L’article 4 d’une loi de
1938 réprimant le prosélytisme en Grèce avait servi à de nombreuses
condamnations, notamment de Témoins de Jéhovah. La Grèce étant très
majoritairement orthodoxe, si tout prosélytisme, toute tentative de convaincre
l’autre de changer d’opinion ou de foi, était interdit, cela revenait à
protéger l’église orientale.
Récemment, Rome et le Conseil oecuménique des Eglises (COE) ont décidé
d’élaborer un code de conduite commun sur la question controversée de la
conversion religieuse. Le projet vise à distinguer entre le prosélytisme et le
témoignage.
Le COE est né en 1948 de la rencontre des Protestants, des Anglicans et des
Orthodoxes, dans plusieurs de leurs variantes, ce qui correspond à plus de 300
églises. L’église catholique, elle, n’en est pas membre à part entière, mais
participe à certaines de ses commissions. On peut remarquer que le Saint-Siège
(personnalité juridique et spirituelle du Vatican) est présent dans maintes
organisations internationales dont il n’est pas membre. Il y dispose d’un
statut d’observateur (ONU, Conseil de l’Europe) que d’autres Etats peuvent
aussi demander et ont parfois (La Knesset d'Israël participe aux travaux de
l'Assemblée comme observateur depuis 1957, le parlement du Canada depuis mai
1997 et celui du Mexique depuis novembre 1999). Le Saint-Siège a demandé à
être observateur au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui serait une première,
si la requête venait à être acceptée. Cet Etat/Eglise participe ainsi souvent
avec une certaine distance à des organisations internationales politiques ou
religieuses tout en gardant une influence plus ou moins importante (il suffit
de voir l’historiographie récente qui fait du Pape la grande voix morale
anti-guerre), notamment au sein du COE.
En 1910, à la Conférence missionnaire d’Edimbourg, le mouvement œcuménique a
été officiellement lancé. En fait, les relations entre Protestants et
Orthodoxes sont anciennes, les Orientaux ayant observé avec intérêt la
naissance de la réforme et ayant combattu, comme les Protestants, la
Contre-Réforme en Pologne-Lituanie. L’église d’Orient a manifesté une réelle
sympathie pour la pensée calviniste et la mystique orthodoxe a marqué John
Wesley, le fondateur du Méthodisme.
Les dirigeants orthodoxes ont lutté pour que leur église intègre et reste
membre du COE. L’Orthodoxie, contrairement au Catholicisme, ne connaît pas de
clergé dominant. Le patriarche, le métropolite, n’est pas infaillible
ex-cathedra. Cette religion est bien plus proche du Protestantisme, dans toute
sa diversité, que ne l’est le Catholicisme. Cependant, proximité plus grande
ne signifie nullement proximité.
Ainsi, les Orthodoxes ont toujours ressenti une certaine gêne lors de leur
participation aux travaux du COE. Cela, au point, que jusqu’en 1961, ils ne
signaient pas les résolutions principales et faisaient des déclarations
séparées. En effet, les questions doctrinales faisaient l’objet d’un vote à la
majorité, ce qui est une manière saugrenue de régler une question théologique
dont l’objet est par définition un Dieu souverain qui décide et édicte. Les
Orthodoxes donc, lucides, se plaignaient, du fait, qu’il n’y ait pas d’intérêt
pour la prière et la spiritualité au sein du COE au bénéfice des questions
sociales et économiques. Cela n’est pas sans rappeler les craintes plus que
légitimes face à l’exagération de la doctrine sociale de l’Evangile consistant
à vider la Parole de son contenu spirituel pour le retranscrire dans des
doctrines apparemment louables, mais vides bibliquement.
Récemment, ainsi qu’il est dit plus haut, ce COE a décidé d’écarter le
prosélytisme pour ne garder que le témoignage. Cet exercice de style à la
figure jésuite n’est pas sans rappeler celui des pouvoirs publics français
(Avis du 27 novembre 1989 du Conseil d’Etat qui autorise le port de signes
religieux du moment qu’ils n’ont pas pour visée de faire du prosélytisme ou
loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux interdisant le port de signes
religieux trop visibles.
