(Ce récit se sert des
éléments historiques, géographiques, psychologiques et bibliques, que
nous possédons aujourd’hui et qui nous permettent une reconstitution
étonnamment vivante des événements de la Passion...).
·
« Bon ! Il n’est pas
mort ! dit le centurion. On a de la chance ! Bande de brutes, faut pas
taper si fort, ce n’est pas un morceau de bois, c’est quand même de la
viande ! S’il y était passé, avant d’être crucifié, qu’est-ce qu’on
aurait entendu!»...
Les soldats ont relevé Jésus. Un
légionnaire avait apporté le titulus, une planchette de bois blanchie au
lait de chaux, avec des lettres noires: « Jésus roi des
Juifs !».
Jésus
dans le prétoire
·
« Mais alors c’est
vrai, c’est un roi ! On manque à nos devoirs !»
Un soldat avait déniché une vieille
cape rouge, et l’avait jetée sur les épaules en sang de Jésus. Un
autre avait pris dans un fagot une branchette d’épines et l’avait
tressée en couronne. «Il lui faut aussi un sceptre! Une
tige de roseau avait fait l’affaire. Et les soldats l’entouraient,
goguenards, s’inclinant chacun à son tour, ployant ironiquement le
genou :
·
« Salut, roi des
Juifs ! Salut, majesté, nous te rendons hommage ! ».
La flagellation de Jésus
Après l’entrevue avec Pilate,
les soldats ont poussé Jésus dans l’escalier menant jusqu’à la
cour pavée, où d’autres soldats jouaient aux cartes près d’un brasier en
buvant de la bière.
·
«Je vous amène de quoi
vous réchauffer, dit le centurion. Flagellation ! Mais ce n’est
pas n'importe qui, Il est roi des Juifs ! ».
Tout le monde s’est
esclaffé : Roi de Juifs ! Alors on va le soigner ! On
va lui rendre les honneurs dus à son rang !».
Il
reçut quarante coups moins un !
Il y a quelques années alors que
James White était préoccupé par le problème de la guérison divine en
rapport avec l’Expiation, Dieu lui donna une vision des
flagellations de Jésus qui le libéra des fausses doctrines de
l’heure actuelle.
Il avais toujours cru que la guérison
ne faisait pas partie de l’Expiation, mais que nous devions
permettre à Dieu de nous châtier et que par la maladie, Il
nous amenait à l’obéissance. Or, si cet enseignement est scripturaire,
la guérison ne peut être comprise dans l’Expiation.
Il avais entendu affirmer par d’éminents
prédicateurs que Dieu se sert de la verge pour nous ramener sur
le bon chemin et le seul moyen dont Il dispose pour atteindre ce
but est de permettre la maladie et de nous discipliner par son moyen.
Nous savons que Dieu nous ramène parfois à Lui par la
maladie, mais ce n’est pas là Son Plan. Il a une autre méthode.
Il se sert de son propre bâton, Sa Parole !
·
La Bible, Esaïe 11:4: « Mais Il jugera les
faibles avec justice et Il prononcera avec droiture en faveur des
pauvres du pays. Il frappera l’oppresseur de la
verge de sa bouche, Il tuera le
méchant du souffle de ses lèvres ».
·
La Bible, 2Timothée 3: 16 & 17: « Toute l’Écriture,
inspirée de Dieu, est aussi utile pour
l’enseignement, pour la correction, pour le redressement, pour
l’éducation qui est dans la justice, 17 afin que l’homme de Dieu
soit dans l’état voulu, prêt pour toute œuvre bonne ».
·
La Bible, Job 37:13: « C’est comme une verge
dont Il frappe sa terre, ou comme un signe de son amour,
qu’Il les fait apparaître ».
James
White déclare encore :
« Malgré cet état de confusion
d’esprit nous avions la coutume de prier pour les malades, c’était en
1940, un ou deux soirs par semaine dans l’une de nos grandes églises
et beaucoup étaient guéris. Un jour, le serviteur de Dieu me
demanda d’apporter un message sur la guérison, car il y avait un certain
nombre d’infirmes qu’on amenait sur des fauteuils roulants, et plusieurs
autres cas désespérés. Il sentait qu’un message sur la guérison les
aiderait à croire. Je compris que le moment était venu où je devais
recevoir de dieu une réponse définitive concernant l’enseignement de
l’Écriture sur ce sujet. Je me mis donc à prier et à jeûner. Une
après midi, tandis que j’étais en prière, je me sentis transporté en
esprit, j’insiste sur le fait que ce n’était qu’une vision. Il est
possible que Jésus n’ait pas été flagellé exactement de cette
manière, mais cette vision n’en n’est pas moins réelle à mes yeux ».
