JEZABEL SE FARDE ET ORNE SA TETE POUR SEDUIRE ENCORE !
Ø
2Rois 9 : 30/37: « 30 Jéhu entra dans Jizréel. Jézabel,
l’ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête
et regarda du haut de la fenêtre. 31 Comme Jéhu arrivait à la
porte, elle dit: Est-ce la paix, (nouveau) Zimri assassin
de son seigneur ? 32 Il leva le visage vers la fenêtre et dit:
Qui est avec moi ? Qui ? Deux ou trois eunuques regardèrent d’en
haut vers lui. 33 Il dit: Précipitez-là ! Ils la précipitèrent,
et il rejaillit de son sang sur le mur et sur les chevaux. Jéhu
la foula aux pieds; 34 puis il entra, mangea et but; et il dit:
Occupez-vous de cette maudite et ensevelissez-la, car elle est
fille du roi. 35 Ils allèrent l’ensevelir; mais ils ne
trouvèrent d’elle que le crâne, les pieds, et les paumes des
mains. 36 Ils retournèrent le rapporter à Jéhu qui dit: C’est la
Parole que l’Éternel avait prononcée par l’intermédiaire de son
serviteur Élie, le Tichbite, en ces mots: Les chiens mangeront
la chair de Jézabel dans le champ de Jizréel. 37 Le cadavre de
Jézabel deviendra du fumier dans la campagne, dans le champ de
Jizréel, de sorte qu’on ne pourra plus dire: C’est Jézabel ».
Jézabel, cette femme abominable, pensait échapper au Jugement
qui venait, elle a essayé de séduire encore en se fardant,
ornant sa tête, pour se faire passer meilleure qu’elle ne
l’avait jamais été, jouant la carte de la « paix »,
tentant le compromis avec Jéhu… mais Jéhu ne s’en est pas laissé
compter, il ne s’est pas laissé abuser, ni séduire, ni aveugler,
et d’une façon virile a questionné: « QUI
EST AVEC MOI, QUI ? »…
La dernière heure de Jézabel venait de sonner… Vous connaissez
la suite, son sort était scellé…
C’est
la même chose qui se passe aujourd’hui avec la « Jézabel » des
derniers temps, l’Eglise catholique romaine, meurtrière au cours
de son histoire, de millions de d’hommes et de femmes fidèles à
la Vérité, et qui aveugle les évangéliques en leur faisant
croire que son « regard a changé », elle vient même « d’orner
sa tête » avec un nouveau pape « charismatique » un
ami des pauvres etc. Et tout le blablabla séducteur de « la
paix » entre tous et pour tous, qui semble être sa préoccupation
première ! NE LUI
ACCORDEZ AUCUN CREDIT, TEL JEHU QUI SAVAIT CE QUI BOUILLAIT DANS
SA MARMITE !
MAIN
DANS LA MAIN AVEC LE PAPE !
(Transmis et remis en page par pasteur Gérard Sadot)
La folie œcuménique actuelle des milieux évangéliques
Article
d'Ernest D. Pickering, de "Deception in the Church."
L'original
anglais (Holding Hands With The Pope) peut être consulté sur le
site Internet à l'adresse suivante :
http://www.deceptioninthechurch.com
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Tous
les vrais Chrétiens du passé, qui croyaient en la Bible, et qui
ont refusé pendant des siècles de considérer l'Eglise Catholique
comme faisant partie de la véritable Eglise, se sont-ils donc
trompés ? Les martyrs d'antan sont-ils morts en vain, eux qui
ont rejeté les fausses doctrines de la "mère des prostituées,"
et qui ont connu le bûcher pour prix de leurs luttes ?
Hugh
Latimer,
John Knox et Martin Luther étaient-ils des simples
d'esprit, incapables de reconnaître les bénéfices merveilleux de
l'œcuménisme, et qui ont préféré lutter de toutes leurs
forces contre les nombreuses erreurs de Rome ?
Des
choses étranges se passent aujourd'hui dans la chrétienté. De
nombreux "vents de doctrines" sont en train de souffler,
menaçant d'emporter le peuple de Dieu loin des principes qu'ils
ont longtemps honorés, et des vérités que Dieu leur avait
révélées.
On bâtit des ponts vers Rome…
Quelqu'un a dit que c'était "l'événement le plus important des
500 dernières années de l'histoire de l'Eglise ! De quoi
s'agit-il ? De la signature d'une déclaration appelée:
Ø
"Chrétiens
Evangéliques et Catholiques ensemble: La Mission Chrétienne du
Troisième Millénaire".
Cette
déclaration, signée, comme son nom l'indique, par des
responsables Evangéliques et Catholiques, est réellement
impressionnante. Signée le 29 mars 1994, à New York, elle
constitue un document œcuménique d'une importance capitale, car
elle représente un effort combiné d'enterrer la "hache de
guerre, d'ignorer les différences théologiques importantes
qui ont existé pendant des siècles entre différentes églises, et
de travailler ensemble comme les membres d'une même équipe, et
non d'équipes antagonistes.
Quels
ont été les signataires de cette déclaration ?
L'un
des principaux rédacteurs de ce document est Richard John
Neuhaus, auteur célèbre et ancien théologien Luthérien. Sa
conversion à l'Eglise Catholique Romaine, il y a quelques
années, a fait les gros titres de la presse évangélique. Pour
justifier sa défection, Neuhaus a déclaré que "si la
proclamation de la justification par la foi semblait nécessiter
une division au seizième siècle, cela ne justifie plus une
division aujourd'hui".
