Aujourd�hui tout le monde sait que J�sus-Christ n�est pas n� au solstice
d�hiver, ou que le P�re No�l n�est qu�une invention de Cl�ment Moore et de
la firme Coca Cola, pourtant No�l est per�u de plus en plus comme la plus
grande f�te chr�tienne de l�ann�e. Non seulement ce n�est pas une f�te
chr�tienne, mais cette f�te est son parfait contraire, la f�te ant�christ
par excellence, initi�e par la Grande Prostitu�e et les d�nominations
chr�tiennes qui lui ont emboit� le pas sur le chemin de la perdition.
Chaque
pr�tre catholique et � fortiori chaque pasteur chr�tien devrait savoir cela
et combattre avec d�termination cette abomination pa�enne et exaltation
idol�tre. Non seulement ce n�est pas fait, mais en plus ils laissent
p�n�trer le culte des idoles dans les foyers chr�tiens et pire encore dans
les �glises o� chants et pri�res vantent les vertus de l�esprit de No�l. Je
vais donc reprendre mon combat, quasi solitaire avec le reste fid�le, contre
l�adversaire en choisissant chaque jour un autre th�me, selon l�inspiration
du jour et sans pr�paration pr�alable, afin de bien faire la d�monstration
qu�une simple d�marche honn�te et volontaire, suffit � se faire l�alli� du
Christ et non son adversaire. Aujourd�hui avec internet rien n�est plus
simple, voyez plut�t.
Origine
de la f�te du 25 d�cembre
La f�te
pr� chr�tienne du 25 d�cembre � Rome
D�s le
premier si�cle avant J-C, on c�l�brait � Rome le culte de Mithra, d'origine
persane, import� � Rome par les l�gionnaires romains. Mithra �tait la
divinit� perse de la lumi�re. On f�tait le 25 d�cembre, pour le solstice
d'hivers, la naissance de Mithra le soleil invaincu (Dies natalis solis
invicti). On le f�tait par le sacrifice d'un jeune taureau.
En 274,
l'empereur Aur�lien d�clare le culte de Mithra religion d'�tat et il fixe la
c�l�bration du solstice au 25 d�cembre
La f�te
du 25 d�cembre devient une f�te chr�tienne
F�ter
un anniversaire de naissance ne faisait pas partie des traditions juives,
car ces pratiques �taient d�origines pa�ennes. Les premiers chr�tiens les
ont rejet� jusqu�au 4e si�cle de notre �re. La f�te de No�l n'existait donc
pas au d�but du christianisme.
A Rome,
l'�glise a choisi le 25 d�cembre pour c�l�brer la naissance de J�sus, sans
doute pour faire pi�ce � la f�te pa�enne de la naissance de Mithra. Vers 330
ou 354, l'empereur Constantin d�cida de fixer la date de No�l au 25 d�cembre
En
354, le pape Lib�re instaura la c�l�bration de la f�te du 25 d�cembre qui
marque le d�but de l'ann�e liturgique. Cette date a une valeur symbolique.
En effet, en s'inspirant de Malachie 3/19 et Luc 1/78, on consid�rait la
venue du Christ comme le lever du �Soleil de justice�. La f�te de No�l
c�l�bre ainsi la naissance de J�sus soleil de justice.
La f�te
du 25 d�cembre est arriv�e progressivement en orient et en Gaule : en 379 �
Constantinople, au d�but du V�me si�cle en Gaule, au cours du V�me �
J�rusalem et � la fin du V�me en �gypte.
L'empereur Th�odose en 425 codifie officiellement les c�r�monies de la f�te
de No�l. La f�te du 25 d�cembre est devenue exclusivement chr�tienne. Clovis
est baptis� dans la nuit de No�l 496. En 506, le concile d� Agde en fait une
f�te d�obligation. En 529, l�empereur Justinien en fait un jour ch�m�.
La
messe de minuit se c�l�bre d�s le V� si�cle, avec le pontificat de Gr�goire
le grand. Au VII� si�cle, l'usage s' �tabli � Rome de c�l�brer 3 messes : la
vigile au soir du 24 d�cembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le
25 d�cembre.
La f�te
du 25 d�cembre, f�te de No�l, s'est r�pandu progressivement en Europe. Elle
a �t� c�l�br�e � la fin du V� si�cle en Irlande, au VII� en Angleterre, au
VIII� en Allemagne, au IX� dans les pays scandinaves, au IX� et X� dans les
pays slaves.
A
partir du XII�, la c�l�bration religieuse de la f�te de No�l est accompagn�e
de drames liturgiques, les �myst�res� qui mettent en sc�ne l'adoration des
bergers ou la procession des mages. Ces drames liturgiques se jouaient
primitivement dans les �glises, puis sur les parvis.
Les
cr�ches d'�glise apparaissent en Italie au XV� et l'arbre de No�l en
Allemagne au XVI�. Puis les cr�ches familiales, napolitaines puis
proven�ales, se d�veloppent a partir du XVII�.
Au
moment de la R�forme en 1560, les protestants s'opposent � la cr�che et
pr�f�rent la tradition de l'arbre. Avec la contre r�forme au XVII� , les
repr�sentations des drames liturgiques sont interdites parce qu'elles sont
devenues trop profanes.
Au
XIX�, le p�re No�l appara�t aux �tats-Unis. Il se r�pand en Europe apr�s la
deuxi�me guerre mondiale. A partir du XIX, les organismes de charit� offrent
aux plus d�munis le traditionnel repas de No�l. Actuellement, cette f�te
tend � devenir principalement une f�te de l'enfant et de la famille.
D'apr�s
le blog � lettre � l'�pouse �