Dieu
t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi !
Par le Pasteur Gérard
Sadot
Êtes vous pris dans une tempête, quelle
soit spirituelle, financière, familiale, ou autre ? Connaissez vous
quelqu’un qui traverse une telle tempête ? On peut l’être sans
vraiment s’en rendre compte ! Si vous êtes dans une tempête vous allez
le reconnaître bien vite… Alors, que faire dans ce cas ? Que faire
pour éviter une tempête, un drame, une tragédie ?
1Rois 9:27: «
…
des matelots connaissant la mer... »
Le désir de mon cœur est que vous
écoutiez « les matelots connaissant
la mer », et deveniez des « matelots
connaissant la mer », c’est à
dire des hommes et des femmes avisés connaissant les dangers et les
pièges de la « navigation chrétienne… ». Il est dit dans le livre des
Proverbes
que l’épouse fidèle est semblable
à « un navire marchant », amenant son pain de loin ! Dans le récit du
naufrage de
Paul se rendant à Rome, l’Esprit
nous conduit dans une autre
lecture, d laquelle nous pouvons tirer quelques leçons mises en
gardes… car tout ce qui a été écrit l’a été à notre profit, et ce qui
est décrit et arrivé lors de cette tempête a été consigné pour notre
instruction...
Actes des apôtres 27: 1/44 (& 1Rois 9: 27,version
La Colombe).
« 1 Lorsqu’il fut décidé que nous embarquerions pour
l’Italie, on remit
Paul et quelques autres
prisonniers à un centenier de la cohorte impériale, du nom de
Julius.
2 Montés sur un navire d’Adramytte,
qui devait côtoyer l’Asie,
nous avons gagné le large et avec nous se trouvait
Aristarque, un
Macédonien de
Thessalonique.
3 Le jour suivant, nous avons abordé à
Sidon;
Julius, qui traitait
Paul avec bienveillance, lui
permit d’aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
4 Partis de là, nous avons longé la côte de
Chypre, parce que les vents
étaient contraires.
5 Après avoir traversé la mer qui baigne la
Cilicie et la
Pamphylie, nous sommes arrivés
à Myra, en
Lycie.
6 Là, le centenier trouva un navire
d’Alexandrie à destination de
l’Italie, et nous y fit monter.
7 Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement. Nous avons
atteint à grand–peine les parages de
Cnide, et comme le vent ne nous permettait pas d’aborder, nous
avons longé la Crète, vers
Salmoné.
8 En la côtoyant avec peine, nous sommes arrivés à un lieu appelé
Beaux–Ports, près duquel était
la ville de Lasée.
9 Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait
dangereuse, car le jeûne était déjà passé.
10 C’est pourquoi Paul leur
donnait cet avertissement: Je vois que la navigation ne se fera pas
sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la
cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
11 Mais le centenier se fiait au pilote et au capitaine du navire
plutôt qu’aux paroles de Paul.
12 Et comme le port se prêtait mal à l’hivernage, la plupart furent
d’avis de remettre la voile pour atteindre si possible
Phénix, port de la
Crète, tourné vers le
sud–ouest et le nord–ouest, afin d’y passer l’hiver.
13 Un léger vent du sud vint à souffler; ils pensèrent être en mesure
d’exécuter leur projet, levèrent l’ancre et côtoyèrent de près la
Crète.
14 Mais bientôt après, venant de l’île, un vent de tempête appelé
Euraquilon se déchaîna.
15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir tenir contre le vent, et nous
nous sommes laissé aller à la dérive.
16 Tandis que nous passions au–dessous d’une petite île appelée
Clauda, nous avons réussi avec
peine à nous rendre maîtres de la chaloupe;
17 après l’avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour
ceinturer le navire et, dans la crainte d’échouer sur la
Syrte, on abaissa la voile.
C’est ainsi qu’on allait à la dérive.
18 Fortement secoués par la tempête, on jeta le lendemain (une partie
de la cargaison)
19 et le troisième jour, ils lancèrent de leurs propres mains les
agrès du navire.