Outre
Neuhaus, d'autres dignitaires évangéliques ont signé ce
document. Parmi eux, on peut trouver :
Que dit ce document ?
Il
s'efforce d'élargir la définition du mot "Chrétien," pour y
inclure le plus de monde possible, en particulier les
Catholiques Romains, les Orthodoxes orientaux, et les
Protestants, qui ne sont pas habituellement comptés parmi les
Chrétiens Evangéliques.
L'essentiel du document est cependant consacré aux relations
entre Catholiques Romains et Chrétiens Evangéliques. Il déplore
leur division, et propose un moratoire du conflit
catholico-évangélique.
Pour
justifier le fait que les Catholiques Romains sont des
véritables Chrétiens, comme les Evangéliques, le document tire
argument du fait que les deux camps acceptent le Credo des
Apôtres.
On n'explique pas en quoi le fait d'accepter le Credo des
Apôtres fait de quelqu'un un Chrétien. On peut en effet accepter
intellectuellement une doctrine, même correcte, mais cela ne
sauve pas une âme.
Le document insiste sur le fait qu'il est
important de ne pas "dérober les brebis des autres". Il
déclare: "Il n'est pas
légitime sur le plan théologique,
ni efficace sur le plan de l'usage prudent des ressources d'une
communauté chrétienne, de
faire du prosélytisme au milieu des adhérents actifs d'une autre
communauté chrétienne".
En d'autres termes, nous ne devons plus
nous soucier de faire des efforts concertés et sérieux pour
gagner à Christ nos voisins Catholiques.
Puisqu'ils sont déjà Chrétiens,
pourquoi nous fatiguer ?
Nous
voyons vite quelles sont les conséquences d'une telle position
sur l'évangélisation et sur l'action des missions mondiales !
L'acceptation mutuelle et la communion
fraternelle entre Catholiques et Evangéliques serait aussi
justifiée par le fait que tous croient au salut par grâce.
Toutefois, pour les Catholiques,
le salut par grâce fait référence à la grâce divine reçue
au moyen des sacrements de l'Eglise
Catholique, dûment administrés par un prêtre ordonné par Rome.
Tandis que le concept évangélique ou biblique de la grâce est
une faveur imméritée reçue par la foi seule.
Il y a une vaste différence entre ces deux concepts !
La pente glissante du compromis
Comment est-il possible que des responsables évangéliques
respectés aboutissent aux conclusions que nous venons de décrire
? Que s'est-il passé, ou que se passe-t-il, dans l'Eglise de
Christ aujourd'hui, pour que l'on puisse expliquer une telle
déviation, par rapport à des positions honorées depuis longtemps
?
On
peut déjà discerner l'ombre portée par un homme particulier. La
plus grande part de la confusion théologique concernant l'Eglise
Catholique Romaine peut être attribuée à l'action d'un seul
homme : Billy Graham. Presque une idole vivante aux yeux
de nombreux Chrétiens Evangéliques, Billy Graham, plus que
tout autre, est responsable du glissement actuel de la
communauté évangélique dans les bras de l'Eglise de Rome.
Il y
a bien longtemps qu'il a commencé à jouer avec la hiérarchie
Catholique. Il a reçu un diplôme de Docteur Honoris Causa de
l'Université Catholique de Belmont Abbey. Il a toujours
recherché la coopération des responsables Catholiques lors de
ses campagnes d'évangélisation. Il a livré à des églises
Catholiques les noms des personnes qui se convertissaient à ses
réunions, et qui étaient d'origine catholique. Il a toujours
été publiquement honoré et félicité par les responsables
Catholiques. Il n'a jamais dénoncé les terribles doctrines
anti-bibliques de l'Eglise Catholique.
Etant
donné que Billy Graham ne voyait aucun problème à entretenir une
communion spirituelle avec l'Eglise Catholique, et que son
influence était très grande chez les Evangéliques, peut-on
s'étonner que d'autres responsables aient suivi son exemple ?
L'effritement d'un engagement doctrinal fort
Dans son livre remarquable, "No Place
for Truth" (Aucune place pour la vérité), David Wells
se demande, en sous-titre, ce qu'il est arrivé à la théologie
évangélique. Il présente d'abondantes preuves d'un fait que l'on
peut observer depuis de nombreuses années :
la doctrine n'est plus essentielle
pour de nombreux Evangéliques.
Depuis quelques années, on préfère mettre l'accent sur les "expériences
communes," plutôt que sur des
convictions doctrinales communes.
"Tous
ceux qui aiment Jésus" doivent s'assembler, sans se laisser
arrêter par des différences de doctrines. Le mouvement
évangélique dans son ensemble s'est laissé prendre dans un "flou
artistique" très dangereux. "Si un Catholique Romain aime Jésus,
je dois l'embrasser et le considérer comme mon frère en Christ !"
C'est ce que beaucoup pensent à présent.
Le facteur charismatique
Il
est intéressant de noter que, dans son compte-rendu de ce
document œcuménique, le "National and Religion Report" a fait le
commentaire suivant:
Ø
"Ce
qui a réuni ces deux communautés, ce sont les expériences
communes de louange qu'elles ont faites ensemble au sein du
mouvement charismatique…".