« Alors
donc Pilate prit Jésus et le fit flageller ».
(La
Bible, Évangile de Jean chapitre 19 verset 1)
·
« Je me trouvai dans une
grande salle, soutenue par de gros piliers et construite en pierres
blanchies à la chaux un bruit. Je me tenais dans ce bâtiment avec un
frère dans la foi. Nous nous entretenions au sujet de la guérison,
lorsque nous entendîmes un brut. Nous nous retournâmes et vîmes une
foule s’approcher. Il y avait trois hommes encadrés de deux files de
soldats. L’homme au centre était conduit par deux autres à peau noire,
fortement musclés, haut de près de deux mètres et vêtus d’un pagne.
Autour de ce groupe se pressait un autre groupe d’hommes, de femmes et
d’enfants. Ils hurlaient en se bousculant les uns les autres. Lorsque
les soldats se furent approchés de nous, je vis que l’homme que l’on
conduisait était Jésus.
Son visage était hagard, abattu,
ensanglanté, mais Son Regard était bienveillant. … En un rien de
temps, deux soldats l’ont déshabillé... Jésus a tremblé de froid
mais aussi de peur Ils mirent Jésus devant moi et Le
placèrent face à l’un des piliers. Là, environ à la hauteur qu’un homme
peut atteindre en levant les bras, une pièce de bois horizontale se
trouvait attachée. Jésus avait, fixé à chacun des ses poignets,
une courroie d’un demi mètre de longueur. Ils lancèrent ces courroies
par-dessus la pièce de bois et tirèrent jusqu’à ce que Jésus ne
toucha plus le sol que de la pointe des pieds. Ils Lui enlevèrent
alors ses vêtements. A la droite de Jésus, par terre se trouvait
une auge remplie jusqu’à mi-hauteur d’une eau boueuse, de laquelle
pendait trois manches de bois recouverts de cuir. Un des hommes à la
peau noire saisit l’un des ces manches muni de trois lanières de cuir.
Il en trempa l’extrémité dans l’eau boueuse et la brandit. Je remarquai
alors que sur ces lanières, à quelques centimètres de distance les unes
des autres, se trouvaient incrustées des petites pièces de métal ou
d’os, semblables aux jetons avec lesquels nous jouions lorsque nous
étions enfants.
L’un des hommes au service de la troupe,
armé d’un casque blanc et d’une cuirasse blanche s’approcha du pilier où
je me tenais; il ramassa un morceau de pierres et, de la paume de la
main il nettoya un certain espace sur le pilier et regarda si l’on
pouvait y faire des marques avec la pierres. Il y arriva. Alors il
glissa un mot à l’oreille de l’homme qui tenait le fouet, et celui-ci se
plaçant derrière Jésus, après avoir mesuré sa distance, Le
frappa d’un grand coup au milieu du dos en L’écorchant du haut en
bas.
Le premier coup avait été terrible. La
douleur fulgurante. Un arrachement de tout le dos. Jésus n’avait
pu réprimer un cri. Il avait agrippé le poteau, et plaqué son visage
contre le bois ! Un nouveau claquement, et un nouvel arrachement. Il
frappait de toutes ses forces. Le sang jaillit à travers tout le dos et
Jésus se souleva par la force des poignets ramena ses genoux sous
Lui et tenta de se détourner son dos du fouet. Lorsque Jésus se
détendit, l’homme était prêt. Il frappa de nouveau. Jésus se
tordit et l’on entendit un gémissement sortir de Ses lèvres. La
sueur perlait sur tout son corps des lambeaux de chair pendaient sur
Ses jambes. J’entendis alors à côté de moi le grattement d’une
pierre à l’endroit où le capitaine des gardes faisait les marques. L’homme au fouet frappa de
nouveau, et lorsque son instrument toucha le sol, il laissa une trace
ensanglantée dans la poussière. Il continua ainsi à frapper jusqu’à ce
que le sang lui coula le long des bras et qu’il en fut tout éclaboussé.
Il déposa alors son fouet et en prit un autre dans l’auge …».
Il est bien reconnu par l’Histoire
que la flagellation était une méthode d’exécution qu’on employait
pour certains condamnés à mort. Je suis convaincu que le plan de
Satan était de faire mourir Jésus à ce moment là. Il pensait
qu’il ne pourrait pas supporter ce traitement, car seul un condamné sur
dix survivait à cette torture. Son intention était de l’empêcher
d’atteindre la Croix.
