Marc 6.13
Ils
chassaient beaucoup de d�mons, et ils oignaient d�huile beaucoup de
malades et les gu�rissaient.
Marc 2.17
17 Ce que
J�sus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se
portent bien qui ont besoin de m�decin, mais les malades. Je ne suis
pas venu appeler des justes, mais des p�cheurs.
Avec ce dernier verset tout
particuli�rement vous remarquerez que J�sus fait un parall�le, pour
ne pas dire un amalgame entre les malades et les p�cheurs.
Contrairement aux gens
superficiels de ce monde, J�sus ne fait pas une fixation sur les
riches, les grands et les puissants de ce monde, mais son regard se
porte vers les �tres fragiles, c'est-�-dire sur les malades et les
p�cheurs.
Il met le doigt sur
l'illusion de ceux qui se croient riches mais sont lourdement
handicap�s pour l�acc�s au salut.
J�sus dira qu�il est plus
difficile pour eux d�entrer dans le royaume qu�� un chameau d�entrer
par le trou, c�est � dire la petite ouverture s�curis�e permettant
aux hommes d�entrer � pied un par un dans la ville quand les portes
de la ville �taient ferm�es, mais dont l'acc�s �tait impossible pour
des �nes charg�s de marchandises, encore moins � des chameaux, m�me
pas non plus � des hommes charg�s de leurs bagages�
Alors, si nous faisons une
d�duction superficielle, faudrait �il comprendre que Christ serait
� la fois:
-
hostile aux riches et aux bien-portants ?
- et aussi pendant que nous y sommes, hostile aux malades qu�il
consid�re comme des p�cheurs ?
Ce serait un raccourci
absurde, il n�y aurait plus d�espoir pour personne car cela
reviendrait � dire : Si tu es dans la prosp�rit� mat�rielle tu auras
du mal d�entrer dans le Royaume et si tu es malade donc p�cheur
alors ce sera pire encore� Evidemment non !
Mais, ce qui est s�r c�est
que le Seigneur nous connaissant bien peut effectivement dire que
nous sommes tous malades et p�cheurs :
Psaumes 90.7-13
Nous sommes consum�s par ta col�re, Et ta fureur nous �pouvante. Tu
mets devant toi nos iniquit�s, Et � la lumi�re de ta face nos fautes
cach�es. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons
nos ann�es s��vanouir comme un son. Les jours de nos ann�es
s��l�vent � soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, �
quatre-vingts ans ; Et l�orgueil qu�ils en tirent n�est que peine et
mis�re, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde �
la force de ta col�re, Et � ton courroux, selon la crainte qui t�est
due ?
Enseigne-nous � bien compter nos jours, Afin que nous appliquions
notre c�ur � la sagesse.
Reviens, Eternel ! Jusques � quand ? � Aie piti� de tes
serviteurs !
Alors oui, nous sommes tous
des malades plus ou moins atteints, qui usons notre potentiel de vie
m�me quand nous nous portons bien.
Mais, par ses meurtrissures
nous sommes gu�ris (Esa�e 53.5)
Par ses meurtrissures nous sommes gu�ris ! L� est la solution et
elle vient de Dieu.
Certes Il r�v�le la vraie
situation de nos vies. Il nous r�v�le ce que nous sommes, mais pas
pour nous enfoncer la t�te sous l�eau, seulement pour que nous
soyons sur nos gardes.
Et surtout, que nous
restions bien conscients de nos incapacit�s, conscients de notre
maladie spirituelle, c'est-�-dire conscients que nos p�ch�s sont
plus dangereux pour nos vies qu�un cancer. Alors, par les
meurtrissures de J�sus qui a pay� pour nous, nous pouvons �tre
sauv�s. Les rebelles n�auront ni gu�rison ni salut.
Le riche, le fanfaron peut
se moquer du lendemain. Il peut �tre arrogant, mais quand les portes
seront ferm�es aucun ne pourra plus p�n�trer dans le � lieu
s�curis� �, ni avec son chameau, ni avec sa Rolls, pas m�le �
bicyclette�
Nous pourrions ajouter pour
�tre plus pr�cis que ceux qui essaieraient d�entrer avec seulement
leurs bagages � main ne pourraient pas entr�s non plus �
L�annonce du salut faite par
Esa�e que nous venons de rappeler trouve sa r�alisation avec le
Seigneur :
Matthieu 8.13-17
Puis J�sus dit au centenier : Va, qu�il te soit fait selon ta foi.
