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Signes des temps (suite)

Guerres Famines Catastrophes "naturelles" Persécutions

R�flexions sur Matthieu 24.9-10
R�sum�s de conf�rences du pasteur G�rard Charton

Apostasie - s�duction

Parce que nous aimons l�Eglise de J�sus-Christ, parce que nous voulons y voir la "l'�pouse" promise, nous voudrions qu�elle soit pure dans l�attente de son Seigneur. 

Mais en r�alit� nous constatons souvent que la soif de v�rit�, quand ce n'est pas foi elle m�me, a disparu du c�ur de la grande majorit� des hommes et des femmes, et cette autre parole de J�sus-Christ est aujourd�hui charg�e d�une r�alit� douloureuse :

� Je vous le dis... quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ï¿½   Luc 18.8

Pour illustrer ceci, nous ne pouvons qu'�tre constern� d�apprendre qu�un pasteur allemand officiant dans une paroisse vid�e de ses fid�les avait publiquement reconnu avoir perdu la foi. Pour des raisons qui ne peuvent pas venir du Seigneur, cet homme devenu "apostat" a voulu conserver sa charge pastorale, cela a fait grand bruit en Allemagne. A la suite de cela, chaque dimanche son �glise fut pleine � craquer. Des hommes et des femmes font des kilom�tres pour entendre les discours (on ne peut plus appeler cela des sermons) d�un ath�e. Voil� des gens qui ont faim et soif, mais de quoi : d�une forme religieuse et non pas de conna�tre Dieu, encore moins de l�entendre !

Alors, oui J�sus pose cette douloureuse question� Trouveras-il la foi sur la terre � ?

Et l�ap�tre Paul nous donne � son tour cet avertissement :

 " Que personne ne vous s�duise d'aucune mani�re; car il faut que l'apostasie soit arriv�e auparavant, et qu'on ait vu para�tre l'homme du p�ch�, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'�l�ve au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'� s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-m�me Dieu. ï¿½ 2 Thessaloniciens 2.3-4

Quel voeu pieu que d'attendre des conversions massives dans nos pays. Ces propos sont ceux que nos oreilles d�sirent entendre, mais la proph�tie biblique dit tout le contraire.  

Rappelons que l�apostasie c�est l�abandon de la foi par ceux qui l�ont connue. L�apostasie est un p�ch� contre le Saint-Esprit qui ne peut-�tre pardonn�, si nous comprenons bien l'ap�tre Paul :

� Car il est impossible que ceux qui ont �t� une fois �clair�s, qui ont go�t� le don c�leste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont go�t� la bonne parole de Dieu et les puissances du si�cle � venir, et qui sont tomb�s, soient encore renouvel�s et amen�s � la repentance, puisqu�ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l�exposent � l�ignominie. Car, si nous p�chons volontairement apr�s avoir re�u la connaissance de la v�rit�, il ne reste plus de sacrifice pour les p�ch�s ï¿½ Hebreux 6. 4-6

� Car, si nous p�chons volontairement apr�s avoir re�u la connaissance de la v�rit�, il ne reste plus de sacrifice pour les p�ch�s ï¿½ Hebreux 10.26

L�apostasie, presque g�n�rale, est donc l�un des signes donn�s par Christ concernant la fin de ce temps. Or n�en doutons pas aujourd�hui nous vivons cela. 

Cette apostasie consiste aussi � modifier la r�v�lation biblique telle qu'elle est r�v�l�e dans la Parole de Dieu. Nous ne parlons pas ici des diff�rences de compr�hension concernant des points de doctrine sans cons�quence sur le salut, par exemple : savoir si l�enl�vement aura lieu avant la derni�re semaine de Daniel, pendant ou apr�s. Quand bien m�me nous nous trompions cela n�aurait aucune cons�quence sur le salut.

