�Il y a d' abondantes joies devant ta face.�
Psaume 16 : "L'Eternel a b�ni la maison d'Obed-Edom et
tout ce qui est � lui, � cause de l'arche de Dieu...".
L' Arche de l'Alliance, contenant un vase de manne, les
tables de la loi et la branche d'amandier, �tait le gage
de Sa Pr�sence au milieu du peuple. Cette arche est
rest�e trois mois chez Obed-Edom, et rapidement, il en a
b�n�fici� avec toute sa famille. En quoi consistait
cette b�n�diction? Nous ne le savons pas, mais cela a
�t� quelque chose de remarquable au point o� un "rapport
a �t� fait � David..."
C'est ainsi que David a fait venir l'arche � J�rusalem,
et qu' il a dans� devant cette arche. Il est frappant
dans ce r�cit de voir combien David a �t� sensible � Sa
pr�sence, et la Bible utilise l'expression "DEVANT
L'ETERNEL" plusieurs fois dans ce r�cit.
Cependant sa femme Mical regardait par la fen�tre et
voyant le roi David sauter et danser devant l'Eternel,
elle le m�prisa dans son c�ur... or, � Mical, fille de
Sa�l n'eut point d' enfants jusqu'au jour de sa mort".
En faisant une place C3 Sa Pr�sence dans notre vie, la
b�n�diction de Dieu nous atteint, et les autres sont
aussi b�nis. (2Samuel 6:11-12; 17 � 23).
LA RICHESSE
DE L'ABONDANCE !
La lib�ralit� est une disposition � donner
g�n�reusement; Sa Pr�sence est pleine de lib�ralit�s.
Apr�s avoir commis un adult�re avec Bath Sh�ba, Nathan
le proph�te est venu parler � David de la part de Dieu,
et apr�s avoir �num�r� les b�n�dictions dont il avait
�t� gratifi� de Sa part, Il dit : "Et si cela e�t �t�
peu, J�y aurai encore ajout�".
Dieu reprochait � David sa grande ingratitude, son
manque de reconnaissance, ce qui l'avait entra�n� dans
l'engrenage du p�ch�. Mais, notez ce que Dieu lui dit :
"Si cela e�t �t� peu, J�y aurai encore ajout�." En
effet, Dieu n'est pas avare, ni chiche de ses
b�n�dictions.
Pour illustrer les largesses de Sa Pr�sence, prenons le
cas de Joseph typifiant la personne de J�sus longtemps
avant Sa Venue.
Apr�s bien des tribulations, Joseph est devenu le second
du Pharaon en Egypte. Ses fr�res l'avaient vendu � des
Isma�lites et le croyaient mort depuis longtemps; des
ann�es plus tard � l'occasion d'une famine s�v�re, ils
furent contraints d'aller chercher des vivres en Egypte,
et de se retrouver devant leur fr�re Joseph qu'ils ne
reconnurent pas dans un premier temps.
La Bible dit: "Ils s'assirent en Sa Pr�sence", mais ils
ne savaient pas que c'�tait Joseph, jusqu' au moment o�
il se fit reconna�tre; l� ils ont r�alis� en face de qui
ils �taient. Leurs c�urs battaient � tout rompre, et
leurs fautes sont revenues � la surface comme un
�clair "Ils �taient troubl�s dans Sa Pr�sence !". Mais
cette "PRESENCE" fut pour eux une fontaine de vie. Dieu
veut notre prosp�rit�, lui-m�me est �riche en
mis�ricorde�. Pas seulement en mis�ricorde, mais en
prosp�rit�. Sous la plume de l'ap�tre Jean, le
Saint-Esprit formule ce voeu: "Bien-aim�, je souhaite
que tu prosp�res � tous �gards comme prosp�re l'�tat de
ton �me".
SEPT GRANDES BENEDICTIONS qui ont pour nous leur
application en J�sus:
- Le Salut
�Vous m'avez vendu... mais c' est pour vous sauver la
vie que Dieu m'a envoy� devant vous�.
