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Il est vivant !
2ème partie
Sens de la mort et de la résurrection de Jésus

Par le Pasteur Gérard Sadot
 

 

Suite de "Ce que signifie la Résurrection de Jésus-Christ pour la race humaine" (cliquez ici)
 

La Résurrection de Jésus est le gage de votre miracle !

 
La Résurrection de Jésus est un renversement total, radical, inattendu. Dans le naturel, la mort vient après une vie. Le matin de Pâques, la vie succède à la mort !
 

De nombreux retournements

 
Les paroles de Jésus sont des paroles de retournements:
 
a) Les premiers seront les derniers !
b) Qui perd sa vie la retrouvera !
c) Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés !
d) Va, vend tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, puis vient et suis Moi, tu auras un trésor dans les cieux ! Etc.
 
Les actes de Jésus sont des actes de retournements:
 
a) Lui, le maître et Seigneur lave les pieds de ses disciples…
 
b) A la femme adultère condamnée par tous, Il prend le contre-pied de la loi de Moïse et il dit: “Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !”.
 
c) A propos du sabbat, il taille en brèche les  idées reçues: “L’homme n’a pas été fait pour le sabbat, mais le sabbat pour l’homme...”.
 
d) au brigand il dira: “Tu seras avec moi aujourd’hui dans le paradis”, etc.
 
Il allait toujours AU-DELA DES LIMITES des hommes, du raisonnable, des idées préconçues, des traditions, des lois naturelles.
 
La Résurrection va à l’encontre de toutes les valeurs établies:
 
- du bon sens
- de la raison
- des connaissances
- des idéologies sociales, politiques, et scientifiques
 
La Résurrection ouvre un au-delà de tout ce qu'on peut sentir, penser, se représenter. Elle atteste de l’existence d’un royaume qui ne subit pas la tyrannie du temps, de l’espace, de la matière dans lesquels nous sommes actuellement.
 
La Résurrection est le SOLEIL de la race humaine. Or, cette même vie de Résurrection nous est communiquée... nous sommes ressuscité avec Lui ! (Cf. Ephésiens 2:6). Elle est en nous comme une ressource, un potentiel, un dépôt, une garantie... On doit en percevoir les effets dans la vie de chacun. La Mort elle-même ne devient plus un problème, car quand elle se présente, ou se présentera, nous pourrons l’apostropher et dire:
 
“Ô Mort, où est ta victoire, Ô Mort, où est ton aiguillon...” (1Corinthiens 15:55).
 
En effet, nous pouvons la défier en face, car elle a perdu sa puissance terrifiante sur l’enfant de Dieu. La Vie Eternelle nous appartient déjà. Quand la “Mort” arrive, nous pouvons lui dire:
“Trop tard ! J’ai déjà la Vie de Résurrection en moi ! Je suis né de nouveau !”.
 
En effet, celui qui est né une fois mourra deux fois (la première mort est physique, la deuxième est spirituelle, la séparation d’avec Dieu pour l’Eternité), tandis que celui qui est né deux fois (la première naissance, physique, la deuxième naissance, spirituelle par la foi en Jésus-Christ) ne mourra qu’une fois (c’est à dire physiquement, mais il sera au Ciel pour l’Eternité avec Dieu).
 
La Mort est le dernier ennemi qui sera vaincu (v. 26). Par conséquent, cela signifie que toute ma vie, toute ta vie, nous seront des “vainqueurs” jusqu’au moment de la mort, ultime problème, et là, elle-même sera vaincue également! Nous sommes donc vainqueurs sur toute la ligne, toujours, tout le temps, potentiellement !
 
Ne dis donc plus:
que tes parent t’ont abandonné, que tu as eu une enfance difficile... Etc.
 
En Jésus-Christ, toutes choses sont nouvelles... Sinon, le diable te tourmentera avec tes mauvais souvenirs:
“Le peuple recommença à pleurer” (Cf. Nombres 11:1/6).
 
Ils ne savaient pas faire face à leurs difficultés du moment présent avec une foi positive, et une bonne attitude. Mais leurs problèmes resurgissaient de manière chronique, cyclique. Ça recommençait... Ils disaient:
« nous avons un problème insoluble... N’est-ce pas une chose terrible ? Comment en sortir ? ».
 
Mais ils n’avaient pas vu, compris que leurs problèmes étaient une source d’énergie. Ils sont un défi à notre inertie. Ils nous obligent à bouger, à réagir. Ils sont un défi pour nous, si nous les abordons dans un esprit de foi, alors, il n'y aura :
pas de jalousie,
ni de soucis,
ni peur,
ni anxiété,
ni apitoiement de soi…
 
... mais plutôt:
 
du courage,
de l’espoir,
de l’inspiration.
 
