Tous
les chr�tiens seront-ils sauv�s ?
Jean
6.57-71
57 Comme le P�re qui est vivant m�a envoy�, et que je vis par le
P�re, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
58 C�est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n�en est pas
comme de vos p�res qui ont mang� la manne et qui sont morts : celui
qui mange ce pain vivra �ternellement.
59 J�sus dit ces choses dans la synagogue, enseignant � Caperna�m.
60 Plusieurs de ses disciples, apr�s l�avoir entendu, dirent :
Cette parole est dure ; qui peut l��couter ?
61 J�sus, sachant en lui-m�me que ses disciples murmuraient � ce
sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?
62 Et si vous voyez le Fils de l�homme monter o� il �tait
auparavant ? �
63 C�est l�esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les
paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car
J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux qui ne croyaient
point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65 Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut
venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.
66 D�s ce moment, plusieurs de ses disciples se retir�rent, et ils
n�allaient plus avec lui.
67 J�sus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi
vous en aller ?
68 Simon Pierre lui r�pondit : Seigneur, � qui irions-nous ? Tu as
les paroles de la vie �ternelle.
69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le
Saint de Dieu.
70 J�sus leur r�pondit : N�est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous
les douze ? Et l�un de vous est un d�mon !
71 Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c��tait lui
qui devait le livrer, lui, l�un des douze.
Vous avez pr�t�
attention � cette lecture et vous avez donc bien entendu, ce ne sont
pas des inconvertis qui s��loignent ce jour-l� de J�sus, ce sont
des disciples. Ou du moins, des hommes qui se croyaient et se
pr�sentaient comme tels. Et la nuance est de taille, parce qu�un
disciple lorsqu�il n�accepte plus l�enseignement de son ma�tre,
n�est plus un disciple. Il perd ce statut pour redevenir quelqu�un
d�ordinaire.
- On
ne na�t pas disciple, on n�acquiert pas le statut de � disciple �
vie �. Nous sommes disciples pour autant que nous d�cidions de vivre
comme tels et que nous en portions les fruits.
Et si, par
malheurs nous d�cidions de ne plus l��tre, en rompant ce lien avec
le Seigneur, J�sus nous laisse libre de ce choix. Parce que Dieu
laisse la libert� et par cons�quent Il laisse ceux qui se rebellent
retourner l� d�o� ils sont venus. Mais, alors sa situation ne sera
pas comme � avant � car nous lisons dans
2Pierre 2.20
20 En effet, si, apr�s s��tre retir�s des souillures du monde, par
la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y
engagent de nouveau et sont vaincus, leur derni�re condition est
pire que la premi�re.
Nous
connaissons ces textes qui nous semblent bien clairs et ne devant
pas faire l�objet d�interpr�tations hasardeuses. Pourtant certains
n�h�sitent pas � s�y essayer en se laissant subjuguer par l�ennemi
qui se sert toujours de la m�me m�thode comme dans le jardin d�Eden.
En l�occurrence, il susurre des mots tels que � Ne t�inqui�tes pas,
Dieu est tellement bon, quoi que tu fasses tu seras sauv� puisque tu
es baptis� ! Tu sais, c�est l� la seule condition pour �tre sauv�,
c�est �crit�"
Oui, c�est
�crit mais pas dans ce sens, et pour le comprendre il suffit de lire
la suite...
2Pierre 2.
20-22
20 En effet, si, apr�s s��tre retir�s des souillures du monde, par
la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y
engagent de nouveau et sont vaincus, leur derni�re condition est
pire que la premi�re.
21 Car mieux valait pour eux n�avoir pas connu la voie de la
justice, que de se d�tourner, apr�s l�avoir connue, du saint
commandement qui leur avait �t� donn�.
22 Il leur est arriv� ce que dit un proverbe vrai : Le chien est
retourn� � ce qu�il avait vomi, et la truie lav�e s�est vautr�e dans
le bourbier.
