(premi�re partie)
Exemple de JOSUE
le successeur l�gitime de Mo�se
Mo�se
a confi� sa
succession � Josu�, pour conduire le peuple
h�breu. Qui est Josu� ? Fils de Noun,
de la tribu d'�phra�m, fils de Joseph. Son
anc�tre Joseph avait eu des r�ves proph�tiques
qui se sont transform�s en r�alit�s historiques et
concr�tes dans sa vie. Il en est de Josu� de la m�me
mani�re, non seulement pour lui, mais pour tout le peuple
dont il aura la charge, avec le dessein de l'amener a �tre
f�cond, c'est � dire dans la prosp�rit�, �tant de la
tribu d'Ephra�m, dont le nom signifie: � F�cond �.
Il a v�cu toute sa vie � l'ombre de Mo�se. C'est vers
1190 avant J-C qu'il a pris la t�te du peuple h�breu.
En Nombre
15:23, Mo�se
l'a pr�sent� comme successeur, la transmission s'est faite
l�gitimement, sans violence. Cet acte solennel s'est fait
par imposition des mains (Deut�ronome 34: 9).
Il est pr�sent�
comme plein d'Esprit et de sagesse. Dans un premier temps,
il a �t� serviteur de Moise, et est devenu son bras droit,
l'officier le plus proche. Au fil des ans, il a pris une
importance de plus en plus grande. Il montre les qualit�s d'un
chef militaire et des capacit�s politiques exceptionnelles. Il a
jou� un r�le d�terminant dans l'histoire du peuple
d'Isra�l. Faute d'un Josu�, l'aventure spirituelle de
l'Exode et du Sina� aurait avort� d�s le
commencement. Dans les choses de Dieu, notamment en
mati�re de responsabilit�s, on ne peut prendre que ce qui nous a
�t� donn�, et non s'en emparer de force !
H�ritier
politique et spirituel
Mo�se a su
reconna�tre les qualit�s de Josu� pour en faire son
fid�le lieutenant, puis son h�riter politique et spirituel.
Moise n�a pas fait succ�der un de ses fils, ou un membre de sa
famille, de L�vi, mais de la tribu d'Ephra�m. Josu�
appara�t comme un �tre effac�. Un subordonn� aux yeux de
Mo�se. Il faisait donc preuve d'une certaine humilit�.
Pendant longtemps il su ob�ir, mais quand son heure est venue, il
apprit bien vite � commander. Il sait argumenter,
convaincre par la seule force de sa parole. Il sait aussi
menacer l'adversaire. Tout en �tant:
�Un homme en qui r�side l'Esprit�
(Nombres 27: 18)
Josu� n'a
rien d'une � poule mouill�e �. Il peut r�agir aux
�v�nements d'une mani�re fort inqui�tante ! Sa politique de
conqu�te r�v�le la personnalit� d'un homme imp�rieux et
exp�ditif. Mo�se, au temp�rament rigoureux et
intransigeant lui a servi de mod�le d'action.
Changement du
nom de "Hoch�a" en "Josu�"
La lettre "YOD"
a �t� ajout�e � son nom. Cette lettre est le premi�re du
Nom Divin "YHWH". Ce "Yod" en h�breu est
dynamique, indique un temps futur et est donc charg�
d'une �nergie divine salvatrice. Mo�se a charg� son
disciple d'une puissance surhumaine, issue d'En Haut. Cet
influx divin justifiera les exploits � venir. C'�tait un
projet d'avenir impossible � l'�chelle purement humaine. Le
futur, l'avenir, n'est-ce pas pour nous des
territoires, des continents � conqu�rir ? Josu� �tait un
homme capable de donner l'exemple dans les moments critiques.
Quand la peur r�gnait dans les rangs des h�breux, plut�t que de
s'abandonner joyeusement � la gr�ce de Dieu, et �
l'enthousiasme mystique, ils avaient tendance � fuir...C'est �
ce moment l� qu'il fallait un courage � toute �preuve, avoir
la foi chevill�e au corps. Josu� �tait l� pour
montrer l'exemple. Mo�se l'a remarqu�:
� Voil� l'homme qu'il me faut pour frayer un avenir glorieux �
ce peuple ! �.
Josu� sera le chef d'orchestre r�solu et audacieux ex�cutant
la composition sublime de Mo�se ! Un bon ex�cutant doit
vivre intens�ment dans la musique du compositeur. D�s sa jeunesse
il fut nourri par la parole inspir�e de Mo�se, et a
v�cu dans l'intimit� de son Ma�tre.
