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Méditations précédentes
Reconnaître la Chair...
Lecture biblique: 1Samuel 13: 1/22
Le récit de l’inceste d’Amnon est
particulièrement instructif pour reconnaître la Chair qui est un ennemi de la
vie spirituelle, et nous faire comprendre ce qui est de la « chair » ou de
« l’Esprit ». Tamar sa sœur était une jeune fille de 15 ans environ et Amnon
en avait 22. Tamar signifie: “Palmier“. Elle était en effet une belle plante,
“objet” de désir, de convoitise. Elle peut être pour l’occasion l’emblème du
saint ministère.
La Chair a des désirs contraires à
ceux de l’Esprit
Comme le palmier, le ministère engendré par
Christ doit être porteur de beaucoup de fruits, utiles, agréables, amenant
bien des richesses pour ceux qui sont à son bénéfice. Il peut être l’objet
d’un désir intense. Et en effet, l’Ecriture déclare que celui qui aspire à la
charge d’évêque désire une chose excellente. Amnon représentera le candidat à
cette disposition. Il voulait Tamar plus que tout. A s’en rendre malade. Mais
s’en emparer lui paraissait une chose trop difficile. Faire une « tentative
trop risquée ».
La Chair peut être momentanément
très spirituelle !
Il est des tentatives cependant: visites
non planifiées par le ministère lui-même, rencontres secrètes sous le manteau
de la prière, l’essai de déstabiliser par la critique dite “constructive” au
départ de ce ministère auquel on doit être soumis.… Le but est de s’approprier
par des moyens détournés ce “palmier”.
La Chair a des prétentions
spirituelles
Dans le Cantique des cantiques, le
Bien-aimé déclare à la Sulamithe:
“ Ta taille ressemble au palmier… Je me dis
je monterai sur le palmier, j’en saisirai les rameaux !” ( 7: 7/9. .
L’Ecriture enseigne qu’on ne peut prendre
que ce qui nous a été donné. Le prendre par la force ou par la ruse est une
bien mauvaise opération. Amnon utilisera d’abord la ruse, puis la force. Amnon
en est devenu malade, obnubilé, hypnotisé par Tamar. Il en voulait la
jouissance pour lui-même.
La Chair est une alliée de Satan
Jonadab était un homme habile. Sans grande
moralité ni scrupules. Il était soit disant “ami” de Jonadab. Mais vous le
savez quand on est charnel, le Diable nous amène des gens à sa solde, sous un
couvert très spirituel, car son nom signifie : « L’Eternel est Généreux ! ».
Ce qui est trompeur au possible !
Sentimentalisme mièvre & faux Amour !
La Chair aime les confidences
indiscrètes, les intrigues,
& les flatteries !
Satan sait utiliser un sentimentalisme
mièvre. Jonadab avait remarqué la triste mine d’Amnon. Il lui posa cette
question:
“pourquoi chaque matin as-tu l’air aussi
triste, misérable, maigre… toi un fils de Roi ? Dis mois donc ce qui ne va
pas, confie toi en moi... Ne veux-tu pas me le dire ? (v.4).
C’est ainsi qu’ on entre dans la spirale
des confidences style: “Dis le moi, c’est un secret, je ne le dirai à
personne... etc. ! ». Hélas... les femmes sont souvent disposées à ces:
«Confidences pour confidences… » ! Comme un fou Amnon a mis toute sa passion
en dehors: « Je veux Tamar, je l’aime ! » Ce qu’il appelait « aimer », n’était
qu’un « désir insensé » en réalité.
“Mets toi au lit et fais le malade !”.
Pourquoi ? Pour feindre la faiblesse et
détourner l’attention. Il donnera alors l’apparence de la sincérité, au point
de déjouer la méfiance de Tamar, en se faisant plaindre, car “malade”.
“Quand ton père viendra… demande lui: Je
veux prendre la nourriture de sa main...” (v.5 ).
N’oublions surtout pas que nous avons des
pères spirituels. Mais une demande en bonne et due forme peut en cacher une
autre ! “père, je veux être nourri de la main de ce que tu as engendré !”.
Que dit-on à un père spirituel ? « Tes enseignements sont si bons, tes
messages nous font tant de bien, délicieux comme des gâteaux ! Je veux voir
cette nourriture préparée sous mes yeux ! ». David en tant que bon père donne
son accord tout en se doutant de quelque chose. Mais pas du pire bien sûr !
Cependant il est trompé. Cela arrive… Un homme de Dieu peut-être trompé.
La Chair est versatile & elle
confond Amour & Désir
C’est une affaire intérieure !
“David envoya dire à Tamar à l’intérieur
des appartements: Va dans la maison d’Amnon...” .
Et que se passe-t-il ? Au v. 9:
« Amnon refusa de manger ».
Ce n’était pas ce qui cuisait dans la poêle
de Tamar qu’il voulait manger. Et Là commence le véritable problème...:
« Faites sortir tout le monde » dit-il ! Quand des problèmes de cette sorte
surgissent, il y a bien du monde qui sort des églises !
La Chair vide les Eglises
C’est toujours plus difficile de faire
rentrer ceux qui sont sortis à cause d’affaires de ce genre, à savoir un
problème de moralité ou une polémique dans laquelle le ministère en place est
contesté et calomnié ! C’est bien entendu ce que recherche le diable avec
l’appui de la chair: “Faire sortir tout le monde ! “
La Chair se complaît dans
l’obstination & l’orgueil spirituel
Au verset 10, Amnon, qui s’entête dans son mensonge, va quand même faire
croire encore qu’il veut se nourrir de sa main, une fois que tout le monde est
sorti ! « Mais, je prêche le même message, dira celui qui a créé une division,
j’ai aussi la vision… etc. ». Mais en réalité, c’est complètement faux ! Au v.
11, il se saisit d’elle et la violente. Il prend de force ce qui ne lui
appartient pas. Quand on est plein de convoitise, on n’entend plus rien ni
personne !
V.12: « Non mon frère… on n’ agit pas
ainsi en Israël ! »
Dans l’Eglise de Jésus-Christ il ne peut
pas non plus en être ainsi. Dans ce monde pervers oui ! Dans l’Eglise du Dieu
Vivant: « Non... mon Frère ! ». Pour exercer un ministère, il faut l’Appel de
Dieu et l’approbation des autres ministères et de l’Eglise locale après avoir
été dûment éprouvé.
« Ne commets pas cette infamie ! »
Une heure de plaisir, une minute de folie
et tout bascule dans une vie, un foyer, une Eglise. Hélas, le processus était
trop engagé pour faire machine arrière. Comme le dit le livre des proverbes «
Un seul pécheur détruit beaucoup de bien ! ».