Ce sont des
mots sans �quivoque qui caract�risent ceux qui ont suivi J�sus un
temps, mais qui sous pr�texte d�un enseignement qui les d�rangeait
ont � la premi�re occasion vite chang� de trottoir�
Il y a beaucoup
de choses que notre intelligence a du mal � saisir. Et il y a
beaucoup de choses que j�aurais bien du mal � expliquer parce que je
ne les comprends pas plus que vous. Par exemple :
-
- L�amour de J�sus pour nous,
premi�rement.
-
Son sacrifice, pour payer � ma place�
Mais, il y a
des passages comme ces paroles de J�sus que nous venons de lire dans
Jean qui au contraire sont r�v�lateurs d�une situation qui aura
travers�e tous les si�cles depuis 2000 ans.
Et parmi
ceux-l�, c�est que certains sont tout proches d�une vraie et durable
relation d�amour avec Dieu, mais qu�ils ne resteront que dans la
proximit�, sans jamais p�n�trer � l�int�rieur. En quelque sorte ce
sont des gens qui restent sur le parvis du temple sans y entrer.
C�est un peu
os� comme comparaison, mais c�est comme ces hommes quidans le pass�
semblaient accompagner leur �pouse � l��glise, mais qui n�y
entraient pas, et pr�f�raient rejoindre le bistrot le plus proche�
Ces gens l� n�h�sitaient pourtant pas � s�affirmer de bons et
authentiques chr�tiens attach�s au dogme de "leur" �glise.
Bien, ce n�est
pas tr�s spirituel de parler du bistrot, enlevons le bistrot et
mettons ce que vous voulez � la place. Le jardin � tondre, si vous
pr�f�rez�
Pourtant
certaines personnes sont toutes proches d�une vraie et durable
relation avec Dieu. Mais est-ce une simple illusion d�optique ?
C�est � croire quand nous constatons qu�� la premi�re contrari�t�,
ou la premi�re tentation ces personnes d�crochent.
Nous avons,
h�las, souvent vu cela au fil des ann�es dans le minist�re, et cela
nous rend triste, toute l��glise est triste. Nous aurions parfois
envie de dire � Non, ce n�est pas possible, restez, on va essayer de
se comprendre� �
L�attitude de
J�sus dans une telle situation est tout autre.
Jean 6.64-65
64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne
croient point. Car J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux
qui ne croyaient point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65 Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut
venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.
Voil� ce qui
fait la diff�rence entre notre comportement et la r�action de
J�sus :
Lui connaissait
et connait toujours parfaitement les c�urs. Il sait qui est sinc�re
et qui vient de succomber et Il fait le distinguo entre celui qui ne
croit pas r�ellement. Et, avec celui-l� il ne perd pas de temps �
discuter.
Nous sommes
bien incapables de voir et comprendre comme Lui. Nous faisons donc
bien de ne pas rejeter le p�cheur qui a besoin d�aide.
Tandis que les
autres, les rebelles, n�ont pas besoin d�aide, ce qu�ils veulent
c�est que nous les laissions en paix vivre selon leurs choix. C'est
leur droit, Dieu leur a laiss� le choix.
Il y a aussi
des gens mal dans leur peau qui papillonnent souvent autour des
�glises, apr�s avoir h�sit� sur le parvis. Quand ils entrent c�est
comme sur la pointe des pieds, pour voir, pour � essayer � la foi
chr�tienne. Comme d�autres essaye le yoga, le spiritisme ou d�autres
formes de spiritualit�. Et parfois ce sont les m�mes. Ils cherchent�
Ce ne sont pas
des disciples de J�sus Christ, mais ils peuvent le devenir et nous
devons donc �tre � leur �gard tout � la fois prudent et accueillant.
J�sus a �t�
accueillant puisqu�Il les a tol�r�s dans son entourage. Je suppose
que c�est � des personnes comme elles que J�sus fait allusion quand
Il affirme
64 � Car J�sus savait d�s le commencement qui �taient ceux qui ne
croyaient point, et qui �tait celui qui le livrerait.
