour le courage de
croire en son pardon ?
Ne laissez pas votre guérison, qu’elle soit physique, psychique
ou spirituelle inopérante parce que des liens vous empêchent de
voir que le miracle est aussi pour vous.
Aucun de nos péchés passés, ni même l’addition de tous nos
péchés passés ne sont des obstacles infranchissables pour le
pardon de Dieu… pourvu que nous nous repentions et que nous
ayons foi en notre Seigneur.
C’est là une démarche personnelle.
Nous avons dit que Jésus a vu la foi des amis. Mais la seule foi
de ses bons amis n’aurait pas été suffisante. Oh que oui la foi
de ces hommes a eu une grande part à cette guérison,
·
premièrement parce qu’ils ont amené leur ami malgré les
difficultés. Mais cela aurait pu se solder par le fait qu’ils
voient le Seigneur et c’est tout. Un peu comme tous ces
candidats à guérison que l’on peut voir dans certaines églises,
qui font même la queue pour attendre leur tour pour « la prière
du pasteur » et repartent souvent sans que rien ne se soit
passé, sinon des illusions perdues.
·
et puis, autre effet de la foi des ses amis, Jésus est venu vers
le paralytique pour honorer leur foi.
Mais pour la guérison il allait d’abord la réconciliation
entre lui et Dieu. Et, Jésus a ouvert la porte en l’assurant de
son pardon, tant espéré au travers de ses tourments.
Il y a un autre aspect que je ne peux pas passer sous silence,
c’est celui de l’obéissance à la voix du Seigneur. Et j’insiste
« à la voix du Seigneur », ou à son ordre si vous préférez.
6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la
terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève–toi, dit–il au
paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.
7 Et il se leva, et s’en alla dans sa maison.
Si le garçon n’avait pas fait cet acte de foi il aurait vieilli
et serait mort toujours sur son lit de maladie.
Ce que Jésus met en évidence ici c’est que la foi ne se prononce
pas du bout des lèvres mais qu’elle doit se manifester dans nos
actes. Concrètement, visiblement par l’obéissance.
Je vous invite à lire plusieurs versets de
Jacques 2
14 Mes frères, que sert–il à quelqu'un de dire qu'il a la foi,
s'il n'a pas les œuvres ? La foi peut–elle le sauver ?
Nous avons compris que la réponse est non. Non pourquoi ? Dans
le même chapitre :
19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons
le croient aussi, et ils tremblent.
20 Veux–tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est
inutile ?
26 Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les
œuvres est morte.
Ces versets mettent en évidence que la foi ne consiste pas à
seulement reconnaitre que Dieu existe, puisqu’il est fort
justement relevé que les démons le croient aussi et cela ne les
sauve pas pour autant. Mais, que nous devons porter en nous les
fruits de notre foi qui commence par l’obéissance en notre Dieu.
Or, il est évident que les œuvres dont il est question ne sont
pas nos bonnes actions que nous aurions vite fait de juger comme
étant « méritoires ». Non, mais il s’agit de l’acceptation au
plus profond de notre cœur que Jésus est souverain dans nos
vies.
C’est de repentance et de conversion qu’il s’agit.
Et, cette conversion est avant tout "savoir entendre" la voix de
Dieu.
Le jeune homme a su entendre la voix de son Sauveur qui lui a
dit « lève-toi et prends ton lit ». Il a obéi à l’ordre de
Dieu.
Malheureusement ce que nous voyons trop souvent, y compris et
peut-être surtout lors de pseudos séances de guérisons ou de
délivrances, ce sont des hommes et des femmes qui obéissent à la
voix de leur désir ou à la voix d’hommes peut être bien
attentionnés, éventuellement, mais pas à la voix de Dieu.
Le résultat ne se fait pas attendre : c’est l’échec, c’est la
déception pire, c’est le risque de l’incrédulité. Autrement dit
l’échec total.
Je pense que vous vous reconnaissez tous plus ou moins dans ce
schéma, et je m’y reconnais aussi.
Il y a quelque temps dans un moment que j’imaginais très
spirituel j’ai demandé au Seigneur de me délivrer de ce besoin
de médicaments contre la tension artérielle que les médecins
disent que ce sera « à vie ».
J’ai cru avoir un acte de foi en disant « Seigneur tu peux me
délivrer, donc par la foi j’arrête de les prendre… » Résultat
catastrophique, et j’ai du reprendre le traitement, vite fait et
déçu ! »
Mais, avec le recul, si j’analyse la chose : Où est l’ordre du
Seigneur ? Il n’y en avait pas ! Il n’y avait que mon désir
érigé en foi. Une foi sincère… mais puisée en moi et non pas sur
ordre de Dieu. Une foi de convenance, parce que cela
m’arrangeait bien.
C’est le piège de l’ennemi de nos âmes d’agir selon nos
impulsions, fussent-elles « spirituelles ».
Mais il faut le savoir, quand Dieu parle la chose se fait. Quand
elle ne se fait pas c’est que la personne n’a pas entendue la
voix de Dieu mais qu’elle a entendue la voix de la chair, sa
propre voix ou celle d’un autre tout aussi incapable de
discerner ce qui vient de Dieu ou ce qui vient de sa propre
pensée.
Par contre, celui qui a entendu la voix de Dieu annonçant la
guérison et qui lui obéit celui-là est guéri complètement et
immédiatement dans son corps et dans son âme.
Vous le constatez cet épisode du ministère de Jésus sur terre
est extrêmement riche d’enseignements.
·
Il balaye les fausses déclarations de Satan qui condamne le
pêcheur pour toujours,
·
Il balaye la fausse conception que la foi des uns permettrait de
sauver les autres,
·
Il balaye les fausses déclarations de guérisons qui n’en sont
pas.
Mais surtout la démonstration est faite :
·
Que le Seigneur est venu pour réconcilier le pêcheur avec le
Père rendant le salut possible,
·
Que l’Eglise, ici de façon prémonitoire les amis du paralytique,
a un rôle essentiel pour amener le pêcheur devant le Sauveur en
l’encourageant dans cette démarche,
·
Que Jésus est tout puissant pour guérir tant le corps que l’âme.
Et, Il n’a pas changé, Il le fait encore aujourd’hui.
Enfin pour conclure, juste ces versets
Hébreux 3
15 pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa
voix, N‘endurcissez pas vos cœurs…
Luc 17
5 Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente–nous la foi.
C’est là ma prière pour vous lecteurs comme pour moi-même.