Et � l�heure m�me le serviteur fut gu�ri. J�sus se rendit ensuite �
la maison de Pierre, dont il vit la belle-m�re couch�e et ayant la
fi�vre. Il toucha sa main, et la fi�vre la quitta ; puis elle se
leva, et le servit. Le soir, on amena aupr�s de J�sus plusieurs
d�moniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il gu�rit tous
les malades, afin que s�accompl�t ce qui avait �t� annonc� par Esa�e,
le proph�te : Il a pris nos infirmit�s, et il s�est charg� de nos
maladies.
Pouvons-nous exprimer par un
� amen � plein de gratitude notre reconnaissance � J�sus Christ qui
se charge de nos maladies ? Si nous adh�rons � cette certitude,
alors c�est que nous reconnaissons que nous avons un Sauveur
merveilleux qui agit par amour pour son peuple, dont nous sommes.
Les Evangiles nous
d�montrent depuis les premiers jusqu�aux derniers versets que Christ
est non seulement Celui qui efface nos p�ch�s lorsque nous les
confessons et que nous revenons dans le chemin qu�Il a trac� pour
nous, mais surtout et cela nous concerne au plus haut point, que son
minist�re ne s�arr�te pas le jour o� Il est remont� vers le P�re. En
effet J�sus dira avant de remonter vers le P�re :
Marc16.15-18
Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et pr�chez la bonne
nouvelle � toute la cr�ation. Celui qui croira et qui sera baptis�
sera sauv�, mais celui qui ne croira pas sera condamn�. Voici les
miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils
chasseront les d�mons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils
saisiront des serpents ; s�ils boivent quelque breuvage mortel, il
ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et
les malades, seront gu�ris.
La puissance de Dieu ne
s�est pas affaiblie. Par contre,
la foi des hommes oui, et c�est bien l� probl�me. Nous sommes
devenus spirituellement pauvres et handicap�s.
Nous subissons l�influence du monde ext�rieur. Comme Lot a subi
cette influence n�faste. Si l�Eternel ne l�avait pas extrait de ce
milieu pervers, lui ou ses enfants auraient fini par ressembler �
ces hommes d�g�n�r�s.
Ce n�est pas pour rien que
nous avons lu un texte qui fait mention des riches. Nous allons en
lire un autre pour �clairer encore un peu plus notre lanterne :
Apocalypse 3.17-22
Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n�ai
besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux,
mis�rable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d�acheter de moi
de l�or �prouv� par le feu, afin que tu deviennes riche, et des
v�tements blancs, afin que tu sois v�tu et que la honte de ta nudit�
ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu
voies. Moi, je reprends et je ch�tie tous ceux que j�aime. Aie donc
du z�le, et repens-toi.
Voici, je me tiens � la porte, et je frappe. Si quelqu�un entend ma
voix et ouvre la porte, j�entrerai chez lui, je souperai avec lui,
et lui avec moi.
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon tr�ne, comme
moi j�ai vaincu et me suis assis avec mon P�re sur son tr�ne.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l�Esprit dit aux
Eglises !
A la derni�re �glise
interpell�e par la proph�tie, c'est celle de Laodic�e. Le Seigneur
lui adresse un avertissement solennel : Fais attention � toi tu es
tellement loin de la v�rit� que tu ne vois m�me pas que tu es
malheureuse, mis�rable, pauvre, aveugle et nue� En loque en quelque
sorte !
Repens-toi !
Tu
te dis riche !
Tu dis n�avoir besoin de rien !
Mais, tu n�as rien sinon ta
mis�re�
Eglise de Laodic�e, pour qui te prends-tu ?
Tu es mis�rable et toi seule ne le vois pas !
Tu te crois belle, mais tu
es moche, mis�rable !
Tu te bluffes toi-m�me, mais tu ne peux pas bluffer les autres, et
encore moins le Seigneur.
Tu es malade ! Tu es mourante !...
Oh, nous pourrions aussi
dire quelques mots sur celle de Sardes...
Apocalypse 3.1-2
Ecris �
l�ange de l�Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept
esprits de Dieu et les sept �toiles : Je connais tes �uvres. Je sais
que tu passes pour �tre vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et
affermis le reste qui est pr�s de mourir ; car je n�ai pas trouv�
tes �uvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu
as re�u et entendu, et garde, et repens-toi.