Joseph ne les a pas accabl�s avec le pass�, mais les a
re�us avec douceur. Nos p�ch�s ont men�s J�sus � la
Croix, mais lui pardonne au coeur repentant et efface
tout notre lourd fardeau en sorte qu'aujourd' hui, il
peut dire comme nagu�re Joseph � ses fr�res:
"Approchez-vous de moi... ne vous affligez pas !"
- La R�v�lation
"Pendant cinq ann�es encore, il n'y aura ni labour, ni
moisson��;
"leur faisant conna�tre le temps dans lequel ils
vivaient; "la famine �tait dans tout le pays" mais Dieu
avait pr�vu une grande d�livrance pour eux. Il nous fait
p�n�trer dans l'intimit� de Sa Connaissance.
- Une Mission
"Vous d�crivez ma Gloire";
Le p�re de Joseph �tait si d�sesp�r� et d�sabus� qu'il
�tait comme froid de glace, �teint, dans son amour et
ses esp�rances, car la vie avait �t� tr�s dure pour lui,
ayant beaucoup souffert. Or, J�sus nous envoie vers un
monde qui soupire et qui g�mit, et attend la r�v�lation
des fils de Dieu; il nous envoie vers ceux qui sont
devenus insensibles � tout avec ce message de r�confort:
"Il est vivant et glorieux, Il est assis � la droite de
Dieu...".
- La Consolation
�Il pleura, donna un baiser � tous ses fr�res... apr�s
cela ses fr�res s'entretinrent avec lui�.
La communion fut r�tablie; et l� il a d�voil� toute sa
tendresse, son affection: le dialogue fut restaur�.
- Des Provisions
�Il leur donna des provisions pour la route�.
Joseph les voulaient � l'aise pour le voyage et leur a
fourni �galement des chariots; de m�me J�sus � tout
pr�vu. Son secours est d�j� pr�t au jour du besoin. Sa
Pr�sence est vraiment pleine de ressources, et il
pourvoira � tous nos besoins selon sa richesse. Joseph
leur donna aussi: "des v�tements de rechange", � c�t� de
b�n�dictions telles que salut, r�v�lation, communion,
mission, il y a des choses tr�s mat�rielles telles que:
"nourriture, moyens de transports, v�tements de
rechange..."
- La Libert�
"Il les laissa partir", il ne les a pas retenus de
force, confiant qu'ils allaient faire bon usage de cette
libert�; toutefois il leur donna cette recommandation
"Ne vous querellez en chemin". Loin de Sa Pr�sence de
telles choses arrivent fr�quemment. La libert� ne doit
pas devenir un pr�texte de p�cher. Lorsque J�sus
affranchit on est r�ellement libre.
- Gu�rison du pass�
"Ne regrettez pas vos affaires" leur dit-il.
La Bible anglaise dit: "Stuff" pour "affaires", ce qui
signifie "Meubles tr�s lourds, camelote, rembourrage,
farce...".
C'est en effet ce qu'�tait notre vie avant de conna�tre
sa Divine Pr�sence; mais il nous gu�rit du pass� comme
de nos maux les plus divers. Dans Sa Pr�sence, il y a
"tout ce qu'il y a de meilleur", le meilleur �tant
devant nous. L�ap�tre Paul dit:
"Etre avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur".
Puissions-nous r�aliser les avantages de Sa Pr�sence au
point o� le Seigneur pourra nous dire:
"Mon enfant tu es toujours avec moi, et tout ce que
j'ai, est � toi".
�L�Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien!�.
(Gen�se 43:33/34;45 en entier; Philippiens 4 :19 ; 1:23;
Jean 8 :36; Matthieu 15:30; Luc 15: 31; Psaume 23).
LA RICHESSE
DE L'ESPERANCE
"Christ en nous l'Esp�rance de la Gloire" (Colossiens 1
:27).