« Des
laboureurs ont labouré mon dos,
ils
y ont tracé de longs sillons ...».
(La
Bible, Psaume 129:3)
Mais Dieu préparait la guérison
pour son peuple. Chaque coup de fouet plaçait sur le dos de Jésus
le cancer, la tuberculose ,et toutes autres espèces de maladies. Ne
lit-on pas, en effet, dans le prophète Esaïe:
· « C’est
par meurtrissures que nous sommes guéris » (La Bible,
prophète Esaïe chapitre 53).
Et l’apôtre Pierre déclare que
sur la même Croix, Jésus a porté nos péchés et nos maladies.
·
« Tandis que je regardais
sans pouvoir détourner mes yeux de cette scène, je remarquai la foule.
Il y avait des hommes qui demandaient qu’on fît grâce à Jésus;
d’autres plus pervers, réclamaient en hurlant plus de sang ! Les
soldats, habitués pourtant à voir chaque jour de telles choses
détournaient leurs visages de cette scène ensanglantées. Quelques-uns
tombaient à genoux en prière et levant les yeux au ciel demandaient à
Dieu d’arrêter cette horreur. Mais il est écrit:
· « Il
est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte le péché et les
maladies » (La Bible, épître aux hébreux chapitre 10, verset
4).
·
Nous observâmes alors que
le bourreau avait un côté tout couvert de sang. Il avait lacéré un côté
du dos de Jésus, et il s’apprêtait à faire de même pour l’autre.
Jésus avait cessé de se débattre e pendait inerte par les
poignets. Le troisième fouet faisait maintenant son œuvre et coupait les
cheveux de Jésus à la hauteur des épaules. J’entendais encore le
grattement régulier du caillou sur le pilier à côté de moi. Il semblait
qu’aucun être humain ne pourrait survivre à cela. Une mare de sang
s’étendait à Ses pieds et de longs gémissements sortaient de
Ses lèvres. Finalement, l’homme responsable de ce supplice dit un
mot et le bourreau laissa tomber son fouet. Je regardais le pilier, et
je comptais les marques. Il y en avait 39. Ils avaient
frappé Jésus 39 fois pour ma guérison. Un autre homme, qui
se tenait là, saisit une épée et coupa les courroies que tenaient
Jésus suspendu. Il tomba alors comme un sac sur Son dos
lacéré, dans la poussière ensanglantée du sol. Le bourreau lava son bras
dans l’auge et de la main éclaboussa sa victime. Mais la foule
commençait à se pousser en avant et les soldats entrèrent en masse dans
la salle. Lorsque les hommes qui Le conduisait se penchèrent sur
Jésus pour Le prendre par les bras, je fis un mouvement en
avant pour voir Son visage. Bien qu’on pût entendre les
imprécations des hommes méchants et les blasphèmes chargés de haine de
ceux qui Le frappaient, Jésus me regarda et Son
regard exprimait la bonté, la bienveillance et la sympathie. Je compris
alors que Dieu avait permis qu’un tel châtiment tombât sur ce
joyau céleste, afin que je n’aie pas à porter moi-même le poids de mes
maladies ».
L’Ancien Testament
contient 39 livres !
Il y a exactement 39 livres
dans la première partie de La Bible appelée « Ancien
Testament ». Jésus est venu pour accomplir
toutes les Écritures et nous assurer toutes les promesses de
Dieu dans tous les domaines, notamment, la Guérison Divine.
Et Il a payé un grand prix pour cela !
La
justice se trouve aussi 39 fois
dans le
Nouveau Testament !
Au travers de son Sacrifice, la
justice de Dieu a été satisfaite et nous devenons en Lui,
en Jésus, « Justice de Dieu !».
1Corinthiens 1 : 30 : « Or, c'est par lui que vous êtes
en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été
fait pour nous sagesse, justice et sanctification et
rédemption,
2Corinthiens 5 : 21 : « Celui qui n'a point connu
le péché (Jésus), Il (le Père)
L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous
devenions en Lui (en Jésus) justice de
Dieu ».
39
types de maladies
citées dans
toute la Bible !
Chers amis lecteurs, si vous avez la foi
avec moi de poser vos mains sur le dos de Jésus sillonné de
plaie, vous serez guéris. Aucune maladie ne peut subsister en présence
de Jésus. Il serait insensé de minimiser la flagellation de
Jésus, quand on connaît les coutumes romaines. Il est bien certain
que Dieu n’aurait jamais accepté que Son Fils fût flagellé
d’une si horrible manière, s’Il n’avait pas un but bien défini.
