Il y a 2000 ans, une obscurité étrange a plané sur
Jérusalem. Le ciel semblait s’être voilé, fermé. Le
soleil ne parut plus, une nuit
épaisse comme celle d’Egypte a recouvert la terre. Jésus
dit: “J’ai soif !”. ..
Une créature s’approcha de la croix accompagnée de
nombreuses autres, certaine du triomphe final de ce
conflit. De ce conflit dépendait le sort de tous les
âges. D'une voix rauque, comme venant du sépulcre,
terrifiante, il s’adressa à Jésus qui pendait sur la
croix :
« Je me lève pour te rencontrer dans ce jour de ta
folie. Tu es enchaîné. Tu es victime. Les anges, les
saints, et les hommes ont
proclamé ton triomphe sur la mort. La MORT est mon nom.
Tu t’es engagé à renverser la loi par laquelle j’existe.
Cette loi qui nourrit les tombeaux insatiables de corps
d’enfants, de jeunes et de vieillards; cette loi qui
déploie sa puissance et nul ne peut s'y opposer. Cette
loi qui s’agrippe à toi aujourd'hui, et toi aussi tu va
périr. Voici, je viens saisir le vase que tu es pour
l’écraser contre le roc de marbre de la
désintégration ».
Puis, tendant la main, la Mort saisit le corps de Jésus
dont les nerfs sensitifs frémirent et se contractèrent,
au toucher glacial de ses doigts. Alors, Jésus cria:
“Eloi, Eloi, lama sabachtani. Mon Dieu, Mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné !”.
Une voix vient d’en-haut en réponse: “Il est seul à
fouler au pressoir”. Pourtant, répondit une autre voix.
Il souffre Lui, juste
pour les injustes !”.
« C’est donc moi qui remporte la victoire cria la Mort.
Celui qui était au commencement avec Dieu pénètre au
sein des éléments destructeurs où la loi qui a été
violée met en pièces ceux qui l’ont violée. Il y entre
pour les sauver, mais Il va également périr. Il se
meurt: que l’enfer se lève et contemple mon triomphe.
Quant à vous, armées angéliques, venues pour assister à
la scène, tremblez à la vue de Jésus qui se débat dans
ma main droite. Vous tous qui avez proclamé à travers le
ciel entier qu’Il vaincrait la Mort, oui, voyez le
combat qu’Il livre, alors que je le maintiens sous mon
pouvoir. A moi seule, je brandis cet “Homme-Dieu” dans
ma main et je bondis avec Lui au milieu des tombeaux.
Ah ! Ah ! Ah ! Chantez sa victoire ? Chantez plutôt sa
défaite. Je tiens le “vainqueur”. Vous, les cieux,
rendez les armes avant que je ne monte de sphère en
sphère, pour ébranler le trône éternel et faire des
mondes célestes au cimetière pour les morts”.
Ensuite, d’un regard sauvage et triomphant, la Mort fixa
le visage du Sauveur et lui dit, sur un ton de menace
injurieuse:
“Comme il est vain pour toi de t’attendre à une issue !
N’ai-je pas tué les multitudes innombrables ? Et toi, tu
pourrais m’échapper ? Non, Jésus, toi homme-Dieu, je
vais te livrer en sacrifice, toi, mon dernier ennemi”.
Autour le la scène s’était de nouveau rassemblée toute
l’armée desmauvais esprits. Apollyon les conduisait en
triomphateur, ils faisaient flotter dans les brises
infernales, leurs sombres bannières, sur lesquelles
étaient représentées les figures d’Apollyon, incarnation
du mal et de la mort, funeste destructeur, en train de
s’embrasser au-dessus de l’image de la croix et du
sacrifice sanglant. Derrière suivaient blasphèmes
éhontés, cris tumultueux, rires sauvages, féroces, et
démoniaques. Les messagers du Mal allaient et venaient
en vagues épaisses et noires, faisant éclater leur
jubilation infernale, comme il jaillissait d’une mer
comprimée de folie et de jouissances diaboliques. Ils
tournaient en ronde autour de Jésus, en s’exclamant:
« Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! », pendant que la Mort lui parlait
et leur triomphe semblait certain. Les enfants, en
regardant cela, demandèrent: “Vont-ils gagner, et Jésus
mourir ?”.
