PREAMBULE
Considérer l’Afrique comme
réalité et non une chose rappelle la philosophie Bantou qui entrevoit
l’homme comme un être qui vit, qui parle et qui agit dans le cadre vital
de la communauté. Dans la mesure où ses habitants s’expriment et
agissent, l’Afrique existe. De même, aussi longtemps que la foi en
Christ est professée, l’Afrique existe. Elle est dans le plan de Dieu
sans restriction.
Mais il se trouve que
c’est seulement la partie sub-saharienne que la foi chrétienne est la
plus enracinée. Malheureusement, les églises traditionnelles qui avaient
été implantées n’ont pas pu montrer assez d’ardeur dans la vocation
missionnaire notamment la mission parmi les peuples non atteints. Il en
résulte de cette carence une sorte de tiédeur de la foi chrétienne, ce
qui aura favorisé les sectes et mouvements bien fascinants, ayant comme
objectifs de supplanter la foi chrétienne. La situation de l’Afrique du
nord qui, pour de problème de la foi non appropriée car elle était
véhiculée dans la langue qui n’exprimait pas la culture est devenue
aujourd’hui le Bastion de l’Islam en est une illustration visible. Si
c’est le cœur qui est affecté, la foi chrétienne s’étiole.
Au regard de cette menace, qui
n’épargne la République Centrafricaine, il importe que les institutions
s’engagent dans le combat. C'est dans ce contexte que l'Institut
Supérieur de Formation en Missiologie (ISMA, ex CAFOM) a pris la mesure du
défi, et s’est proposé comme vocation d’apporter une réponse tant soit
appropriée à l’appel à la formation et l’envoi des ouvriers dans la
moisson (Jean 20:21 cf Luc 10.2).
Abel
Guéret-N’gouloumanda,
Coordonnateur Régional de l'ISMA-RCA