Il fut
l'homme d'un grand projet
Con�u
d'abord
par Mo�se, il sera ex�cut� par Josu�. Ce qui
frappe, c'est que Josu� a �t� � bonne �cole tr�s jeune et
en a tir� profit. Il a tout appris de Mo�se. Dans les
combats contre le Canan�en et Amalec, Josu�
n'y va pas de main morte. Mais l'obstacle le plus
insidieux ne vient pas de l'ext�rieur, mais du dedans. C'est la
d�loyaut� latente du peuple h�breu, qui se r�volte trop souvent et
facilement. Un peuple � la nuque roide. L'Ap�tre Paul
disait:
� Luttes
au-dehors, craintes au-dedans !� (2Corinthiens 7: 5)
Nous avons � faire
avec un peuple rebelle si vite fatigu�, toujours sous tension, qui
veut abandonner tr�s rapidement la partie engag�e d�s la sortie
d'Egypte... Mais, Josu� est un homme qui a fait
face � toutes ces situations. La vie est trop courte pour �tre
petite, et c'�tait sans doute aussi sa devise Il ne se d�file
jamais devant les crises religieuses ou militaires qui
resurgissent sans cesse sous la houlette de Mo�se. Il
connaissait les faiblesses de son peuple de mani�re aigu�. Mais
il �tait fait d'acier. Il savait qu'il �tait in�vitable que
des bagarres �clatent...
Sa relation
avec Dieu
En apparence, il
n'a pas de relations intimes et privil�gi�es
avec Dieu, comme Mo�se avec qui l'�ternel
parlait face � face (lit. � bouche � bouche ! �).
Mais il sera le t�moin unique d'une Th�ophanie
:
* � Un homme
surgit subitement tout � coup devant lui, l'�p�e nue � la main�.
Cette apparition
r�v�le ses doutes et ses craintes, mais aussi sa r�solution
de r�pondre avec courage tout adversaire du Projet
Divin qui l'inspire.
* � Es-tu des
n�tres ou es-tu contre nous ?� demande-t-il pour �tre au
clair.
Abraham ou
Mo�se
n�auraient pu
se tromper sur la nature de la vision. Josu� le guerrier
avait moins de sensibilit� spirituelle. Il ne sait pas d'entr�e si
1a manifestation est un ange de Dieu ou un �tre
d�moniaque... De toute mani�re, un contact avec le Fils
de Dieu, une relation intime avez Lui est
indispensable avant toute bataille. Dans les moments de crises, on
doit �tre assur� du surnaturel avec nous...
Un homme de terrain
Assur� de
l'assistance divine, comme Mo�se, il sera un
r�alisateur du plan de Dieu plein d'assurance. Un homme
�nergique. Un homme proche du peuple. Un soudard qui
conna�t ses troupes et saura mieux parler que Mo�se le
b�gue. Ses conqu�te se font avec ruse et surprise. Chaque ville
r�calcitrante est pieusement ras�e. Ce soldat ob�it strictement
aux ordres et commande sans discuter. Les r�sultats sont
terrifiants, de vrais carnages. Le roi de A� est pendu
haut et court sur un gibet (8 :29) jusqu' au soir, pour
exemple, afin que tout le monde voit ce qui se passe. Le but est
de dissuader les autres peuplades:
* "Qu'on se le dise ! Ames sensibles et pieuses, pri�re de
s'abstenir !".
Tous les roitelets
auxquels il fut confront�, Og, Sihon, Balak... se sont
d�lib�r�ment oppos�s au Projet Divin. Ils n�avaient qu'une
seule obsession, la r�alisation du plan divin. C'�tait une guerre
sans merci. Mais Josu� n'�tait pas homme � plaisanter. Il
faisait une proposition de paix, donnait le choix de la
reddition... mais:
* � nulle
cit� n' avait fait la paix avec les fils d'Isra�l, sauf les
Hittites...� (Josu� 18: 19).
Ceux qui
refusaient ses propositions devaient s'attendre � de dures
repr�sailles. Il �tait un conqu�rant intransigeant et dur,
� la volont� de fer... Cependant capable de tenir une
parole donn�e dans des circonstances les plus impr�vues ! (Josu� 9
& I0). Ainsi, il fallait que les autres rois de Canaan
r�fl�chissent bien avant de s'en prendre de nouveau au peuple
h�breu !
Miracles au milieu de conflits f�roces !
Dans ce contexte
de furie et de violences, il y a des miracles !
* � Et
le soleil s'arr�ta sur Gabaon...� (10:
12).