« Si Jésus est anéanti, répondit l’ange, les cieux
s’effondreront: Il tient l’Univers dans sa main droite
!”.
« Pourtant, répliqua Apollyon d’une voix qui venait de
loi, Il défaille, en cette heure décisive ! Faites
éclater votre chant de mort, vous myriades rassemblées,
car voici, Jésus, qui s’est vanté d’être le Fils de
Dieu, est finalement vaincu. La Mort triomphe !”.
Alors, la nature divine de Jésus prit la parole et dit:
“Personne ne m’ôte le vie; Je la donne de moi-même. Vous
qui cherchez ma perte, utilisez des hommes, dans ce
monde visible, comme agents de massacre et d’exécution,
mais ils n’ont sur moi aucun pouvoir, sauf celui qui
leur est donné. Voici, Je franchis les portes de la
Mort, mais pour te lier, destructeur! Afin d’arracher à
ton pouvoir mon peuple: ceux que je rachète. C’est pour
pouvoir te vaincre que Je te rencontre dans ton propre
domaine. Me voici! Tu es cerné dans tonpropre dessein.
Je viens te rencontrer, non par accident, mais pour
ouvrir la tombe, libérer les captifs, ouvrir la porte de
la prison à ceux qui sont enfermés et enchaînés; pour te
lier, toi, et briser ton pouvoir. Je Suis descendu au
milieu des éléments destructeurs, mon humanité étant le
véhicule par lequel je pénètre dans les sombres domaines
où la mortalité succombe. Tu es vaincue. La loi de la
vie et de l’harmonie va t’encercler et établir les
limites de ton royaume. C’est ainsi que tu attendras le
jour où la mort et l’enfer seront jugé dans l’abîme sans
fond, et où ils n'affligeront plus mon peuple”.
En disant ces mot, le Rédempteur lia la Mort avec une
chaîne de lumière. Puis, le levant les yeux vers Justice
qui observait depuis la nuée, Il dit: “Tu vois, l’Esprit
de Vie est vainqueur de la mort”.
Ensuite, Il s’adressa à la violente tempête de nature
dévastatrice qui concentrait autour de Lui son puissant
tourbillon et venait se briser contre sa personne en
trombes effrayantes. Il dit: “Arrête, flot de furie !
Roulez en arrière, grosses eaux et et vous, courants de
mort. Desserre ton étreinte qui prétendait m’écraser,
toi prince des terreurs ! C’est moi: Je viens arracher à
la perdition la planète déchue, avant qu'elle ne sombre
dans le gouffre de l'abîme”.
Alors, levant la main droite, de sa force divine, debout
sur la puissante cataracte de nature destructrice, Il
toucha une horde qui, dans tes révolutions errantes,
s’était approchée de l’abîme, en subissant l’attraction,
et se tenait juste au bord, grouillant de ses millions
de membres inconscients; elle était prête à tomber au
creux des lames d’une mer forte qui, sans que rien ne
les retienne, se précipitaient dans le gouffre de la
Mort. Tout en retenant le globe en suspens, Jésus dit:
“Calme toi, tempête, terrible dans ta puissance ! Même
si tes vagues encerclent de façon menaçante, le monde
condamné, bien que ton courant l’attire avec une force
immense, bien que tu aies obligé la Terre à suivre le
mouvement houleux de la mort depuis toujours, tiens-toi
tranquille! Terre, inverse ton mouvement. Lève-toi;
voici, le jour de ton salut paraît! Vous, puissants
vents des cieux, venez raviver de votre souffle la horde
en train de mourir. Et, vous eaux pures, coulant sans
cesse des sources inépuisables de la vie, que vos ondes
rafraîchissantes abreuvent son sol aride et desséché. Et
vous, anges, qui exercez votre ministère d’amour,
rassemblez-vous rapidement autour de la race dévoyée,
administrez-lui un cordial de vie et, par la vérité,
donnez-lui l’antidote du mal causé par la fausseté des
coeurs pervertis. Barrez la porte qui mène aux sommeils
éternels pour que l’humanité misérable n’y entre pas.
