Pers�v�rez jusqu�� la fin�
Vous connaissez probablement tous les �v�nements de la premi�re Pentec�te et
le t�moignage puissant de l�ap�tre Pierre.
Actes 2.37-42
Apr�s
avoir entendu ce discours, ils eurent le c�ur vivement touch�, et ils dirent
� Pierre et aux autres ap�tres : Hommes fr�res, que ferons-nous ?
Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptis� au nom
de J�sus-Christ, pour le pardon de vos p�ch�s ; et vous recevrez le don du
Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous
ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les
appellera.
Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait,
disant : Sauvez-vous de cette g�n�ration perverse.
Ceux qui accept�rent sa parole furent baptis�s ; et, en ce jour-l�, le
nombre des disciples s�augmenta d�environ trois mille �mes. Ils
pers�v�raient dans l�enseignement des ap�tres, dans la communion
fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les pri�res.
Vous avez compris la m�tamorphose de Pierre. Nous pouvons dire que ce jour
l� est n� un � Pierre Nouveau �.
Cette nouvelle naissance n��tant de tout �vidence pas un rafistolage du
pass�. Ce n�est pas comme un vieil habit que l�on peut �ventuellement
recoudre. La nouvelle naissance est l��uvre puissante du Saint Esprit qui
bouleverse tout l��tre int�rieur comme l��tre ext�rieur, au point de le
rendre m�connaissable, physiquement, moralement et spirituellement.
J�sus tout au long de son minist�re nous a appris que l�homme devait
changer. Il ne dit pas qu�il faut s�am�liorer, mais changer compl�tement,
na�tre de nouveau.
La parabole du vin nouveau qui serait mis dans une vieille outre ferait
�clater celle-ci. Une vieille outre �tant comme un v�tement rafistol� tous
les deux sont devenus tellement us�s qu�ils exploseraient ou se
d�chireraient au premier effort un peu violent.
Matthieu 9.16-17
Personne ne met une pi�ce de drap neuf � un vieil habit ; car elle
emporterait une partie de l�habit, et la d�chirure serait pire. On ne met
pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres
se rompent, le vin se r�pand, et les outres sont perdues ; mais on met le
vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent.
Nous d�duisons de cette parabole que les � r�cipients � que nous sommes ne
sont pas destin�s � recevoir n�importe quel breuvage.
A plus forte raison si ce vin ne vient pas de Dieu. En particulier lorsque
la "puissance" qui semble animer la personne est usurp�e par quelqu�un qui
n�a pas v�cu une nouvelle naissance, mais qui comme Simon le Magicien
cherche cependant � manifester les dons du saint Esprit.
Dans cette situation ce ne sont pas des b�n�dictions qui �manent de cette
� puissance �. Au contraire les effets sont n�gatifs et peuvent g�n�rer des
d�g�ts, tant chez la personne impliqu�e que dans son entourage et de tous
ceux qui s'en remettent � elle.
Tout simplement parce qu�il ne s�agit pas d�un vin nouveau venant du
Seigneur, cette "puissance" �tant usurp�e. Il faut se rappeler que Satan
sait imiter l��uvre du Saint Esprit.
Par orgueil spirituel certains voudraient br�ler les �tapes et essayent de
s�accaparer la puissance de l�Esprit et c�est plus tard que l�on constate
les d�g�ts, lorsque les fruits naissent de ses �uvres et qu�ils ne sont pas
� la gloire de Dieu.
Nous sommes appel�s � �tre des vases au service du Seigneur. C'est-�-dire
des r�ceptacles capables de contenir les �uvres de l�Esprit pour les
restituer en temps et en heure selon la sagesse de Dieu.
Comme en r�alit� nous ne sommes pas de la mati�re inerte mais des hommes et
des femmes �lev�s au rang de fils et de fille de Dieu, fr�res et s�urs de
J�sus Christ, coh�ritiers avec Lui, alors notre r�le ne consiste pas
seulement � enfermer une nourriture pr�cieuse dans le r�cipient mais �
l�utiliser selon la sagesse de l�esprit de Dieu.