Dans d'autres
batailles, il se passe des choses extraordinaires. Bien des
�v�nements ne devraient pas se produire et sont arriv�s. Menac�
d'an�antissement par le destin, survient tout � coup un miracle.
Au milieu d'un danger supr�me, ou la survie d'un peuple entier est
en cause, l'irruption du miracle est indispensable, sinon
le peuple de l'Exode aurait �t� irr�m�diablement perdu !
* "L'�ternel
guerroyait pour Isra�l"
(10: 12/14).
Dieu
leur a
donn� du temps, presque tout un jour suppl�mentaire pour
vaincre leurs ennemis sur leur propre terrain, sur leur propre
calendrier solaire. Chaque seconde, minute et heure de la journ�e
en valait presque deux ! Leur volont� intense de vaincre �tait
surhumaine et leur a fait gagner beaucoup de temps. L'onction
de l'Esprit fait gagner du temps ! Au beau milieu des
conflits, il y a explosion du miraculeux, une d�charge
divine d'�nergie.
� Petits
enfants, c'est la derni�re heure... son Onction vous enseigne
toutes choses...�
(1Jean 2 17 &
28).
Nous somme dans la
derni�re minute de la derni�re heure, et Son Onction
devient de plus en plus quelque chose d'indispensable, pour ne
plus perdre de temps. Avec l'onction il peut se produire en
quelques minutes plus de travail qu'en 10 ans d'efforts charnels ?
Avec l'onction le Temps peut-�tre multipli�, au point
qu'une minute en vaut deux, qu'une heure fasse deux heures et
qu'une journ�e soit presque deux jours !
Je
vais commencer � te grandir !
Josu�
b�n�ficie
d'une promesse de soutien perp�tuel:
* � YHWH
avec toi ! � (1 : 9) et :
* � JE
vais commencer � te grandir... comme J'ai
�t� avec Mo�se, JE serai avec toi !� (3: 7).
Dieu
b�nit des
hommes et non des institutions. Il travaille avec et
au travers de leaders. C'est Dieu qui �l�ve et c est
Lui qui abaisse ! Il y eut Mo�se, maintenant c'est
Josu�, lequel allait participer et b�n�ficier de
tout ce dont Mo�se avait �t� porteur. Dieu
avait d�clar� � Mo�se:
* �Affermis-le,
car c'est lui qui devra mettre Isra�l en possession du pays�
(Deut�ronome 1: 38).
Mo�se
transmettra l'ordre litt�ral � Josu�:
* � Sois fort,
tiens bon... �.
Josu�
re�oit
une proph�tie comme un h�ritage sans pareil de la part de
Mo�se. Il �tait digne de succ�der � Moise, et non un
vulgaire instrument de la strat�gie biblique. Il saura imposer la
circoncision aux hommes d'Isra�l (5: 2). Il les a circoncis
lui-m�me de sa propre main, � Guilgal,
restant ainsi fid�le au message de Moise, traduisant le
r�ve dans la r�alit� historique. Un homme de d�cisions et
d'actions. Un homme particuli�rement viril et d�termin�, l'homme
d'un engagement total (24: 29).
Militaire, diplomate & administrateur
Lorsqu'Eldad
et M�dad ont proph�tis� (Nombres 11) il r�agit
spontan�ment, consid�rant que seul Mo�se avait un tel
droit, et il est scandalis� par des � amateurs de proph�tie
� qui prennent des initiatives de ce genre; alors m�me que
Mo�se est pr�sent. Pour lui, de quel droit
proph�tisaient-ils ? Il y a en Josu� un c�t�
l�g�rement obtus, jaloux et born�. Fait de tout
d'une pi�ce, il ne tol�re pas les fantaisie chez les autres, vite
suspect de r�bellion ou de l�se majest�. Mais la t�che exc�dant sa
capacit� naturelle et ses forces ordinaires a �t� remplie. Il a
g�r� aussi la division du territoire entre les 12 tribus apr�s la
conqu�te de Canaan. Ce qui n'�tait pas facile vu le
temp�rament r�tif et frondeur du peuple, au-del� de ses
prouesses militaires, il a fallu � Josu� une grande
habilet� politique, diplomatique et administrative, pour venir
� bout de toutes ses difficult�s. Ajoutons aussi des cordes �
notre arc. II ne suffit pas d'exceller dans un domaine, mais il
faut quand on en ma�trise parfaitement un, passer � un autre...