20 Ni le soleil, ni les étoiles ne parurent pendant plusieurs jours,
et la tempête se maintenait si forte que nous avions perdu finalement
toute espérance d’être sauvés.
21 On n’avait pas mangé depuis longtemps. Alors
Paul, debout au milieu des
hommes, leur dit: Vous auriez dû m’obéir et ne pas repartir de
Crète; vous auriez évité ce
péril et ce dommage.
22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage; car aucun de vous ne
perdra la vie, seul le navire sera perdu.
23 Un ange du Dieu à qui
j’appartiens et rends un culte, s’est approché de moi cette nuit
24 et m’a dit : Sois sans crainte,
Paul; il faut que tu comparaisses devant
César, et voici que
Dieu t’accorde la grâce de
tous ceux qui naviguent avec toi.
25 C’est pourquoi, prenez courage, car j’ai cette foi en
Dieu qu’il en sera comme il
m’a été dit.
26 Nous devons échouer sur une île quelconque.
27 C’était la quatorzième nuit que nous étions ainsi ballottés sur
l’Adriatique, quand les
matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent l’approche de
quelque terre.
28 Ils jetèrent la sonde et trouvèrent vingt brasses; après avoir
couvert une courte distance, ils la jetèrent à nouveau et trouvèrent
quinze brasses.
29 Dans la crainte d’échouer sur des récifs, ils jetèrent quatre
ancres de la poupe; ils souhaitaient la venue du jour.
30 Mais, comme les matelots cherchaient à s’échapper du navire et
laissaient glisser la chaloupe à la mer sous prétexte d’aller, depuis
la proue, fixer plus loin des ancres,
31 Paul dit au centenier et
aux soldats: Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne
pouvez être sauvés.
32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe et la
laissèrent tomber.
33 En attendant la venue du jour,
Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, en
disant: C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous êtes dans
l’attente et que vous restez à jeun sans rien prendre.
34 Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car c’est
nécessaire pour votre salut, et personne de vous ne perdra un cheveu
de sa tête.
35 Cela dit, il prit du pain, rendit grâces à
Dieu devant tous, le rompit et
se mit à manger.
36 Alors, de bon cœur, tous prirent de la nourriture.
37 Nous étions, dans le navire, 276
personnes en tout.
38 Quand ils eurent assez mangé, ils allégèrent le navire en jetant
le blé à la mer.
39 Lorsque le jour parut, ils ne reconnurent pas la terre, mais
aperçurent un golfe avec son rivage et résolurent d’y pousser le
navire, si possible.
40 Ils délièrent les ancres pour les laisser aller dans la mer, et
relâchèrent en même temps les attaches des gouvernails; puis ils
mirent au vent la voile d’artimon et se dirigèrent vers le rivage.
41 Mais ils tombèrent sur un banc de sable entre deux courants et
laissèrent échouer le bateau. La proue, bien engagée, demeurait
immobile, tandis que la poupe se disloquait sous la violence des
vagues.
42 Les soldats furent d’avis de tuer les prisonniers, de peur que
l’un d’eux ne s’échappe à la nage.
43 Mais le centenier, qui voulait sauver
Paul, les empêcha (d’exécuter)
ce dessein. Il donna l’ordre à ceux qui pouvaient nager de se jeter
les premiers dans l’eau pour gagner la terre,
44et
aux autres de le faire, soit sur des planches, soit sur quelques
débris du navire. Et ainsi, tous parvinrent à terre sains et saufs sur
quelque rive ».
ECOUTEZ VOUS LES
AVERTISSEMENTS ?!
Le « navire »
de votre
Église locale ou bien celui de
votre vie a-t-il échoué sur quelque île inconnue et détestable
qui vous retient prisonnier ? (cf.
V. 26 & 41). Entre le moment où le bateau de notre récit a échoué et
le point de départ de cette situation, il y a la révélation
de l’apôtre
Paul qui averti le capitaine du
navire:
·
« Je
vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de
dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais
encore pour nos personnes » (v.