65 Et il ajouta : C�est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut
venir � moi, si cela ne lui a �t� donn� par le P�re.
Nous voyons le
r�sultat, c�est lorsqu�il faut faire un pas de plus que les faux
disciples se s�parent. C�est h�las peut-�tre cette triste
constatation qui fait que certaines �glises pr�f�rent ne parler que
de choses qui plaisent qui font l'unanimit�, plut�t que d�enseigner
ce qui fait fuir les touristes spirituels� Mais c�est un mauvais
choix car alors l��glise pi�tine, puis s�endort� et sombre dans
l'apostasie sans s'en rendre compte.
Mais, J�sus
confront� � cette situation a une r�action qui nous interpelle. Il
s�adresse aux disciples fid�les et Il leur pose la question de
confiance :
67 J�sus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi
vous en aller ?
Oui, c�est bien
la question de confiance qu'Il leur adresse.
Et nous voyons ici que J�sus a une approche bien diff�rente de la
n�tre, non seulement avec les curieux spirituels, mais aussi avec
ses disciples fid�les.
Ce qui diff�re
entre l�approche de J�sus et notre approche c�est la vision
charnelle que nous avons :
-
Nous aimons avoir une �glise bien remplie
-
J�sus aime la qualit�, c'est-�-dire la v�rit�, pas le nombre.
Regardez
d�ailleurs comment les �glises aiment parfois comptabiliser les gens
:
- Catholiques
et protestants comptent les familles qui se disent de leur bord. Tu
es n� catholique ou tu es n� protestant tu seras donc
compt� dans
le grand livre de la paroisse.
- Nous,
les "�vang�liques" avons compris que ce ne sont pas les bapt�mes
d�enfants qui font les vrais chr�tiens adultes, alors nous disons
qu�il y a "x" fid�les dans l��glise locale� Mais certains oublient
un peu ceux qui ne viennent plus depuis longtemps, d�autres ajoutent
les enfants� pour �toffer un peu.
C�est un peu
ridicule, cela n�a rien se spirituel, et personne sinon l��go du
pasteur, ne s�int�resse au nombre comme s�il s�agissait d�un
record.
Le vrai chiffre
qui serait � retenir, s�il fallait en retenir un, c�est le nombre de
vrais disciples. Mais qui oserait annoncer un vrai chiffre� ?
Impossible d�autant qu�il ferait appel � un jugement douteux.
Je vais m�me
aller plus loin, l��tat de "disciple" n�est qu�une �tape, pour
atteindre quelque chose de beaucoup plus grand. En effet, quand nous
sommes disciples, c�est pour apprendre. Or, apprendre c�est avant
tout savoir se remettre en question. C�est accepter certaines choses
qui �chappent aujourd�hui � notre logique humaine et donc que nous
avons du mal � comprendre.
Et, la finalit�
ce n�est donc pas de rester seulement disciples, parce qu�il y a
mieux. Et, beaucoup mieux !
Matthieu
12.46-50
42 La reine du Midi se l�vera, au jour du jugement, avec cette
g�n�ration et la condamnera, parce qu�elle vint des extr�mit�s de la
terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus
que Salomon.
43 Lorsque l�esprit impur est sorti d�un homme, il va par des lieux
arides, cherchant du repos, et il n�en trouve point.
44 Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d�o� je suis
sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balay�e et orn�e.
45 Il s�en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus
m�chants que lui ; ils entrent dans la maison, s�y �tablissent, et
la derni�re condition de cet homme est pire que la premi�re. Il en
sera de m�me pour cette g�n�ration m�chante.
46 Comme J�sus s�adressait encore � la foule, voici, sa m�re et ses
fr�res, qui �taient dehors, cherch�rent � lui parler.
47 Quelqu�un lui dit : Voici, ta m�re et tes fr�res sont dehors, et
ils cherchent � te parler.