Que l’Etat s’oppose à une manifestation ostensible de la foi, si cela n’est
pas très compréhensible parfois, cela heurte moins que lorsque c’est un
organisme religieux, qui plus est « chrétien » qui prend cette norme. Le bu de
la religion chrétienne est pourtant bien d faire du prosélytisme ! Le COE
semble avoir oublié son rapport de 1956 qui qualifie l’évangélisation de
« mission essentielle et de responsabilité de chaque chrétien ».
Si l’on regarde le Catéchisme de l’Eglise catholique, on ne peut que constater
qu’il envoie en mission, au près ou au loin (« L’Eglise trahirait en trop
gardant son souffle, en le retenant de façon captative. Tout son être aspire à
la rencontre et à la communication » (La foi des Catholiques – Catéchèse
fondamentale, 2e éd., Le Centurion). Ce texte fait référence à la mission
extérieure, mais dans son esprit, il va de soi, que le croyant est appelé à
ouvrir de nouveaux espaces dans sa rue aussi.
Il n’est pas besoin de se gratter la tête pour trouver des versets bibliques
mandatant le Chrétien d’une mission divine d’évangélisation, la Catéchèse en
citant plusieurs (par exemple, 1 Corinthiens 9:16 « malheur à moi si je
n'annonce pas l'Évangile ! »).
C’est pourtant la mère de cette catéchèse qui est co-instigatrice de la
nouvelle résolution du COE ! Sous le prétexte que les membres étant tous
chrétiens, ils n’ont plus à essayer de se convertir.
Si les Orthodoxes ont adhéré au COE, c’est suite à un premier raisonnement du
COE : « Adhérer au COE n’implique pas que chaque église doive considérer les
autres églises membres comme des églises au vrai et plein sens de ce mot »
(document de Toronto de 1950, cité dans L’Orthodoxie – L’Eglise des sept
conciles, Timothy Ware, évêque, éd. Desclée de Brouwer). Les Orthodoxes
refusent, officiellement, le pan-œcuménisme mettant toutes les religions
chrétiennes à égalité, car ils se considèrent comme la véritable église et
s’ils participent au COE, c’est dans l’espoir de montrer aux autres ce qu’il
faudrait, selon eux, modifier.
L’Eglise orthodoxe a connu une rude persécution dans les pays communistes et
elle est moins encline que les Protestants libéraux à transiger sur ce qui
fait son âme et sa foi. Bien qu’elle soit dans l’erreur, une telle attitude ne
peut qu’être respectée si ce n’est saluée. Il est bien dommageable que ce
soient ceux qui se réclament de la Sola scriptura qui bafouent le plus les
commandements de pureté doctrinale.
Si le Chrétien ne parle plus de sa foi, est-il encore chrétien ? Chacun se
doute de la réponse ; s’il l’est encore, il est sur une pente glissante. Jésus
enseigne qu’il faut garder ses commandements et les enseigner (Matthieu
28:20). Juste après, il promet d’assister ses disciples « jusqu’à la fin du
monde ». Qui est son disciple, sachant que disciple est frère pour lui
(Matthieu 12 ; 48) ? Quiconque fait la volonté de son Père qui est dans les
cieux (v. 50). Or, la volonté de son père, ce n’est pas les alliances
douteuses (Esaïe 30 : 1 ; Jérémie 17:5) ou la compromission doctrinale
(Galates 3:11).
Si des Chrétiens veulent participer au COE, leur devoir est de faire au
minimum ce que font les Orhodoxes, savoir, essayer de gagner les autres à leur
foi. Mais plus encore, arrêter de mentir aux autres, leur faisant croire
qu’ils sont Chrétiens. Mais j’oubliais…Peut-on encore sincèrement se
considérer dans la sainteté quand on participe à ces réunions ? S’il se peut
que Dieu uilise une personne dans ce cadre, elle se démarquera vite, tandis
que les participants du COE bêlent en chœur.