« Où irai-je avec mon déshonneur ? »
Lorsque l’honneur de quelqu’un est sali, sa
réputation, que reste-il sinon que le mépris ? Où aller ? Le rejet, le mépris,
et la suspicion s’attache parfois cruellement à celui ou celle qui en est la
victime. Porter atteinte à la crédibilité, à l’intégrité d’un ministère
éprouvé, “vierge”, c’est la pire des infamies et une grande souffrance.
« Et toi tu serais comme un fou en Israël
! »
La Bible dit que la folie de certains hommes sera manifeste pour tous comme
celle de Janès et Jambrès qui se sont opposés à Moïse et Aaron. Amnon courait
en effet le risque d ‘être comptés parmi les infâme, et d’ être ainsi
sévèrement puni. Il en est aussi ainsi. On ne peut échapper à une juste
rétribution. Dieu veille et reste Le Juge parfait en “Israël”. Combien
d’étoiles filantes errent aujourd’hui comme des fous, d’églises en églises et
des misères en misères. Rien ne va plus vraiment dans leurs vies. Certains
sont complètement isolés, aigris contre tous le monde, enfermés dans leur
propre justice...
“ Maintenant, je te pris, parle au Roi, il
ne s’opposera pas à ce que je sois à toi”.
N’est-il pas mieux de parler à notre Roi de
tous nos désirs. David disait: « Tous mes désirs sont devant Toi ! ». Dieu
n’est-Il pas disposer à donner ce qui est bon et même le meilleur à ses
enfants. Non pas nos caprices et nos folies, mais ce qu’il y a de meilleur !
La Chair ne peut entendre les
avertissements Divins... Elle est Subjective !
« Il refusa d’Ecouter ! »
Le grand malheur de bien des chrétiens,
comme du reste celui d’Israël est bien celui-là: “Refus d’Ecouter Celui qui
nous parle du haut de Cieux ! » (Hébreux 3: 7 / 8 ss).
«Ventre vide n’a pas d’oreilles !» Quand
Dieu nous parle encore, c’est une grâce de pouvoir l’entendre. Le refus
d’écouter les conseils divins mène à la perte, comme une brebis à l’abattoir.
Résultat final
La Chair est propre juste
V. 15, « il eut une forte aversion pour
elle, la chassa… et fit fermer la porte derrière elle ! ».
“On chasse loin de soi ce qui a été l’objet
de sa passion. Amnon n’a pas reçu satisfaction de ce qu’il avait volé. Mais
Tamar ne voulait pas partir, ce qui aurait été un plus grand mal encore. En
fait, elle suggérait que l’affaire soit close et que tout se fasse en toute
légalité. Ceux qui ont convoité un ministère pour lequel ils n’étaient pas
faits ne peuvent se débarrasser de cette idée combien même ils en sont
profondément déçus… et ils s‘exposent à un plus grand mal encore !
L’irréparable étant fait, la porte étant fermée, le jugement, comme une épée
de Damoclés attends dès lors le moment favorable.
« Elle portait une tunique multicolore »
La Chair engendre
bien des déchirements & des crèves-coeurs
Cette tunique bigarrée était le vêtement des vierges en Israël. Il est
l’emblème de la pureté et de l’onction. Surtout de l’ identité de la personne
qui le porte.Cette tunique, Tamar l’a déchirée, et elle a répandu de la cendre
sur sa tête et parti en poussant des cris.Tout cela est l’expression de sa
profonde douleur. V. 19, La déchirure fait mal, laisse un goût amer, celui de
la mort, et on pousse des cris. Il en est ainsi de ceux dont le ministère a
été violenté. Bien des douleurs et des souffrances sont leur partage. Qui peut
comprendre les douleurs d’ un « ministère violenté » ?
Absalom entre en scène...
La Chair nous livre entre les mains
d’un Ennemi Cruel & implacable...
Il apprend l’affaire, après s’être douté
de quelque chose. Il va jouer le consolateur compréhensif et d’un autre côté
relativiser la chose:
« Ma sœur, tais-toi, c’est ton frère, ne
prend pas cette affaire trop à cœur… ».
Il joue la carte de la pudeur. Mais ça
n’enlève rien à la « désolation » de Tamar qui désormais habitera chez Absalom..
bien que cela n’était pas gratuit, car Absalom se réservait de se venger
lui-même. Amnon représentait pour lui un rival à la succession au trône de
David.
La Chair s’indigne mais n’a pas la
force de la justice
V. 21, le Roi David apprend la situation et se met en colère, mais il ne fait
rien, paralysé, totalement impuissant. Une colère à juste titre, mais point de
justice. Personne ne peut vraiment aider Tamar. Les uns parce qu’ils ont péché
antérieurement, comme David, d’autres parce qu’ils ont d’autres ambitions, et
cherchent à « tirer les marrons du feu », comme Absalom !
La Chair cherche son propre intérêt
& l’assouvissement
de ses passions...
Mais, Amnon va tomber dans les mains de
quelqu’un de plus terrible que lui !
Absalom se tait. Il ne parle ni en bien ni
en mal d’Amnon. Il semble s’abstenir de tout commentaire, donnant l’
impression que l’amour couvre toutes les fautes, comme le dit le livre des
Proverbes. On donnerait à Absalom : « le Bon Dieu sans confession ! ».
La Chair rumine sa vengeance
Le silence n’est pas toujours signe de
paix. Il faut se méfier des eaux qui dorment. Il faut être prudent de ceux qui
ont toujours l’Amour dans la bouche. Absalom était beau d’apparence, avait de
la prestance, le visage d’un ange… mais le cœur d’un démon. D’aucuns ont l’air
si jovials et innocents ! Mais tout ce qui brille n’est pas de l’or !
La Chair est narcissique & se
recherche elle même !
Le sort de ceux qui marchent selon la Chair
et non selon l’Esprit: c’est la mort spirituelle, la séparation d’avec Dieu.
Ils s’enflent d’orgueil. L’affection de l’Esprit c’est LA vIE. Tel est le sort
de ceux qui marchent selon la Chair et non selon l’Esprit. L’affection de la
chair c’est la mort, l’affection de l’Esprit c’est LA vIE.
A la lumière de ces quelques réflexions,
qu’en pensez-vous ?
Etes-vous charnel ou spirituel ?
Questions tests
Faites-vous la différence entre Charnel & Spirituel ?
La tradition,
est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les rites, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les génuflexions, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Le sentimentalisme mièvre, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La crainte des hommes, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La médisance et la calomnie, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Rendre le mal pour le mal, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Rende l’injure pour l’injure, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Faire des faux témoignages, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les jugements à l’emporte pièce, est-ce Charnel ou Spirituel ?
L’ivrognerie, est-ce Charnel ou Spirituel ?
L’idolâtrie, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les querelles, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les jalousies, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les excès de table, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les disputes, est-ce Charnel ou Spirituel ?
L’impureté, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La débauche, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Le dérèglement, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les animosités, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les divisions, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les sectes, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La colère, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La violence, est-ce Charnel ou Spirituel ?
