L’Ascension preuve de la plus belle des
promesses
Romains 10.6-11
"Mais voici comment parle la
justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ?
c’est en faire descendre Christ ou : Qui descendra dans l’abîme ? c’est
faire remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc ? La parole est
près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi,
que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu
crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car
c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant
de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque
croit en lui ne sera point confus."
Bien
entendu, le jour où Jésus est remonté vers le Père, sa mission sur la terre
étant terminée, revêt une importance capitale pour tous ceux qui placent
leur foi en Jésus Christ. Quand quelqu’un que nous aimons s’en va, à plus
forte raison si c’est pour un long moment, nous n’avons de cesse qu’il
revienne.
Peut-être, s’il s’agit d’un départ en train nous restons sur le quai de la
gare et regardons partir ce convoi avec émotion. La personne n’est plus
visible mais nos yeux restent rivés jusqu’à ce que le dernier wagon
disparaisse de notre horizon.
Les apôtres sont restés comme
nous les yeux rivés vers le ciel pour voir le Seigneur remonter vers le
Père, eux aussi jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le voir.
Que pouvaient-ils penser en ce moment là ?
Cela nous pouvons le deviner : « Quand donc reviendra-t-il ? »
Quand ? C’est donc la grande
question que tous ceux qui connaissent et aiment Jésus se posent et se sont
posés au fils des années. Jésus a répondu de deux manières à cette
interrogation.
Dans Matthieu 24 Jésus donne des indices très précis. Mais, s’adressant
aux apôtres il va leur dire « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou
les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ».
Voila qui est clair, pas à
vous, pas à nous.
Ils auraient donc du comprendre que ce n’était pour leur génération.
Mais les apôtres n’ont pas
envie d’entendre cela. Ni le cœur ni leur raison mais ils s’efforcent au
contraire de penser qu’ils vont voir le retour du Seigneur de leur vivant.
Pourquoi cette méprise ?
Nous avons lu dans le texte de
Romains 10, « que c’est en croyant du cœur que
l’on parvient à la justice ».
S’ils avaient cru uniquement
avec leur intelligence ils auraient peut-être fait de savants calculs qui
les auraient amené à réaliser que pour aller évangéliser jusqu’aux
extrémités de le terre, il leur aurait fallu plus que le temps d’une vie.En
effet, Il fallait bien 2000 années de persévérance.
Mais, imaginez un peu si vous
étiez à leur place. Imaginez que vous fassiez des projets pour dans 2000
ans… Auriez-vous le zèle suffisant pour seulement commencer. Qui aurait une
telle sagesse et une telle détermination ?
Même avec une échéance plus
courte, disons un siècle, 20 fois moins, notre effort serait largement
hypothétique parce que cela ne nous concerne plus. L’homme a la vue courte.
Toutes nos projections se limitent à l’espérance de vie, quelques années
tout au plus.
Pourtant la justice de Dieu
c’est l’amour. Le zèle c’est aussi l’amour et l’amour engendre le zèle.
Alors, quand ? Quand seigneur
reviendras-tu ? Nous aussi nous nous posons la question. Nous aimerions voir
le retour du seigneur, là maintenant.
Nous pouvons imaginer l’état
d’esprit des apôtres quand ils sont en train de regarder Jésus monter dans
le ciel et disparaître peu à peu. Sauf qu’à eux Jésus dit : « Ce n’est pas à
vous de savoir. ».
Mais, il y a aussi
dans les Ecritures une autre réponse de Jésus…
Notez bien, Il donne une
réponse différente lorsqu’Il apporte cette prophétie
Matthieu 24.32-34
"Instruisez-vous par une
comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et
que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même,
quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est
proche, à la porte.
Je vous le dis en vérité, cette génération ne
passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais
mes paroles ne passeront point."
Ici, Jésus s’exprime autrement
car Il se place dans une dimension prophétique. L’avertissement concerne une
autre génération, pas celle qui est là à regarder son ascension en ce
premier siècle de l’ère chrétienne, mais Jésus s’adresse à la nôtre de
génération, celle qui va voir la réalisation de la prophétie.
Si Jésus énonce des signes
aussi précis (relisez attentivement tout le chapitre 24 de Matthieu) c’est
pour que les disciples de cette génération actuelle ne soient pas pris au
dépourvu et se préparent plus activement encore à notre propre ascension,
l’enlèvement promis.
Ce discours de Jésus est tout
différent que celui qu’Il tient juste avant son départ, car la prophétie qui
nous concerne , nous l’avons bien compris, elle n’était pas pour les
chrétiens de cette génération.
Nous avons souvent évoqué ce
sujet, permettez moi de juste vous rappeler que dans la prophétie de
Matthieu 24 Jésus situe de façon plus que précise l’époque de son retour,
puisqu’il dit que « lorsque le figuier reverdira la génération qui verra
cet événement sera celle qui assistera à son retour ».
Rappelez-vous
que le figuier, qui symbolise Israël dans la Parole de Dieu, a retrouvé vie
le 15 mai 1948. Le jour de la renaissance de l’Etat d’Israël.
Si nous sommes attentifs à la
prophétie nous sommes convaincus que ceux qui sont nés dans cette période
verrons donc le retour du Seigneur.
Alors quelques uns disent
: « Oui mais Jésus a dit que nul ne connait ni le jour ni l’heure. Donc,
nous ne pouvons pas le savoir, Jésus l’a dit... ! »
Mais non ! Jésus n’a jamais
dit cela puisqu’il a au contraire donné les repères pour savoir quand cela
se fera.