En réalité, le consensus ne fait que nuire à la doctrine de chacun des
croyants représentés. Les Orthodoxes, les Catholiques et les Protestants
devront accepter le libéralisme de certains sur des questions où la Bible
n’est pas niée, telles la naissance virginale du Christ et la Résurrection.
Mais au final, Rome arrive toujours à tirer son épingle du jeu. On l’a vu lors
de la signature d'une déclaration appelée : « Chrétiens Evangéliques et
Catholiques ensemble : La Mission Chrétienne du Troisième Millénaire » du 29
mars 1994, à New York qui arrive à prétendre que la doctrine biblique de la
justification par la foi n’est plus une cause de division. Nous n’allons quand
même pas nous vexer pour une histoire à dormir debout concernant le salut,
n’est-ce pas ? Rome réimpose le salut par les œuvres de manière lente, mais
sûre et cela via des programmes mondiaux ou locaux en matière sociale. Tout
cela a l’air sympathique, au sens étymologique du terme également, et qui s’en
méfierait passerait pour un affreux capitaliste fascisant buvant un soda à
base de noix de cola pendant que les enfants d’Afrique boivent leurs larmes.
On assiste à un retour plus que grave, sous couvert de bienveillance, à la
doctrine catholique du salut par les œuvres. Si le Chrétien est appelé à la
charité (cf. Matthieu 5, les béatitudes), les oeuvres elles ne sauve pas (1
Corinthiens 13 ; 3). Ne pas faire le bien que l’on peut faire est un péché,
mais le faire ne sauve pas, car c’est une conséquence du salut.
Ce que promeut l’œcuménisme, c’est de la théologie douce, relativisant
l’Evangile, pour faire du Christ, un héros des causes économiques solidaires
et uniquement ça ! C’est une négation insidieuse de la puissance, du feu et de
la colère de la Parole. C’est aussi le déni de l’amour de Dieu pour les hommes
dans l’Eternité, car on se satisfait, in fine, du bien-être terrestre. Le
Paradis sur Terre ainsi projeté n’a rien à voir avec celui du Seigneur, il ne
fait qu’annoncer la paix et la sûreté dont parle 1 Thessaloniciens 5 ; 3.
Ce que dit l’œcuménisme, c’est que nous sommes tous chrétiens si nous aimons
Jésus. Judas aussi aimait probablement Jésus, un Jésus politique. Il ne suffit
pas d’aimer intellectuellement Jésus pour être sauvé ; il faut l’aimer en
esprit, c’est le sens de la vraie conversion. Dire le contraire, c’est faire
de la Parole un bouquin sérieux, mais seulement sérieux. C’est nier sa
puissance de vie !
Les Orthodoxes, au sein du COE, ont bien raison de se plaindre de l’accent mis
sur les questions sociales e économiques au détriment de la prière et des
discussions théologiques, même si ces communions en prières ne sont pas
bibliques (2 Jean 1:10). Ils devinent ce qui se produit : l’abaissement de la
Bible au profit du social et par conséquent, en aval du relativisme, la
joyeuse concorde.
Ces Protestants-là n’ont reçu aucun mandat de Dieu ou de l’ensemble des
Chrétiens pour aller dans ce sens. Que l’on puisse se sentir proche des
préoccupations sociales des Catholiques est une chose possible, que l’on
préfère voter pour un Catholique sincère plutôt que pour un athée est normal
au regard de nos positions morales, mais que l’on réduise la foi à ces
considérations, c’est autre chose !
Il faut déplorer qu’on se permette trop souvent de prêcher l’œcuménisme pour
des raisons, en réalité, sentimentalistes.
On s’entend bien avec des Catholiques et on a parfois envie de les considérer
comme frères et sœurs. On peut considérer son/sa meilleur(e) ami(e) comme un
frère/une sœur de cœur, mais ça n’en fait pas un frère de sang aussi forts que
soient les liens d’amitié. De même, on peut avoir des amis Catholiques très
proches, avec qui on pourrait même mieux s’entendre qu’avec des Evangéliques,
mais ça ne fait pas de nous des frères ou sœurs ou frère(s) et sœur(s) dans la
foi. Que des Catholiques puissent éventuellement être sauvés, ne doit pas
donner à croire qu’il n’est plus besoin de leur témoigner de la vérité comme
si leur état d’ignorance était une justification.
