1 Corinthiens 3.16-21
" Ne savez�vous pas que vous �tes le temple de Dieu, et que
l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu�un d�truit le temple de
Dieu, Dieu le d�truira ; car le temple de Dieu est saint, et c�est
ce que vous �tes. Que nul ne s'abuse lui�m�me : si quelqu'un parmi
vous pense �tre sage selon ce si�cle, qu'il devienne fou, afin de
devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.
Aussi est�il �crit : Il prend les sages dans leur ruse. Et encore :
Le Seigneur conna�t les pens�es des sages, Il sait qu�elles sont
vaines. Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes ;
car tout est � vous� "
1Corinthiens 6.19-20
"Ne savez�vous pas que votre corps est le temple du Saint�Esprit qui
est en vous, que vous avez re�u de Dieu, et que vous ne vous
appartenez point � vous�m�mes ? Car vous avez �t� rachet�s � un
grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre
esprit, qui appartiennent � Dieu."
Lorsque J�sus s�adressait aux disciples, Il leur dit qu�il y avait
bien des choses qu�Il ne pouvait leur r�v�ler car ils auraient �t�
incapables de les comprendre sur le moment.
Il est bien possible que ces versets que nous venons de lire fassent
partie de ces choses que ces premiers disciples n�auraient pas pu
comprendre au d�but de son minist�re sur la terre, mais qui apr�s
son retour vers le P�re, la formation de ces disciples accomplie et
conduit par l�Esprit donn� dans la dimension de la Pentec�te, cela
devenait compr�hensible.
Il fallait un peu plus de maturit� spirituelle pour saisir ce qui
n�a rien de commun avec la sagesse du monde.
Il fallait que ces premiers chr�tiens �chappent aussi au poids de la
tradition juive pour entrer dans la connaissance de l�Evangile dans
une vision "nouvelle".
Bien que greff�s sur le tronc commun du peuple de Dieu, et non pas
ensemenc�s par la tradition juive comme certains voudraient
pr�senter les choses aujourd�hui, le Seigneur a :
- Premi�rement
lib�r� son peuple venu des nations, de la seconde alliance si vous
pr�f�rez, de tout l�amalgame de traditions ayant finalement
brouill�es l�objectif de la premi�re alliance.
- Et d�autre
part donn� � l�Eglise ce qui �tait jusqu�alors cach� aux juifs
habitu�s � vivre une relation avec Dieu, orchestr�e par des rites,
des c�r�moniels accomplis par des pr�tres, donc des tiers faisant
"�cran", se reposant sur eux pour vivre leur foi.
J�sus va balayer cette conception qui a mis un filtre entre le
croyant et le Seigneur, mettant l'homme � l��cart de Dieu plut�t que
le rapprocher de Lui.
D�ailleurs, et c�est aussi une le�on � m�diter, nous savons
parfaitement que ce que nous d�l�guons � autrui n�a jamais dans
notre esprit la m�me valeur, ni p�dagogique ni affective, que ce que
nous accomplissons nous m�me.
Bien entendu l�Alliance faite avec Isra�l n�avait pas vocation �
mettre une distance entre l�Eternel et le peuple, mais cet �tat
d�esprit s�est install� peu � peu.
Les sacrifices auraient du avoir valeur de rappel et de prise de
conscience du besoin de pardon. Mais, nous le savons il aura fallu
que Jean Baptiste soit choisi par Dieu pour r�veiller le peuple
devenu n�gligent. Qu�il soit envoy� pour pr�parer le terrain �
J�sus, la notion de repentance s��tant �vapor�e remplac�e par des
rites.
Pour nous chr�tiens J�sus est bien entendu le sacrifice absolu et
d�finitif.
Et parce qu�il est absolu alors aucun rite aucune �uvre ne peut
avoir de valeur salvatrice.