Comment faire face aux problèmes avec la vie de Résurrection en vous ?
 
1) Il faut avoir un désir brûlant…
 
... tel Caleb qui voulait conquérir cette montagne dont Dieu lui avait parlé par Moïse il y a des années en arrière...
C’est avoir du mordant dans la vie (Caleb = chien). Pour sortir de l’impasse, on ne se résigne pas. Chaque problème recèle en lui la solution. Elle est déjà là. Ne dites pas:
 
“Je suis né dans la pauvreté… la vie ne m’a pas gâté ! Si vous saviez par où je suis passé...”.
 
C’est peut-être vrai, mais si votre désir de vivre à une autre niveau est là, vous réussirez... Des opportunités se présenteront à vous au fur et à mesure que vous avancerez... La devise des SAS “Secret Air Services” est:
“QUI OSE VAINCRA”.
 
« Ce que désirent les justes leur est accordé ».
Si vous n’avez aucun désir, demandez à Dieu de vous en donner un. Soyez enflammé par votre désir. Dieu n’aime pas les tièdes...Si vous vous trompez, essayez encore... et encore, et encore... NE LACHEZ JAMAIS LE MORCEAU !
 
2) Les problèmes ont le pouvoir de nous secouer de notre torpeur naturelle.
 
On a une fâcheuse tendance à ne rien faire, ni rien entreprendre. Nous avons naturellement une sorte de répugnance à s’engager. Les problèmes nous bousculent dans notre petite vie tranquille. Saül a obligé, saisi par le Saint-Esprit, le peuple à faire quelque chose: Il a découpé un boeuf en morceau... Une terreur de Dieu s’est abattue sur le peuple... Une femme dépressive demandait à son fils:
« Mais, qu'est-ce que je dois faire ? ».
 
Le fils lui dit: “Je ne sais pas, mais en tous cas, ne reste pas sans rien faire !”.
 
Bien des gens bougent par ce qu’ils y sont obligés par un gros problème...
 
3) Ils nous amènent à modifier notre  manière de penser, d’agir.
 
Nous pouvons avoir des idées arrêtes, être  intransigeants, et après avoir souffert, le caractère intolérants se remplit de douceur, d’amitié, de compréhension, de compassion. Ils nous font changer.
 
4) Le pouvoir d’apprendre.
 
Nous apprenons par nos échecs ce qui ne marche pas, ce qu’il ne faut plus faire. Ils nous font réviser nos positions. Ils ne sont pas des obstacles, mais des opportunités.
 
Voyez la fourmi qui se débat avec un lourd fardeau; elle essai de transporter un gros bout de paille... Elle arrive jusqu’à une fissure sur le trottoir, elle tâche de passer de toutes les manières, sans succès; puis, elle pousse la paille jusqu’à ce qu’elle devienne un pont au-dessus de la fissure, elle passe alors sur ce pont improvisé... et son fardeau est devenu un pont!”.
 
5) Ils nous obligent à nous battre.
 
Personne ne peut gagner sans se donner du mal, de la peine. Il n’y a pas de couronne sans la croix. Ceux qui fuient les problèmes sont vaincus d’avance. Si vous choisissez le confort, vous ne pouvez gagner.
Vous aurez une relative tranquillité. La tâche la plus difficile à vivre vans la vie, c’est de n’avoir jamais aucun fardeau à transporter.
Chaque problème est un cadeau.
 
« Dieu donne les exercices les plus difficiles à ses meilleurs élèves ! ».
 
Acceptez de porter des fardeaux, ne démissionnez pas. Vous en sortirez grandi et vainqueur.
 
Si vous restez en sécurité, vous ne pourrez vivre l’aventure de la foi. Il y a des risques à prendre. On ne peut jamais arriver au sommet tant qu'on n'a pas commencé à escalader la montagne. Les gens veulent des possibilités sans obstacles ! Sans efforts, sans risques, ils ont peur de se donner, de payer un prix... N’ayez pas peur des montagnes; des problèmes, des difficultés, c’est le lot de tout un chacun... Mais accueillez-les, souhaitez leur la bienvenue ! Après une dure journée, Jésus était fatigué, mais Il a accueilli la foule, et c’est là que lemiracle est venu.... Malgré la fatigue d’une rude journée, l’Ecriture dit à propos des disciples:
“S’étant tenu éveillés, ils virent la Gloire de Jésus”.
 
Romains 8:37 “Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimé...”.
 