Quant à toi, Mort, reprit-Il, tu te vantes de tes
millions de victimes, mais sur toi Je fixe mon sceau: tu
es liée et tes jours sont comptés. Le Séjour des morts,
Hadès, ton royaume de mortalité, trophée de tes siècles
de victoire, s’évanouira. Et toi-même au temps marqué,
n’ayant plus de royaumes à détruire, tu mourras”. Jésus
s’adressa ensuite à Apollyon et dit: “Ennemi de toute
justice, de l’harmonie, de la paix et du ciel, hâte-toi
de retourneraux lieux d’où tu viens. Conduis tes troupes
en direction de la mort car, le moment venu, toi aussi,
tu sentirais une force te retenir. Oui, Je Suis venu
pour délivrer mon peuple!”.
Jésus fit alors un geste de sa main et Apollyon, ainsi
que ses légions s’éloignèrent, puis un nuage noir, qui
les accompagnait, les déroba à nos yeux. Le Seigneur dit
ensuite:
“Père, entre tes mains, Je remets mon esprit”. Et Il
cria d’une voix forte: “Tout est accompli”.
Enfin, tenant la Mort assujettie à Sa Volonté, Il
descendit visiter les esprits en prison…
3 grandes conséquences de la
Résurrection de Jésus:
1) - Une grande Réalité,
2) - Une grande Puissance,
3) - Une grande Mission.
1) Une grande Réalité...
Le Tombeau était vide. Cette résurrection est de toute
manière un fait incontournable. C’est la base du
Christianisme. “Si Christ n’est pas ressuscité d’entre
les morts, notre foi est vaine.” Tout au plus, Jésus
serait mort comme un héros quelconque, un Gandhi, ou un
Martin Luther King, lesquels d’ailleurs se sont inspirés
de lui. Dans l’histoire des religions, Un seul est
ressuscité, Jésus de Nazareth.
On a examiné le Suaire de Turin, et jusqu’en 88, il y
avait une chance sur 84 millions pour que ce soit
réellement celui qui était sur Jésus dans le sépulcre.
Mais la datation au carbone 14, réalisée par trois
laboratoires (Tucson, Zurich, et Oxford) a semé le doute
dans les esprits. Cette toile de lin aurait été tissée
en plein Moyen-Age !
Mais 5 ans plus tard, nouveau coup de théâtre, en Juin
93, un second symposium scientifique réuni à Rome
conclut, lui, à l’authenticité de la relique…
Jean-Baptiste Rinaudo, physicien de Montpellier, a
obtenu le même type d’empreinte en soumettant une toile
de lin à un intense bombardement protonique et
neutronique… ce qui a provoqué un rajeunissemnt du
tissu… et une double datation au carbone 14 a mis en
évidence un écart de plusieurs milliers d’années… Vrai
ou faux , cela ne change rien au fait lui-même.
Les Gardes: ils tremblaient
de peur et devinrent comme morts.
Ils ont changé de couleur, ont blêmi, furent retournés
par ce qu’ils ont vu, et furent vidés de toutes
forces...
Les principaux sacrificateurs:
ils ne voulurent rien savoir de ce que les gardes ont
raconté, et ils ont pensé qu’ils avaient rêvé, et
s’étaient endormis.
Ne sachant pas comment cacher le fait que le corps de
Jésus ait disparu, ils ont rationnalisé le Surnaturel,
l’ont ramené à une explication logique, à la raison, car
ils ne pouvaient l’admettre, puisqu’ils ne croyaient pas
à la puissance de Dieu… ni aux anges, ni à la
Résurrection. Ils avaient une religion de morale,
opposée à l’Evangile.
