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Ndlr : Ci-joint,
le Rapport complet visible �galement sur le site
http://www.miviludes.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=127
la Mission interminist�rielle de vigilance et de lutte contre les d�rives sectaires (Miviludes) a pr�sent� son rapport annuel, mercredi 26 avril ; le premier depuis que Jean-Michel Roulet a pris la t�te de cet organisme, le 1er octobre 2005. Le ton a chang� : le nouveau pr�sident n'h�site plus � parler de "sectes" ou de "groupes sectaires", l� o� l'ancien, Jean-Louis Langlais, s'en tenait � la notion de "d�rives sectaires". "Nous n'utilisons pas la langue de bois, justifie M. Roulet. Le mot "secte" n'est pas p�joratif. Nous ne stigmatisons pas, nous rapportons des faits v�rifi�s." Le rapport met l'accent sur la protection des mineurs face � "l'emprise sectaire", ainsi que sur les d�rives des th�rapies alternatives propos�es par certains groupes sectaires ou gourous. C'est le cas du "respirianisme", dont la fondatrice, l'Australienne Ellen Greve, surnomm�e "Jashmuheen", pr�che le je�ne total et pr�tend se nourrir uniquement d'air et de lumi�re. La Miviludes n'h�site pas � mettre en cause certains courants chr�tiens, des "groupes charismatiques et communaut�s pseudo-�vang�liques (qui) ne sont pas � l'abri de telles d�rives, notamment quand ils invitent leurs adeptes � suivre des s�ances de pri�res collectives, o� les gu�risons "miraculeuses" (...) affluent dans des proportions qui fr�lent souvent l'hyst�rie". Une communaut� protestante est nomm�ment critiqu�e par la Miviludes. Il s'agit des Fr�res de Plymouth, groupe d'inspiration �vang�lique de 1 500 membres environ en France, surtout pr�sent dans le quart Sud-Est. Il se rattache au courant darbyste, fond� au XIXe si�cle par le pasteur anglican John Nelson Darby. Un peu � la mani�re des Amish aux Etats-Unis, les Fr�res de Plymouth vivent repli�s sur eux-m�mes et pratiquent l'endogamie. Le pasteur Jean-Arnold de Clermont, pr�sident de la F�d�ration protestante de France, voit dans les accusations port�es contre les Fr�res de Plymouth un signe de durcissement de la Mivilitudes : "Je ne suis pas �tonn� que M. Roulet ait souhait� accrocher une communaut� �vang�lique contestable � son tableau de chasse." Dans un communiqu� du 26 avril, les Fr�res d�noncent "une s�rie de contre-v�rit�s" � propos du rapport et pr�cisent que "la Miviludes a pr�f�r� accorder du cr�dit aux t�moignages d'une poign�e d'opposants". Xavier Ternisien Article paru dans l'�dition du Monde le 28.04.06 Communiqu� par le CPDH |
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