Le testament
de Josu�
Ce testament peut
se r�sumer par: � Faites attention de ne pas vous laisser
assimiler ...Vous �tes certes libres de choisir votre destin, de
vous tourner vers le idoles et les dieux �trangers, mais il vous
en cuira s�v�rement, car la col�re de Dieu �clatera contre
vous... �. Il d�masquait leurs illusions, la l�g�ret� de
leur engagement et de leurs paroles�
A Sichem
(qui signifie: � �paule, force �), il va lancer
un d�fi � Isra�l, comme une �preuve de force,
car il conna�t leur esprit de contestation et de r�volte
inv�t�r�e:
* �Vous pr�tendrez que vous serez fid�les, mais je n'en crois
pas un mot !�.
En les provoquant ainsi il pouvait examiner leurs r�actions
intimes. Il n��tait pas d'un optimisme b�at. Il conna�t
son peuple jusqu' au bout des doigts (24:19/27). Il sait que tout
est possible mais que la victoire finale n'est jamais assur�e. Ce
message nous concerne aussi par ricochet, puisque Josu�
a convoqu� les g�n�rations futures devant ce d�fi, par
une pierre qui doit t�moigner contre ce peuple s'ils �taient
infid�les � l'Alliance faite avec Abraham... Il
connaissait leur inconstance et leur tendance � se rel�cher,
il voyait les �v�nements de loin se profiler � l'horizon...
Aussit�t apr�s sa mort, il y a eu retour � I'idol�trie.
* � Une autre
g�n�ration se leva, qui ne connaissait pas l'Eternel, ni ce
qu'Il avait fait pour Isra�l � (Juges 2:10).
Il restait
lucide sur la situation morale et spirituelle du peuple. Apr�s
lui, l'anarchie allait s'installer car il n'y avait plus
d'autorit� centrale, et des rivaux se sont pr�par�s � se
combattre pour le pouvoir. Sa droiture et sa lucidit� �tonnante
l�ont amen� � oser dire au peuple aveugl� par ses
illusions, les choses les plus d�sagr�ables. Il n'�tait pas
d�magogue. Eux affirmaient all�grement et
pr�somptueusement :
* � Nous
servirons l'�ternel � et lui leur disait:
� Vous ne pouvez pas Le servir, Il est un Dieu
Saint, et vous n'�tes pas saints ! �.
C'�tait un homme
pragmatique. Un grand homme d'Etat comme David, �
l'�gal de Salomon. Loin de nos hommes politiques
d'aujourd'hui, il ne mentait pas mais osait dire au peuple
la r�alit�. Il �tait un v�ritable animal politique, un chef de
guerre, et non pas un r�veur ou un proph�te � la vision
surhumaine.
Etienne, un
"Josu�" de la Nouvelle Alliance !
Le livre de
Josu� nous parle de conflits violents et des miracles
que Dieu fait dans de telles situations. La vie
d'�tienne dans les Actes des Ap�tres, livre historique
�galement qui montre comment la conqu�te de l'�vangile
s'est propag�e, contient de pr�cieuses le�ons (Actes 6 :1/7;
8: 15/51/60). Le minist�re d'�tienne est
n� dans un conflit et est mort dans un conflit ?
Ces deux conflits sont deux p�les des relations conflictuelles
dans les �glises, donc les deux extr�mes. C'est la nature oblig�e
des rapports humains. Mais il n'est de conqu�tes sans conflits
!
Trois sch�mas
possibles lors de conflits
a) perdant /
perdant (deux perdants)
b) gagnant /
perdant (un gagnant et un perdant)
c) gagnant /
gagnant (deux gagnants) .
La troisi�me issue
est la meilleure solution apr�s un affrontement.
Premier conflit
qu'�tienne a connu :
Dieu
agit souvent en se servant des conflits !
Il y avait un
conflit entre les veuves h�breux et les grecques.
Les ap�tres ont pris en consid�ration les souffrances de ces gens.
Ils ont donc cherch� une solution et ont trouv� la racine
profonde du probl�me. Suite � la croissance exponentielle de
l'Eglise il est arriv� que deux cultures s�entrechoquent.
Lorsqu'une �glise se d�veloppe avec des cultures diff�rentes des
conflits vont se d�velopper automatiquement. Les ap�tres ont donc
r�fl�chi et re�u la pens�e de Dieu. Souvent Dieu
agit par un conflit (l'histoire de Samson en est un exemple
!).
Ils ont choisi des
hommes pleins de l'Esprit dont les noms sont grecs, donc an
des victimes afin que le dilemme se r�gle avec justice et �quit�.