L’inceste, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Le viol, est-ce Charnel ou Spirituel ?
L’hypocrisie, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La fraude, est-ce Charnel ou Spirituel ?
La malice, est-ce Charnel ou Spirituel ?
Les paroles vexantes (elle révèlent si tu es mort ou vivant !)
Les paroles blessantes qui révèlent si ta chair est vive ou décédée !
La susceptibilité… Etc.
Si
vous pouvez répondre à ces questions vous êtes sur la bonne voie….
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Autres méditations
Pour qu’un piège fonctionne bien, il faut
3 éléments:
Le piège doit être invisible,
caché. On ne doit pas le voir. Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Satan
se présente sous son meilleur jour. Des dehors agréables.
Le piège doit être adapté au gibier que l’on chasse. On
n’attrape pas un lièvre, comme on attrape une perdrix… Il a des pièges sur
mesure. Il vous connaît et a suffisamment d’informations sur vous pour
connaître votre « talon d’Achille », vos faiblesses, là où le bas blesse…
Vos tendances… il vous connaît mieux que vous mêmes ! Il sait s’adapter à
votre personnalité, votre caractère, vos tendances. C’est pourquoi:
« Connais-toi toi-même ! ».
Le piège doit avoir un appât. Il faut aussi qu’il attire,
comme un miroir aux alouettes. La souris attrape le fromage, mais elle
oublie le mécanisme mortel, le poisson mordille le ver, mais il oublie
l’hameçon. Parfois on met un animal qui cri très fort comme appât. Combien
se laissent entraîner par de mauvaise compagnies qui les éloignent loin de
Dieu… « Celui qui flatte son prochain tend un filet sous ses pas ». Le But
de l’enseignement biblique est de donner « des yeux et des ailes ! ».
Proverbes 1: 17: « C’est en vain que l’on jette le filet devant les yeux de
tout ce qui a des ailes ». Le but de cet enseignement est que vous ne soyez
pas piégé !
Lecture: 2Corinthiens 7: 1
« Puisque nous avons de telles promesses,
bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de
l’esprit, en développant jusqu’à son terme la sainteté dans la
crainte de Dieu ».
Cette parole de Paul est excessivement
importante, si nous voulons vivre les promesses, toutes les promesses,
notamment celles citées juste aux derniers versets du chapitre précédent
(6)… Il ne parle pas seulement des « souillures de la chair », mais
« souillures de l’esprit ».
« Puisque nous avons de telles
promesses.. ». Ces promesses, ce sont celles qui sont mentionnées au
chapitre cinq de le même lettre de Paul… Je serai pour vous un père, et vous
serez mes fils ! Il en est ainsi de toutes les promesses de Dieu !
« bien-aimés… On peu être « bien-aimés »
et ne jouir de rien, d’aucune promesse ! Nous n’en demeurons pas moins des
« biens-aimés » ! Quel gâchis au milieu du peuple de Dieu ! La Parole de
Dieu nous dit de ne pas recevoir la Grâce de Dieu en vain…
« purifions-nous ! » C’est de notre
ressort et notre responsabilité ! Nous devons co-opérer avec cette Grâce !
Certes le Sang de Jésus nous purifie de tout péché… mais de tout péché que
nous abandonnons en vivant dans la Lumière !
« de toute souillure de la chair ». Ce
sont les convoitises « charnelles » qui font la guerre à l’âme !
L’envie, les passions sexuelles, l’appât du gain, les beuveries, ce qui est
contre nature, en fait tout ce qui est « grossier »…
« et de l’esprit ». C’est ce sur quoi je
vais développer le message de ce matin ! Pour ce qui
est « souillures de a chair », il semble que ça puisse aller en général,
mais pour celles de l’esprit, c’est très négligé dans le Corps de Christ
aujourd’hui ! Nous allons parler de ces « souillures de l’esprit » qui sont
monnaie courante dans le peule de Dieu. Pour ce qui est du « grossier », les
souillures de la chair, ça paraît moins important que pour ce qui concerne
celles de l’esprit. En France, nombre de croyants, d‘églises et de
responsables sont « souillés » spirituellement !
« en développant jusqu’à son terme la
sainteté ». Le développement est essentiel à la Vie Chrétienne. Il doit y
avoir un développement. Un progrès, des progrès continuels jusqu’à la fin,
« jusqu’à son terme ».
« dans la Crainte de Dieu ! ». Cette
« Crainte de Dieu » c’est surtout le plaisir de Lui plaire. Ne pas le
contrarier ! Faire tout parce qu’on L’aime pour L’honorer dans tous les
domaines de notre vie. Cette « Crainte de Dieu » est une clé puissante
du surnaturel ! Notez l’expression: « dans la Crainte de Dieu ». Dans… C’est
à dire que nous devons être dans un bain continuel de purification qu’on
appelle la Sanctification ! Donc, NE CONTRARIEZ PAS LE PLAN DE DIEU POUR
VOTRE VIE, VOTRE FAMILLE ET VOTRE EGLISE ! Ne contrariez pas, ne
compromettez pas le Plan de Dieu !
Cessez de compromettre le Plan de
Dieu ! C’est en effet possible:
Luc 7:30: « ...mais les Pharisiens et les
docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le
Dessein de Dieu à leur égard ».
Mais, quel magnifique programme et défi à
relever ! La majorité des problèmes que l’on rencontre dans les église
locales, c’est non pas le Diable ou les démons… C’est un ennemi bien pire
que ceux-là.. : « la Chair non Crucifiée ». La chair représente non pas
notre être physique, mais notre nature humaine, avec:
ses travers,
ses mauvais penchants et…
ses mauvais désirs,
la convoitise du cœur,
la rébellion à Dieu, à sa Parole et son Plan…
La discipline de la Croix
La majorité des problèmes que l’on rencontre dans les église
locales, c’est non pas le Diable ou les démons… C’est un Ennemi bien pire
que ceux-là.. : « la Chair non Crucifiée », le « traître dans la
forteresse ». .. Nous étudions ce que j’appelle les « Caractères Charnels à
Crucifier »…
Galates 2:20: « Je suis crucifié avec
Christ, et ce n‘est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi; ma vie
présente dans la chair, je (la) vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a
aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi ».
Quand Paul dit: « Ce n’est plus moi qui
vit, mais c’est Christ en moi », il a eu soin de dire auparavant qu’il était
« crucifié avec Christ », et que pour lui « le monde était crucifié »… et il
était « crucifié aux regards du monde » ! Que voulait-il dire ? Sinon que
par l’Esprit de Dieu l’animait, il pouvait dominer et maîtriser toutes les
mauvaises tendances de sa condition humaine, terrestre.