Tout sacrifice, le plus spectaculaire, le plus fervent le plus
d�monstratif ne serait qu�une insulte � notre Seigneur, car il
signifierait que celui de J�sus � la croix ne serait pas suffisant
ou qu�il serait incomplet.
Nous comprenons donc qu�entre autres enseignements, J�sus doit
amener le juif - comme le chr�tien - � r�aliser que toutes les
traditions, aussi bonnes soient-elles, n�avaient qu�une fonction,
celle d�amener � r�aliser l�amour de Dieu manifest� par J�sus,
le Messie.
Alors, souvenons-nous, que J�sus acclam� dans lors de son entr�e �
J�rusalem �tait honor� comme �tant le lib�rateur de la puissance
romaine. Comme un roi et non comme Christ. D�o� le changement
radical dans les c�urs des hommes lorsqu�ils ont compris que J�sus
ne serait pas le lib�rateur qui chasserait les soldats romains.
Alors, ils manifest�rent leur ranc�ur.
Il attendait un roi vainqueur ils ne re�urent qu�un "agneau
expiatoire". Leur tradition h�r�ditaire ne pouvait accepter ce
qu�ils consid�raient comme un �chec, comme une imposture � leurs
yeux.
Se r�f�rant � Abraham, Mo�se, David et tous les proph�tes de Juda et
d�Isra�l, les juifs se savaient du peuple �lu par Dieu.
Mais, encore une fois, ils se sont appuy�s sur les pr�tres, les
sacrificateurs, les docteurs, et les rabbins� Tout en allant voir
les dieux des pays environnant !
Finalement, J�sus a connu le m�me contexte religieux que nous vivons
aujourd�hui lorsque l�on regarde l�Eglise.
- Des hommes
et des femmes pr�tendent �tre chr�tiens,
- Certains,
m�me pas tous, se marient � l��glise,
- Ils
baptisent leurs enfants,
- Ils s�y font
enterrer.
Et, ainsi ils vivent dans une illusion de spiritualit�. Mais cela
reste une illusion.
Nous pourrions nous arr�ter � un constat, celui de dire que
l�histoire se renouvelle et donc ne peut se d�rouler autrement, le
c�ur des hommes �tant toujours aussi ferm�s.
Mais ce serait un constat d��chec, et l�Alliance que Dieu a faite
pour l�Eglise n�aurait aucune possibilit� de r�alit�
Mais, J�sus annonce qu�il y a des choses que les disciples ne
peuvent pas comprendre � cette �poque. Et, s�il dit cela ce n�est
pas pour que nous restions sur notre � faim �, c�est pour au
contraire nous avertir :
� Soyez attentifs, Veillez et priez ! � Combien de fois ces
recommandations nous sont donn�es dans toute la Parole, aussi bien
dans le premier Testament que dans le Nouveau.
- Veillez sur
vos �mes � ont dit Mo�se et Josu�.
- Veillez sur
vos actes, que la crainte de l�Eternel soit sur vous �, c�est dans
le livre des Chroniques.
-
Et, les m�mes recommandations ou avertissement dans la bouche
de J�sus, de Paul de Pierre�
D�j� au temps de l�Eglise naissante il �tait important de veiller �
ce qui allait se passer et qui �tait nouveau pour les croyants,
aussi bien d�origine juive que ceux des nations.
Ce qui s�est pass� c�est une rupture du sch�ma de la foi
Elle n�est pas � vivre au travers la spiritualit� des autres, ou
l�hypoth�se de leur spiritualit�, mais il en va de la responsabilit�
et de l�engagement de chacun.
Le Sacrifice qui peut te sauver n�est pas celui que fait
sacrificateur ou le pr�tre, mais c�est le sacrifice unique et total
pour toi, � cause de toi de ton p�ch� !