10).
Vous savez que les hommes de Dieu peuvent «
VOIR »
des choses à l’avance. Les spécialistes ne savent pas tout, ne voient
pas toujours, mais le don d’une « parole de connaissance » existe dans
les milieux chrétiens… on peut être séduit par les apparences… la
situation paraît favorable et on pense que Dieu est avec nous, dans telle affaire… et
même on voit des signes de sa faveur et son approbation... mais pour
finir, c’est la catastrophe… Écoutez vous les AVERTISSEMENTS des
hommes de
Dieu ? Voulez vous aussi ECHOUER
et demeurer « prisonnier » sur l’île inconnue du désespoir, de
l’insuccès, de la dégringolade, etc.
? Si cela vous est arrivé, vous pouvez au pire tirer des leçons de vos
échecs, afin que ça ne se reproduise plus. Quel dommage qu’un navire
qui n’arrive pas à destination ! Pourquoi en sont-ils arrivés là ? Le
centenier préférait écouter les « spécialistes »:
·
1)
« 11 Mais le centenier se
fiait au pilote et au capitaine du navire plutôt qu’aux paroles de
Paul».
Pour le capitaine et le pilote du
navire, les conditions étaient favorables au début et ils ont fait la
prévision que tout irait pour le mieux, à quoi bon écouter un
prisonnier ? Tout paraissait aller pour le mieux… Mais la suite du
récit montre que les choses ont très mal tourné. Satan voulait la perte des 276 prisonniers et surtout celle de l’apôtre
Paul son pire ennemi du moment pour
contrecarrer la Volonté de Dieu qu’il connaît parfois mieux que nombre
de chrétiens ! Or, cette Volonté de Dieu est essentiellement celle du Salut et de la Guérison d’un grand nombre, que plusieurs passent
de Satan
à Dieu et des ténèbres à la Lumière !
·
2)
v. 11 & 14: « Un
léger vent du sud vînt à souffler... »,
puis: « un
vent impétueux nommé
Euraquilon
s’est déchaîné sur l’île ».
La situation semblait favorable au
début… Il soufflait un « léger vent du sud » bien agréable et innocent
qui ne pouvait pas laisser présager le pire… combien sont « légers »
comme ce vent qui semble être un « doux Vent de Dieu »,
qui ressemble à la « Main de Dieu »qui, hélas, se révèle dans un
second temps la « main du diable »! Tout paraît favorable au départ
rien ne semble contrarier leurs projets, mais dans un second temps ça
tourne au drame: « un vent impétueux nommé Euraquilon s’est déchaîné
sur l’île » !
Un homme de Dieu des temps passé disait: « Soyez prudents
comme des serpents ! », et il ajoutait: « comme des kilomètres de
serpents ! ». C’est la raison pour laquelle il y a 5 ministères:
apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, que nous ne
soyons pas, ou plus, des enfants « emportés à tous vents de doctrine »
(Éphésiens 4: 11 ss.).
Cherchez plutôt le conseil de ceux qui servent Dieu,
écoutez leurs avertissements car ils vous éviteront les pièges de
l’Ennemi,
au départ, votre projet peut sembler une douce brise, mais rapidement
il peut se transformer en un « vent furieux » qui se déchaîne sur
l’île de votre tranquillité ! N’attendez pas que des puissances
diaboliques soient « déchaînées » contre vous et votre famille, ou
votre église
etc. par votre laxisme !
·
3)
v. 21 & 10: « Il
fallait m’écouter… afin d’éviter ce péril et ce dommage »…
Dommage, dommage ! Dommage !
Aujourd’hui, il est bon ton de ne pas faire cas de la Parole de Dieu.