Lorsque quelqu’un est crucifié
littéralement sur une croix, sa chair souffre, s’étouffe, et meure à petit
feu mais elle est maîtrisée. Elle ne peut s’enfuir ! L’Esprit nous est donné
non pour parler en langues et prophétiser… Mais surtout, pour nous amener à
devenir semblables à Christ Lui-même ! L’Esprit de Christ sur la Croix, ou
l’Esprit qui est en Jésus à la Croix, ce même Esprit crucifie notre Chair,
nos tendances, s’oppose à notre nature humaine ordinaire, et celle-ci
s’étouffe, meure petit à petit, se rebiffe, mais est maîtrisée ! C’est une
Œuvre de l’Esprit de la Grâce, et il ne faut pas recevoir la Grâce de Dieu
en vain, mais plutôt, co-opérer avec la Grâce.
Marc 7: 20: « Il disait: Ce qui sort de
l’homme, voilà ce qui le rend impur. 21 Car c’est du dedans, c’est du cœur
des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres,
22 les méchancetés, la fraude, l’impudicité, l’œil méchant, les
injures, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses mauvaises sortent du
dedans et rendent l’homme impur ».
« Éloigne de toi après un premier
avertissement celui qui cause des divisions »...
Tant que cette « nature humaine
ordinaire », la Chair, n’est pas maîtrisée, nous sommes charnels, nous
tendons le bâton à l’Ennemi pour nous faire battre… Oui, la Chair, c’est la
« cinquième colonne », c’est le « traître dans la forteresse »… C’est elle
qui renseigne l’Ennemi sur les possibilités de nous envahir, et détruire.
Alors, la nature de l’animal fait de l’homme un être bestial:
Paul parle de « l’homme animal » !
1Corinthiens 2:14: « Mais l’homme naturel
ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour
lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en
juge ».
Littéralement, ce n’est pas « l’homme
naturel, » mais moins flatteur en grec, à savoir l’HOMME ANIMAL !
Tite 2: 10: « Il y a, en effet, surtout
parmi les circoncis, beaucoup d’indisciplinés, de vains discoureurs et de
séducteurs, 11 auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des
familles entières, en enseignant ce qu’il ne faut pas, pour un gain honteux.
12 L’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit: Crétois toujours menteurs,
méchantes bêtes, ventres paresseux. Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi,
reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, (Autre version:
« Ce témoignage est vrai; c’est pourquoi reprends-les vertement, afin qu’ils
soient sains dans la foi… »).
Beaucoup d’autres textes font mention de
ce que « l’homme est animal », bestial, quand il n’est pas animé et maîtrisé
par l’Esprit de Dieu…
« Des chiens,
des taureaux da Basan,
des serpents et races de vipères,
des scorpions (Ézéchiel),
des méchantes bêtes » etc.
Les conséquences sont triples:
Le mensonge !
La bestialité !
La paresse !
1Corinthiens 3:1/2: « Pour moi, frères, ce
n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme
à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné
du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas (la
supporter); et vous ne le pouvez pas, même à présent, parce que vous êtes
encore charnels ».
Vous êtes encore charnels !
Voici quelques exemples de comportements
qui montrent ce qu’est une souillure de l’esprit, des traits de caractères
et des mentalités qui sévissent dans les églises et qui ne sont pas des
démons ou le diable qu’il faudrait chasser, mais des caractéristiques de la
« Chair non Crucifiée »:
La Bombe à retardement :
C’est un volcan qui sommeille….
On ne sait jamais à quoi s’en tenir avec
une telle personne. Souriante, cette personne semble se contrôler, se
conduit calmement, est cordiale, et ne vous dira jamais qu’une explosion se
prépare, ou qu’elle est fâchée contre vous, contre quelqu’un d’autre, ou
contre quelque chose. Une telle personne ne vous dira jamais que vous avez
fait quelque chose qui lui déplaît. C’est une personne en apparence qui ne
fera pas de mal à une mouche ! Puis, soudainement, la bombe éclate, et les
fragments volent dans tous les coins…
Tout à coup une telle personne se met en
rage, vous insulte et vous blâme pour tout ce qui a mal été dans sa vie… Son
comportement est choquant et terrifiant. La « bombe à retardement »
est chargée de colère intérieure, et si elle vous agresse, vous ne devez pas
prendre à la légère… Parmi ces gens, on trouve ce qu’on appelle les
« tireurs fous » qui abattent dans la rue ou ailleurs des victimes
innocentes, sans motifs apparents.
On entend dire d’eux:
« Il était si gentil »,
« Nous n’aurions jamais pensé qu’il soit capable d’un acte si horrible ! »,
« Il avait de si bonnes manières ! »…
Une telle personne garde tout en
elle-même, elle enregistre mentalement tout ce qui peut la déranger ou la
blesse dans ses sentiments !
La Commère :
C’est le genre de personne qui vent la
mèche sans se faire prier. Elle se sert u téléphone comme d’un aspirateur
pour accumuler des saletés sur tout un chacun. Elle est passée maître dans
l’art des rumeurs.
La commère est:
indiscrète,
hypocrite,
critique et déloyale.
Tour à tour, mesquine, méchante…
Elle aime à répandre des rumeurs, et en
rajouter. Son plaisir consiste à vous rapporter les malheurs des
autres. Elle se délecte à vous raconter des histoires déformées et sordides.
Il se passe très peu de choses dans la vie d’une commère.
Ses amis ont hâte de recevoir d’elle ses
derniers rapports… Mais la commère ne divulgue rien sur elle-même.
Elle vous fait croire que vous êtes son
meilleure ami, pour mieux vous tirer les vers du nez. Le but est de se
donner de l’importance. Mais en réalité, c’est une ennemi secrète, une
vipère qui attend de vous soutirer quelque « information » pour pouvoir
ensuite la disséminer aux quatre vents. Au départ, cette personne joue le
jeu de s’ouvrir, de partager avec vous des potins sur des personnes que vous
connaissez aussi… et elle vous fait croire que c’est à vous seul qu’elle dit
ces choses, qu’elle vous fait confiance, qu’elle vous considère comme un ami
privilégié ! Et vous savez la suite ? Non seulement, cette « commère »
raconte à tout le monde ce qu’elle vous « confie », mais l’information que
vous lui avez transmise fait désormais partie de son répertoire de
« cancans »…
Le Fort en Gueule :
« Le fort en gueule » ou PUGILISTE est
fruste, méchant, et vous inspire une répulsion. Il est d’un abord aussi
agréable qu’une fraise de dentiste ! Il a toujours des « gants de boxe » aux
mains ! Mais il préfère raccrocher le téléphone que de le décrocher !
Dominateur,
il est irrespectueux,
agressif,
arrogant,
hostile,
écrasant,
blessant,
intimidant,
acerbe,
criard,
menaçant,
insultant et déprimé.
Il traverse la vie avec aigreur, il y a
toujours quelque chose qu’il n’a pas digéré. Toujours sur le pied de guerre,
il est prêt à se battre ou à se disputer.