Ce
n'est qu'une preuve supplémentaire de l'impulsion vers
l'œcuménisme générée par le mouvement charismatique moderne. Les
charismatiques de tous bords se sentent de plus en plus fondés à
partager leurs expériences, et ne voient aucun empêchement
doctrinal à coopérer pleinement les uns avec les autres. Les
charismatiques semblent s'accommoder sans aucun problème des
écarts doctrinaux les plus grands.
Des causes politiques communes
Au
cours des années récentes, les Catholiques Romains et les
Evangéliques ont fait cause commune dans le domaine politique.
Ils ont uni leurs forces dans certains combats, comme celui de
la lutte contre l'avortement, celui de l'attitude à avoir envers
les homosexuels, etc… Ces efforts communs ont rapproché des
responsables de ces deux communautés, alors qu'ils n'avaient
jamais travaillé ensemble auparavant.
Des
amitiés personnelles se sont ainsi formées, qui ont contribué à
gommer les différences doctrinales qui existaient.
Etant donné que ces communautés ont commencé à tomber d'accord
sur certains problèmes sociaux, et que ces problèmes ont une
grande importance dans la société américaine actuelle, les
dirigeants des deux camps ont décidé de minimiser leurs conflits
doctrinaux, au motif que "nous avons besoin de coopérer pour
sauver l'Amérique".
Le léopard aurait-il changé ses taches ?
L'Eglise Catholique Romaine aurait-elle changé ?
Les Chrétiens véritables, fondés sur la Bible, seraient-ils à
présent libres de donner la main à Rome ? Devrions-nous
abandonner notre "bigoterie," en faveur d'une attitude plus
magnanime ?
En
1962, le Pape Jean XXIII convoqua le XXIe Concile Œcuménique de
l'Eglise Catholique. Ce fut le plus important rassemblement
religieux du siècle. Il fut décid2 de faire un "aggiornamento"
(une remise en cause) de l'Eglise Catholique. Il
fallait que l'Eglise s'ajuste aux conditions nouvelles de
l'époque moderne.
On
introduisit de nombreux changements structurels, procéduraux et
liturgiques, afin d'améliorer l'image de l'Eglise Catholique aux
yeux du monde, et de la rendre plus tolérante et plus ouverte.
Depuis ce Concile historique, beaucoup de Chrétiens Evangéliques
ont le sentiment que l'Eglise Catholique Romaine a suffisamment
changé pour que l'on accepte à présent de s'engager dans une
communion religieuse avec elle. L'Eglise Catholique ne fut plus
alors dénoncée comme une Eglise non fondée sur la Bible. Mais on
commença à la reconnaître comme une véritable Eglise Chrétienne.
Toutefois, une telle perception est défectueuse, et ses
conséquences sont fatales. Le Concile de Vatican II n'a modifié
aucune des doctrines fondamentales de l'Eglise
Catholique. Les changements n'ont été apportés qu'à l'apparence,
à la forme, et non sur le fond.
Le
Cardinal Gibbons, Archevêque de Baltimore et dirigeant très
respecté de l'Eglise Catholique, a déclaré, il y a de nombreuses
années déjà:
Ø
"L'Eglise
Catholique ne peut être réformée… L'Eglise n'est pas susceptible
d'être réformée dans sa doctrine. L'Eglise est l'œuvre d'un Dieu
Incarné. Comme toutes les œuvres de Dieu, il est impossible
qu'elle soit réformée".
Rappelons que le Cardinal Gibbons parlait de l'impossibilité
d'un changement de doctrine, non de changements de certaines
pratiques ou liturgies. Si l'Eglise Catholique commençait à
admettre qu'elle enseigne des fausses doctrines, cela mettrait
effectivement en péril l'ensemble de sa structure théologique.
Toute la théologie Catholique Romaine est fondée sur les
concepts capitaux de l'infaillibilité du Pape, et de l'autorité
absolue du "magistère de l'Eglise."
Les
déclarations personnelles de prêtres, de cardinaux ou d'autres
responsables pontificaux ne constituent jamais la position
officielle de Rome.
On a beaucoup parlé du fait que les nombreux charismatiques
catholiques que l'on rencontre actuellement au sein de l'Eglise
Catholique sont plutôt "semblables à des Chrétiens
évangéliques", et partagent des croyances qui ne sont pas
compatibles avec les doctrines officielles de leur Eglise.
Ceci
peut être vrai, mais ce que croient certains membres de l'Eglise
Catholique ne détermine nullement la doctrine officielle de
cette Eglise. Le Catholicisme Romain, contrairement au
Protestantisme, ne reconnaît absolument pas le droit individuel
à l'interprétation de la Bible. L'enseignement doctrinal
officiel doit passer par l'Eglise. Il doit être incorporé dans
l'ensemble des dogmes de l'Eglise Catholique, qu'elle a réunis
tout au long des siècles.
L'infaillibilité de l'Eglise
La
doctrine catholique affirme que l'Eglise Catholique Romaine a
été
divinement constituée, comme étant l'autorité unique et finale
pour l'interprétation des Ecritures. C'est à elle seule que
revient l'autorité d'exposer la doctrine chrétienne. Un
responsable Catholique l'a exprimé de la manière suivante :
"L'infaillibilité est l'impossibilité de commettre une erreur ou
de se tromper, en particulier dans le domaine théologique. Il
s'agit d'une prérogative surnaturelle, grâce à laquelle l'Eglise
de Christ (l'Eglise Catholique Romaine), par une assistance
divine particulière, est préservée de la possibilité de
commettre une erreur en matière de foi et de morale."