Les remises en cause sont n�cessaires m�me pour des
responsables en faisant ainsi on trouve la pens�e de Dieu.
car Il parle dans un conflit ! Ce conflit r�solu
s'est trouv� �tre f�cond puisqu'� la fin, des minist�res se sont
d�velopp�s et ils sont pass�s � un niveau sup�rieur (y. 7) dans le
plan de Dieu. Lors de R�veils on butte sur des choses, mais
c'est pour aller plus loin, sinon tout est bloqu� et on ne peut
progresser. Il y a eu d'autres temps d'arr�ts, tels le cas d'Ananias
et Saphira. Si de telles situations sont mal g�r�es, mal
n�goci�es, alors les probl�mes subsistent.
Dernier
conflit de la vie d'�tienne
Son discours sera
tellement diff�rent du discours officiel que le fond de ses
paroles inqui�te (v. 13) Quel �tait leur probl�me ?
a) Le Temple.
C'�tait leur richesse, leur patrimoine et leur identit�. Ce
qu'ils avaient r�ussi � "cr�er" avec force, d�termination. Ce qui
faisait leur fiert�. Ce qu'on a organis�, ce qui est humain. Or,
J�sus avait parl� d'un autre Temple. �tienne a donc
d�clar� que J�sus allait remplacer ce Temple...
J�sus d�truira toujours un patrimoine trop riche, et les faux
Temples... Organiser est bon mais ne doit rester qu un
outils et non un objet d'adoration, de v�n�ration.
b) La
menace d'une nouvelle fa�on de penser, donc de vivre,
de voir, de travailler. Si le Seigneur d�truit nos �temples�,
c'est parce qu'il veut op�rer un changement de pens�es.
R�sultats: on r�siste toujours au Saint-Esprit, quand on
s'ent�te et quand on entend plus les appels de Dieu qui
viennent de nos fr�res et des besoins dans l'Eglise (v.51).
Ces deux conflits de la vie d'�tienne r�v�lent quatre
primaut�s
1) L'�tre
sur le Para�tre:
Sa vie
spirituelle �tait une r�alit� profonde, plein de l'Esprit
et de sagesse. Rempli de la compr�hension de la Parole de
Dieu, son discours le prouve formellement: il en r�sultait
des gu�risons et des miracles. Une r�alit� extraordinaire et
merveilleuse. Pour lui les statuts des anciens lui importaient
peu, ce qui comptait �tait ce que Dieu voulait faire,
accomplir. Il recherchait sa pens�e et sa puissance. Il �tait
disponible pour Dieu. Cependant il n'�tait qu'un diacre,
mais lui s'en moquait. Il n'avait pas besoin de prouver quelque
chose. Les autres le voyaient. Avant qu'on dise de lui, c'est un
enseignant, il l'�tait d�j�...
2) L'esprit sur
l'institution
l'Esprit
agissait. Son minist�re avait une autorit� qui ne venait pas d'une
hi�rarchie religieuse, mais de Dieu � cause de son humble
soumission et sa fid�lit� dans l'oeuvre qui lui avait �t� confi�e.
Une fois de plus faut-il ajouter que Dieu b�nit d'abord
des hommes, et non des instituions ! Il privil�gie l'homme et
sa relation avec Lui, plut�t que des � mouvements ou
d�nominations �.
3) La V�rit�
sur le Mensonge:
Son discours de
v�rit� a radicalis� le probl�me. La v�rit� est une arme � deux
tranchants. Il ne peut y avoir de vie relationnelle sans v�rit� ni
transparence. Il faut donc exprimer son point de vue. Cependant,
m�me en d�mocratie on ne dit pas que la majorit� a toujours
raison. Une th�se, une antith�se, puis une
synth�se permettront de mieux cerner la v�rit�.
La v�rit� est
"synth�tique":
Il s'agit de bien
percevoir 1'essentiel de notre point de vue.
La v�rit� est
"authentique":
Elle ne doit pas
�tre trafiqu�e !
La v�rit� est
"�volutive":
Elle n'est pas
ferm�e, mais ouverte. Dans la v�rit� on s'adapte car 1'autre n'a
pasforc�ment tort,
4) La
Mis�ricorde sur la Rancune :
* � Seigneur
J�sus, ne leur impute pas ce p�ch� !�
Le p�cheur est
toujours un otage du point de vue divin. En Eden, Satan est
condamn� irr�m�diablement car l'Homme est otage de Satan.
S'ils font de telles choses, c' est qu' ils ne savent pas 1
Quand je pardonne, je refuse le mal qu'on veut me faire, et je ne
lui permets pas de rentrer en moi. Celui qui pardonne se nettoie
du mal, celui qui ne le veut pas s'encrasse, il laisse acc�s
au Malin qui entre alors en lui.