Il adore se faire l’avocat du diable, même
s’il est d’accord avec vous, quoi que vous disiez il dira le contraire.
Il provoque constamment les autres, sans
motif apparent, il a un besoin désespéré de paraître important, intelligent,
et c’est ce qui le pousse à déclencher des querelles. Furieux sans raison,
il réussit à trouver la faille, à vous attaquer avant que vous ne
l’attaquiez. Sa plus grande crainte est que vous disiez ou fassiez quelque
chose qui le fasse se sentir incompétent… et donc il vous coupera l’herbe
sous les pieds, se querellant avec vous pour pouvoir exercer un certain
contrôle sur la situation !
Mais, son air bravache cache une extrême
sensibilité !
Le Dénigreur :
Il dénigre ses amis, ne rate jamais une
occasion d’écraser les autres, sa langue est une lame de rasoir:
Psaume 52:2 (52-4): « Ta langue
n’invente que malice, comme un rasoir affilé, fourbe que tu es ! ». (autre
traduction: « Ta langue trame des malheurs, pratiquant la fausseté, comme un
rasoir affilé »).
Le Dénigreur vous déprécie pour se
valoriser. Ses compliments sont empoisonnés.
« Regarde moi
celui-là, quel patapouf ! ».
« Quelle laideron celle là ! »
Il fait des commentaires désobligeants, et
vous êtes la cible de ses sarcasmes. Son estime de soi est si médiocre qu’il
critiquera tout le monde, et prendra un malin plaisir à railler les autres.
Il adore tourner les autres en ridicule, surtout les étrangers.
L’ Indécis :
Psaume 119:113:
« Je hais les hommes indécis et j’aime ta loi ».
Il ménage toujours la chèvre et le choux.
Il a la courage d’une lavette, hésitant il
n’arrive pas à se trouver un nom pour son enfant. Il n’est convaincu que si
quelqu’un d’autre l’est d’abord. Pour lui, c’est : « peut-être bien que
oui.. Peut-être bien que non ! »… On ne sait jamais avec de telles
personnes… Il marche constamment sur des œufs… Il est:
passif-agressif,
faible et tranquille,
lèche-cul, servile,
peureux,
sans caractère,
vieux jeu,
poltron,
sclérosé,
perdant et béni oui-oui !
Il dit une chose et le contraire le
lendemain ! Il ne supporte pas l’affrontement. Se considère comme une
victime, ne veut pas créer de remous, ni causer de difficultés… Il cherche
son confort, et se tapit dans les replis de la vie… Lors des grandes
décisions, il se défile. Et quand le bateau semble couler, il fuit !
Le Brasseur d’Air :
Ce genre de personne a déjà été étudié
dans les entreprises. C’est une personne qui a toujours beaucoup à faire,
tellement à faire, qui traîne avec de lourds dossiers « imaginaires », e t
qu’elle semble ployer sous le fardeau qui lui est imposé ! Ce type
d’individu va ici, viens là, puis repars ailleurs, et pour finir, discute
avec l’un, prend un café ave l’autre… et la journée passe comme ça.
Cette personne, le « Brasseur d’Air » est
trop occupé et se plaint de la lourdeur du travail qui lui est confié… mais
ne produit jamais vraiment aucun résultat. Il y a une « paresse » latente,
permanente qui tire les ficelles de la vie de cette personne… Un esprit de
sommeil s’est emparée d’elle… Si vous l’écoutez, une telle personne a abattu
tant de travail ! Surchargé, le « Brasseur d’Air » ne peut arriver à faire
quoi que ce soit…. Et de fait, rien n’est jamais vraiment fait…
Proverbes 13: 4: « L’âme du paresseux a
des désirs qui n’aboutissent à rien; Mais l’âme des hommes actifs sera dans
l’abondance ». (Autre traduction: « Le paresseux éprouve des désirs mais
n’arrive à rien, alors que les souhaits des gens actifs seront comblés »).
Le Flatteur :
Proverbes 29:5:
« Un homme qui flatte son prochain tend un filet sous ses pas »
Il est manipulateur, et ne ménage pas ses
flatteries pour obtenir ce qu’il veut. Il fait votre éloge sans retenue et
se comporte comme s’il était votre meilleur ami, et comme s’il était prêt à
tout pour vous ! Pour le flatteur, vous êtes le meilleur, le plus beau etc.
Puis quand il a eu ce qu’i voulait, il ne vous connaît plus ! Entre-temps,
il vous aura poignardé mille fois !
Le Snob :
Il ne vous aime que si vous détestez les
mêmes personnes que lui.
Il souhaite connaître des gens qui ne
veulent pas le connaître !
Il a un air hautain…
Il essaie de se donner de l’importance… parce qu’au fond de lui il éprouve
de l’insécurité
Il veut jouer dans la cours des grands et
des nobles, mais au fond c’est un pauvre gars, incompétents, mais imbus de
sa personne. Il a oublié que:
« qui veut faire l’ange fait la bête ! ».
Il se la joue !
Le Compétiteur :
Plus malin que vous il cherche à vous
doubler en permanence. Il veut vous surpasser. Tout est compétition pour
lui. Il faut:
qu’il écrase quelqu’un,
il savoure l’infériorité de ses amis,
et il ne frappe jamais celui qui est tombé,
il se contente de le faire tomber.
Il cherche toujours à être le premier.
Il raconte qu’il a travaillé plus que vous
et que tous… Il a tout fait dans sa vie ! « Forgeron, maçon, avocat,
maître d’hôtel… »… Il a tout vu, il sait tout, il a tout connu...
Le Propre Juste :
Ou: PHARISIEN ! Il se croit parfait et
vous regarde de haut.
C’est une personne rigide, collé monté,
prompte à juger.
C’est le genre de personne qui n’a pas
peur de dire qu’elle est juste, et qui le croit au fond d’elle même ! Voire
parfaite ! Il fustige celui qui boit ou qui fume… Rempli de dédain et de
colère, il a peu de tolérance envers les autres. Perfectionniste est
pointilleux, il n’aime que peu de choses et peu de gens. Son attitude
ressemble à celle d’un fanatique…
Il s’impose une certaine rigidité pour ne
pas montrer qu’il est imparfait.
Sujet à l’erreur, il finit par se trouver
hypocrite, mais fait tout pour ne pas se dévaloriser aux yeux des autres…
EXERCICE & BILAN
Je me retrouve dans le portrait du Fort en
Gueule et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet
aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie
!
Je me retrouve dans le portrait du
Dénigreur et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma
vie cet aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu
dans ma vie !
Je me retrouve dans le portrait de
l’Indécis et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie
cet aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma
vie !
Je me retrouve dans le portrait du
Brasseur d’Air et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma
vie cet aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu
dans ma vie !
Je me retrouve dans le portrait du
Flatteur et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie
cet aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma
vie !