L'autorité suprême, en matière de doctrine, repose sur le Pape,
lorsqu'il parle "ex cathedra," c'est-à-dire depuis la chaire de
Pierre, en tant que Docteur Officiel de l'Eglise. Voici la
position officielle de l'Eglise Catholique sur l'autorité du
Pape :
"Le
Pape occupe la place de Jésus-Christ sur la terre… Par droit
divin, le Pape possède une pleine et entière autorité en matière
de foi et de morale, et sur tous les bergers de son troupeau. Il
est le véritable Vicaire de Christ, la Tête de l'Eglise tout
entière, le Père et le Docteur de tous les Chrétiens. Il en est
le dirigeant infaillible. Il fonde les dogmes. Il convoque et
dirige les Conciles. Il est le Juge universel de la vérité,
l'arbitre du monde, le juge suprême du ciel et de la terre, le
juge de tous, n'étant jugé lui-même par personne sur la terre,
si ce n'est par Dieu seul."
Le baptême
La
plupart des confessions chrétiennes considèrent le baptême comme
la "porte d'entrée dans l'Eglise." C'est pourquoi beaucoup de
Chrétiens Evangéliques ont proclamé le fait que Rome avait
apparemment assoupli son point de vue lors du Concile de Vatican
II, en admettant le fait que des non-Catholiques puissent être
membres de l'Eglise.
Nous
devons cependant toujours nous rappeler que, dans l'esprit des
Catholiques, il n'y a pas d'autre Eglise que l'Eglise de Rome.
La
déclaration officielle suivante du Concile de Trente est
toujours en vigueur dans l'Eglise Catholique:
Ø
"Les
nouveau-nés, tant qu'ils ne sont pas régénérés devant Dieu par
la grâce du baptême, que leurs parents soient Chrétiens ou
infidèles, viennent au monde pour la misère et la perdition
éternelles".
Dans
leurs efforts d'apporter une solution à l'horreur d'une telle
doctrine, des théologiens Catholiques ont inventé le "Limbus
Infantum" (Les "limbes" réservés aux nouveau-nés). Il s'agit
d'un endroit où les petits enfants qui meurent dans avoir reçu
le baptême continuent à exister hors du Ciel, mais sans éprouver
de souffrance consciente.
L'Eglise Catholique continue à affirmer, comme elle l'a toujours
fait, que c'est le baptême qui confère la régénération. Pour
elle, le baptême est "la porte d'entrée dans la vie spirituelle,
qui nous permet de devenir membres de Christ… Le baptême est la
source de la nouvelle naissance spirituelle."
Comment des Chrétiens attachés à la Bible peuvent-ils, en toute
bonne conscience, accepter de reconnaître et de coopérer avec
une église qui affirme que l'on devient Chrétien par le baptême
catholique ?
La Messe
La
célébration de la Messe est essentielle dans le culte
catholique. Certains non-Catholiques se trompent en croyant que
la Messe est semblable à leur propre pratique de la Sainte Cène.
Il n'en est rien. Pour le Catholicisme :
Ø
"la
Sainte Messe est le sacrifice du corps et du sang de
Jésus-Christ, réellement présent sur l'autel sous les apparences
du pain et du vin, et offert à Dieu pour les vivants et les
morts".
La
Messe n'est pas un simple mémorial de la mort de Christ. Pour
l'Eglise Catholique, la Messe est réellement un sacrifice
propitiatoire, par lequel le Seigneur peut être apaisé, et qui
Lui permet de pardonner les offenses et les péchés. La Messe
est un moyen divin de permettre aux Chrétiens de recevoir les
mérites du Calvaire. Christ a acquis pour le monde entier toutes
les grâces dont il a besoin pour le salut et la sanctification.
Mais ces bénédictions sont conférées graduellement et
continuellement, principalement par la Messe… L'intervention
du prêtre est indispensable, car il dispose seul du pouvoir de
transformer les éléments du pain et du vin en corps et en sang
de Christ… Plus le sacrifice de la Messe est offert, et plus
les grâces se répandront…
Il
est évident qu'un tel enseignement va complètement à l'encontre
de la doctrine biblique de l'œuvre accomplie une fois pour
toutes par Christ sur la croix :
Ø
"Christ,
qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de
plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui
l'attendent pour leur salut"
(Hébreux 9:28).
Ø
"Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés,
s'est assis pour toujours à la droite de Dieu"
(Hébreux 10:12).
Considérer ceux qui croient en de telles
doctrines comme "frères en Christ"
revient à nier le cœur même de
l'Evangile de la Bible !
La pénitence
Un
élément fondamental de la théologie catholique est la doctrine
de la pénitence:
Ø
"La
pénitence est le sacrement par lequel les péchés commis après le
baptême sont pardonnés, par l'absolution du prêtre".
Le
baptême catholique accorde le pardon des péchés commis avant la
réception de ce sacrement. Tandis que, pour les péchés commis
après le baptême, il doit y avoir une confession, une
contrition, et l'accomplissement satisfaisant des bonnes œuvres
requises par l'Eglise. Un communiant catholique est donc
constamment lié à un prêtre, seul capable de lui administrer le
pardon de ses péchés.