La Bible du temps o� "Dieu sera tout et en tous". La
Nouvelle J�rusalem sera l'endroit de Sa pl�nitude. Elle
forme un cube aux dimensions gigantesques, longueur,
largeur et hauteur de 2 500 km environ! Chez les Juifs
comme chez les Grecs, le cube �tait le symbole de la
perfection. Le lieu tr�s Saint du Tabernacle o� Dieu
r�sidait, �tait de forme cubique. Or, J�sus dit:
"Vous �tes le sel de la Terre".
Le Sel est pr�cis�ment une substance cristallis�e sous
forme de cube parfait. R�aliser cette pr�sence de Dieu
dans notre vie, c'est donner un avant-go�t du Ciel aux
hommes, et nous devenons pour eux une pr�sence du
futur... Cette Cit� C�leste r�v�le le caract�re de notre
Dieu, d'une richesse incroyable.
Les portes de la ville sont des perles, la place de la
ville est d'or pur, les fondements de la muraille de
toutes esp�ces de pierres pr�cieuses �tincelantes,
semblable � du verre pur; il y a un fleuve de Vie
limpide comme le cristal... tout y est lumi�re, vie,
�clat, beaut�, sant�, joie, paix. Nous sommes citoyens
des cieux, gens de la maison de Dieu, seulement en
p�lerinage sur terre.
Vania Moisseieff, jeune martyr Roumain, assassin� en
1972 pour sa foi, a laiss� ce t�moignage sur la Nouvelle
J�rusalem: "Alors qu'il dormait avec les soldats dans la
caserne, apr�s 22 heures, un ange est venu vers lui et
lui a dit : "Ivan, l�ve-toi".
Il lui semblait r�ver, et s'habilla et s'envola avec
l'ange; le plafond et le toit de la caserne s'ouvrirent,
et ils all�rent sur une autre plan�te et l'ange lui dit:
"Sur cette plan�te, tu dois me suivre car tu ne connais
rien ici". Ils march�rent dans les hautes herbes et
s'approch�rent d'une rivi�re. L'ange la traversa mais il
lui a fait peur.
� De quoi as-tu peur? � demanda l'ange.
"Des serpents" r�pondit Ivan.
"Ne crains rien, tu es avec moi, ici ce n'est pas comme
la terre, ici, il n'y a pas de serpents".
Il traversa donc derri�re l'ange. L�, l'ange lui montra
l'ap�tre Jean, lequel vint vers Ivan et lui raconta par
l'interm�diaire de l'ange quel �tait leur s�jour sur
cette plan�te qui �tait mieux �clair�e en plein jour
quoiqu' il n' y ait point de soleil. Puis l'ange lui
montra le proph�te David, puis Mo�se, puis Daniel...
l'ange leur parlait, et racontait ensuite � Ivan. Puis
l'ange dit:
"Nous avons parcouru un long chemin et tu es fatigu�".
Ils s'assirent sous un grand arbre et l'ange dit:
"Je d�sire te montrer une VILLE CELESTE, la NOUVELLE
JERUSALEM, mais si tu la voyais telle qu'elle est, tu
ne pourrais rester vivant; or, tu as encore beaucoup de
choses � faire sur la terre. Nous prendrons le vol pour
aller sur une autre plan�te et je te montrerai seulement
la LUMIERE de cette ville pour que tu saches, toi
vivant, qu'il y a r�ellement une Nouvelle J�rusalem!".
Ils arriv�rent sur une autre plan�te. Il y avait de tr�s
hautes montagnes, avec une gorge profonde entre elles.
L'ange descendit avec Ivan dans cette gorge et dit:
"Regarde en haut et tu verras cette lumi�re".
Il regarda et vit une lumi�re plus �clatante que le
soleil; il pensait qu'il allait devenir aveugle mais
l'ange dit:
"Il ne t'arrivera rien, regarde"...
... puis l'ange dit: "Il est temps de retourner sur la
terre".