Ce but, c’est vous et moi, et nos maladies. Croyons cela et recevez la
Vie. La Bible dit: « C’est par Ses meurtrissures
que nous sommes guéris ».
L’onction
est mentionnée 39 fois dans
l’Ancien Testament !
Curieusement, il est question 39
fois de l’onction dans tous les livres de l’Ancien Testament
! Est-ce le hasard ? La puissance de Dieu appelée « l’onction »
qui était en Jésus le « Oint » par excellence fut libérée
par les 39 coups qui L’ont meurtri, défiguré,
déchiqueté… Une Puissance de Guérison fut libérée en votre
faveur. Entendez-vous le sifflement funèbre du fouet qui a lacéré le
dos de Jésus ?
1Jean 2 :
20/27 : « Et vous, vous avez l'Onction de la part
du Saint et vous connaissez toutes choses… et, pour
vous, l'Onction que vous avez reçue de Lui
demeure en vous, et vous n'avez pas besoin que personne
(en grec : « que
n’importe qui vous enseigne »)
vous
enseigne; mais comme la même Onction vous enseigne à
l'égard de toutes choses, et qu'elle est vraie et n'est pas
mensonge, -et selon qu'elle vous a enseignés, vous
demeurerez en Lui ».
La
Crucifixion de Jésus
·
«Tenir jusqu’au bout !»…
.. se répétait Jésus qui ne
parvenait plus à soulever les pieds, et trébuchait à chaque pas. A
deux reprises, le cortège s’était arrêté pour permettre aux condamnés de
reprendre souffle. Agacé, le centurion avait frappé l’assassin, avec le
plat de son glaive. Jésus avait entendu le cri de douleur.
Arrivé en haut de la colline, le voleur
s’était mis à hurler. Un soldat a dû le ceinturer, car, affolé, il avait
lâché la traverse, et cherché à fuir. Jésus n’avait pas tardé à
comprendre les raisons de cette terreur. A son tour, Il était
parvenu au sommet, et d’un seul coup, les avait vus. Trois poteaux
plantés dans la pierraille, trois pieux noirs qui se dressaient
sinistrement, dans le ciel gris. Trois arbres de mort. De nouveaux cris.
Deux hommes vêtus de tabliers de cuir
s’étaient emparé du voleur, l’avaient déshabillé, renversé à terre,
et lui liaient les bras à la traverse. D’un coup sec, le bourreau
enfonça le clou dans le bois. Un hurlement horrible jaillit. Le
premier clou avait transpercé le poignet. Un second coup de marteau, un
nouveau rugissement de douleur. Jésus s’efforçait de ne pas
entendre. Mais les hurlements Lui perçaient les oreilles. Il
s’était tourné vers la ville. Il regardait les murailles ocres
de Jérusalem. Les maisons blanchies à la chaux. La façade
du temple ornée de pointes d’or... De l’autre côté, derrière les
fortifications, un troupeau de chèvres... Au-delà encore, il pouvait
apercevoir, sur la ligne d’horizon, les sommets des monts de Samarie.
Derrière, mais seulement avec son coeur, il voyait sa verte Galilée,
aux prairies piquetées d’anémones rouges, et les eaux translucides
du lac de Génésareth... Un hurlement terrible lui fit tourner la
tête. Le voleur, entièrement nu était suspendu par les mains sur le
poteau vertical. Jésus apercevait les rigoles de sang qui
coulaient sur le poteau, puis formaient une flaque de sang sur le sol...
Un nouveau coup de marteau avait transpercé les pieds du crucifié....
L’homme s’agitait comme s’il voulait arracher les mains de la
traverse... Jésus s’était préparé à tout, à la douleur, à
l’humiliation de la douleur, mais pas à l’indécence d’être nu. Il
ne pouvait détacher les yeux, de ce corps exposé...
Puis ce fut au tour de l’autre brigand.
Il hurlait un peu moins, mais se débattait, soufflait, injuriait. Il
insultait ses bourreaux... Lui aussi fut écartelé sur la croix. Il
criait, crachait, mais perdait peu à peu ses forces. Ce fut le tour de
Jésus. Il s’est alors raidi.
·
« Surtout ne pas crier,
garder sa dignité...».
·
Il était comme : « une
brebis muette devant ceux qui la tondent !» (Esaïe 53:7).
Les deux bourreaux lui enlevèrent la
tunique... Couché sur l’herbe et la pierraille, ils étendirent son bras
sur la traverse. Un premier clou fut enfoncé. Le front ruisselait de
sueur. Il serrait les dents à les briser. Le coup de marteau résonne
dans toute sa tête. La souffrance est terrible. Plus que ce qu’il avait
imaginé. Il avait tourné les yeux, et vu son poignet percé et sanglant.