Quelqu’un disait un jour à Talleyrand (Evèque d’Autun,
président de l’Assemblée Nationale sous la Révolution,
ministre et diplomate sous différents régimes par la
suite, un des hommes les plus astucieux qui ait jamais
existé!):
- “La religion chrétienne, après tout, quelle difficulté
y aurait-il à fonder une religion similaire?“
- “Aucune, répondit Talleyrand, il suffirait de se
laisser Crucifier et de ressusciter le 3ème jour !”
Les disciples: ils sont
décevants, car, ils reçoivent cette vérité avec bien des
doutes... en effet l’incrédulité colle tellement à la
peau… Même si quelqu’un des morts ressucitait, ils ne
croiraient pas en Lui. Ils ont pris le récit des femmes
pour des niaiseries… Ce qui peut se comprendre !
Quand Pierre et Jean sont accourus au tombeau, Pierre
est arrivé le premier, étant le plus jeune: « Il vit et
aperçut » = Observation rapide, d’un seul coup d’œil, un
simple aperçu (grec = Blepei, vue physique sans plus).
Mais Jean a vu et cru (grec = Eiden, considérer avec une
grande attention, avec discernement, il a compris). Tout
comme lorsqu’on vous explique quelque chose et que vous
dites: “Je vois, je vois!”, cela signifie que vous
comprenez. Cette vérité de la Résurrection a pénétré son
âme, et il a compris ce qui s’était passé. Pour lui, ce
fut plus qu’un fait historique, mais quelque chose qui a
bouleversé sa vie personnelle.
Les femmes: elles ont cru
sans discuter, ce qui est déjà un miracle en soit !
Elles avaient une crainte respectueuse… Elles ont cru
les messagers vêtu de blanc, et elles seront les
premières à voir Jésus lui-même devant elles. Il les
salue et dit:
“Réjouissez-vous, soyez en Paix, n’ayez pas peur...”.
Le Christ Vivant sèche les larmes de ceux qui pleurent,
donne la paix, ouvre l’esprit de ceux qui ne comprennent
pas, de l’intelligence pour le connaître, accorde la
présence à ceux qui étaient sans espérance, sa
puissance, Il souffla sur eux en prévision de la
Pentecôte...
Les différentes Théories :
a) Théorie du corps volé :
Les disciples auraient volé son corps. Mais le tombeau
était gardé. La pierre était roulée, scellée, le
sépulcre bien gardé… de plus, loin de voir les disciples
complotant l’enlèvement du corps de Jésus, nous les
voyons plutôt désespérés, lâches tremblants derrière des
portes fermées. Pour eux, c'était tout à fait
inadmissible... Est-ce que des soldats entraînés dorment
quand ils sont en service ? Et s’ilsdormaient comment
pouvaient-ils voir que les disciples avaient pris corps
? Le bruit de la pierre roulée les auraient de toute
façon réveillés !
b) Théorie de l'évanouissement:
Jésus ne serait pas mort lorsqu’on l’a descendu de la
Croix. Les disciples auraient conclu une telle chose,
mais en fait, il se serait seulement évanoui !..Dans le
froid du sépulcre, il serait revenu à lui. Alors, le
centurion qui a enfoncé la lance dans le côté de Jésus,
aurait fait une grave erreur en rapportant qu’il était
bien mort. Après l’agonie de Getsémané, la flagellation
cruelle, les mauvais traitements, et la croix, le corps
était entouré de bandelettes jusqu’à la ressemblance
d'un cocon ; les pieds et mains liées le long du corps.
Mais comment aurait-il pu surtout après cet état de
faiblesse, rouler la pierre qui pesait plusieurs
centaines de kilos. que 3 femmes n’auraient pu enlever,
car, Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques, et
Salomée disaient :
”Qui nous roulera la pierre ?”.
L’état de faiblesse de Jésus était extrême (privations
et souffrances, perte de sang...), en aurait fait un
exploit invraisemblable, surtout en échappant à
l’attention des gardes, qui savaient que leur vie
dépendait de leur service !
c) Théorie l’hallucination...