Je me retrouve dans le portrait du Snob et
je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet aspect de
ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie !
Je me retrouve dans le portrait du
Compétiteur et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie
cet aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma
vie !
Je me retrouve dans le portrait du Propre
Juste et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet
aspect de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie
!
Je me retrouve dans le portrait de ………….
et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet aspect
de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie !
Je me retrouve dans le portrait de …………...
et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet aspect
de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie !
Je me retrouve dans le portrait de …………..
et je veux crucifier avec l’aide de l’Esprit de Dieu dans ma vie cet aspect
de ma personne qui contrarie et compromet le Plan de Dieu dans ma vie !
|
Autres méditations
En
préambule il faut comprendre que la réflexion suivante concerne les
relations entre les différentes visions évangéliques mais aussi entre
évangéliques et le protestantisme en général. Il me parait important de
préciser qu’elle concerne plus particulièrement l’Eglise d’Occident, libre
de pratiquer sa foi, riche de son histoire mais qui se meurt aussi
lentement que sûrement, s’il elle ne se ressaisit pas...
Quand nous lisons aux détours de quelques flashs de magazine que le nombre
de chrétiens évangéliques augmente de plusieurs centaines de milliers par
an, ce n’est ni en France ni en Europe, hélas ! Il serait également navrant
d’imaginer que les défis que nous avons à relever soient aussi lourds à
gérer et à porter que ceux de l’Eglise persécutée de part le monde. Et,
probablement l’énoncé de nos problèmes ne ferait qu’atterrer ceux qui paient
de leur vie ou de leur liberté leur foi en Jésus-Christ.
Cette réflexion se limite donc à l’Eglise qui est la nôtre, dans laquelle il
nous est possible d’avoir un peu d’influence, peut être, si du moins nous ne
« démissionnons pas », comme trop de chrétiens le font. S’ils quittent les
églises c’est aussi parce qu’ils n’y retrouvent plus les valeurs de
l’Evangile.
|
·
Le défi du 20ème siècle semble
être en voie de solution. |
L’un des grands défis du 20ème siècle aura été la résurgence delà
Pentecôte dans les milieux évangéliques établis ! Que d’encre (et pas
seulement) aura coulé ! Que de rejets, d’incompréhensions réciproques aurons
séparés les évangéliques « pro » ou « anti » dons spirituels. « Cela vient
de Dieu », non « du diable » … Pour arriver au constat qu’après un siècle de
rejet, beaucoup d’évangéliques ont finalement accepté, puis recherché et
maintenant vivent dans la plénitude de l’Esprit de Dieu.
Ces églises sont parmi les plus prospères, et après avoir été mis à mal, les
pentecôtistes et charismatiques représentent une part importante du monde
évangélique, en France comme ailleurs.
Même si, sur le terrain il y a encore des irréductibles pour leur refuser
leur légitimité, je ne crois pas exagéré de dire que cette page de
l’histoire évangélique est en train de se tourner. Nous constatons qu’en
effet les pentecôtistes et charismatiques sont bien présents, non seulement
sur le terrain, mais aussi dans les instances représentatives des mouvements
inter évangéliques, tel le Conseil National des Evangéliques de France (CNEF).
Ces divisions se sont donc transformées en « simples » différences, et c’est
à la gloire de Dieu.
Nous pouvons donc faire le constat suivant :
1.
le paysage évangélique du 20ème
siècle aura été principalement marqué par une division en deux courants :
pentecôtiste d’une part, et non charismatiques d’autre part.
2.
Mais, les dénigrements réciproques,
particulièrement vifs du début du siècle (et entretenu jusque fort
tardivement) ont quasiment disparus et laissé la place à une coexistence
nettement plus pacifique (sauf de la part de quelques irréductibles).
Il
me semble que la page est en train de se tourner, fort heureusement. Comment
cela peut-il se faire ? Simplement parce que chacun, même dans ses
convictions opposées, a le souci de se placer sous la seule autorité des
Ecriture, et finit par admettre le « partage de la vérité ».
|
Quel sera le grand défi pour les chrétiens du
21ème siècle ? |
Un autre défit semble émerger, qui sera beaucoup
plus difficile à gérer. Je veux parler de deux courants qui existent depuis
longtemps il est vrai, mais qui aujourd’hui vont s’opposer de plus en plus.
Il s’agit du libéralisme et du fondamentalisme.
Déjà le choix des mots pose problème. «Libéral » semble beaucoup plus
flatteur que « fondamentaliste » (surtout depuis que l’islam a fait
apparaître les siens avec toute l’image de violence que cela suggère).
A
première vue nous pourrions penser qu’il s’agit d’un conflit d’appréciation,
un peu celui des anciens contre les modernes, en quelque sorte. Mais au-delà
des mots, ce sont des concepts totalement opposés qui s’affrontent. Le mot
n’est pas trop fort lorsque nous lisons ce jugement, sous la plume d’ Eric
Denimal):
« Le fondamentalisme d’aujourd’hui conduit à
l’obscurantisme. C’est un danger énorme, parce qu’il nie la raison et
déclare suspecte l’intelligence humaine. »
Pourtant, les mêmes Ecritures que nous partageons, nous avertissent de la
folie que représente la sagesse humaine. Et encore, les belles promesses
d’un « âge d’or » annoncé avec triomphalisme, s’avèrent en fait un
lamentable échec moral. La cruelle réalité des suicides, en croissance si
forte même chez les jeunes, n’est qu’une des facettes de cet échec.
Denimal parle-il ici du fondamentalisme des extrémistes islamiques ? Non
point, il met dans un même sac tous les fondamentalistes, de toutes les
religions, donc évangéliques inclus.
Je
pense qu’il faut préciser ces concepts afin que nous parlions bien de la
même chose et que nous ne nous arrêtions pas aux mots.
Est fondamentaliste celui accepte la Parole de Dieu, la
considérant comme toute entière inspirée (même si certains aspects
représentent des énigmes), qui reconnaît qu’il n’y a pas de salut en dehors
de la foi en Jésus-Christ et qui reconnaît que la Bible doit non seulement
donner un sens mais conduire sa vie, en fonction de ce qu’elle lui révèle.
Est libéral celui qui pense que la révélation peut-être
différente, que la Parole de Dieu n’est qu’une sorte de guide supérieur à
tout autre, mais parmi d’autres, et qu’il est nécessaire de se rapprocher
des autres expressions spirituelles pour atteindre une sorte de perfection.
Ceci étant sans doute une forme « extrême » du libéralisme. Une forme plus
nuancée avouera cependant que la Parole doit être édulcorée, repensée et
critiquée. Je cite encore Eric Denimal :
« C’est le rôle du théologien d’ouvrir des pistes pour
que l’intelligence scrute l’expérience religieuse et la forge en
convictions, lesquelles deviennent raisons de vivre et d’agir. »
Voilà clairement expliqué que le théologien libéral est invité à chercher
des arguments pour étayer ce que le chrétien de ce siècle a envie
d’entendre.