Pas la main, le poignet, et même l’avant-poignet, entre les deux os.
Sous la douleur, des doigts s’étaient convulsés, et agrippaient la tête
du clou. Un sang rouge et vif coulait le long de son bras.
Le deuxième coup de marteau lui avait fait fermer les yeux et serrer
encore plus fort les dents :
·
« Surtout ne pas crier
!».
Puis, Il fut hissé le long du
poteau. Jésus a regardé en bas, et aperçu le clou de fer,
énorme, effilé comme une lame... qui allait transpercer les os de
ses pieds... Suspendu par les poignets, à la croix du milieu... Il
allait mourir, non à cause du sang qui coulait par les plaies, mais par
asphyxie, par étouffement, suffocation, car les
muscles qui servent à respirer; ne peuvent rester longtemps dans cette
position. Une poigne monstrueuse étranglait la gorge, écrasait la
poitrine. En prenant appui sur ses jambes, Il pouvait desserrer
cette étreinte et trouver un peu de souffle.
A trois mètres au-dessous de Lui,
les soldats partageaient les vêtements des condamnés; On tirait au
sort, à coup de dés, sa misérable tunique, son pagne, sa ceinture et ses
sandales. Une traînée de sang avait coulé sur son visage.
·
« Père,
pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font !».
Un soldat relevant la tête dit:
·
« Jésus, roi des
Juifs ! Ah ! Il est beau le roi des juifs ! Il paraît que tu es
l’envoyé de Dieu, alors demande-Lui de te délier de la
croix !».
·
« On dit qu’il fait des
miracles ! ajoute un des aides du bourreau. Il est capable de
descendre tout seul de la croix, et de venir nous tirer les oreilles
!... Tu parles, il est trop bien là-haut. Vue imprenable sur toute la
région !».
De chaque côté de sa croix, Jésus
entendait les gémissements de ses deux malheureux compagnons. Le voleur
se recroquevillait sur sa douleur, mais l’assassin continuait à
cracher, à écumer, à injurier les soldats. Une sorte
d'halètement rauque qui s’affaiblissait dans le vent. Brusquement sur sa
gauche, le voleur dit :
·
« Jésus, dis-moi,
ton royaume, tu es sûr qu’il va arriver ? Tu es sûr qu’on ne va pas
vraiment mourir ? Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton règne !».
·
Jésus répond : «Je te le dis, aujourd’hui,
tu seras avec moi dans le Paradis!».
L’autre continuait à s’agiter. En
tournant les yeux, Jésus avait aperçu son visage congestionné aux
lèvres couvertes d’une écume blanche. L’homme avait croisé son regard,
et en un ultime effort, avait crié: «Ton Dieu, c’est du vent. On
va tous creve r! On va pourrir comme des charognes ! Tu ne vois pas les
mouches... Ton royaume, c’est parce que tu as peur de mourir ! Il n’y a
rien après la mort...».
Le corps de Jésus n’était que
feu, taraudé par la douleur. Ses poumons brûlaient, incendiaient sa
gorge. Il eut soif. Un soldat s’est approché, il a fixé une
éponge imbibée de vin au bout de sa lance. Le vin était aigre. Il
brûlait plus qu’il ne désaltérait... Puis un coup d’épée a traversé le
corps. La douleur a redoublé, des poignets jusqu’aux talons, en passant
par les épaules et le dos à vif. Il s’était crispé à s’en briser...
L'efficacité du Sang de Jésus
"Nous
avons au moyen du Sang de Jésus une libre entrée dans le
sanctuaire...".
Il y a une
vertu efficace dans le Sang que Jésus a versé sur la
Croix; manifestement, il y a dans la Bible une "doctrine
du Sang de Jésus".
On
raconte qu'à Mexico, l'ordre avait été donné à un chien
d'attaquer un chrétien qui annonçait l'Evangile. Le chien en
furie s'élança sur le prédicateur, mais celui-ci plein de l'Esprit-Saint
s'écria:
·
"Je suis vainqueur par
le SANG de Jésus
!".
Et le chien tomba raide mort !
« Vois
ce que le Sang a fait pour toi ! »
Frappée d'un mal étrange, dans un état
de faiblesse extrême, Elisabeth BOSSERT,
le 8 juin 1948 a fait une visite au Ciel...
elle commença dans son lit de douleur à entendre des chants célestes, ne
pouvant être comparés à une musique d'ici-bas... les choses de la terre
commençaient à s'évanouir et elle entendit une voix:
·
"C'est aujourd'hui que
tu vas à la Maison du Père. Le temps est venu maintenant
où tu vas partir. Si tu désires faire tes adieux à ta famille, fais-le à
l'instant".