Marie-Madeleine, la première à qui Jésus s’est révélé
aurait été victime d’une Hallucination. Les 11, dans
leur frénésie de l’excitation, en se rappelant les
paroles de Jésus, évoquèrent une vision correspondant à
leurs désirs. Ils seraient devenus dupes de leur
imagination… mais pourquoi ont-ils cru eux -même que
c’était des niaiseries ? des contes sans réalité ?
Cependant 500 l’ont vu en même temps, tant de personnes
ne peuvent avoir une même hallucination au même moment !
d) Théorie du spectre :
Après sa mort, ce n’est pas Jésus physiquement qu’ils
ont vu, mais son “esprit”, un fantôme ! Mais alors, si
ce n’est pas une résurrection physique, pourquoi la
tombe était vide, ne contenant que les vêtements ?
Qu’est-il donc arrivé au corps, s’ils ont vu que
l’esprit ? Or, quand Jésus apparaît, Il n’est pas un
esprit désincarné: ”Un esprit n’a ni chair ni os comme
vous voyez que j’ai !” (Luc 24: 39).
Et son corps portait les blessures de la croix. Si le
corps n’a pas été volé, comment se fait-il qu’Il n’était
plus dans la tombe ?
e) Théorie de la Substitution :
Quelqu’un d’autre aurait été crucifié à la place de
Jésus, par erreur. Les Musulmans soutiennent cette idée.
Ils se réfèrent à l’évangile de Barnabé
(généralement attribué à un ou des
auteurs musulmans - note de l'éditeur), dans
lequel Judas est changé en la ressemblance de Jésus et
aurait subi la croix à sa place. Mais ce document fut
écrit au 15ème siècle, 1400 ans après l’époque où vivait
le dénommé Barnabé… C’est donc un faux! Mais les
pharisiens et les chefs religieux connaissaient si bien
Jésus, qu’il est impossible qu’ils se soient trompés de
personne pour commettre une telle erreur ! De toute
manière, même si l’on suppose que ce soit là la vérité,
où est alors passé la corps de cette victime (Judas) ?
Plus tard, lors des apparitions, Jésus a bien été
identifié, et a montré les traces dans ses mains, ses
pieds et son côté percé.
La tombe était bien vide du fait de la Résurrection.
Dans les 30 années qui ont suivies, les disciples ont
subi la mort, une mort violente pour leur foi dans la
résurrection... Donne-t-on sa vie pour quelque chose que
l’on sait être faux ?
Voici la liste des onze apôtres et de quelques
responsables chrétiens du premier siècle et ce qu’ils
sont devenus:
- André est mort crucifié,
- Barnabas lapidé à mort par les Juifs,
- Barthélémy bâtonné à mort,
- Jacques, frère de Jésus, lapidé,
- Jacques fils d’Alphée, jeté du haut du Temple et
battu,
- Jean mort de cause naturelle mais emprisonné à cause
de la Parole de Dieu,
- Jude crucifié,
- Luc pendu à un olivier,
- Marc brûlé après avoir été traîné à terre
par les pieds,
- Matthias lapidé et décapité,
- Matthieu tué par l’ épée,
- Paul décapité,
- Pierre fouetté et crucifié tête en bas,
- Philippe fouetté et crucifié,
- Simon crucifié,
- Thomas transpercé par une lance,
- Jacques fils de Zébédée tué à l’ épée,
- Thaddée tué par des flèches !
2) Une Grande Puissance :
La pierre a été roulée, le linceul plié, l’ange est
descendu ayant l’aspect de l’éclair, un tremblement de
terre a eu lieu… ! Aujourd’hui on ne s’attend plus au
surnaturel comme les femmes qui sont venues au tombeau
avec des aromates pour embaumer le corps de Jésus, et
qui ont fait et des achats inutiles et des questions
vaines:
“Qui nous roulera la pierre ?“.
On se pose de faux problèmes, on a la pensée d’un
Christ mort.