Le salut
Un
Catholique Romain qui accepte les enseignements de son Eglise ne
peut jamais espérer parvenir à une certaine connaissance du
salut. Le Concile de Trente a lancé une malédiction contre tous
ceux qui prétendaient avoir un salut éternel :
Ø
"Si
quelqu'un dit que celui qui est sauvé ne peut pas perdre la
grâce, qu'il soit maudit".
Les
Catholiques refusent le Salut par Grâce donné par la foi
seule. C'était l'une des principales raisons de la formation
de la Réforme Protestante. Pour le Catholicisme, il faut
nécessairement la foi et les œuvres pour être sauvé :
Ø
« Les
bonnes œuvres, par conséquent, sont la raison pour
laquelle Dieu accorde la récompense de la vie éternelle ».
Certains peuvent croire que le Catholicisme Romain aurait
récemment rejeté certaines de ces doctrines concernant le salut.
Il n'en est rien ! Pour preuve, lisez cette déclaration faite il
n'y a pas longtemps par des enseignants catholiques:
Ø
"La
mort de Christ nous a gagné des satisfactions et des mérites qui
sont déposés dans un Trésor céleste, auquel ont été ajoutées les
prières et les bonnes œuvres de la Bienheureuse Vierge Marie,
ainsi que les prières et les bonnes œuvres de tous les saints…
Depuis les temps les plus reculés, dans l'Eglise, les bonnes
œuvres ont été offertes à Dieu pour le salut des pécheurs… En
vérité, par les prières et les bonnes œuvres du peuple saint,
les pénitents ont été rachetés… Suivant en cela les pas de
Christ, ceux qui croient en Lui ont toujours porté leur croix et
fait l'expiation pour leurs propres péchés et pour les péchés
des autres. Ils ont été convaincus qu'ils pouvaient ainsi aider
leurs frères à obtenir le salut de Dieu…"
Manifestement, de telles doctrines sont entièrement opposées
au Nouveau Testament. Cette vérité, cependant, ne trouble
pas les Catholiques Romains traditionnels. La déclaration
suivante, faite par un personnage officiel de la hiérarchie
catholique, nous fait comprendre pourquoi:
Ø
"Quand
on nous demande sur quoi les Catholiques fondent leurs
doctrines, notre réponse est la suivante: sur une autorité
doctorale vivante. Cette autorité est représentée par le Pape et
les évêques, dont le devoir est de promouvoir la vérité révélée.
Les Catholiques sont donc libérés de la nécessité de
s'intéresser personnellement aux questions de doctrine. Ils
peuvent vivre dans une tranquille certitude que la doctrine de
l'Eglise est la doctrine de Christ Lui-même".
Les
Catholiques Romains ne sont pas troublés si une doctrine donnée
n'est pas confirmée par les Ecritures. À partir du moment où
cette doctrine a été officiellement approuvée par le magistère,
c'est-à-dire par l'autorité du Pape et des évêques, elle peut
être acceptée comme authentique. Même si cette position a
souvent été remise en question par de nombreux Catholiques, en
particulier en Amérique, elle demeure la position ferme de Rome.
Répétons que nous devons toujours garder à l'esprit que la
position de l'Eglise Catholique n'est jamais définie par
l'opinion populaire, ni même l'opinion des ecclésiastiques. Elle
dépend exclusivement des directives particulières données par le
Pape et les évêques.
Est-ce un péché de rester séparé du Catholicisme Romain ?
Dans
la déclaration officielle mentionnée au début de cet article,
nous trouvons écrit ceci : "Nous, Catholiques et Evangéliques,
confessons ensemble nos péchés contre l'unité que Christ a
voulue pour tous Ses disciples."
En
lisant cette déclaration, nous devons nous poser les questions
suivantes : "Est-ce un péché de rester séparé du Catholicisme
Romain, et de ne pas entretenir de communion spirituelle avec
lui ? Si nous continuons à nous maintenir dans une telle
séparation, devons-nous nous repentir de notre mauvaise
attitude, et accepter l'Eglise Catholique comme une véritable
Eglise Chrétienne ?"
C'est
pourtant ce que les Evangéliques partisans de l'œcuménisme nous
demandent de faire !
Au
cours des siècles passés, les Baptistes ont été, parmi tous les
groupes Chrétiens, celui qui s'était toujours le plus fortement
opposé à l'Eglise Catholique. C'est donc avec un grand
étonnement que nous pouvons donc lire le compte-rendu de presse
suivant :
"Frank Ruff prit ses raccourcis habituels en pénétrant au cœur
de l'ensemble massif de bâtiments connu sous le nom de "Vatican
Baptiste." "Bonjour, Père Frank !" lui dit le garde de sécurité,
lui-même Catholique, lorsque Ruff pénétra dans les bureaux
exécutifs de la Convention des Baptistes du Sud. On remarque, au
milieu de la foule des Baptistes, le costume clérical du prêtre
et son col de clergyman. Mais quand Frank Ruff exerce son
activité de représentant de la Convention Nationale des Evêques
Catholiques au sein de l'Eglise des Baptistes du Sud, personne
ne s'offusque de sa présence. La coopération entre les
dirigeants des 59 millions de Catholiques Romains américains et
des 15 millions de Baptistes du Sud est devenue de l'histoire
ancienne !"