Ce qu'elle fit. Puis fermant les yeux à
ce monde elle les ouvrit dans l'autre, elle montait, montait, montait.
Elle aperçut une grande forme lumineuse, un grand Corps de Gloire...
s'examinant de haut en bas, elle avait un vêtement sombre, triste, rongé
par les vers. Elle pensa:
·
"Je ne pourrai jamais
rentrer au Ciel avec ce vêtement !".
Un être céleste apparut à ses côtés,
environné de gloire et de lumière. C'était Jésus. Elle se
prosterna à ses pieds, sentant son indignité, mais lui la regardait en
souriant. De son côté percé sortit de l'eau et du sang qui coula sur
elle jusqu'à en être totalement recouverte. Puis, la touchant,
Elisabeth se redressa, revêtue d'un vêtement blanc; elle dit:
·
"Maintenant, je suis
prête à entrer au Ciel".
·
Le Sauveur dit: "Vois
ce que le sang a fait pour toi".
·
"Oui",
répondit-elle, "je n'aurai jamais pu entrer au ciel sans ce Sang
!".
Levant la tête, espérant voir le ciel,
je vis que j'étais sur le rivage du "fleuve de la mort" avec
Jésus à côté de moi. Le fleuve de la mort autant que j'aie pu
l'évaluer, est large d'environ trois mètres. C'est une rivière chaude,
agitée de remous et j'étais impatiente de la traverser. Le "fleuve de
la mort", n'est pas redoutable si vous êtes en règle avec le
Seigneur, prêts à le rencontrer et à aller au Ciel. C'est une
expérience merveilleuse de votre vie quand vous arriverez à traverser
cette rivière pour pouvoir entrer ensuite dans une vie plus riche et
plus pleine avec Jésus.
Il n'est pas étonnant que la Bible
dise:
·
1Corinthiens 15:15: "Ô
mort, où est ton aiguillon? Ô mort, où est ta victoire ?".
Comme je me tenais là, je jetais un coup
d'œil de l'autre côté de la rivière, et alors, le ciel apparut. Je
restai un moment à contempler et tout commença à se préciser. J'étais si
émue !
Je vis d'abord la porte des cieux, une
grande et belle porte blanche étincelante, éblouissante de splendeur. Oh
! C’était merveilleux de la contempler. Un être céleste se tenait près
de cette porte entrebâillée. A l'intérieur se tenait ma mère, décédée
vingt-sept ans auparavant. Je la trouvai changée; elle aussi, elle
semblait plus jeune que lorsque j'avais reçu son dernier adieu en bas
sur la terre. Elle semblait être dans sa jeunesse, si belle et
glorifiée. Elle brillait de la gloire du Ciel; ses cheveux même
semblaient si doux et elle était couronnée de gloire au lieu de sa
chevelure terrestre. Elle portait une longue robe étincelante de
blancheur et cette splendeur était glorieuse à regarder. Elle se tenait
debout et me souriait de l'autre côté du fleuve. Quand je vis son
sourire, je me disposais à traverser le fleuve pour la rencontrer et
pour la serrer dans mes bras. Au moment où j'étais sur le point de
traverser, Jésus toucha mon bras et me dit:
·
"Ne fais pas cela;
regarde et vois ce que tu peux voir".
Et comme je regardais le visage de
Jésus (car, après qu'il m'eut merveilleusement changée, je pouvais
le contempler), je sus que je désirais lui obéir plus que de faire autre
chose, même si je devais languir d' entrer dans ces portails des cieux.
Je dis: "Je veux bien". Alors, je regardais et vis mon père.
Combien il avait changé ! Quand mon père mourut, il était vieux, ridé et
faible. En réalité, je ne peux pas me rappeler mon père au temps où il
était jeune. J'étais la dernière des huit enfants, et quand je connus
mon père, il descendait la pente de sa vie. Sa santé avait été
défaillante de bonne heure, mais En-Haut, il était tout changé,
plus qu'aucun de ceux de ma famille. Il était maintenant si jeune, beau,
élégant et glorifié! Il se tenait là, lui aussi et me souriait de
l'autre côté du fleuve de la mort. J'étais extraordinairement émue, je
peux vous le dire.
Je regardai un peu plus loin et je vis
mon frère Darius. Darius était mort quelques années auparavant ;
mais lui, comme les autres, semblait très heureux et me souriait.