Nous remarquons deux choses :
1/ Comme ce n’était pas
pour la génération à qui Il s’adressait, ceux là non seulement ne
pouvaient pas comprendre, mais surtout ils n’avaient pas à comprendre,
car s’agissant d’un événement si éloigné d’eux ils auraient été
découragés.
2/ D’autre part, Jésus
dans sa situation sur la terre, s’étant fait homme n’avait pas accès lui
non plus à cette connaissance, que Dieu le Père et Lui seul possédait.
C’est pourquoi Il dit « que nul ne le sait, même pas Lui Jésus fait
homme. Mais, une fois remonté vers le Père, retrouvant sa divinité, plus
rien ne Lui est inconnu, bien évidemment puisqu’Il fait « un » avec le
Père.
Comme beaucoup de chrétiens
s’acharnent à ne pas vouloir comprendre ce contexte du moment qui pourtant
est essentiel puisqu’il fait la « différence », je vous rappelle aussi la
prophétie de Jean donnée grosso modo 60 ans plus tard :
Apocalypse 3.1-3
"Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici
ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je
connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.
Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas
trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as
reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu
ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle
heure je viendrai sur toi."
L’Esprit de Dieu met dans le
cœur de Jean ces paroles qui valent mieux que tout l’or du monde : « Si
tu ne veilles pas, tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai. »
A moins de considérer que
l’Esprit parle pour ne rien dire, mais j’espère qu’aucun disciple de Christ
ne voudra imaginer cela alors, force est de reconnaitre que non seulement le
jour mais même l’heure seront révélés aux disciples fidèles, qui attendent
le Seigneur.
Ils seront prévenus à temps,
de sorte que s’ils sont occupés à des activités de la vie courante, eux,
c'est-à-dire uniquement les disciples fidèles, ils entendront l’appel du
Seigneur annonçant son arrivée.
Ce ne sera pas un temps de
conversions massives que certains imaginent à tort, mais uniquement l’ordre
de préparation au départ. Comme en Egypte quand Moïse a demandé aux hébreux
de se rassembler et de garder leurs souliers aux pieds, la ceinture
attachée, le bâton à la main, pour qu’au « signal » ils soient tous prêts à
se mettre en marche.
De qui parle-t-il ? Tous les
hébreux ?
Non, seulement ceux qui
s’étaient déjà préparés au départ. Les autres sont restés sur place, pour
leur perte.
A qui donc s’adressera ce signal de départ ?
Mes amis c’est simple, et Paul
le dira à sa manière :
2Timothée 4.1-8
"Je t’en conjure devant Dieu et devant
Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son
apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion,
favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en
instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la
saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses
agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres
désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les
fables.
Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais
l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. Car pour moi, je sers
déjà de libation, et le moment de mon départ approche.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.
Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste
juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à
tous ceux qui auront aimé son avènement."
La couronne de Justice pour
ceux qui, comme les disciples de Jésus le jour de l’Ascension, soupirent
d’impatience pour son retour dès qu’ils voient Jésus les quitter.
- Et tous ceux qui au
cours des siècles auront soupiré d’impatience pour les mêmes raisons.
- Et tous ceux qui encore en vie entendrons cet ordre de rassemblement
pour le grand départ, et les morts en Christ en même temps.
C’est l’amour qui rend
impatient du retour d’un être cher.
C’est l’amour pour le Seigneur qui rend impatient celui qui attend son
retour.
Nous avons lu en introduction
Romains 10.10-11
"Car c’est en croyant du cœur
qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on
parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque croit en lui ne
sera point confus."
La Parole de Dieu l’affirme :
Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais uniquement par la foi. Certes
c’est vrai, l’Evangile n’arrête pas de le proclamer. Vous pourriez faire
tous les actes de contritions possibles ce ne serait qu’œuvres mortes, parce
que le salut n’est qu’en Jésus. Il ne se mérite pas. Il ne se gagne pas par
nos efforts ou nos sacrifices. C’est cadeau de Dieu.
Mais, il ne faudrait pas
tomber dans le piège que beaucoup n’ont pas vu, qui est celui d’imaginer
qu’il suffit de savoir que Jésus Christ est Fils de Dieu pour être sauvé.
Satan aussi le sait, les anges déchus le savent tout autant et surement
mieux encore de nous.
Croire en notre Sauveur c’est
nous mettre à l’unisson de son amour. C’est, en particulier vouloir le
rencontrer face à face pour l’éternité le plus vite possible parce que nous
avons soif de sa présence.
- Piétines-tu de zèle dans
l’impatience de son retour ?
- Soupires-tu d’impatience ?
Si nous nous contentions de
fêter seulement le jour de l’ascension nous serions bien plus pertinents de
nous poser la question de savoir si nous aimons Jésus Christ vraiment. Et de
mesurer si dans notre cœur son retour nous inquiète ou s’il nous remplit de
joie ?
Lors du départ de Jésus vers
le Père, deux hommes vêtus de vêtements blancs s’adressent aux disciples :
Actes 1:11
"… Hommes Galiléens, pourquoi vous
arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du
milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au
ciel."
1Thessaloniciens 4.13-17
"Nous
ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui
dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont
point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est
ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui
sont morts.
Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur :
nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons
pas ceux qui sont morts.
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné (ce
signal que nous entendrons),
à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du
ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble
enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et
ainsi nous serons toujours avec le Seigneur."
Que Dieu vous bénisse.
Maranatha.