Ils retourn�rent donc; le toit et le plafond de la
caserne s'ouvrit et ils se pos�rent sur le plancher,
l'ange d'un c�t� du lit, Ivan de
l'autre.
A ce moment l' homme de service s' �cria:
"Debout !.
Et l'ange disparut; le lit �tait fait, et Ivan habill�,
gardait en m�moire ce que l'ange avait montr�. Son
voisin, originaire de Moldavie s'�tant lev� demanda:
"O� as-tu �t� cette nuit ?".
"Je me suis couch� et d�shabill� en m�me temps que
toi!".
"En effet", dit l'autre, "tu t'es couch� en m�me temps
que moi, mais apr�s tu as disparu... tu as probablement
fait une escapade dans la ville".
"Viens, allons demander � l'homme de service " dit Ivan.
Celui-ci dit: "Personne n'est sorti cette nuit, j'ai
mont� la garde pr�s de la porte".
Il raconta alors son voyage avec l'ange, mais personne
ne le crut. Pendant deux jours, il �prouva une �trange
sensation se demandant:
�O� suis-je ?�.
Le 4 avril 1968, Martin Luther King, pasteur baptiste
prix Nobel de la paix, fut assassin�. Consid�r� comme un
proph�te moderne, sa parole de feu br�lait tout sur son
passage. A Memphis, la veille de sa mort, il disait �
des milliers de gens rassembl�s:
� Je ne sais ce qui arrivera maintenant. Des journ�es
difficiles nous attendent. Mais cela ne me touche plus
en fait, car j�ai vu le sommet de la montagne. Comme
tout un chacun, j�aimerai vivre longtemps ... Mais cela
ne me regarde plus maintenant. Je veux simplement suivre
la volont� de Dieu. Et il m�a permis d�atteindre le
sommet de la montagne. J�ai regard� de l�autre c�t� et
j�ai vu la Terre promise. Je n�irai peut-�tre pas avec
vous, mais je tiens � vous dire ce soir, que nous, en
tant que peuple, parviendrons � la Terre promise. C�est
pourquoi je suis heureux ce soir, je n�ai pas de souci.
Je ne crains personne. Mes yeux ont vu la lumi�re du
Seigneur�.
Moisseieff a pu t�moigner de la Cit� C�leste; il l'a
vue. Avant son martyr, la Bible dit d' Etienne:
"Tous ceux qui si�geaient au Sanh�drin fixaient les
regards sur lui et virent son visage comme celui d' un
ange".
LA RICHESSE
DE LA TRANSFORMATION
Une des richesses de Sa Pr�sence est de nous transformer
et faire pour les hommes de notre g�n�ration, une
Pr�sence du Futur, un signe et un pr�sage, des
ambassadeurs de la J�rusalem C�leste.
"Adoniram Judsom, parti comme missionnaire en Birmanie
�tait pris d'un tel d�sir de pr�cher la Bonne Nouvelle,
qu' avant m�me d' avoir appris la langue, il s'�lan�a
vers un Birman et l'embrassa. L'homme est rentr� chez
lui, disant qu'il avait vu un ange ! Para�t-il en effet
que le visage d'Adoniram Judson avait un tel �clat qu'on
l'appelait visage de Gloire!". Nous deviendrons comme
les anges de Dieu et plus encore, nous serons semblables
� Lui parce que nous le verrons tel qu'Il est !
(1Corinthiens 15:28; Matthieu 5:13; 22 :30; Apocalypse
21 entier; Actes 6 :15; Romains 8: 2/9; 1Jean 3:2).
Que ferons-nous au Ciel ?
D'aucuns y pensent comme � une sorte de maison de
retraite o� l'on passera son temps � jouer de la musique
du matin au soir... Certes, il y a une musique c�leste
"Des joueurs de harpes jouant de leurs harpes, un
cantique nouveau" ; et certainement une musique
sup�rieure � celle de David dans les Psaumes, de Martin
Luther, de Haendel, de Beethoven, de Bach.