La Résurrection est lourde de conséquences bénies pour nous tous...
Elle signifie:
 
qu’il n’y a plus aucune limite au pouvoir de Dieu au travers de vous. Cette vie de Résurrection qui coule dans vos veines vous assure que vous pouvez dépasser toutes limites…
 
qu’aucun espace grand ou petit ne peut empêcher d’avoir du succès... “Après lui, Schamma, fils d’Agué, d’Harar. Les Philistins s’étaient rassemblés à Léchi. Il y avait là une pièce de terre remplie de  lentilles; et le peuple fuyait devant les Philistins. Schamma se plaça au milieu du champ et le protégea, et battit les Philistins. Et l’Eternel opéra une grande délivrance. (2Samuel 23:11/12).
 
qu’aucune opposition si forte soit-elle ne peut résister à celui qui croit dans le Vivant qui est en lui…
 
qu’aucune circonstance n’est trop difficile trop forte pour empêcher Sa Puissance de trouver, tracer son chemin...  Bien des gens disent : «Oh ! si vous saviez combien c’est difficile ce que je passe...».
« Car nous ne voulons pas, frères, vous le laisser ignorer : le péril que nous avons couru en Asie nous a accablés à l’extrême, au–delà de nos forces, au point que nous désespérions même de la vie. Oui, nous avions reçu en nous–mêmes notre arrêt de mort. Ainsi notre confiance ne pouvait plus se fonder sur nous–mêmes, mais sur Dieu qui ressuscite les morts. C’est lui qui nous a arrachés à une telle mort et nous en arrachera ; en lui nous avons mis notre espérance : il nous en arrachera encore »  (2Corinthiens 1: 8/10). N’est-ce pas étonnant ?
 
qu’aucun rêve n’est trop grand qui ne puisse être réalisé. “Dans une grande âme, tout est grand” (Pascal). Aucun rêve n’est trop impossible à exaucer. Il répond toujours. Oui où non, mais Il répond.
 
qu’aucun gouffre n’est si profond que Dieu ne puisse envoyer un ange nous y chercher
qu’aucun péché n’est si affreux qu’il ne puisse être pardonné…
qu’aucun endroit endroit n’est impénétrable pour l’Evangile. Les pays hier fermés voient des réveils spirituels se développer... mais, aucun endroit n’est trop sec, aride, pour qu’Il ne puisse faire quelque chose. « Le désert reverdira ! » (Esaïe 35:1/2). N’est-ce pas étonnant ?
 
qu’aucune personne ne peut s’opposer impunément à la Parole de Dieu si haute soit-elle placée en autorité, ni se glorifier constamment, au risque de voir les vers la ronger en un instant et d’être frappée par un ange. Aucune personne trop endurcie qu’elle ne puisse être sauvée.
Manassé. Il rentre en grâce! Saul de Tarse a été terrassé par le Seigneur. Un violent persécuteur se converti et devient le prince des apôtres. N’est-ce pas étonnant ?
 
qu’aucun obstacle qui ne puisse être surmonté (Ephésiens 6::13).
 
“Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple” (Esaïe 57:14). “Avec mon Dieu je saute une muraille” (Psaume 18:30).
 
qu’aucune souffrance si grande soit-elle qui ne puisse être apaisée:“Il essuiera toute larme de leurs yeux” (Apocalypse 21:4).
 
qu’aucun moment ne sera trop tard, car la Résurrection prouve le contraire. La mort elle même est déjà vaincue. Quand elle viendra, on pourra lui dire:
“C’est trop tard pour toi, j’ai déjà la vie de Résurrection en moi ! ”.
 
aucun moment n’est trop tard. Il arrive toujours à temps. A point nommé. Il est le Dieu qui arrive maintenant. Lazare. Il n’est pas pris de court où au dépourvu. Le brigand repentant est entré au paradis le jour même! Par pure grâce. N’est-ce pas étonnant ?
 
qu’aucune loi ne peut contrecarrer les décisions et les décrets en droite ligne avec la parole de Dieu. Daniel a été délivré de la fosse aux lions malgré la loi des Mèdes et des Perses…
 
qu’aucune porte ne restera définitivement fermée, car la Puissance de la Résurrection ouvre même les portes de fer (cf. Actes 12: 10).
« Il est celui qui ferme et personne ne peut ouvrir, et celui qui ouvre et personne ne peut fermer... ».