Eux-mêmes pensent que nous sommes dans l’erreur. Ils ont à peu près la même
morale que nous, avec des interprétations différentes parfois, mais ça ne crée
pas de lien de fraternité. La fraternité est dans la foi et non dans la
morale. La morale, fût-elle chrétienne ne sauve pas, tout comme els œuvres,
c’est ce qui les implique, à savoir le foi, qui sauve.
Nous sommes dans un temps de sensiblerie. Dire la vérité emporte les
pleurnicheries et on l’arrange ce qui signifie qu’on la range. On a trop envie
de bien s’entendre, de communier dans des concerts communs, alors on dit
commodément que nous sommes frères et sœurs.
Les membres du COE, sont dans leur tour d’ivoire et ils se servent des fidèles
pour bâtir une tour de Babel, où l’on parle un langage unique et où l’on crie
« unité, unité ! ». Pour paraphraser le Général de Gaulle, quant à l’Europe,
il ne suffit pas de sauter comme un cabri en criant à la communion pour
qu’elle se produise ! Le peuple de Dieu est uni dans sa diversité, ce qui
n’est pas du peuple de Dieu ne peut y être enté avec la bénédiction du
Seigneur et ses arbres sont flétris comme le figuier désséché par le Christ.
Ils résonnent creux malgré leurs beaux apparats et sont si peu dans la Parole
qu’ils ont trouvé un nouveau motif d’exister : incendier Israël. Que l’on
puisse ne pas toujours être d’accord avec, ou du moins comprendre, la
politique israélienne n’autorise pas à maltraiter le peuple choisi par Dieu
(Genèse 12:3). Le COE français, lui ne semble pas l’avoir réalisé ! Cela déjà
démontre à quel point le COE, national ou international est loin des réalités
bibliques.
Il s’agit d’une organisation en quête de reconnaissance qui fait son pain sur
le dos des opprimés d’Israël et qui méprise le véritable christianisme, une
organisation composée d’hommes et de femmes peu inspirées par la Bible et qui
convoite la gloire. Une organisation qui se mêle de dicter les convictions
politiques, notamment à l’occasion du référendum sur le projet de Constitution
européenne en 2005. Il est loin le temps d’un Martin Luther, qui malgré tout
ce qu’on peut lui reprocher, n’avait pas hésité à se dresser seul devant le
Pape. Ces gens sont loin de ressembler à un Elie qui, seul prophète de Dieu à
ne pas se taire, au sein d’un peuple devenu idolâtre sur une planète corrompue
n’avait pas peur de mettre sa vie en jeu, s’attendant à l’Eternel ! Elie
connaissait son Dieu. Il connaissait si bien son Dieu qu’il ne se taisait pas
et refusait le compromis avec Jézabel. Elie avait compassion d’une veuve, en
pays païen (1 Rois chapitre 17 ; 20-22), mais n’oubliait pas l’annonce de la
Parole devant les puissants avec lesquels il ne cherchait pas à s’acoquiner.
Le catéchisme de l’église catholique enseigne qu’il faut abandonner les
crispations et qu’il n’y faut pas demander de capitulation, mais s’attendre à
la communion. C’est un rappel des grands principes du décret conciliaire sur
l’œcuménisme (cités dans La foi des Catholiques – Catéchèse fondamentale, p.
666).