48 Mais J�sus r�pondit � celui qui le lui disait : Qui est ma m�re,
et qui sont mes fr�res ?
49 Puis, �tendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma m�re
et mes fr�res.
50 Car, quiconque fait la volont� de mon P�re qui est dans les
cieux, celui-l� est mon fr�re, et ma s�ur, et ma m�re.
Voila donc
comme J�sus pr�sente ses vrais disciples. Il les pr�sente comme
�tant SA VRAIE famille.
Quels
disciples ? Ceux qui font la volont� de Dieu. Pas celle des hommes,
pas celle d�un gourou leader local, mais ceux et seulement ceux qui
font la volont� de Dieu.
Alors, il est
�vident que la volont� du Seigneur en ce qui concerne les �glises
n�est pas qu�elles soient d�bordantes de monde. Dans les entreprises
on fixe des objectifs, des quotas de croissance et que
sais-je ? J�sus ne fait pas un objectif de remplir l�Eglise,
puisqu�Il parle Lui-m�me d�un petit troupeau.
Les foules
spirituellement st�riles qui la composeraient, ou la compose ici et
l�, ne seraient en rien un atout pour l�Eglise, au contraire. Ces
foules de chr�tiens "non disciples" sont plut�t un obstacle �
l�avancement spirituel de l'ensemble, et nous le voyons bien, un
obstacle encore plus grand � la sanctification parce qu�elles
agissent, inconsciemment certes mais inexorablement � la corruption
de l�ensemble.
R�alisons bien
que ce n�est pas J�sus qui chasse qui que ce soit, mais les faux
disciples ne peuvent pas supporter le message complet de Christ.
Mais, beaucoup
trop "chr�tiens", aujourd�hui encore ne veulent entendre parler
� que � de l�amour de Dieu le P�re, � que � de l�amour de J�sus,
mais ceux-l� ne veulent plus entendre parler de l��uvre du Saint
Esprit qui convainc de p�ch� de justice et de jugement.
Et, si l�on ne
parle plus du p�ch� ni de repentance dans l�Eglise... alors c�est
que nous ne sommes plus des disciples de Christ mais des ouvriers au
service de l�ennemi de Dieu. Et, le p�ch� peut alors se faire une
bonne place dans les rangs des assembl�es.
Ouvrez vos yeux
ce n�est pas du cin�ma. C�est une r�alit� qui aujourd�hui gangr�ne
les �glises. Parce que c'est ainsi que l�apostasie s�installe, et
les anciens chr�tiens dans les assembl�es s��tonnent, s��meuvent ne
reconnaissent plus � leur � �glise qui �tait autrefois si fid�le,
semblait si intransigeante, si stricte...
Beaucoup de
bergers ont choisi le nombre plut�t que la fid�lit�. Ils en font
payer le prix aux auditeurs inattentifs les transformant en simples
spectateurs, de disciples qu'ils �taient ou auraient pu devenir. Ou
encore pour reprendre la parabole de J�sus, en "vierges folles"...
celles qui n'entreront pas dans la salle des Noces de l'Agneau !
Luc 12.31-32
29 Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous
boirez, et ne soyez pas inquiets.
30 Car toutes ces choses, ce sont les pa�ens du monde qui les
recherchent. Votre P�re sait que vous en avez besoin.
31 Cherchez plut�t le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous
seront donn�es par-dessus.
32 Ne crains point, petit troupeau ; car votre P�re a trouv� bon de
vous donner le royaume.
Quelle belle
promesse pour les chr�tiens fid�les, c'est � dire devenus disciples,
le P�re nous a d�j� donn� le Royaume. Alors laissons les doutes et
les plaisirs du monde � ceux qui ne veulent pas devenir ou rester
disciple sde Christ, et qui se rebellent. Nous sommes alors dans la
tristesse peut-�tre, oui souvent m�me, mais gardons les yeux riv�s
sur le royaume�
Maranatha !