F�d�ration des Eglises Chr�tiennes Evang�liques  -  FECE
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    Pasteur G�rard Charton
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Messages apport�s � l'Eglise Chr�tienne Evang�lique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 
 

 Tous les chr�tiens seront-ils sauv�s ?

Jean 6.57-71

57  Comme le P�re qui est vivant m�a envoy�, et que je vis par le P�re, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
58  C�est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n�en est pas comme de vos p�res qui ont mang� la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra �ternellement.
59  J�sus dit ces choses dans la synagogue, enseignant � Caperna�m.
60  Plusieurs de ses disciples, apr�s l�avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l��couter ?
61  J�sus, sachant en lui-m�me que ses disciples murmuraient � ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?
62  Et si vous voyez le Fils de l�homme monter o� il �tait auparavant ? ï¿½ 
63  C�est l�esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
64  Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux qui ne croyaient point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65  Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.
66  D�s ce moment, plusieurs de ses disciples se retir�rent, et ils n�allaient plus avec lui.
67  J�sus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
68  Simon Pierre lui r�pondit : Seigneur, � qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie �ternelle.
69  Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.
70  J�sus leur r�pondit : N�est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l�un de vous est un d�mon !
71  Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c��tait lui qui devait le livrer, lui, l�un des douze.
 

Vous avez pr�t� attention � cette lecture et vous avez donc bien entendu, ce ne sont pas des inconvertis qui s��loignent ce jour-l� de J�sus, ce sont des disciples. Ou du moins, des hommes qui se croyaient et se pr�sentaient comme tels. Et la nuance est de taille, parce qu�un disciple lorsqu�il n�accepte plus l�enseignement de son ma�tre, n�est plus un disciple. Il perd ce statut pour redevenir quelqu�un d�ordinaire.

-    On ne na�t pas disciple, on n�acquiert pas le statut de � disciple � vie ï¿½. Nous sommes disciples pour autant que nous d�cidions de vivre comme tels et que nous en portions les fruits.

Et si, par malheurs nous d�cidions de ne plus l��tre, en  rompant ce lien avec le Seigneur, J�sus nous laisse libre de ce choix. Parce que Dieu laisse la libert� et par cons�quent Il laisse ceux qui se rebellent retourner l� d�o� ils sont venus. Mais, alors sa situation ne sera pas comme � avant ï¿½ car nous lisons dans

2Pierre 2.20

20  En effet, si, apr�s s��tre retir�s des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y engagent de nouveau et sont vaincus, leur derni�re condition est pire que la premi�re. 

Nous connaissons ces textes qui nous semblent bien clairs et ne devant pas faire l�objet d�interpr�tations hasardeuses. Pourtant certains n�h�sitent pas � s�y essayer en se laissant subjuguer par l�ennemi qui se sert toujours de la m�me m�thode comme dans le jardin d�Eden. En l�occurrence, il susurre des mots tels que � Ne t�inqui�tes pas, Dieu est tellement bon, quoi que tu fasses tu seras sauv� puisque tu es baptis� ! Tu sais, c�est l� la seule condition pour �tre sauv�, c�est �crit�" 

Oui, c�est �crit mais pas dans ce sens, et pour le comprendre il suffit de lire la suite... 

2Pierre 2. 20-22

20  En effet, si, apr�s s��tre retir�s des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y engagent de nouveau et sont vaincus, leur derni�re condition est pire que la premi�re.
21  Car mieux valait pour eux n�avoir pas connu la voie de la justice, que de se d�tourner, apr�s l�avoir connue, du saint commandement qui leur avait �t� donn�.
22  Il leur est arriv� ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourn� � ce qu�il avait vomi, et la truie lav�e s�est vautr�e dans le bourbier.
 

Ce sont des mots sans �quivoque qui caract�risent ceux qui ont suivi J�sus un temps, mais qui sous pr�texte d�un enseignement qui les d�rangeait ont � la premi�re occasion vite chang� de trottoir� 

Il y a beaucoup de choses que notre intelligence a du mal � saisir. Et il y a beaucoup de choses que j�aurais bien du mal � expliquer parce que je ne les comprends pas plus que vous. Par exemple :

-     -      L�amour de J�sus pour nous, premi�rement.
 -      Son sacrifice, pour payer � ma place�

Mais, il y a des passages comme ces paroles de J�sus que nous venons de lire dans Jean qui au contraire sont r�v�lateurs d�une situation qui aura travers�e tous les si�cles depuis 2000 ans.

Et parmi ceux-l�, c�est que certains sont tout proches d�une vraie et durable relation d�amour avec Dieu, mais qu�ils ne resteront que dans la proximit�, sans jamais p�n�trer � l�int�rieur. En quelque sorte ce sont des gens qui restent sur le parvis du temple sans y entrer. 