Jacques va expliquer l�engagement des chr�tiens en ces termes :
Jacques 4.4
" Adult�res que vous �tes ! ne savez�vous pas que l'amour du monde
est inimiti� contre Dieu ? Celui donc qui veut �tre ami du monde se
rend ennemi de Dieu. "
Quant � Paul, Romains 6.3
"
Ignorez�vous que nous tous qui avons �t� baptis�s en J�sus�Christ,
c'est en sa mort que nous avons �t� baptis�s ?"
Et voila le chr�tien projet� dans un monde spirituel qui ne lui est
pas familier. Projet� � un point tel que je suis certain qui ni vous
ni moi n�en connaissons v�ritablement l�ampleur.
1Corinthiens 6.3
" Ne savez�vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne
jugerions pas, � plus forte raison, les choses de cette vie ? "
Alors, na�vement je pose cette question :
Qui parmi nous s�imagine �tre en train de juger ceux qui ne seront
pas sauv�s ? Et � plus forte raison juger les anges d�chus ?
R�alisez bien ceci parce que cela va vous aider quand l�ennemi et
ses anges vous harc�lent � Vous allez juger les d�mons ! �
Voil� une affirmation qui semble compl�tement surr�aliste, en tout
cas c�est comme cela que je la ressens.
Comme nous sommes loin d�une notion de d�l�gation de notre foi et de
notre engagement spirituel.
Si ceci a pu se produire ce n�est pas parce que le chr�tien serait
meilleur que le juif. Non, cela n�a rien � voir parce que le juif
peut recevoir la m�me chose d�s lors qu�il accepte J�sus dans sa
vie.
Si cela est devenu possible, c�est parce que Dieu donne quelque
chose de nouveau :
� Veillez et
prier � dit J�sus aux
disciples, � Attendez-le dans la
chambre haute, je vous l�envoie� �
C�est du Saint Esprit qu�il s�agit, vous l�avez bien compris.
J�sus a re�u le Saint Esprit lors de son bapt�me. S��tant fait homme
il avait besoin de ce d�p�t dans son c�ur pour r�aliser son
minist�re.
L�Eglise a besoin du Saint Esprit pour rester une construction
spirituelle.
Et, l�homme d�aujourd�hui a tout autant besoin du Saint Esprit pour
conna�tre le plan de Dieu, la volont� de Dieu dans sa propre vie.
L�ap�tre Paul a �crit ceci que nous lisons dans
1Corinthiens 6.9-11
"
Ne savez�vous pas que les injustes n'h�riteront point le royaume de
Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idol�tres,
ni les adult�res, (6�10) ni les eff�min�s, ni les inf�mes,
ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux,
ni les ravisseurs, n�h�riteront le royaume de Dieu. Et c'est l� ce
que vous �tiez, quelques�uns de vous. Mais vous avez �t� lav�s, mais
vous avez �t� sanctifi�s, mais vous avez �t� justifi�s au nom du
Seigneur J�sus�Christ, et par l'Esprit de notre Dieu. "
Justifi�s par J�sus Christ, gr�ce � son sacrifice, mais justifi�s
�galement par le Saint Esprit car c�est Lui qui nous convainc de
p�ch�, de justice et de jugement. C�est J�sus qui le dit (Jean 16.8)
Le Saint Esprit met le doigt sur notre p�ch�, et quand le croyant se
complait dans son p�ch� alors Il intervient comme une sir�ne
d�alarme pour nous avertir du danger.
Ne r�sistons pas � son intervention. C�est un grand privil�ge
d�entendre son alarme, beaucoup ne l�entendent pas et se perdent.
Au contraire, comme il a �t� rappel�, � Veillons et prions � afin
que nous ne soyons pas surpris le jour o� le Seigneur va venir nous
chercher.
Nous sommes le temple de Dieu et l�Esprit
saint doit habiter en nous pour nous accompagner dans le chemin de
la sanctification. " Sanctification
sans laquelle nul ne verra Dieu "
(H�breux 12.14).
Puissions-nous
�tre attentifs aux avertissements du Seigneur !
Que Dieu vous
aide !