OK,
chacun fait ce qu’il veut… mais après il ne faut pas venir se plaindre
que ça marche pas comme on voulait ! Dommage ! Que de « dommages »
dans la vie des chrétiens ! Où est le respect, la considération pour
les hommes de Dieu ? Le Saint-Esprit parlait par lui, mais on ne voulait pas
l’écouter. Hommes de Dieu ! Ce n’est pas vous qu’on ne veut pas
écouter, c’est le Saint-Esprit ! « Mes brebis entendent ma voix, elles
me connaissent... ». Une voix claire, qui ne trompe pas, qui inscrit
des certitudes au fond de l’âme ! Que de périls allez vous éviter en
faisant attention à la Parole de Dieu et aux conseils avisés des hommes de
Dieu !
·
4)
«v. 9: « La
navigation devenait dangereuse car l’époque du jeûne était passée ».
Nous ne devons pas nous embarquer quand
« l’époque du jeûne est passée » dans le peuple de Dieu ! Hélas, elle est passée et même
trépassée ce temps où les hommes et femmes de Dieu aimaient jeûner pour recevoir la Pensée de Dieu et l’écouter… « Le jeûne passé, le
navire fracassé ! ». « jeûnez et priez afin de ne pas tomber en
tentation ». Ne pas vouloir jeûner nous met en grand danger...
·
5)
v. 28: « Ayant
jeté la sonde... ».
Dans le Psaume 139, verset 2 », David dit: « Sonde
moi Ô Dieu,
regarde si je suis sur une mauvaise voie ». A quoi sert une sonde ? A
savoir où on en est véritablement ! Il est bon de faire des retraites
spirituelles, et de prendre du temps pour faire le bilan de sa vie… Il
y a des profondeurs en nous et dans la vie qui ont besoin d’être
sondées, et pour cela il faut prendre du temps… Chercher dans les
profondeurs pour aller plus loin savoir quoi faire. C’est dans les
profondeurs… que Dieu nous invite à aller ! Jésus dit à Pierre:
« Avance en eau profonde ». C’est dans ces « eaux là » que Dieu nous parle !
·
6)
v. 38 & 19 « Ils
allégèrent les navire en jetant le blé à la mer ».
Le « blé » jeté à la mer ! Quelle perte
et quel gaspillage ! J’ai vécu ce genre d’expérience dans notre église
! Suite à l’incompétence et l’inconscience, à la naïveté de certains…
qui croyant savoir, être plus fort… que d’argent dilapidé dans nos
églises pour des erreurs… des crédits, des dettes, des engagements
divers, où l’on subit la loi des escrocs etc.…
Tout cela a eu pour effet de manifester la « légèreté » du navire !
Si vous vous demandez où passe votre argent, c’est que probablement
vous êtes dans une tempête, car la « blé est jeté à la mer » !
·
7)
v. 20: « Le
soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours ».
Nombre de chrétiens aujourd’hui sont
déboussolés, ils ne savent plus ce qu’est le jour ou la nuit ! Ils
perdent leur lucidité. Jésus est pourtant le « Soleil
de Justice »
(cf.
Malachie). Combien de serviteurs de Dieu,
et d’églises ne sont plus centrés sur Jésus ? On parle aujourd’hui de « relation
d’aide », de « guérison des états altérés », de « techniques de
psychologie » etc.…
et même d’introduction dans les églises de « parapsychologie » voire
pire: de « sorcellerie » ! Où est le « Soleil
de Justice »
? Quels sont donc ces sombres nuages sur l’Église de Jésus-Christ ? Ceux de l’oeucuménisme ? Du compromis
avec l’Apostasie,
avec le Monde
etc.. ?
·
8)
v. « Ils
délièrent les ancres... ».
L’Espérance (qui travaille avec la Foi et l’Amour)
est comme une ancre de l’âme solide et sûre ! (cf.
Hébreux). Aujourd’hui, les églises n’ont plus confiance dans la
puissance de
Dieu ! Leur Foi est totalement inactive, et comme il n’y
a aucune Foi,
« l’ancre de
l’Espérance » est déliée !