Il faut donc convenir que notre r�le n�est pas d��tre pour exister
nous-m�mes, mais pour servir � l�avancement de l��uvre de Dieu. Servir pour
la gloire de l��uvre de Christ.
Malheureusement ce n�est pas ce que nous voyons toujours. Trop souvent c�est
l�inverse. Nous voyons des hommes et des femmes chercher leur propre
satisfaction et leur propre gloire.
Et,
ce sont ceux-l� qui interpr�tent d�une bien mauvaise mani�re ces paroles de
J�sus que nous lisons dans :
Mattieu 11.12
12
Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu�� pr�sent, le royaume des cieux est
forc�, et ce sont les violents qui s�en emparent.
Luc 16.16
16
La loi et les proph�tes ont subsist� jusqu�� Jean ; depuis lors, le royaume
de Dieu est annonc�, et chacun use de violence pour y entrer.
Le Seigneur ne confie pas son �uvre � ceux qui "s�emparent" ou esp�rent
s�emparer de l�Esprit car l�Esprit ne se laisse pas accaparer.
C�est un mensonge spirituel d�enseigner cela. Tout au plus ceux-l� auront
re�us l�esprit de Satan !
Le saint esprit descend dans les c�urs de ceux qui se sont faits violences
eux-m�mes pour juguler leurs passions, leurs pens�es et leurs
mauvaises �uvres, et qui l�ont fait dans l�humilit�, la repentance, le
brisement, l�amour du prochain et la disponibilit� pour entendre l�appel du
Seigneur.
Pour la Gloire de Dieu, et seulement Sa gloire � Lui.
Pierre et tous les autres en m�me temps que lui puis au cours des si�cles
suivants sont devenus des outres neuves porteurs chacun de nombreuses
b�n�dictions.
Pour revenir au r�cit de cette premi�re Pentec�te, nous r�alisons que ce
sont des milliers d�hommes et de femmes qui se donn�rent au Seigneur.
Il y a d� y avoir une belle f�te dans la suite de cette journ�e et des jours
suivants. Parce qu�il est parl� de 3000 �mes, cela veut aussi dire aussi
3000 bapt�mes.
Le message de Pierre aura donc eu deux effets.
Ce n�est qu�en progressant dans la sanctification, en r�alisant le mal que
nous avons fait aux autres ou que nous nous sommes inflig�s � nous-m�mes,
que nous r�alisons combien notre c�ur �tait mauvais.
Le Seigneur est patient et ne nous inflige pas de tout d�couvrir d�un coup.
Ce serait trop lourd � porter pour beaucoup�
Et, nous ne sommes pas arriv�s, ni les uns ni les autres au bout de ce
chemin de la sanctification sur lequel le Seigneur viendra nous prendre
avant m�me que nous en voyons le bout.
2Pierre 3.17-18
Vous
donc, bien-aim�s, qui �tes pr�venus, soyez sur vos gardes, de peur
qu�entra�n�s par l��garement des impies, vous ne veniez � d�choir de votre
fermet�, mais croissez dans la gr�ce et la connaissance de notre Seigneur et
Sauveur J�sus-Christ. A lui la gloire, maintenant et jusqu�au jour de
l��ternit� !
Tenez-vous sur vos gardes !
Pourquoi dit-il cela ?
Oh ! C�est �vident. Pierre l�explique un peu plus t�t dans la m�me �pitre
2Pierre 2.15-21
Apr�s
avoir quitt� le droit chemin, ils se sont �gar�s en suivant la voie de
Balaam, fils de B�or, qui aima un salaire injuste, mais qui fut repris pour
sa propre transgression : une b�te de somme muette fit entendre une voix
humaine et arr�ta la d�mence du proph�te.