Norman Geisler, auteur Chrétien bien connu, dans une interview
concernant la coopération entre Catholiques et Evangéliques,
tire cette conclusion : "Les différences ne sont pas aussi
grandes qu'on le perçoit en général, et elles ne sont pas
vitales. Selon moi, il ne s'agit pas d'hérésies, d'un côté comme
de l'autre."
On
lui posa alors la question suivante : "Pensez-vous que les
Evangéliques sont de plus en plus conscients des points de
doctrines communs qu'ils partagent avec les Catholiques ?" Voici
sa réponse : "Je dois admettre que de plus en plus
d'Evangéliques ressentent le besoin de coopérer, sur le plan
social et sur le plan moral. C'est une bonne chose, parce que
cela a obligé les Evangéliques à réévaluer leurs relations avec
les Catholiques Romains. Mais il y a aussi la prise de
conscience d'une compréhension plus grande sur le plan
doctrinal. J'ai eu une conversation avec certains responsables
Evangéliques importants, lors de la dernière réunion de la
Société de Théologie Evangélique, et ils étaient tout à fait
d'accord avec moi."
C'est
une déclaration réellement effrayante ! Non seulement l'un des
principaux théologiens Evangéliques pense que nous devrions
accepter les Catholiques Romains, mais il connaît plusieurs
"copains" qui sont d'accord avec lui. Cela n'augure rien de bon
pour les milliers de jeunes étudiants et tous les membres des
églises qui dépendent de leur influence ! Il deviendra de plus
en plus évident que nous n'avons plus besoin de nous opposer aux
hérésies de Rome, parce que ce ne sont pas réellement des
"hérésies."
Apprenez à dire "non" !
Ceux
qui cherchent à promouvoir des rapports plus étroits avec le
Catholicisme Romain ignorent sans vergogne certains principes
bibliques pourtant clairs.
La
Bible nous demande de ne pas accepter ceux qui enseignent des
fausses doctrines, mais de les rejeter. Paul a dû affronter
certaines déviations doctrinales majeures parmi les églises de
Galatie. Il s'est opposé aux faux docteurs en termes sans
équivoque. Les Chrétiens devaient fuir ces enseignements, et ces
faux enseignants étaient "anathèmes," c'est-à-dire maudits
(Galates 1:8).
Même
lorsque l'apôtre Pierre s'est laissé aller à certains compromis,
Paul lui résista "en face, parce qu'il était répréhensible"
(Galates 2:11). Il ne considéra pas ceux qui judaïsaient et
leurs complices "évangéliques" comme leur apportant des
"éclairages nouveaux," ou "exerçant leurs droits de
sacrificateurs." Il considéra leurs enseignements comme
mortellement dangereux, et se donna beaucoup de mal à les
dénoncer.
Examinons les faits en face : les doctrines essentielles de
l'Eglise Catholique Romaine sont de pures hérésies. Elles ne
sont pas confirmées par la Parole de Dieu. Quelle doit donc être
l'attitude de ceux qui veulent rester fidèles au Seigneur,
envers ceux qui ne leur apportent pas la doctrine de Christ ?
"Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne
le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut !
car celui qui lui dit : Salut participe à ses mauvaises œuvres"
(2 Jean: 10-11).
Remarquez que Dieu considère les fausses doctrines comme des
"mauvaises œuvres." Ceux qui apportent ces doctrines peuvent se
montrer très suaves, sincères et agréables. Certains
responsables Catholiques sont vraiment de "braves gens," qui
parlent de Christ et de Son œuvre. Toutefois, nous ne devons pas
quitter de vue le point essentiel. Le point essentiel est le
suivant : Ces gens nous enseignent-ils des doctrines que l'on
peut trouver dans le Nouveau Testament ? Si ce n'est pas le cas,
nous devons les rejeter.
Ceux
qui s'engagent sur les mauvaises voies du salut ne doivent pas
être considérés comme "nos frères et sœurs". Le point principal,
sur lequel Paul a insisté dans son épître aux Galates, était le
suivant : Si quelqu'un vient corrompre le pur Evangile de
Christ, ou y ajoute quoi que ce soit, nous devons rejeter une
telle personne:
Ø
"Mais,
quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre
Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit
anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à
cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que
celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !"
(Galates 1: 8-9).
Que
faisaient les Galates qui recommençaient à judaïser ? Ils
disaient qu'il n'était pas possible d'être sauvé par la foi
seule. Ils insistaient sur le caractère méritoire des bonnes
œuvres, qui devenaient nécessaires pour gagner son Salut.
Nous avons déjà dit que ces enseignements sont exactement ceux
de Rome. Ils n'ont pas changé depuis l'époque où Martin Luther
et les autres réformateurs protestaient contre l'Evangile
corrompu prêché par Rome. Les Catholiques ont appris à parler
d'une manière qui semble convaincante aux Evangéliques crédules,
mais ils n'ont pas changé un iota à leurs enseignements
fondamentaux.
Quand
Martin Luther, qui était encore moine, s'est rendu à Rome, il a
gravi les "escaliers de Pilate", la "scala sancta", en récitant
des "Pater Noster" et en priant pour les âmes du Purgatoire. Par
ces bonnes œuvres, il espérait délivrer des âmes souffrantes de
ce lieu de tourments. Où avait-il appris ces croyances ? Dans
l'Eglise Catholique Romaine, qui les lui avait enseignées !