 

 

TEMOIGNAGE D’UNE EX-MUSULMANE GULSHAN ESTHER (Extrait de livre: “ Dieu était si lointain ”)

 
“Lève-toi et viens-moi. Je Suis Jésus !”
« …. Je m’étais éveillée à 3 heures du matin comme d’habitude, et j’étais assise dans mon lit pour lire des versets que je connaissais maintenant par cœur. Tout en prononçant ces paroles, mon cœur récitait cette litanie:
« Oh ! Jésus, fils de Marie, guéris moi ! ».
 
Soudain, je m’arrêtai et exprimai à haute voix la pensée qui s’était emparé de moi :
« Il n’y a si longtemps que je dis cela, et je suis toujours infirme ».
 
J’entendis les lents mouvements de quelqu’un qui se levait avant de préparer l’eau pour les ablutions avant la prière du matin. Bientôt, Tantine viendrait me voir. Tout en enregistrant ces menus fait, des pensées se concentraient avec force sur mon problème.
« Pourquoi n’ai-je pas été guérie, bien que j’eusse prié pendant trois ans ? ».
 
Voyons, tu es vivant au ciel, le saint Coran rapporte que tu as guéri des malades. Tu peux me guérir, et pourtant je suis toujours une infirme. Pourquoi n’y avait-il pas de réponse. Seul un silence moqueur répondait à mes prières. Je répétais le Nom de Jésus et plaidais ma cause avec désespoir. Toujours pas de réponse. Alors je me mis à crier dans une souffrance d’agonie :
« Si tu le peux, guéris moi. Sinon, dis le moi ».
Je ne pouvait supporter de continuer ainsi.
 
C’est qui se passa ensuite est difficile à exprimer. Je sais que toute la pièce s’illumina. Je cru d’abord que cela provenait de ma lampe de chevet. Je remarquais que celle-ci ne donnait qu’une faible lueur. Etait-ce l’aurore ? Mais il était encore trop tôt. La lumière devenait toujours plus intense et surpassait celle du jour. Prise de peur, je me couvris de mon châle.
 
Je n’imaginais ensuite que le jardinier avez peut-être allumé la lampe extérieure servant à éclairer les arbres. Cela lui arrivait parfois afin d’empêcher les voleurs de prendre les mangues mûres ou pour lui permettre d’arroser au frais de la nuit.
 
Je suis sortie de sous mon châle pour regarder. Mais les portes et les fenêtres étaient bien fermées, les rideaux tirés et les stores descendus. Je devins alors consciente de la présence d’une silhouette en longue robe au centre de la lumière, à 2 ou 3 m de moi. Il est il y en avait douze sur un rang, et celle du milieu, la treizième, était plus grande et lumineuse que les autres.
 
« Oh ! Dieu, dis-je, et mon front se couvrit de sueur ».
J’inclinais la tête et me mis à prier:
 
« Oh ! Dieu, qui sont ces gens ? Comment sont-ils entrés puisque tout est fermé ? ».
Soudain, une voix retentit :
 
« Lève-toi. C’est ici le chemin que tu cherchais, le fils de Marie, et tu as prié, je me tiens devant toi. Lève-toi et viens jusqu'à moi ».
 
Je commençais à pleurer. “Oh ! Jésus, je suis invalide, je ne peux me lever”.
 
« Lève-toi et viens-moi. Je suis Jésus ».
 
Tandis que j’hésitais, Il répéta son ordre. Puis, comme je doutais encore, Il dit pour la troisième fois:
« lève-toi ».
 
Et moi, une infirme alitée depuis 19 ans, je sentis une force affluer dans mes membres atrophiés. Je posais le pied sur le sol et me dressait. Je suis tombée à terre devant la vision. Je baignais dans la plus pure lumière, aussi brillante que celle du soleil et de la lune réunie. Mon cœur et mon esprit s’illuminaient aussi, et à ce moment, je compris bien des choses.
 
Sur ma tête, Jésus posa sa main et j’ai vu qu’elle avait un trou, qu’il émanait d’elle un rayon lumineux au point de faire paraître blanche ma robe verte. Il me dit:
 
« Je suis Jésus. Je suis Emmanuel. Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Je suis vivant et Je viens bientôt. Dès aujourd’hui, tu seras mon témoin. Ce que tu as vu maintenant de tes yeux, tu dois en faire part à mon peuple. Mon peuple, c’est le tien. Sois fidèle pour transmettre la vision mon peuple ».
 
Il ajouta:
 
« gardes immaculée cette robe, irréprochable ton corps, où que tu ailles, Je serai avec toi et, dès aujourd’hui, tu prieras ainsi: “notre Père qui est aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé, ne nous conduit pas dans la tentation, mais délivre nous du mal. Car c’est
à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen ” ».

 

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