Ces églises professent la foi en
Jésus-Christ, le baptême comme choix personnel (donc pas de baptêmes de petits
enfants), elles reconnaissent la nécessité d'une repentance et de vivre selon
l'enseignement biblique. Les évangéliques se réclament des grands principes de
la Réforme, en particulier le salut par la grâce reçue dans la foi et
considèrent la Bible, Parole de Dieu, comme autorité unique et suffisante sur le plan
théologique.
Dès le début de leur histoire, les
évangéliques ont affirmé le principe de la séparation des Eglises et de l'Etat.
Ce sont des Eglises de "professants",
c'est à dire qu'elles ne considèrent comme membres que ceux qui pratiquent
régulièrement. On ne "naît" pas évangélique et l'on peut ne pas rester membre
sans pratiquer, à l'inverse des églises "multitudinistes", qui ne tiennent pas
compte de la pratique religieuse. Les comparaisons numériques sont donc difficiles à
établir sur l'influence réciproque de ces types d'églises.
En particulier, les pentecôtistes
insistent sur la nécessité de revenir aux sources de l'Eglise primitive, comme
après la première Pentecôte.
S'appuyant, entre autre, sur l'exemple
décrit dans les "Actes des apôtres" (chapitre 8.14-17) de la carence de l'Eglise
en Samarie , la théologie des pentecôtistes affirme qu'en plus de la
présence du Saint Esprit il y aussi un revêtement de puissance communiqué lors
d'une expérience particulière appelé baptême de l'Esprit (voir en particulier la
première épître aux Corinthiens chapitre 12-14).
Ces églises se situent dans la
tradition protestante évangélique et se réfèrent aux grands principes de la
Réforme : salut par la grâce, autorité de la Bible seule, sacerdoce universel.
Selon "International Bulletin of
Missionary Research" il y avait en juin 2000 (dernier recensement connu) 500
millions de membres "pratiquant" relevant d'églises adhérant au courant pentecôtiste, avec une croissance constante.
En France, à cette même date plus de
37% des églises évangéliques étaient clairement recensées comme
"pentecôtiste/charismatiques". Mais à ce chiffre s'ajoutent toutes celles qui
vivent l'expérience de la Pentecôte sans pour autant se déclarer comme telles.
Se reconnaître comme "évangélique" et
"pentecôtiste" exprime donc une démarche complémentaire sur
le chemin des réformes de l'Eglise par un retour à l'Evangile du premier siècle.