L'Eglise enseigne toujours les mêmes choses aujourd'hui !
Ceux
qui dépendent des bonnes œuvres, les leurs ou celles des autres,
pour être assistés dans leur marche vers le Ciel, peuvent-ils
être considérés par la Bible comme des membres du Corps de
Christ, comme des Chrétiens réellement nés de nouveau ?
Certains pourront dire : "N'est-il donc pas possible que
certains Catholiques soient sauvés ?". Sans doute, certains
peuvent l'être. Mais il faut ajouter ceci:
Le Catholicisme Romain n'enseigne pas la saine doctrine.
Il faut donc s'y opposer vigoureusement, et dénoncer ses
doctrines erronées.
Prétendre que le Catholicisme Romain soit une expression valide
de la foi chrétienne revient à condamner des multitudes de
Catholiques à l'enfer éternel.
Nous l'avons déjà dit, la doctrine catholique ne met pas en
avant le Salut par Grâce obtenu par la foi seule. Il
ajoute les bonnes œuvres à la foi, comme étant nécessaires au
salut. Le théologien Jésuite Avery Dulles s'est efforcé de
tourner soigneusement autour du pot, afin de ne pas choquer ses
lecteurs, pour la plupart Evangéliques, dans une interview qu'il
a accordée à la revue Christianity Today.
Il a
pourtant lui-même admis qu'il existe de grandes différences
entre les doctrines évangéliques du salut et les doctrines
catholiques sur ce sujet.
Dulles fait remarquer, à propos de la "justification,"
que "vous pouvez devenir de plus en plus justifié". Il
confond la justification et la sanctification. Il a aussi
déclaré que "nous pouvons
mériter le salut, pourvu que nous persévérions dans la grâce…
Nous ne prétendons pas que
nous sommes déjà pleinement sauvés, sous prétexte que nous ne
pourrions plus être perdus… C'est pourquoi nous espérons être
sauvés… Mais ce n'est pas une
assurance absolue".
Quel triste témoignage, surtout quand nous
pensons qu'il est donné par un des plus éminents théologiens de
l'Eglise Catholique ! Il ne peut "qu'espérer
être sauvé" ! Malgré cela,
beaucoup de voix évangéliques, et non des moindres, s'élèvent
pour nous dire qu'il n'y a aucune hérésie dans le Catholicisme
Romain !
De quoi ont besoin les Catholiques ?
Ils
ont besoin d'entendre le merveilleux message du Salut que Christ
nous a offert par Son œuvre accomplie à la croix.
Ils ont besoin d'entendre qu'il est possible d'avoir une
assurance absolue de notre salut, quand nous nous appuyons sur
les promesses de la Parole de Dieu. Ils ont besoin de savoir que
le salut ne s'obtient pas par de prétendus "Saints Sacrements",
mais par la foi seule,
sans l'intervention d'aucun prêtre.
Si
les Evangéliques commencent à considérer les Catholiques comme
étant déjà sauvés, ils vont cesser de leur annoncer l'Evangile,
et les condamner ainsi à l'Enfer éternel. C'est une conséquence
très sérieuse de cette "nouvelle théologie" que les dirigeants
évangéliques nous proposent aujourd'hui !
L'impact de cette nouvelle position sur les efforts
missionnaires dans le monde sera catastrophique. Beaucoup de
missionnaires évangéliques œuvrent dans des pays en majorité
catholiques. Beaucoup de leurs convertis, au cours des années,
sont venus de l'Eglise Catholique. Allons-nous cesser de nous
efforcer d'évangéliser ces populations ? Que diront ceux qui ont
déjà quitté le Catholicisme Romain, souvent au prix de grands
sacrifices ? Allons-nous leur dire que nous nous sommes
trompés, et que l'Eglise dans laquelle ils étaient nés, dans
laquelle ils ont été élevés, est à présent une véritable Eglise
Chrétienne?
Quelle confusion tout cela va produire !
Allons-nous perdre le bénéfice de siècles d'efforts, et les
milliards de dollars de l'argent du Seigneur que nous avons
dépensés à sauver des gens qui étaient déjà sauvés ?
En
outre, l'œcuménisme évangélique représenté dans ce mouvement de
conciliation sera une menace pour toutes les églises et
institutions locales qui s'efforcent d'être fidèles à la Parole
de Dieu. En raison de l'émergence de nombreux propagateurs de
cet "œcuménisme évangélique," beaucoup de Chrétiens seront
influencés par ce qu'on leur dira. Les médias Chrétiens se sont
déjà largement ouverts à ce courant de pensée. Les jeunes
inscrits dans des instituts et écoles bibliques vont être
infectés par cette notion. Tous les pasteurs et autres
responsables qui veulent rester attachés à la vérité biblique
seront soumis à une pression accrue. On va les considérer
comme des "fauteurs de troubles", et les accuser de
militantisme excessif. On dira qu'ils manquent d'amour.
Bien
plus, les Catholiques Romains qui sont au courant de cette
nouvelle approche (car leurs responsables ne se privent pas de
la claironner) deviendront de plus en plus résistants à
l'Evangile, et hostiles à ceux qui veulent le leur annoncer. Ils
leur diront : "Nous ne sommes pas perdus ! Nous faisons
partie du Corps de Christ ! Vos propres conducteurs nous
l'affirment ! Nous n'avons pas besoin d'être évangélisés !".