Ensuite, je vis ma sœur Sara.
Elle était si blonde et belle, vêtue d'un charmant vêtement blanc, elle
aussi, et couronnée de gloire. Elle me souriait d'une manière
délicieuse. Jamais je ne l'avais vue sourire aussi doucement.
A côté de ces bien-aimés, était un tout
petit enfant d'environ dix-huit mois. C'était mon frère qui était mort
tout petit, longtemps avant que je ne fusse née. Au moment où je le vis,
je sus que c'était le petit Edouard. Il était vêtu lui aussi
d'habits blancs et brillants, et sa chevelure soyeuse semblait pareille
à des rayons d'or. Les mots ne peuvent exprimer comment sont ces enfants
charmants dans ce monde glorieux.
Ensuite, je vis Sœur Byers de
notre Assemblée qui était morte en février 1948. Elle
avait gardé le lit pendant un grand nombre d'années avant de mourir et
avait beaucoup souffert. Mais maintenant, elle ne souffre plus, elle
n'est plus faible, ni fatiguée. Elle est en pleine santé et son visage
est illuminé de la gloire de Dieu. Elle fut la seule qui me parla
par dessus le Fleuve de la Mort.
·
Elle dit: "Sœur
Bossert", et je l'entendis clairement, "voudriez-vous porter
un message à mon mari ?".
·
Je répondis: "Oui !".
Mais je ne savais pas pourquoi je
répondais ainsi, car je ne pensais pas revenir sur la terre. Elle me
donna le message:
·
"Dites-lui de ne
laisser entrer dans sa vie rien de ce qui pourrait l'empêcher d'être
prêt pour le retour du Seigneur, car nous espérons le voir monter
ici
Tandis qu'elle me disait qu'elle
espérait voir son mari ici, son visage resplendissait de la gloire de
Dieu.
Et alors, je vis le trône de Dieu.
La gloire du trône de notre roi terrestre n'est en rien comparable à la
gloire du trône de notre ROI. Ce fut merveilleux pour moi de voir
Dieu Lui-Même assis sur son trône. Et penser qu'en cet instant,
Il me souriait à travers le Fleuve de la Mort,
indigne comme je l'étais ! Que rien ne nous empêche d'entrer dans ce
monde glorieux, sinon, vous ne verriez pas ce merveilleux sourire. Il
mérite bien tous nos efforts, et nous ne devons reculer devant aucun
sacrifice pour être prêts à rencontrer notre Seigneur.
Alors, quelqu'un nous est apparut, se
dirigeant vers le trône de Dieu. Je regardai encore et vis notre
Père Abraham. Il n'est pas vieux, ici, mais jeune et beau. Il est
très grand et porte une barbe. Dès que je l'eus l'aperçu, je sus qui il
était. Il me sembla que j'aimais Frère Abraham autant que mes
propres parents, et mes bien-aimés. Au ciel, il n'y a pas de liens de
famille ; mais tous sont souriants et heureux ensemble. Il n'y a plus ni
hommes, ni femmes, mais tous sont comme des anges des cieux. Je regardai
dans le passé et vis les vieux patriarches. Je les reconnus, car,
En-Haut, nos esprits sont rendus parfaits et nous connaissons toutes
choses. Je vis des saints innombrables allant et venant dans leurs
brillantes robes blanches.
Le Ciel est si grand que nous
pouvons prier pour autant d'âmes qu'il est possible, d'entrer dans le
royaume et il y aura de la place pour beaucoup plus encore. En arrière
du trône de Dieu, je jetai un coup d'œil sur les récompenses
préparées pour les saints. Oh ! saints, je désire vous dire ce qui sera
la plus grande surprise de votre vie, quand vous verrez ce qui vous est
destiné ici. Les récompenses sont si grandes pour les petites choses que
vous faites ici-bas. Il se peut que vous ayez donné une poignée de
mains cordiale ou un "Dieu vous bénisse " ou seulement un
sourire. Vous oubliez vite le don que vous avez fait de ces petites
choses. Mais elles sont toutes enregistrées ici En-Haut et les
récompenses vous attendent. Si vos petites choses sont récompensées,
quelle sera votre récompense pour les grands sacrifices que vous avez
faits pour la cause du Christ ? Aussi, maintenant, chers saints,
ne manquez pas de les faire, à aucun prix !
Je suis assurée que tous les vrais
enfants de Dieu ont des récompenses qui les attendent. Aussi, ne
manquez pas d'arriver au ciel où tant de choses merveilleuses sont
préparées pour nous". Avant de retourner sur terre, Jésus dit à
Elisabeth:
·
"Dis aux pasteurs,
quand tu retourneras en bas, de faire un plus grand cas du SANG
de CHRIST. On ne tient pas compte du Sang sur la Terre
!"