Il
serait trop schématique de dire que le protestantisme historique est par
tradition « libéral », et que les évangéliques pendant longtemps ont cultivé
une théologie fondamentaliste. Mais globalement c’est ainsi que nous pouvons
percevoir les choses.
Il est intéressant de noter l’incidence très nette de ces courants sur le
terrain de l’évangélisation. Les libéraux n’ont pas manifesté une très forte
motivation pour évangéliser, puisqu’ils reconnaissent implicitement que
d’autres chemins peuvent être, alors que les fondamentalistes ont souvent
souhaité apporter au monde perdu, et conformément à leurs convictions, la
seule solution pour obtenir le salut. Le prosélytisme a souvent été
reproché aux évangéliques, mais explique aussi la croissance de ces
derniers.
|
Bref retour sur l’histoire. |
La réforme a été un long travail persévérant dans les combats
incessants. Son origine prend racine dans un catholicisme certes décadent,
mais dans lequel les réformateurs souhaitaient rester. Leur but étant de le
réformer de l’intérieur.
Une fois jetée hors de l’église romaine, la réforme a cherché à obtenir la
protection du pouvoir. Elle la trouvera surtout sous la République. Depuis
un siècle elle génère même de nombreux hommes politiques, avec succès.
Protestantisme et pouvoir font bon ménage. La laïcité est très largement
soutenue par le protestantisme. Un article récent, signé de Jean Baubérot
dans « Christianisme aujourd’hui » (février 2004) et intitulé « La laïcité
n’est pas un danger pour les Eglises » en est une démonstration.
A
l’inverse, les évangéliques, jusqu’à un passé récent, ont consommé la
rupture. Ils ont fait de cet ordre « Sortez du milieu d’elle mon peuple ! »
leur règle de vie. Ils ne se sont pas contentés de sortir, ils sont allés
chercher ceux qu’ils voyaient perdus pour les sortir à leur tour.
Ils n’ont pas eu comme principal souci de rechercher la protection des
hommes, mais celle de Dieu. Tout ce qui était politique les intéressait
finalement peu, particulièrement en France.
Nous pourrions résumer ces deux courants par une définition pas si
simpliste qu’il n’y parait : le premier courant met l’accent sur les
problèmes de société, tandis que le second le met sur une vie spirituelle
individuelle.
C’est probablement lors de la Conférence Missionnaire de Jérusalem en 1928
que l’on trouve la déclaration la plus brutale d’une certaine forme de
libéralisme :
« La
pensée libérale n’était plus du tout aussi certaine que Jésus-Christ était
la Parole ultime de Dieu à l’homme. Ce libéralisme était allergique à la
prétention exclusive du salut par Christ seul, et était enclin à adopter une
position nettement plus positive envers les autres religions. »
Jacques Blandenier apporte l’éclairage suivant :
« Les
dirigeants de certaines sociétés missionnaires de la « seconde vague » de
tendance évangélique stricte, conscients de ce glissement, ne participèrent
pas à la conférence de Jérusalem, alors même qu’une aile évangélique y était
représentée »
Que c’est-il donc passé ? En résumé la Conférence précédente, celle
d’Edimbourg en 1910, rassemblait environ 2000 participants. La suivante,
celle de Jérusalem dont nous parlons n’en rassemblait plus que 200. Une
grande partie du monde évangélique n’avait pas voulu se compromettre avec
les positions des libéraux.
Mais, ce que ces responsables n’ont pas réalisé à cette époque, c’est qu’en
boycottant cette conférence, ils laissaient le champ libre aux positions les
plus extrêmes. Avec le recul, nous pourrions dire qu’à vouloir bien faire
ils portent cependant une part de la responsabilité de ce dérapage.
Qu’en
est-il aujourd’hui ?
Je voudrais présenter un point de vue sur la situation en France.
Après s’être peu ou prou ignorés, chacun travaillant de son côté, nous avons
vu resurgir un nouveau désir de rapprochement, de la part des évangéliques
particulièrement. Il serait peut -être trop catégorique de dire que c’est
par intérêt, quoi que la « couverture » que semble présenter le
protestantisme soit certainement pour beaucoup dans les demandes d’adhésion
à la Fédération Protestante de France. Des pasteurs sont encore troublés par
les campagnes anti-sectes de ces dernières années. Nous avons entendu
certains de nos amis menacer de quitter telle ou telle fédération si ces
dernières n’adhéraient pas à la FPF (à l’inverse, d’autres menaçaient de
partir s’il y avait adhésion...)
Plusieurs questions devraient trouver une réponse urgente, me semble-t-il :
-
le désir d’adhésion est-il motivé
par un désir d’unité ou par intérêt ?
-
Qu’est-il possible de partager,
qu’est-ce qui ne l’est pas ? Jusqu’où aller et ou ne pas aller ?
-
Si les évangéliques souhaitent se
fédérer avec les protestants, ceux-ci le souhaitent-ils tout autant ?
Je crains que cette dernière question soit la plus problématique.
Ce
n’est pas pour rien que j’ai cité la Conférence de Jérusalem de 1937, elle
est une « clé » pour comprendre la situation actuelle. Sans l’abandon des
évangéliques, les positions extrêmes des libéraux n’auraient certainement
pas pu prendre une telle ampleur.
Ce
qui revient à dire que l’absence des évangéliques « fondamentalistes » est
un atout pour les libéraux. Ce qui peut se traduire en d’autres termes : les
fondamentalistes représentent une gêne dans l’expression libérale. De là à
devenir indésirables il n’y a qu’un pas.
Si
nous reconnaissons cette thèse, il ne faut pas s’étonner du peu
d’enthousiasme des protestants à accueillir de nouvelles fédérations
évangéliques. Sauf, s’il y a entente sur une théologie « libérale ».
D’ailleurs qu’on ne s’y trompe pas l’adhésion passe par l’acceptation d’une
charte où est affirmé que
«..Nous, membres de la fédération, déclarons nôtres les convictions
suivantes :
… la prédication de la Réforme, des mouvements
spirituels qu’elle a entraînés, la démarche œcuménique, affermissent cette
conviction. »
De quel œcuménisme parle-t-on ? S’agit-il d’adhérer à un œcuménisme inter
religion ? Si c’est le cas, il s’agit purement et simplement du renoncement
à une vision fondamentaliste pour épouser un concept capable de mettre en
balance la Parole avec des valeurs morales dites « libérales ».