Si tu ne
veilles pas, je viendrai comme un voleur,
et tu ne
sauras pas � quelle heure je viendrai sur toi.
Sois vigilante et affermis
ce reste qui est en train de mourir� Pas vraiment brillant comme
diagnostic.
Tu as l'apparence de vie, mais avec un pied dans la tombe.
Tu as des apparences de richesse, mais tu es en r�alit� dans un
�tat de pauvret� spirituelle lamentable.
La lumi�re du seigneur, tel
un projecteur puissant r�v�le la r�alit� des choses.
B�atement, c'est-�-dire
stupidement, nous nous r�jouissons parfois un peu trop vite d��tre
de bons chr�tiens, tellement bons que cela fait du bien de se sentir
si pr�s de la perfection� Si bien qu�on se vante d��tre, nous, de
bons chr�tiens.
Et, voila que le Seigneur
vient tout bousculer dans les �glises, tout d�molir ses r�ves
utopiques et notre autosatisfaction mal plac�e�
Il vient :
Remettre les r�alit�s � leurs places.
D�noncer les faux docteurs comme �tant des pharisiens pervers,
D�noncer les faux proph�tes, comme les faux docteurs et les
minist�res autoproclam�s en g�n�ral.
Alors, la maladie nous
environne de toutes parts. Mais notez bien que le Seigneur n�a
jamais point� un doigt accusateur ni vers le paralytique, ni vers
l�aveugle, ni vers le l�preux, ni vers le p�cheur repentant .
Par contre, il l�a fait
souvent et violemment envers les pharisiens, contre tous les
auto-satisfaits, nouveaux riches spirituels.
En m�me temps que J�sus
apportait la gu�rison Il d�livrait de la condamnation du p�ch�.
� Tes p�ch�s te sont pardonn�s. � Combien de fois aura-t-il prononc�
cette d�livrance, ce pardon ?
Apocalypse 3.18-22
Je te conseille d�acheter de moi de l�or �prouv� par le feu, afin
que tu deviennes riche, et des v�tements blancs, afin que tu sois
v�tu et que la honte de ta nudit� ne paraisse pas, et un collyre
pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je
ch�tie tous ceux que j�aime. Aie donc du z�le, et repens-toi. Voici,
je me tiens � la porte, et je frappe. Si quelqu�un entend ma voix et
ouvre la porte, j�entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui
avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon
tr�ne, comme moi j�ai vaincu et me suis assis avec mon P�re sur son
tr�ne. Que celui qui a des oreilles entende ce que l�Esprit dit aux
Eglises !
Beaucoup trop de chr�tiens
imaginent pouvoir courir apr�s la gu�rison qui les int�resse et
oublient l�essentiel, la
gu�rison
du p�ch�. Encore une fois, leur r�bellion les emp�chent de se
soigner et surtout d��tre soign�s et gu�ris.
Il est important de faire un diagnostic r�aliste de notre �tat de
sant�. Un bon check-up.
Les m�decins savent tr�s
bien faire cela pour ce qui concerne le corps, c�est parfait, mais
qui se pr�occupe du diagnostic de notre �me ?
Psaumes 90.8-13
Tu mets devant toi nos iniquit�s, Et � la lumi�re de ta face nos
fautes cach�es. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous
voyons nos ann�es s��vanouir comme un son. Les jours de nos ann�es
s��l�vent � soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, �
quatre-vingts ans ; Et l�orgueil qu�ils en tirent n�est que peine et
mis�re, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde �
la force de ta col�re, Et � ton courroux, selon la crainte qui t�est
due ? Enseigne-nous � bien compter nos jours, Afin que nous
appliquions notre c�ur � la sagesse. Reviens, Eternel ! Jusques �
quand ? �
Le Seigneur a envoy� le
Saint Esprit pour qu'Il demeure en ceux �tant "n�s de nouveau" afin
qu'Il nous conduise dans toute la v�rit�. La v�rit� qui commence par
prendre conscience de notre �tat r�el.
J�sus apporte la conclusion � cette m�ditation, lorsqu�Il nous dit :
Luc 12:12
Car le Saint-Esprit vous enseignera � l�heure m�me ce qu�il faudra
dire.
Jean 14:26
Mais le consolateur, l�Esprit-Saint, que le P�re enverra en mon nom,
vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je
vous ai dit.
H�breux 3:15
� Aujourd�hui, si vous entendez sa voix, N�endurcissez pas vos
c�urs, comme lors de la r�volte.