·
9)
v. 21 et 33b: « Ils
n’avaient pas mangé depuis longtemps…
Paul exhorta
tout le monde à prendre de la nourriture ».
Que perdent-ils maintenant ? L’appétit.
Depuis quand ne vous nourrissez vous plus des Saintes Écritures
? La Parole de Dieu est l’aliment de la foi ! La Foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu.
Comment prendre courage ? Ne lisant et en méditant la Parole de Dieu !
·
10)
v. 23/24: « Un
ange du
Dieu à qui
j’appartiens et rends un culte, s’est approché de moi cette nuit et
m’a dit : Sois sans crainte,
Paul; il faut
que tu comparaisses devant
César »
Dans le pire des cas Dieu peut encore parler à ses serviteurs !
Les anges sont des esprits au service de ceux qui doivent hériter du
Salut (Hébreux 1). Vous avez reçu le Salut par Grâce ! Alléluia ! Maintenant, vous avez un
« kit » avec ce Salut et il contient un héritage à votre
disposition, et les anges sont supposés vous servir, et agir en votre
faveur ! Car vous êtes supposés « hériter »
DU
Salut ! Il est bien des choses contenue dans ce Salut, mais tous
bénéficient-ils de ce qu’il contient ? Paul était sauvé, il allait au Ciel,
il avait l’assurance de son Salut,
mais dans le cas présent, sont Salut avait en réserve pour lui: la protection
dans la tempête, la certitude d’arriver à destination, et le sort de
tous les passagers entre ses mains !
·
11) v. 24: « et
voici que
Dieu t’accorde
la grâce de tous ceux qui naviguent avec toi ».
Le sort des passagers du navire était
entre les mains d’un seul homme: l’apôtre Paul.
Savez vous que quand la tempête fait rage, le sort d’un grand nombre
de gens dépend de vous ! C’est une magnifique famille que Dieu nous donne. Il nous accorde dans la tempête des
promesses.
Paul voulait que tous soient
sauvés… et cela allait ajouter à sa couronne ! Veux-tu qu’un grand
nombre de gens dépendent de toi ? De tes victoires, de ton assurance,
de ta persévérance, de ton ministère etc.
? Pour cela, il faut être un homme spirituel, pratique, capable
d’encourager les autres, être un exemple de foi et d’espérance...
Quelqu’un qui baisse jamais les bras ! Le monde veux te voir te
battre, et sortir vainqueur de l’arène
·
12)
v; 22, 33et 34: « Je
vous exhorte à prendre courage… cela est nécessaire à votre salut…
tous reprenant courage mangèrent aussi ».
Le mot « courage » vient de « rage » et
de « cœur ». La « Rage dans le Cœur ». La « rage » de quoi ? De
vaincre. Le vrai courage, c’est « l’Espoir au-delà du Désespoir ! ».
Sans courage, rien ne se fera de plus dans votre vie. Il s’agit de
prendre des dispositions lucides, énergiques et de s’y tenir ! Le
courage ne viendra que si vous le « prenez ». Ne dites pas: « Seigneur
donne moi du courage ! ». C’est
une prière inutile ! Car Dieu te dit: « Toi ! Prends courage ! ». Les
Églises
d’aujourd’hui manquent
cruellement de « pères spirituels » qui sont des aînés dans la foi et
qui leur montrent le chemin, leur donnent des forces, de l’énergie,
tels l’apôtre Paul qui leur a inoculé du « courage » !
·
13)
v. 29: « Ils
attendaient le jour avec impatience ».
Certes il y avait des écueils dangereux
qu’ils pouvaient heurter… L’épître de Jude (v. 12) parle de certaines personnes qui
sont des « écueils dans nos agapes ». Les « agapes » sont des repas
fraternels, de communion entre les enfants de Dieu,
mais voilà un « os » qui passe mal, qui étouffe… il se glisse des gens
douteux qui peuvent faire trébucher des personnes faibles… mais aussi
notre propre attitude où souvent nous manquons de prévenances
réciproques, nous sommes durs avec les autres et ils ont du mal à
l’avaler… Leur inquiétude leur faisaient perdre patience ! L’écueil de
taille c’est surtout l’impatience due à l’inquiétude !
