F�d�ration des Eglises Chr�tiennes Evang�liques  -  FECE
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    Pasteur G�rard Charton
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Messages apport�s � l'Eglise Chr�tienne Evang�lique d'Hagetmau (40700)
 

  <-Liste des enseignements 
 

Nous sommes tous des malades

 Marc 6.1-5

J�sus partit de l�, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. Quand le sabbat fut venu, il se mit � enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l�entendirent �taient �tonn�s et disaient : D�o� lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a �t� donn�e, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N�est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le fr�re de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses s�urs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il �tait pour eux une occasion de chute. Mais J�sus leur dit : Un proph�te n�est m�pris� que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5  Il ne put faire l� aucun miracle, si ce n�est qu�il imposa les mains � quelques malades et les gu�rit.

Marc 6.13 

Ils chassaient beaucoup de d�mons, et ils oignaient d�huile beaucoup de malades et les gu�rissaient.

Marc 2.17

17  Ce que J�sus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de m�decin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des p�cheurs

Avec ce dernier verset tout particuli�rement vous remarquerez que J�sus fait un parall�le, pour ne pas dire un amalgame entre les malades et les p�cheurs. 

Contrairement aux gens superficiels de ce monde, J�sus ne fait pas une fixation sur les riches, les grands et les puissants de ce monde, mais son regard se porte vers les �tres fragiles, c'est-�-dire sur les malades et les p�cheurs. 

Il met le doigt sur l'illusion de ceux qui se croient riches mais sont lourdement handicap�s pour l�acc�s au salut.  

J�sus dira qu�il est plus difficile pour eux d�entrer dans le royaume qu�� un chameau d�entrer par le trou, c�est � dire la petite ouverture s�curis�e permettant aux hommes d�entrer � pied un par un dans la ville quand les portes de la ville �taient ferm�es, mais dont l'acc�s �tait impossible pour des �nes charg�s de marchandises,  encore moins � des chameaux, m�me pas non plus � des hommes charg�s de leurs bagages� 

Alors, si nous faisons une d�duction superficielle, faudrait �il comprendre que Christ serait  � la fois:

     - hostile aux riches et aux bien-portants ?  
- et aussi pendant que nous y sommes, hostile aux malades qu�il consid�re comme des p�cheurs ?

Ce serait un raccourci absurde, il n�y aurait plus d�espoir pour personne car cela reviendrait � dire : Si tu es dans la prosp�rit� mat�rielle tu auras du mal d�entrer dans le Royaume et si tu es malade donc p�cheur alors ce sera pire encore� Evidemment non ! 

Mais, ce qui est s�r c�est que le Seigneur nous connaissant bien peut effectivement dire que nous sommes tous malades et p�cheurs :

Psaumes 90.7-13

Nous sommes consum�s par ta col�re, Et ta fureur nous �pouvante. Tu mets devant toi nos iniquit�s, Et � la lumi�re de ta face nos fautes cach�es. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos ann�es s��vanouir comme un son. Les jours de nos ann�es s��l�vent � soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, � quatre-vingts ans ; Et l�orgueil qu�ils en tirent n�est que peine et mis�re, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde � la force de ta col�re, Et � ton courroux, selon la crainte qui t�est due ?
Enseigne-nous � bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre c�ur � la sagesse.
Reviens, Eternel ! Jusques � quand ? ï¿½  Aie piti� de tes serviteurs !

Alors oui, nous sommes tous des malades plus ou moins atteints, qui usons notre potentiel de vie m�me quand  nous nous portons bien. 

Mais, par ses meurtrissures nous sommes gu�ris (Esa�e 53.5)
Par ses meurtrissures nous sommes gu�ris ! L� est la solution et elle vient de Dieu.  

Certes Il r�v�le la vraie situation de nos vies. Il nous r�v�le ce que nous sommes, mais pas pour nous enfoncer la t�te sous l�eau, seulement pour que nous soyons sur nos gardes. 

Et surtout, que nous restions bien conscients de nos incapacit�s, conscients de notre maladie spirituelle, c'est-�-dire conscients que nos p�ch�s sont plus dangereux pour nos vies qu�un cancer. Alors, par les meurtrissures de J�sus qui a pay� pour nous, nous pouvons �tre sauv�s. Les rebelles n�auront ni gu�rison ni salut. 