Les
responsables Catholiques sont en train de faire circuler des
déclarations très astucieusement rédigées, dans
l'intention d'impressionner les Evangéliques, et les pousser à
embrasser l'idée que les Catholiques ne sont pas différents des
véritables Chrétiens attachés à la Bible. Une déclaration
semblable vient de paraître dans une revue catholique, sous le
titre:
Ø
"Comment
les Catholiques doivent répondre aux Chrétiens fondamentalistes".
Cet
article présentait dix questions fréquemment posées aux
Catholiques. L'auteur, un prêtre, Raymond Brown, donnait les
réponses considérées comme adéquates. Ces réponses étaient
formulées de telle manière que ceux qui n'étaient pas familiers
avec la doctrine catholique devaient les juger bonnes.
Il
est certain que de semblables articles vont continuer à
paraître, sous la plume de représentants des deux parties. Il
n'en résultera qu'une confusion toujours plus grande.
Conclusion
Nous
devons reconnaître qu'il y a plusieurs courants au sein de
l'Eglise Catholique. On peut ainsi distinguer :
-
Les
libéraux.
Parmi eux figure Hans Kung, qui a écrit des livres assez
critiques sur le Catholicisme Romain, mais qui ne peut être
lui-même considéré comme un fondamentaliste biblique. Il
partage le point de vue des Protestants libéraux.
-
Les
traditionalistes. Ce sont
ceux qui sont attachés aux doctrines traditionnelles
de l'Eglise Catholique.
-
Les
charismatiques. De nombreux
Catholiques sont passés sous l'influence du mouvement
charismatique contemporain. Ils continuent à pratiquer
leurs croyances au sein du Catholicisme Romain.
Cependant, comme l'a remarqué un auteur, "ils ne se
préoccupent pas trop d'harmoniser leur foi nouvelle avec les
enseignements de leur Eglise".
-
Les Catholiques Romains "culturels".
Ce sont ceux qui sont nés dans le Catholicisme, et qui lui
sont liés par des liens émotionnels et souvent ethniques.
Leur implication est plus culturelle que théologique.
Toutefois, il faut encore le souligner, la position
officielle de l'Eglise Catholique ne dépend pas des positions de
ces divers courants, ni de celle des individus qui les
composent. La position officielle de l'Eglise Catholique est
exclusivement énoncée par ses docteurs patentés. Ces docteurs
officiels exercent une autorité collective, qui leur permet
d'établir la "doctrine Catholique".
L'Eglise Catholique se considère comme l'instrument du
Saint-Esprit promis par Christ, qui prendrait de ce qui
appartient à Christ pour guider les Chrétiens dans le chemin de
la vérité dans la suite des temps
(Jean 16:13).
En
d'autres termes, c'est l'Eglise Catholique, au travers de sa
hiérarchie, qui se considère le "Docteur" de tous les Chrétiens.
Pour
savoir si les Catholiques Romains sont vraiment "évangéliques,"
il suffit de connaître l'importance que l'on attache à la
doctrine du Nouveau Testament. Nous craignons que David Wells
ait raison lorsqu'il écrit:
Ø
"Je
considère que la foi s'est considérablement dégradée à la suite
d'alliances avec la culture moderne. Il en résulte que
l'évangélisme se définit à présent en termes d'expériences et
non de conformité à la vérité. Comme les expériences
vécues par les Evangéliques sont souvent similaires à celles que
vivent les Catholiques, pourquoi devrait-on prendre au sérieux
les différences doctrinales ?".
Beaucoup d'Evangéliques répondent à cette question: "Oui,
pourquoi ?". Kenneth Kanzer, auteur et ancien éditeur de
Christianity Today, a dit qu'il "se réjouissait de tous les
nouveaux Evangéliques qui se lèvent au sein de l'Eglise
Catholique", et que "nous ne devrions pas attaquer "ce que
nous jugeons être des lambeaux de doctrine catholique."
Aussi
longtemps que des hommes aussi en vue que celui-ci continueront
à dire que nous ne devrions pas attaquer et réfuter les
innombrables erreurs du Catholicisme, nous continuerons à voir
s'effriter la position doctrinale de l'Eglise Evangélique dans
son ensemble, et à voir se développer rapidement l'œcuménisme.
Rappelons-nous la consternation de l'apôtre Paul, quand il
apprit que des "légalistes" s'étaient infiltrés dans les églises
de la Galatie. Il les appelle des "faux frères", des gens
qui se prétendent "évangéliques" et qui ne le sont pas.
Ø
"Et
cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement
introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous
avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir"
(Galates 2: 4).
Quelle a été l'attitude de Paul envers ces gens, dont certains
étaient illustres, et qui tentaient d'ôter à l'Evangile sa
puissance ? Paul a dit:
Ø
"Nous
ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs
exigences, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi
vous" (Galates 2: 5).
Il
ajouta que même si certains d'entre eux se considéraient comme
"quelque chose," c'est-à-dire importants, lui, Paul, ne
regarderait pas à l'apparence des personnes, mais continuerait à
défendre partout la foi.
Nous
devons faire de même aujourd'hui. L'ordre que nous a adressé
Jésus, notre Roi, est toujours valable:
Ø
"C'est
pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir
résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout
surmonté" (Ephésiens 6: 13).