Connaissez-vous l'histoire du �Messie de Haendel ?�
Haendel a travaill� trois semaines � cette oeuvre,
presque sans repas, sans nourriture, comme un forcen�.
Son domestique dit � un ami de son ma�tre : "Je ne l'ai
jamais vu comme cela!... Il dit qu' il a vu les PORTES
du CIEL s'ouvrir toutes grandes et que Dieu lui-m�me
�tait pr�sent ! Je crains qu'il ne soit en train de
devenir fou!".
En effet, il �crivait, se pr�cipitait sur son clavecin,
arpentait la pi�ce, agitait les bras, chantait d'une
voix suraigu�: "All�luia, All�luia !". Ses joues
ruisselaient de larmes...
Dans la Cit� C�leste nous d�couvrirons et �tudierons des
choses passionnantes, et tout bruissera et vibrera,
s'extasiera de la connaissance de Dieu. J�sus Lui-m�me
sera notre enseignant. Ainsi l'apr�s-mort est bien plus
qu' une simple survie ! Nous y apprendrons:
 | "La Musique C�leste", |
 | �Les Secrets de l'Univers", |
"L'Energie Cosmique",
 | "Les Voyages C�lestes", |
 | "La Conqu�te des Galaxies", |
 | "Les Principes Divins", |
 | "Le R�gne sur les Mondes Lointains "... |
En attendant sur la terre, nous sommes appel�s � vivre
une vie de Foi � la hauteur de Dieu que nous servons. Il
est ce Dieu riche en mis�ricorde, plein de Bont� et de
Compassion, et nous devenons semblables � Lui.
"Une musulmane venait de se remettre d'une crise de
malaria. Elle demanda � son docteur: "Comment se fait-il
que vous n'avez pas perdu patience avec moi quand
j'avais perdu la raison ? Avant qu'il ne puisse
r�pondre, une femme hindoue se dressa sur son lit voisin
et s'�cria:
"Tu ne sais pas pourquoi ? Son Dieu est pourtant aussi
comme cela, Patient et d'une Grande Bont� !"
J�sus n'a-t-Il pas dit � ses disciples:
"Je Suis la lumi�re du monde" et:
"Vous �tes la lumi�re du monde !"Tout ce qu'Il est,
nous le devenons.
- Parce qu' Il est vivant, mon �me est vivante!
- Parce qu'Il est Saint, je suis saint !
- Parce qu'Il est parfait, je deviens parfait!
- Parce qu'Il est mis�ricordieux, je fais mis�ricorde !
- Parce qu'Il est le Dieu-Bienheureux, je me r�jouis en
lui !
- Parce qu'Il est pr�voyant, je cesse de m'inqui�ter de
l'avenir !
- Parce qu'Il ne perd aucune bataille, je suis toujours
plus que vainqueur !
- Parce qu'Il est R�ussite, je ne serai plus un �chec,
mais je deviens une r�ussite !
- Parce qu�Il est celui qui gu�rit, ma vigueur durera
autant que mes jours !
- Parce qu�Il est glorieux, je suis transform� de gloire
en gloire !
- Parce qu�Il est lent � la col�re, je deviens lent � la
col�re ! (Jean 8:12; Matthieu 5:14; 2 Rois 4:30;
L�vitique 11:44; Matthieu 5:48; Luc 6:36 ; 1Timoth�e
1:11; Philippiens 4:4; Matthieu 6:30/33; Romains 8:37;
2Corinthiens 2:14; Josu� 1:5/8; Exode 15:26, Deut�ronome
33:25; Jean 16:33; 2Corinthiens 3:18; Exode 34:6 &
Jacques 1:19).