Le riche, le fanfaron peut se moquer du lendemain. Il peut �tre arrogant, mais quand les portes seront ferm�es  aucun ne pourra plus p�n�trer dans le � lieu s�curis� ï¿½, ni avec son chameau, ni avec sa Rolls, pas m�le � bicyclette� 

Nous pourrions ajouter pour �tre plus pr�cis que ceux qui essaieraient d�entrer avec seulement  leurs bagages � main ne pourraient pas entr�s non plus � 

L�annonce du salut faite par Esa�e que nous venons de rappeler trouve sa r�alisation avec le Seigneur :

 

Matthieu 8.13-17

Puis J�sus dit au centenier : Va, qu�il te soit fait selon ta foi. Et � l�heure m�me le serviteur fut gu�ri. J�sus se rendit ensuite � la maison de Pierre, dont il vit la belle-m�re couch�e et ayant la fi�vre. Il toucha sa main, et la fi�vre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. Le soir, on amena aupr�s de J�sus plusieurs d�moniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il gu�rit tous les malades, afin que s�accompl�t ce qui avait �t� annonc� par Esa�e, le proph�te : Il a pris nos infirmit�s, et il s�est charg� de nos maladies. 

Pouvons-nous exprimer par un � amen ï¿½ plein de gratitude notre reconnaissance � J�sus Christ qui se charge de nos maladies ? Si nous adh�rons � cette certitude, alors c�est que nous reconnaissons que nous avons un Sauveur merveilleux qui agit par amour pour son peuple, dont nous sommes. 

Les Evangiles nous d�montrent depuis les premiers jusqu�aux derniers versets que Christ est non  seulement Celui qui efface nos p�ch�s lorsque nous les confessons et que nous revenons dans le chemin qu�Il a trac� pour nous, mais surtout et cela nous concerne au plus haut point, que son minist�re ne s�arr�te pas le jour o� Il est remont� vers le P�re. En effet J�sus dira avant de remonter vers le P�re : 

Marc16.15-18

Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et pr�chez la bonne nouvelle � toute la cr�ation. Celui qui croira et qui sera baptis� sera sauv�, mais celui qui ne croira pas sera condamn�. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les d�mons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s�ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront gu�ris. 

La puissance de Dieu ne s�est pas affaiblie. Par contre, la foi des hommes oui, et c�est bien l� probl�me. Nous sommes devenus spirituellement pauvres et handicap�s. Nous subissons l�influence du monde ext�rieur. Comme Lot a subi cette influence n�faste. Si l�Eternel ne l�avait pas extrait de ce milieu pervers, lui ou ses enfants auraient fini par ressembler � ces hommes d�g�n�r�s. Ce n�est pas pour rien que nous avons lu un texte qui fait mention des riches. Nous allons en lire un autre pour �clairer encore un peu plus notre lanterne :

 Apocalypse 3.17-22

Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n�ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, mis�rable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d�acheter de moi de l�or �prouv� par le feu, afin que tu deviennes riche, et des v�tements blancs, afin que tu sois v�tu et que la honte de ta nudit� ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je ch�tie tous ceux que j�aime. Aie donc du z�le, et repens-toi.
Voici, je me tiens � la porte, et je frappe. Si quelqu�un entend ma voix et ouvre la porte, j�entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon tr�ne, comme moi j�ai vaincu et me suis assis avec mon P�re sur son tr�ne.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l�Esprit dit aux Eglises !

A la derni�re �glise interpell�e par la proph�tie, c'est celle de Laodic�e. Le Seigneur lui adresse un avertissement solennel : Fais attention � toi tu es tellement loin de la v�rit� que tu ne vois m�me pas que tu es malheureuse, mis�rable, pauvre, aveugle et nue� En loque en quelque sorte ! 

Repens-toi !
Tu te dis riche !
Tu dis n�avoir besoin de rien !
Mais, tu n�as rien sinon ta mis�re�
Eglise de Laodic�e, pour qui te prends-tu ?
Tu es mis�rable et toi seule ne le vois pas !
Tu te crois belle, mais tu es moche, mis�rable !
Tu te bluffes toi-m�me, mais tu ne peux pas bluffer les autres, et encore moins le Seigneur.
Tu es malade ! Tu es mourante !...

Oh, nous pourrions aussi dire quelques mots sur celle de Sardes...