- La pierre de temps et de l’histoire, la pierre des
siècles fait souvent obstruction, et empêche de croire…
elle nous dit: ”C’est du passé, c’est une légende, une
vieille histoire...”.
- La pierre de l’ignorance… le plus grand drame de
Pharaon était qu’il ne connaissait pas le Dieu de
Moise...et se refusait d’en savoir d’avantage… d’où
toutes les plaies dE2Egypte. Pour nager, il faut de
l’eau, pour connaître la vérité, il faut y plonger.
- La pierre de la routine, et des habitudes, de la
tradition. LeChristianisme n’est rien moins que la
culture occidentale. On vit de rites, de gestes, et de
cérémonies mystérieuses.
- La pierre des fausses doctrines. Jésus ne serait pas
vraiment vivant, si ce n’est dans l’esprit des
disciples, mais pas
corporellement !
- La pierre des préoccupations terrestres, on désire
toujours plus de modernisme et de confort, des
facilités, nous sommes dans une société de consommation,
toujours besoin de quelque chose, absorbés par les
choses d’ici-bas, par l’intérêt personnel...
- La pierre du péché au fond du cœur de l’homme, de la
révolte, en un mot l’orgueil, qui rend nul les effets de
cette résurrection dans la vie...
3) Une grande Mission :
«Jésus s’étant approché leur dit…».
Nous devons ressentir Sa Présence, pour entendre
(comprendre) sa Parole. Il leur dit à eux et à tous ceux
qui veulent bien l’entendre:
- Tout pouvoir m’a été donné : (Source de notre
autorité)
Voilà l’étendue de son autorité . Le ciel et la terre.
L’Univers entier. Il n’est rien ni personne qu’Il ne
puisse atteindre. Pour Lui, plus de limites, ni de
frontières . Il a Autorité sur les cœurs et sur les
corps. Il est plus fort que celui qui est dans ce monde.
Cette autorité est maintenant déléguée à ceux qui
obéissent à Son Mandat.
- Toutes les nations : (Universalité de notre mission)
C’est une vision mondiale de l’évangélisation. Il veut
l’expansion de son Eglise. Une grande vision. Donc un
esprit d’entreprise, de conquêtes. Même là où les gens
sont durs, ce qui fera d’autant mieux éclater sa Gloire
! C’est un Salut universel. Une seule église, pas celle
des Gitans, des Espagnols, bientôt des Maghrébins, où de
telle ou telle communauté… Un salut universel.
- Tout ce que Je vous ai prescrit : (Envergure de notre
enseignement)
L’enseignement est capital. Nous continuons à nous
instruire dans les voies du Maître. Enseigner, chez les
hébreux, c’est :
“Dresser”, discipline qui devient plaisir, (Osée10/11.)
“Exercer”, donner des habitudes, (Jérémie 2/33.)
“Initier”, révéler unsecret, (Cantiques des Cantiques
8/2.)
“Dompter”, rendre docile, obéissance volontaire,
apprivoiser, (Jérémie 31/18.)
“Indiquer”, (Exode15/25.)
Ce que l’on est parle plus fort que ce que l’on dit.
L9enseignement qui ne produit pas l’obéissance est
stérile et inutile.
“Celui qui croit au Fils a la vie… celui qui n’obéit pas
au Fils, la colère de Dieu demeure sur lui !” (Darby.)
- Je Suis avec vous Tous les jours jusqu’à la fin du
monde : (Présence Eternelle du Maître)
C’est dans le cadre le l’évangélisation qu’Il est avec
nous. Entourons-nous de cette promesse. A Réphidim,
Moïse a frappé le rocher d’Horeb, et on a appelé ce
lieu: “Massa & Mériba” = “Tentation et contestation”,
“L’Eternel est-il au milieu de nous où n’y-est-Il pas ?“
.
C’est ce qui arrive dans les églises qui refusent
d’évangéliser, et c’est ainsi qu’elles perdent sa
Présence. Nous ne serons jamais seuls quand nous
évangéliserons… faisons le continuellement, saPrésence
ne fera pas défaut.