C�est un peu os� comme comparaison, mais c�est comme ces hommes quidans le pass� semblaient accompagner leur �pouse � l��glise, mais qui n�y entraient pas, et pr�f�raient rejoindre le bistrot le plus proche� Ces gens l� n�h�sitaient pourtant pas � s�affirmer de bons et authentiques chr�tiens attach�s au dogme de "leur" �glise. 

Bien, ce n�est pas tr�s spirituel de parler du bistrot, enlevons le bistrot et mettons ce que vous voulez � la place. Le jardin � tondre, si vous pr�f�rez� 

Pourtant certaines personnes sont toutes proches d�une vraie et durable relation avec Dieu. Mais est-ce une simple illusion d�optique ? C�est � croire quand nous constatons qu�� la premi�re contrari�t�, ou la premi�re tentation ces personnes d�crochent. 

Nous avons, h�las, souvent vu cela au fil des ann�es dans le minist�re, et cela nous rend triste, toute l��glise est triste. Nous aurions parfois envie de dire � Non, ce n�est pas possible, restez, on va essayer de se comprendre� ï¿½ 

L�attitude de J�sus dans une telle situation est tout autre. 

Jean 6.64-65

64  Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux qui ne croyaient point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65  Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.

Voil� ce qui fait la diff�rence entre notre comportement et la r�action de J�sus :  

Lui connaissait et connait toujours parfaitement les c�urs. Il sait qui est sinc�re et qui vient de succomber et Il fait le distinguo entre celui qui ne croit pas r�ellement. Et, avec celui-l� il ne perd pas de temps � discuter.  

Nous sommes bien incapables de voir et comprendre comme Lui. Nous faisons donc bien de ne pas rejeter le p�cheur qui a besoin d�aide.

Tandis que les autres, les rebelles, n�ont pas besoin  d�aide, ce qu�ils veulent c�est que nous les laissions en paix vivre selon leurs choix. C'est leur droit, Dieu leur a laiss� le choix. 

Il y a aussi des gens mal dans leur peau qui papillonnent souvent autour des �glises, apr�s avoir h�sit� sur le parvis. Quand ils entrent c�est comme sur la pointe des pieds, pour voir, pour � essayer ï¿½ la foi chr�tienne. Comme d�autres essaye le yoga, le spiritisme ou d�autres formes de spiritualit�. Et parfois ce sont les m�mes. Ils cherchent�  

Ce ne sont pas des disciples de J�sus Christ, mais ils peuvent le devenir et nous devons donc �tre � leur �gard tout � la fois prudent et accueillant. 

J�sus a �t� accueillant puisqu�Il les a tol�r�s dans son entourage. Je suppose que c�est � des personnes comme elles que J�sus fait allusion quand Il affirme  

64 � Car J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux qui ne croyaient point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65  Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.

Nous voyons le r�sultat, c�est lorsqu�il faut faire un pas de plus que les faux disciples se s�parent. C�est h�las peut-�tre cette triste constatation qui fait que certaines �glises pr�f�rent ne parler que de choses qui plaisent qui font l'unanimit�, plut�t que d�enseigner ce qui fait fuir les touristes spirituels� Mais c�est un mauvais choix car alors l��glise pi�tine, puis s�endort� et sombre dans l'apostasie sans s'en rendre compte. 

Mais, J�sus confront� � cette situation a une r�action qui nous interpelle. Il s�adresse aux disciples fid�les et Il leur pose la question de confiance :

67  J�sus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? 

Oui, c�est bien la question de confiance qu'Il leur adresse.
Et nous voyons ici que J�sus a une approche bien diff�rente de la n�tre, non seulement avec les curieux spirituels, mais aussi avec ses disciples fid�les. 

Ce qui diff�re entre l�approche de J�sus et notre approche c�est la vision charnelle que nous avons :
-      Nous aimons avoir une �glise bien remplie
-      J�sus aime la qualit�, c'est-�-dire la v�rit�, pas le nombre.

Regardez d�ailleurs comment les �glises aiment parfois comptabiliser les gens :

-    Catholiques et protestants comptent les familles qui se disent de leur bord. Tu es n� catholique ou tu es n� protestant tu seras donc compt� dans le grand livre de la paroisse.
-    Nous, les "�vang�liques" avons compris que ce ne sont pas les bapt�mes d�enfants qui font les vrais chr�tiens adultes, alors nous disons qu�il y a "x" fid�les dans l��glise locale� Mais certains oublient un peu ceux qui ne viennent plus depuis longtemps, d�autres ajoutent les enfants� pour �toffer un peu.

C�est un peu ridicule, cela n�a rien se spirituel, et personne sinon l��go du pasteur, ne s�int�resse au nombre comme s�il s�agissait d�un record. 

Le vrai chiffre qui serait � retenir, s�il fallait en retenir un, c�est le nombre de vrais disciples. Mais qui oserait annoncer un vrai chiffre� ? Impossible d�autant qu�il ferait appel � un jugement douteux. 