Eric Denimal et Christian Willi présentent le risque d’une division du monde
protestant, dans un article intitulé « Le débat sur l’homosexualité
remodèlera-t-il la carte des Eglises ? »
« Certains
n’ont pas hésité à parler de risque calculé. En effet, le CPLR ne pouvait
lancer ses questions (débat sur l’homosexualité) à un pire moment, plusieurs
églises évangéliques… ayant engagé un dialogue avec la FPF en vue d’une
adhésion. »
Mais, si ces débats ont été un frein pour l’adhésion des certaines
fédérations, il faut réaliser qu’ils sont aussi un drame et un cas de
conscience pour certains pasteurs réformés. Dans le même article les auteurs
citent le pasteur Hadjétlaché qui
«
… a invité ses collègues à démissionner comme il le ferait, au nom de la
Parole de Dieu, si son église emboîtait le pas aux anglicans américains »,
il a aussi confirmé
« que le tiers du corps pastoral de l’Eglise Réformée de France lui a
signifié être d’accord avec ses positions »
Nous avons d’ailleurs constaté qu’aux Etats-Unis de
nombreuses paroisses anglicanes s’apprêtent à prendre leur indépendance,
pour les mêmes raisons (il s’agit quand même de la consécration de pasteurs
homosexuels !)
Les baptistes sont eux-mêmes divisés, et une intention de scission est
annoncée par les américains qui trouvent trop libéraux les autres
fédérations Baptistes. Nous ne sommes plus là sur le simple thème de
l’œcuménisme inter religieux, mais sur fond évangélique.
Nous voilà très loin d’une simple divergence sur un point de doctrine,
comme ce fut souvent le cas dans le passé. D’un côté, nous avons des
fondamentalistes qui affirment « les Ecritures nous apprennent que
l’homosexualité est une abomination aux yeux de l’Eternel », tandis que des
libéraux en sont à discuter si un homosexuel peut être consacré pasteur. Il
est difficile de concevoir des positions plus opposées !
Nous ne sommes même plus dans un débat théologique, puisque la Parole ne
fait plus référence. La recherche est celle d’une « morale » laïque adaptée
à notre époque. Les chrétiens sont donc « invités » à quitter leur fondement
biblique, immuable, pour discuter de problèmes de société de notre temps !
Dieu a-t-Il encore une place dans cela ?
Où seraient les points de convergence ?
C’est là un dilemme, car ceux qui étaient historiquement les plus proches se
retrouvent aujourd’hui dans des positions totalement opposées.
·
Les protestants s’essaient dans un œcuménisme avec
l’église romaine, mais celle-ci marque bien les limites et revient à sa
stratégie permanente « hors de l’église (romaine bien entendu) pas de
salut ! », et pas de partage de la Cène avec les protestants.
·
Les évangéliques, qui pour beaucoup ont la
conviction que Rome est la grande prostituée, se trouvent de plus en plus
souvent d’accord avec les catholiques sur les sujets d’éthique, contre les
positions libérales de certains protestants. Alors qu’eux-mêmes avouent
qu’ils se sentent profondément protestants et s’annoncent comme tels.
·
Beaucoup d’évangéliques ont fait l’impasse sur
leurs réserves œcuméniques pour s’intégrer dans le protestantisme officiel,
mais des défections s’annoncent.
·
Des pasteurs, avec leurs églises se disent sur le
point de se séparer de leurs attaches, mais il se pose pour eux le choix
d’un nouveau regroupement, de nouvelles alliances.
En
guise de conclusion
Il est donc probable, si le Seigneur tardait à venir mettre
fin à ces débats, qu’un recentrage ou une nouvelle distribution des
alliances devra nécessairement se produire. Cela se fera très probablement
autour de ces deux pôles que sont le « libéralisme » et le
« fondamentaliste ».
Ce
qui se passe aujourd’hui ne vous rappelle-t-il pas l’époque de Constantin ?
L’Eglise persécutée avait légitimement soif de paix, elle désirait une
couverture (aujourd’hui on dit parapluie), elle l’a eu. Elle a adhérée au
régime politique de l’Empire romain. Elle en a été généreusement
récompensée, ses chefs ont reçu les plus hauts titres de noblesses, princes
(ou cardinaux). Elle a reçu en prime le pouvoir, la richesse, la gloire.
Mais, en contrepartie elle a du abandonner la Parole de Dieu. Et, comme déjà
relevé, elle aussi a quitté le fondamentalisme biblique pour choisir une
autre voie, le fondamentalisme sur la tradition créée.
Ce qui se passe en France reste à petite échelle, le libéralisme
aujourd’hui se contente de la laïcité. Mais ce qui se passe au Etats-Unis
est encore bien plus flagrant. Eglise et pouvoir tendent à se confondre,
l’un pour s’affirmer, l’autre pour élargir sa base électorale. « Remake » du
quatrième siècle, seuls les acteurs ont changé.
Mais, quel sera le prix à payer ? La Parole nous l’apprend, mais
voulons-nous encore la méditer ?
Le 21ème siècle s’annonce chargé d’un difficile débat pour les
chrétiens.
·
Le catholicisme représente le plus fort bastion du
fondamentalisme, mais s’appuyant sur la tradition plus que sur la Parole, il
ne fera pas avancer la cause des évangéliques. D’ailleurs ce n’est pas son
affaire. Même si les protestants font des ronds de jambes devant le pape.
·
Les évangéliques fondamentalistes seront dénoncés
comme des arriérés spirituels nuisibles à la reconnaissance des mœurs, et
de l’intelligence humaine. C’est déjà en cours.
·
Le parapluie tant espérer ne sera pas donné
gratuitement, bien évidemment, la facture viendra, mais le « prix TTC »
n’est pas connu. Nous en connaissons une première partie seulement : le
« droit » à l’avortement, la reconnaissance de l’homosexualité comme une
alternative honorable, la consécration de pasteurs homosexuels. Et, les
prochaines étapes concerneront-elles le droit à l’euthanasie, le droit à
créations de bébés médicaments... ?
Mais jusqu’où le Seigneur laissera-t-Il aller les choses, jusqu’où… ou
jusqu’à qui… ?
Enfin, quelle est la place des évangéliques qui restent fondamentalistes
dans le débat qui risque de se transformer en combat ? C’est l’autre leçon
récente de l’histoire, ne l’oublions pas :
·
l’abandon du terrain favorise l’émergence de
positions extrêmes.
Donc, elle est certainement aux côtés de ceux qui, libéraux aujourd’hui, se
rendront compte de l’énormité des déviances actuelles, et à venir. O, quand
et comment ? Cela, Dieu seul le sait aujourd’hui. Faudra-t-il que certaines
structures soient pulvérisées pour que de nouveaux rassemblements se
forment ? Sera-ce volontairement ou contraints qu’ils se formeront ? En tout
cas les théologiens peuvent discuter autant qu’il leur plaira, une chose est
sûre les églises souffrent, et beaucoup se vident en Occident, n’en sont-ils
pas pour beaucoup la cause ?
Ou
bien encore, le Seigneur viendra-t-il - Lui-même - apporter la solution…
Pasteur Gérard Charton
février 2004
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