C'est pourquoi l'exp�rience du Bapt�me dans le
Saint-Esprit est si importante. Le mot �bapt�me�
signifie � l'origine "Etre plong� dans", notamment �
l'�poque de J�sus et des ap�tres, ce mot �tait utilis�
lorsqu'on plongeait un tissu dans une teinture; celui-ci
en ressortait, avec la couleur dans laquelle il avait
�t� tremp�, la teinture imbibant les fibres, la texture
de l'�toffe. Cherchez une �glise o� l'on enseigne ce que
c'est que d'�tre "plong� dans le Saint-Esprit" et
� participants de la nature divine �, comme le dit
l�ap�tre Pierre. (Luc 3:1; Actes 1:5; 2Pierre 1:4).
LA RICHESSE
DE LA COMPASSION (ou "Force d'Aimer")
L'�tude des quatre Evangiles r�v�le que l'�motion la
plus fr�quente de J�sus fut la compassion. La
connaissance du C�ur de Dieu nous donne un c�ur
semblable au sien, et fait de nous comme jadis J�sus sur
la terre, une pr�sence de compassion, par nos paroles,
nos regards, nos gestes.
Depuis toujours la mani�re de Dieu de secourir l'homme a
�t� de le rejoindre dans ses souffrances, de s'
identifier � elles, au point de les prendre sur lui et
de les absorber totalement. "Les enfants d'Isra�l
g�missaient encore sous la servitude et poussaient des
cris.
Ces cris que leur arrachait la servitude mont�rent
jusqu'� Dieu. Dieu entendit leurs g�missements et
regarda les enfants d'Isra�l, et il en e�t
compassion..."C'est ainsi que l'Ange de l'Eternel
apparut � Mo�se dans une flamme au milieu d'un buisson
et dit:
"J'ai vu les souffrances de mon peuple... J'ai entendu
ses cris... Je connais ses douleurs... Je Suis descendu
pour les d�livrer".
Dieu n'a pas eu simplement de la sympathie pour ce
peuple, mais de la Compassion. Il s'est identifi� � leur
mis�re et il est venu les en lib�rer. La Croix de J�sus
c'est la Compassion Divine aux douleurs, maladies,
fl�aux de l'humanit� :
"C'est de nos douleurs dont il s'est charg�, ce sont nos
souffrances qu'il a port�es, c'est par nos meurtrissures
que nous sommes gu�ris".
La mesure de l'Amour de Dieu pour nous c' est un amour
sans mesure ! Le J�sus Historique c'est l'incarnation
de la Compassion de Dieu pour le monde qui se meurt.
Formant d�sormais une "m�me plante" avec lui,
"participant de la nature divine", le chr�tien est
porteur d'une Pr�sence de Compassion divine face � la
cr�ation qui attend avec un ardent d�sir de la
r�v�lation des Fils de Dieu". (Exode 2:23/25; 3:2/7/8;
Esa�e 53: 4/5; 2Pierre 1:4; Romains 6:5; 8:19/22).
Quand dans la Bible un homme supplie Dieu:
"Prends piti�" (H�breu: "Rakham Aleynu") celui-ci
demande en d�autres termes:
"Que tes compassions me poussent � la Vie".
En effet, le mot h�breu "Rakhamim", les "entrailles",
renvoie � la matrice de la femme, � son ut�rus; la femme
poss�de un muscle qui se tend et pousse l'enfant qu'elle
porte pour le mettre au monde; cet enfant qui a pris
forme dans ce lieu de vie, sortira de sa m�re gr�ce aux
forces uniques propres � sa m�re, lui imprimant un
formidable �lan vers la vie. Sa Compassion est un acte
essentiellement charnel.
Demander � Dieu de manifester Sa Mis�ricorde, "Ses
Entrailles de Mis�ricorde", c'est lui r�clamer une force
qui engendre � une vie nouvelle. De m�me qu'apr�s
l'accouchement la m�re per�oit encore longtemps les
r�percussions de ce muscle � l'int�rieur d'elle-m�me,
Dieu donne la vie dans le plus profond de Lui-m�me
pendant longtemps! Cette Pr�sence de Compassion produit
la Vie partout alentour. Le Christ aujourd'hui n'a
d'autres mains que nos mains, d' autres yeux que nos
yeux, d'autres bouches que nos bouches, d'autres
oreilles que nos oreilles, d'autres pieds que nos
pieds...