Je vais m�me aller plus loin, l��tat de "disciple" n�est qu�une �tape, pour atteindre quelque chose de beaucoup plus grand. En effet, quand nous sommes disciples, c�est pour apprendre. Or, apprendre c�est avant tout savoir se remettre en question. C�est accepter certaines choses qui �chappent aujourd�hui � notre logique humaine et donc que nous avons du mal � comprendre.

Et, la finalit� ce n�est donc pas de rester seulement disciples, parce qu�il y a mieux. Et, beaucoup mieux ! 

Matthieu 12.46-50

42  La reine du Midi se l�vera, au jour du jugement, avec cette g�n�ration et la condamnera, parce qu�elle vint des extr�mit�s de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.
43  Lorsque l�esprit impur est sorti d�un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n�en trouve point.
44  Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d�o� je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balay�e et orn�e.
45  Il s�en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus m�chants que lui ; ils entrent dans la maison, s�y �tablissent, et la derni�re condition de cet homme est pire que la premi�re. Il en sera de m�me pour cette g�n�ration m�chante.
46  Comme J�sus s�adressait encore � la foule, voici, sa m�re et ses fr�res, qui �taient dehors, cherch�rent � lui parler.
47  Quelqu�un lui dit : Voici, ta m�re et tes fr�res sont dehors, et ils cherchent � te parler.
48  Mais J�sus r�pondit � celui qui le lui disait : Qui est ma m�re, et qui sont mes fr�res ?
49  Puis, �tendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma m�re et mes fr�res.
50  Car, quiconque fait la volont� de mon P�re qui est dans les cieux, celui-l� est mon fr�re, et ma s�ur, et ma m�re.

Voila donc comme J�sus pr�sente ses vrais disciples. Il les pr�sente comme �tant SA VRAIE famille. 

Quels disciples ? Ceux qui font la volont� de Dieu. Pas celle des hommes, pas celle d�un gourou leader local, mais ceux et seulement ceux qui font la volont� de Dieu. 

Alors, il est �vident que la volont� du Seigneur en ce qui concerne les �glises n�est pas qu�elles soient d�bordantes de monde. Dans les entreprises on fixe des objectifs, des quotas de croissance et que sais-je ? J�sus ne fait pas un objectif de remplir l�Eglise, puisqu�Il parle Lui-m�me d�un petit troupeau.

Les foules spirituellement st�riles qui la composeraient, ou la compose ici et l�, ne seraient en rien un atout pour l�Eglise, au contraire. Ces foules de chr�tiens "non disciples" sont plut�t un obstacle � l�avancement spirituel de l'ensemble, et nous le voyons bien, un obstacle encore plus grand � la sanctification parce qu�elles agissent, inconsciemment certes mais inexorablement � la corruption de l�ensemble. 

R�alisons bien que ce n�est pas J�sus qui chasse qui que ce soit, mais les faux disciples ne peuvent pas supporter le message complet de Christ.

Mais, beaucoup trop "chr�tiens", aujourd�hui encore ne veulent entendre parler � que ï¿½ de l�amour de Dieu le P�re, � que ï¿½ de l�amour de J�sus, mais ceux-l� ne veulent plus entendre parler de l��uvre du Saint Esprit qui convainc de p�ch� de justice et de jugement.  

Et, si l�on ne parle plus du p�ch� ni de repentance dans l�Eglise... alors c�est que nous ne sommes plus des disciples de Christ mais des ouvriers au service de l�ennemi de Dieu. Et, le p�ch� peut alors se faire une bonne place dans les rangs des assembl�es.

Ouvrez vos yeux ce n�est pas du cin�ma. C�est une r�alit� qui aujourd�hui gangr�ne les �glises. Parce que c'est ainsi que l�apostasie s�installe, et les anciens chr�tiens dans les assembl�es s��tonnent, s��meuvent ne reconnaissent plus � leur ï¿½ �glise qui �tait autrefois si fid�le, semblait si intransigeante, si stricte...

Beaucoup de bergers ont choisi le nombre plut�t que la fid�lit�. Ils en font payer le prix aux auditeurs inattentifs les transformant en simples spectateurs, de disciples qu'ils �taient ou auraient pu devenir. Ou encore pour reprendre la parabole de J�sus, en "vierges folles"... celles qui n'entreront pas dans la salle des Noces de l'Agneau !

Luc 12.31-32

29  Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets.
30  Car toutes ces choses, ce sont les pa�ens du monde qui les recherchent. Votre P�re sait que vous en avez besoin.
31  Cherchez plut�t le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront donn�es par-dessus.
32  Ne crains point, petit troupeau ; car votre P�re a trouv� bon de vous donner le royaume.
 

Quelle belle promesse pour les chr�tiens fid�les, c'est � dire devenus disciples, le P�re nous a d�j� donn� le Royaume. Alors laissons les doutes et les plaisirs du monde � ceux qui ne veulent pas devenir ou rester disciple sde Christ, et qui se rebellent. Nous sommes alors dans la tristesse peut-�tre, oui souvent m�me, mais gardons les yeux riv�s sur le royaume�

                 Maranatha !

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