·
14)
v. 39: « Ils
ne reconnurent point la terre même que le jour soit venu ».
Ici, ils ont perdu leur capacité de
reconnaissance… pourtant, après tout ce qu’ils avaient vécu,
n’était-ce pas bon d’être en sécurité, « sur la terre ferme », alors
que le « jour est venu » ! Que d’hommes et de femmes lorsque le « jour
est venu » et qu’ils sont tirés de leurs problèmes oublient tout de
l’aide apportée, et ne reconnaissent point la « terre ferme »,
c'est-à-dire le bien-être, la stabilité qu’ils ont maintenant ! Ils
manquent de reconnaissance ! Paul dira dans l’épître aux Colossiens:
« soyez reconnaissants ! ».
·
15)
v. 18: « …
violemment battu par la tempête ».
L’expression nous rappelle les 2
fils de Shéva
qui ont été « violemment battus »
par le démoniaque… (Actes 19:16). Là, nous voyons le navire livré à la
fureur des vagues, de la tempête, et bien entendu de l’Ennemi ! On dirait que la « rage diabolique »
déferle sur le navire, comme une sorte de vengeance de l’Enfer…
Être battu par l’Enfer ou battre l’Enfer ? Tel est le défi qui nous est proposé
en permanence !
·
16)
v. 27: « les
matelots soupçonnèrent qu’on approchait... ».
Voyez vous ils ne pouvaient pas vraiment
être sûr à 100% et ils ont commencer à « soupçonner ». J’ai vu aussi
ce problème dans les églises où l’on travaille sur des suppositions,
on essaie d’approcher la vérité sur untel, unetelle, et l’on
soupçonne, mais c’est approximatif… on ne sait pas vraiment… On croit
que, on a senti que… Parfois je demande: « comment savez vous cela ? »
La réponse est: « Je le sent ! ». Et on finit par affirmer ce que
l’on soupçonne ! Toute information doit être vérifiée et revérifiée
avant que cela soit une affirmation !
·
17)
v. 16: « de
la peine à se rendre maîtres... ».
Quand on croit se passer le la Parole de Dieu on éprouve de la « peine à se rendre
maître » des situations. L’homme croit être « maître de son destin »,
mais souvent fois il est à la merci des puissances infernales de
l’orgueil qui le guettent et le dépassent ! Il est des moments de la
vie où on se rend compte que l’on ne contrôle plus rien ! Et quand on
ne se contrôle plus, c’est que la tempête se déchaîne sur votre vie…
combien il est précieux dans ces moments là d’avoir le « fruit de l’Esprit
» (c'est-à-dire la conséquence de la communion avec le Seigneur)
qui est la « maîtrise de soi » ! (cf.
Galates 5: 22).
·
18)
v. 30: « ils
cherchaient à s’échapper du navire sous prétexte de jeter les ancres ».
Voici comment: « les rats quittent le
navire ! ». Ils disent une chose et c’est en une autre en réalité.
Ils mentent en cherchant des « prétextes ». C’est de la malhonnêteté.
Il y en a toujours qui veulent s’esquiver à l’anglaise en faisant
« glisser la chaloupe ». Mais, ça n’a pas « échappé » à Paul ni à beaucoup d’autres. Vous savez on ne
peut pas toujours tromper son monde. Quand une église a des
problèmes, c’est un révélateur de frères ou soeurs « plus
spirituels » qui cherchent des « prétextes pour quitter le navire » de
l’église locale. Ils ne veulent pas assumer avec les autres leurs
responsabilités. En fait ils cherchaient déjà bien avant que leurs
problèmes soient découverts… N’importe quel prétexte apparemment
légitime sera invoqué… « il faut jeter les ancres » nous dira-t-on !