(Extraits du témoignage de
Elisabeth BOSSERT, faisant partie de l'Assemblée de Bayle
près de Sainte-Anne, Ontario).
La Bible affirme que par le
Sang de Jésus, nous avons
:
- Le
Rachat de nos péchés
- La
Purification de nos péchés
- La
Paix avec Dieu
- La
Justification
- La
Délivrance (Apocalypse 1:5)
- La
Victoire sur Satan (Apocalypse 12:11)
- Une
Libre Entrée dans le Sanctuaire Céleste de Sa Présence ! (Hébreux 10: 19)
Le Sang versé à la Croix
est la preuve de l'Amour de Dieu, et de la mort réelle de
Jésus faisant expiation de nos péchés.
Dans son livre "Trente fois le tour
du monde", Raoul Follereau cite le cas d'un homme de soixante
ans porteur aux halles. Qu'a-t-il fait ? Peu de choses en réalité. Il a
donné 355 fois son SANG
à des mourants qui sans lui seraient
morts... il s'est ainsi vidé dix fois de son sang pour les autres. Voilà
! C'est tout ! Et lorsqu'on le félicitait, il disait: "Il fallait
bien, n'est-ce pas ? Il fallait bien les aider à vivre".
Le Sang de Jésus nous
lave, nous purifie de tout péché et nous donne la Vie Eternelle.
La Plénitude de la Divinité habite corporellement en
Jésus, et ce n'est pas que par Ses Meurtrissures et Sa chair
déchirée que nous pouvons entrer en sa présence. De même, que le voile
du temple interdisant l'entrée du Lieu Très Saint a été déchiré
de haut en bas au moment de la mort de Jésus, et permettait à
quiconque d'entrer, de même, la chair de Jésus rompue et brisée
par laquelle Son Sang a été répandu, permet lorsque nous avons la
foi en Son Sacrifice expiatoire, de pénétrer en présence de
Dieu.
·
« Il nous a
réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire
paraître devant Lui saint, sans défaut, et sans reproche...»
(Colossiens 1: 21/22).
Revêtus du Sang, lavés, nous
entrons dans Sa Présence, sans aucune crainte, étant rendus
justes par son Sang, sans honte, avec hardiesse, nous sommes
accueillis par le Père.
En
conclusion :
« N’attristez
donc pas le Saint-Esprit ! »
(Ephésiens 4: 30)
Hélas, nous le faisons si souvent…
· Quand
nous nous apitoyons sur notre
sort...et que nous gémissons comme si la Rédemption n’avait pas
été accomplie....
·
Quand
nous ne croyons pas à ses
meurtrissures, pour être guéris de nos maladies..
·
Quand
nous faisons mal le travail... à
moitié, ou avec désinvolture... avec négligence.
·
Quand
nous Le servons avec
dégoût, ou en maugréant....
· Quand
notre chair, notre moi, n’est pas
crucifié et qu’on revendique quoi que ce soit de nos frères, que
nous pensons avoir des droits sur eux...
·
Quand
nous ne faisons aucun effort pour vivre
la communion fraternelle, être assidus aux assemblées de l’église.
·
Quand
nous ne cherchons pas l’unité au
milieu de nous… et,
·
Quand
on ne prie pas pour son pasteur et les responsables.
·
Quand
nos paroles sont mauvaises, c’est
à dire pourries ! (v.29)
·
Quand
nous essayons de Le manipuler comme une vulgaire force
impersonnelle !
·
Quand
nous refusons la vie de l’église
locale et les ministères pour être dirigés !
·
Quand
nous ne voulons pas témoigner de
Jésus-Christ, pour ne pas être la risée du monde !
Savez-vous ce que signifient toutes
les épîtres ? En résumé et en substance, elles veulent dire:
«
N’attristez pas le Saint-Esprit !
».
Toutes les recommandations ont cet
objectif ! C’est la recommandation la plus importante de tout le
Nouveau Testament. Qui est le Saint-Esprit, pour qu’il ne
faille pas l’offenser ?
C’est l’Esprit de
Jésus, l’Esprit de la Croix. Jésus s’est offert
par l’Esprit Eternel ! (Hébreux 9: 14).
·
« Ils ont été rebelles,
ils ont attristé son Esprit-Saint; et Il est devenu
leur ennemi, Il a combattu contre eux !» (Esaïe 63:
10).