Apocalypse 3.1-2

Ecris � l�ange de l�Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept �toiles : Je connais tes �uvres. Je sais que tu passes pour �tre vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est pr�s de mourir ; car je n�ai pas trouv� tes �uvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as re�u et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas � quelle heure je viendrai sur toi.

Sois vigilante et affermis ce reste qui est en train de mourir� Pas vraiment brillant comme diagnostic. 

Tu as l'apparence de vie, mais avec un pied dans la tombe.
Tu as des apparences de richesse, mais tu es en r�alit� dans un �tat de pauvret� spirituelle lamentable.

La lumi�re du seigneur, tel un projecteur puissant r�v�le la r�alit� des choses. 

B�atement, c'est-�-dire stupidement, nous nous r�jouissons parfois un peu trop vite d��tre de bons chr�tiens, tellement bons que cela fait du bien de se sentir si pr�s de la perfection� Si bien qu�on se vante d��tre, nous, de bons chr�tiens. 

Et, voila que le Seigneur vient tout bousculer dans les �glises, tout d�molir ses r�ves utopiques et notre autosatisfaction mal plac�e�
Il vient :

Remettre les r�alit�s � leurs places.
D�noncer les faux docteurs comme �tant des pharisiens pervers,
D�noncer les faux proph�tes, comme les faux docteurs et les minist�res autoproclam�s en g�n�ral.

Alors, la maladie nous environne de toutes parts. Mais notez bien que le Seigneur n�a jamais point� un doigt accusateur ni vers le paralytique, ni vers l�aveugle, ni vers le l�preux, ni vers le p�cheur repentant .

Par contre, il l�a fait souvent et violemment envers les pharisiens, contre tous les auto-satisfaits, nouveaux riches spirituels.  

En m�me temps que J�sus apportait la gu�rison Il d�livrait de la condamnation du p�ch�. � Tes p�ch�s te sont pardonn�s. ï¿½ Combien de fois aura-t-il prononc� cette d�livrance, ce pardon ?  

Apocalypse 3.18-22

Je te conseille d�acheter de moi de l�or �prouv� par le feu, afin que tu deviennes riche, et des v�tements blancs, afin que tu sois v�tu et que la honte de ta nudit� ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je ch�tie tous ceux que j�aime. Aie donc du z�le, et repens-toi. Voici, je me tiens � la porte, et je frappe. Si quelqu�un entend ma voix et ouvre la porte, j�entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon tr�ne, comme moi j�ai vaincu et me suis assis avec mon P�re sur son tr�ne. Que celui qui a des oreilles entende ce que l�Esprit dit aux Eglises ! 

Beaucoup trop de chr�tiens imaginent pouvoir courir apr�s la gu�rison qui les int�resse et oublient l�essentiel, la gu�rison du p�ch�. Encore une fois, leur r�bellion les emp�chent de se soigner et surtout d��tre soign�s et gu�ris.
Il est important de faire un diagnostic r�aliste  de notre �tat de sant�. Un bon check-up. 

Les m�decins savent tr�s bien faire cela pour ce qui concerne le corps, c�est parfait, mais qui se pr�occupe du diagnostic de notre �me ?

Psaumes 90.8-13

Tu mets devant toi nos iniquit�s, Et � la lumi�re de ta face nos fautes cach�es. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos ann�es s��vanouir comme un son. Les jours de nos ann�es s��l�vent � soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, � quatre-vingts ans ; Et l�orgueil qu�ils en tirent n�est que peine et mis�re, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde � la force de ta col�re, Et � ton courroux, selon la crainte qui t�est due ? Enseigne-nous � bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre c�ur � la sagesse. Reviens, Eternel ! Jusques � quand ? ï¿½  

Le Seigneur a envoy� le Saint Esprit pour qu'Il demeure en ceux �tant "n�s de nouveau" afin qu'Il nous conduise dans toute la v�rit�. La v�rit� qui commence par prendre conscience de notre �tat r�el.
J�sus apporte la conclusion � cette m�ditation, lorsqu�Il nous dit :

 Luc 12:12

Car le Saint-Esprit vous enseignera � l�heure m�me ce qu�il faudra dire. 

Jean 14:26

Mais le consolateur, l�Esprit-Saint, que le P�re enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 

H�breux 3:15

� Aujourd�hui, si vous entendez sa voix, N�endurcissez pas vos c�urs, comme lors de la r�volte.

 

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