Comme vous le savez: « un train peut en cacher un autre »…
·
19)
v. 31 et 32: « Paul
dit au
centenier et aux soldats: Si ces hommes ne restent pas dans le navire,
vous ne pouvez être sauvés. Alors les soldats coupèrent les cordes de
la chaloupe et la laissèrent tomber ».
Mais Paul a parlé au centenier qui cette fois-ci
l’a écouté, les soldats ont coupé les cordes de la chaloupe et l’ont
laissé tomber. Ils faut parfois des actions «militaires, énergiques et
radicales » pour régler les problèmes ! « Il faut couper les
« cordes » et laisser tomber la « chaloupe » de nos excuses et de nos
pieux prétextes ! Vous aussi coupez les cordes et laissez tomber vos
fausses excuses !
Il ne faut pas laisser les « petits
malins », ces « égoïstes » faire passer leurs projets personnels avant
ceux de leur communauté ! Il en est qui ne veulent pas payer avec tout
le monde et cherchent à s’échapper, car ils ne consentent à quelque
sacrifice que ce soit: « Moi d’abord, les autres ensuite ! »… Que de
projets « égoïstes » ont empoisonné et mis en difficulté des églises
entières...
·
20)
v. 41: « la proue… resta
immobile, et la poupe se baissait ».
Vous pouvez avoir l’impression d’être
pris dans des tenailles d’acier… Le navire était donc prisonnier dans
une langue de terre et immobilisé. Il était impossible de le sortir de
là. Une situation d’où on ne peut sortir ! Il ne pouvait que prendre
des coups, sans pouvoir bouger. De tous côtés, il était brisé, des
vagues furieuses se jetaient successivement sur le bateau… Combien de
fois les croyants sont pris dans les pièges où ils en « prennent » de
toutes parts, sans pouvoir « bouger » ou réagir… comme dans un étau !
·
21)
v. 42: « …
tuer les prisonniers de peur qu’ils ne s’échappent... ».
Il y a aussi la tentation de « tuer les
prisonniers ». Dans les églises, dès que quelqu’un de nouveau arrive
il y a comme une « peur » qui se diffuse discrètement, et on se dit
qu’il vaut mieux que ces personnes disparaissent… et qu’est-ce qui se
passe ? On « tue les âmes » avec des propos, des regards, de la
froideur etc.
où ceux-ci comprennent vite qu’ils ne sont pas bienvenus ! On a peur
en fait de perdre quelque chose, sa place ou sa notoriété ! Ils sont
devenus un danger pour les anciens ! Quelle est la valeur d’une âme ?
Quel respect le monde peut avoir pour la vie ? Aucun. Mais dans l’Église de Jésus-Christ,
qu’en est il ?
·
22)
v. 40: « ils
relâchèrent les attaches des gouvernails... ».
Dans l’épître de Jacques,
il est question de la langue comme d’un « gouvernail ». Nos langues
ont besoin d’être aussi liées de temps à autre, parfois pour de
longues périodes, jusqu’au moment où celle-ci doivent être déliées… En
effet, il y a de nombreux témoignages à rendre sur d’autres rivages.
Quel exercice utile de se taire et quelle bénédiction quand les
attaches des « gouvernails sont relâchés ! ». Zacharie,
le père de
Jean le Baptiste a vécu cette
expérience ! (cf.
Évangile de Luc 1). L’Ecclésiaste le dit: « Il y a sous le soleil un temps
pour tout… un temps pour se taire et un temps pour parler ! ».
Conclusion
:
Nous pouvons éviter des échecs nombreux
(en écoutant les avertissements), pas forcément tous car il peut
advenir que comme Paul,
nous soyons pris avec d’autres dans des situations que nous ne pouvons
que subir. Toutefois les échecs nous permettent de guérir de toute
vanité. Les « échecs » ont donc
un rôle à jouer… Tout est dans la réaction que vous pouvez avoir, mais
sachez une chose: un gagnant
n’abandonne jamais !