Ce sont des fontaines sans eau, des nuages que chasse la temp�te ;
l�obscurit� des t�n�bres leur est r�serv�e.
Avec des discours grandiloquents et creux ils s�duisent par les convoitises
d�r�gl�es de la chair, ceux qui viennent � peine d��chapper aux hommes qui
vivent dans l��garement ; ils leur promettent la libert�, alors qu�ils sont
eux-m�mes esclaves de la corruption, car chacun est l�esclave de ce qui a
triomph� de lui.
En effet, si apr�s s��tre retir�s des souillures du monde par la
connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y engagent de
nouveau et sont vaincus par elles, leur derni�re condition est pire que la
premi�re. Car mieux valait, pour eux, n�avoir pas connu la voie de la
justice, que de l�avoir connue et de se d�tourner du saint commandement qui
leur avait �t� donn�.
� Il valait mieux pour ces personnes de n�avoir pas connu la voie de la
justice �. C�est clair et cela non plus ne souffre d�aucune interpr�tation
particuli�re.
-
Conna�tre et vivre
dans les voies du Seigneur conduit au salut. Mais revenir en arri�re prive
du salut celui qui pourtant �tait sur le bon chemin.
Aujourd'hui encore de faux docteurs enseignent que si vous �tes n�s de
nouveau vous ne pouvez plus �tre rejet�s du salut. Pour eux �tre n� de
nouveau est synonyme d'�tre baptis�.
Mais J�sus dit autre chose que cela, et son enseignement est autrement plus
int�ressant que toutes les �lucubrations de faux docteurs, lisons :
Matthieu 10.22
22
Vous serez ha�s de tous � cause de mon nom ; mais celui qui pers�v�rera
jusqu�� la fin sera sauv�.
Ce qui implique que celui qui ne pers�v�rera pas jusqu�� la fin ne sera pas
sauv�
Si l�on remplit par alternance dans la m�me outre du fruit de qualit�s
diff�rentes, cette outre va perdre sa souplesse, sa r�sistance et elle se
d�chirera perdant tout son contenu.
Ceux qui croient pouvoir contenir le vin nouveau du Seigneur, puis retourner
au vin vieux, puis redemander une nouvelle onction puis refond marche
arri�re au gr� de leurs d�sirs vont faire �clater leur outre.
Nous sommes les outres. En r�alit� ce sont nos vies qui murissent au fil du
temps. C�est le symbole de notre cheminement dans la sanctification.
Certes, restons humbles, oui nous pouvons tomber sur ce chemin. Et, le
seigneur est l� avec toute sa patience et son Amour pour nous aider � nous
relever. C�est notre quotidien.
Mais, c�est autre chose que d�abandonner le chemin pour en choisir un autre.
Parce que l� il y a renoncement, abandon, il y a apostasie.
C�est cette attitude qui est d�nonc�e par Pierre
2Pierre 2.20
20
En effet, si apr�s s��tre retir�s des souillures du monde par la
connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ, ils s�y engagent de
nouveau et sont vaincus par elles, leur derni�re condition est pire que la
premi�re.
La marche pers�v�rante sur le chemin trac� par le Seigneur pour nous est une
condition indissociable de la foi. Ni le bapt�me, ni la conversion � un
moment donn� ne sauve personne si l�on ne met pas en �uvre l�int�gralit� de
cette promesse :
� Celui qui croira et qui sera baptis� sera sauv� �
Oui, mais nous devrions avoir la sagesse de ne pas
amput� les paroles de J�sus et donc comprendre que "Celui
qui croit, qui est baptis� et qui pers�v�rera jusqu�� la fin sera sauv� !"
Car ce sont bien l� les paroles de J�sus. Ne les fragmentons pas pour
retenir que ce qui nous convient.
La fin est proche, J�sus vient chercher son �glise ce n�est pas le moment de
nous rel�cher.