Lorsque le peuple est venu aupr�s de David pour le
oindre comme Roi, ils ont dit: "Nous sommes tes os et ta
chair"; ils s'identifiaient � lui, car il s'�tait
identifi� � eux.
Dans une �glise de Francfort existait une magnifique
statue repr�sentant le Christ. Durant la deuxi�me guerre
mondiale, Francfort fut l'objet de terribles
bombardements. Il arriva qu'� la fin de la guerre la
statue n'avait plus de mains. De nombreux sculpteurs
firent des offres pour lui refaire de nouvelles mains,
de mani�re � ce que personne ne puisse s'apercevoir de
la diff�rence. Apr�s avoir consid�r� toutes ces offres,
les membres de l'�glise les d�clin�rent toutes et
d�cid�rent que la statue serait remise � sa place, sans
mains. On y ajouta cette inscription:
"Christ n' a point de mains sinon les n�tres".
Aujourd'hui, ce ne sont pas les versions de la Bible qui
manquent. Il y en a en plus de 1500 langues, versions
revues et corrig�es avec le plus grand soin. Ce qu' il
faut � l' humanit�, ce dont elle a le plus besoin, ce
sont des "traductions en chair et en os" des manuscrits
vivants portant partout sur eux l'empreinte de Dieu, de
sorte que chacun puisse en reconna�tre l'authenticit�,
comme l'�taient les premiers chr�tiens:
"Une lettre de Christ". (2Samuel 5:1/2; 2Corinthiens
3:2/3 ) De D�couvertes en D�couvertes et DE RICHESSES EN
RICHESSES. Telle est la marche avec Dieu; Sa Pr�sence
nous enrichira toujours, nous �merveillera sans cesse;
il n'y a aucune limites � la d�couverte de notre Dieu et
de ses tr�sors, et la mort elle-m�me n'est qu' un
tremplin pour aller dans les sph�res sup�rieures de la
connaissance de Dieu.
Soyons comme ce b�cheron tr�s pauvre, qui menait une vie
mis�rable, en vendant du bois � br�ler qu'il emportait
d'une for�t voisine. Un jour, comme il rapportait � la
maison une charge de ramilles, il fut accost� par un
�tranger qui lui conseilla d�aller plus loin. Le
lendemain, il suivit ce conseil, s'avan�a plus
profond�ment dans la for�t et en fut r�compens�, car il
trouva une abondance de grands arbres. Il coupa autant
de b�ches que sa force le lui permit, et, en les
vendant, fit un b�n�fice consid�rable, comme il n'en
n'avait jamais r�alis� avant. Le lendemain, il se dit:
"J'ai re�u le conseil d'aller plus loin, pourquoi
n'irais-je pas encore plus loin aujourd'hui".
Il fit donc comme il pensait, et ce jour l�, atteignit
une partie de la for�t ou croissaient de nombreux arbres
de Santal. Il emporta autant de bois qu'il put en
transporter et, en le vendant au march�, retira un gros
profit.
Le jour suivant, il se souvint encore de l'avis de
l'�tranger et r�solut d'aller plus loin encore. Ce jour
l�, il d�couvrit une mine de
cuivre. Mais cela ne l'arr�ta pas dans sa marche en
avant, et, jour apr�s jour, il alla plus loin, et trouva
des mines d'argent, d'or, de diamants si bien qu'il
devint fabuleusement riche !
Certes, ce n'est qu'une histoire, mais combien elle est
vrai pour ceux qui "marchent avec Dieu" chaque jour de
leur vie; ils d�couvrent des Tr�sors et des Richesses
insoup�onn�es au d�part. Une condition essentielle est
de se rendre toujours compte de notre grande indigence
spirituelle:
"Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des Cieux
leur appartient".