Le cardinal Ratzinger avait semblé revenir sur ce relativisme dans la
déclaration « Dominus Iesus », au point 4 de l’introduction :
« La pérennité de l'annonce missionnaire de l'Église est aujourd'hui mise en
péril par des théories relativistes, qui entendent justifier le pluralisme
religieux, non seulement de facto mais aussi de iure (ou en tant que
principe). Elles retiennent alors comme dépassées des vérités comme par
exemple le caractère définitif et complet de la révélation de Jésus-Christ, la
nature de la foi chrétienne vis-à-vis des autres religions, l'inspiration des
livres de la Sainte Écriture, l'unité personnelle entre le Verbe éternel et
Jésus de Nazareth, l'unité de l'économie du Verbe incarné et du Saint-Esprit,
l'unicité et l'universalité salvifique du mystère de Jésus-Christ, la
médiation salvifique universelle de l'Église, la non-séparation, quoique dans
la distinction, entre le Royaume de Dieu, le Royaume du Christ et l'Église, la
subsistance de l'unique Église du Christ dans l'Église catholique ».
Aujourd’hui, Rome accepterait-elle de se taire sur la divinité du Christ par
rapport à des Protestants libéraux ? Pour reprendre son vocabulaire,
tolèrerait-elle le « peccatum per defectum » ?
Certes l’actuel Pape n’est pas connu comme un fervent oecuméniste et il
n’était pas du tout en faveur de la conférence d’Assises ultra-œcuménique.
Tout est politique néanmoins en religion avec les grandes institutions de ce
type.
Si Rome veut se taire sur la vérité, c’est son problème et elle accroît sa
charge déjà lourde, mais les Evangéliques qui acceptent ces compromis se
mettent en porte-à-faux avec les avertissements prophétiques (Ezéchiel 3 ; 18
ou 3 ; 8) et ces responsables encourent la colère de Dieu (Jérémie 23 ; 1).
Ils ne peuvent ignorer ce qu’ils commettent à moins de ne plus être éclairés.
Par leur faute, le peuple périt nourri de mauvaises connaissances (Osée 4 ;
6).
Sans besoin de faire de conclusion plus longue, je laisse ces textes de droit
canonique témoignant que le Catholique doit témoigner, ne pas renoncer à
élever ses enfants dans la foi romaine s’il se marie avec une personne d’une
autre religion. Le Catholique n’est pas censé changer de dogme du jour au
lendemain et nous aussi en ce qui concerne notre rapport à la Parole.
Egalement, avant les canons, le lien du document Dominus Iesus.
Jean Degert
Code de droit canonique annoté (source)
Can. 713 § 2 "Les membres laïcs (des instituts séculiers) participent à la
tâche d'évangélisation de l'Eglise, dans le monde et du dedans du monde, par
le témoignage d'une vie chrétienne et de la fidélité à leur consécration ou
par l'aide qu'ils apportent pour ordonner selon Dieu les réalités temporelles
et pénétrer le monde de la force de l'Evangile".
Can. 1059 "Le mariage des catholiques, même si une partie seulement est
catholique, est régi non seulement par le droit divin, mais aussi par le droit
canonique, restant sauve la compétence du pouvoir civil pour les effets
purement civils de ce même mariage"
Code canonique église catholique orientale :
Le mariage
Can. 780 § 1 "Le mariage des catholiques, même si une partie seulement est
catholique, est régi non seulement par le droit divin, mais aussi par le droit
canonique, restant sauve la compétence du pouvoir civil pour les effets
purement civils de ce même mariage"
Les mariages mixtes
Can. 814 § 1
- 1° "La partie catholique déclarera qu'elle est prête à écarter les dangers
d'abandon de la foi et promettra sincèrement de faire tout son possible pour
que tous les enfants soient baptisés et éduqués dans l'église catholique".
-2° "L'autre partie sera informée à temps de ces promesses que doit faire la
partie catholique, de telle sorte qu'il soit établi qu'elle connaît vraiment
la promesse".
Les sanctions pénales
Can. 1439 "Les parents ou ceux qui en tiennent lieu, qui font baptiser ou
éduquer leurs enfants dans une religion non catholique, seront punis d'une
peine adéquate".
L'évangélisation des peuples
Can. 585 § 4 "Les fidèles chrétiens favoriseront en eux-mêmes et chez tous les
autres la connaissance et l'amour des missions, ils prieront pour elles et
éveilleront des vocations et les soutiendront généreusement par leurs
subsides".