Il est aussi possible de comprendre quelque chose, m�me un texte de la Bible, avec des diff�rences, par exemple l'usage des dons spirituels. Parce nous avons un �clairage plut�t qu�un autre, parce que nous avons une culture diff�rente et que cela forme des r�flexes diff�rents. Il faut savoir accepter cela avec humilit�, parce que chacun d�entre nous pourrait bien r�aliser que sur un point de d�tail c�est � l�autre ï¿½ qui a raison. Et, qui n�a pas �volu� dans ces certitudes au fur et � mesure de sa connaissance du Seigneur.

Mais, ce n�est pas de cela qu�il s�agit ici. Ceux qui sont concern�s ce sont ceux qui oeuvrent comme faux proph�tes � l�int�rieur m�me de l�Eglise, et qui n�h�sitent pas � modifier le sens de la volont� de Dieu.

Rappelons que le mot "proph�te", ne d�signe pas seulement celui qui a une annonce fracassante � faire, mais d�signe ceux qui parlent de la part de Dieu, qui enseignent de la part de Dieu. Les vrais proph�tes, mais les faux pr�tendent la m�me chose.

Il y a de nombreux exemples que nous pourrions citer, parmi lesquels :

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La volont� farouche d�interdire la lecture et l��tude de la Bible. C�est cette voie qu�a choisi le catholicisme jusqu�au milieu du si�cle dernier. Et, si aujourd�hui l��glise catholique n�interdit plus officiellement sa lecture, il est fr�quent que les pr�tres continuent � dire que son interpr�tation reste leur domaine � eux seuls. Ce qui revient � dire ne la lisez pas car elle trop compliqu�e pour vous.

La lecture des �p�tres nous montre qu�il n�aura pas fallu longtemps pour que l�Eglise primitive amorce les premi�res d�rives, du temps m�me des ap�tres.

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Nous pourrions faire l�inventaire de toutes les tentatives pour modifier le sens de la Parole de Dieu, et ainsi d�alt�rer le message qu�il nous a laiss�. Le IVi�me si�cle, sous l�empereur Constantin a �t� le point culminant de l�apostasie de l�Eglise.

Mais, heureusement, l�Eternel a mis sa main sur son "Livre" pour le prot�ger, et malgr� les tentatives au cours des si�cles, sa Parole est rest�e intacte. Certains cependant veulent la d�former ou y ajouter ce qu�ils consid�rent que Dieu aurait � oubli� ï¿½. Les catholiques l�on fait, mais avant eux les juifs de la diaspora 4 si�cles avant J�sus-Christ en incluant les livres apocryphes dans le premier Testament. Pr�cisons tout de suite que ce n�est pas cette version de la Bible que Christ a authentifi�e � J�rusalem, mais la seule et unique version originale, celle dont Il dit :

"Car, je vous le dis en v�rit�, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne dispara�tra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu�� ce que tout soit arriv�." Matthieu 5:18
 

Rappelons-nous que c'est le long travail des mouvements de � R�forme ï¿½ qui a permis de restaurer la v�rit�, par pas successifs au cours des si�cles, la d�chargeant des nombreuses traditions dont on l'avait affubl�e.

Mais, aujourd�hui nous r�alisons dramatiquement que ce travail de r�forme est remis en cause � l�int�rieur m�me du monde protestant et m�me �vang�lique. Et, la proph�tie se r�alise sous nos yeux.

�        La remise en question du p�ch� et celui de l�homosexualit� en particulier.
- Qui eut pens� qu�un jour des protestants et certains �vang�liques accepteraient de d�battre de ce que le Seigneur appelle une abomination� ? 
- Qui eut pens� que certaines �glises seraient pr�tes � consacrer des pasteurs homosexuels ?
- Qui eut pens� que les anglicans mais aussi quelques �vang�liques se sont mis d�accord pour reconna�tre en Marie la M�re de Dieu et l�adorer ?

APOSTASIE

 L'Eglise Anglicane se convertit au culte marial.

Le Pape a autoris� la Commission Internationale Anglicane - Catholique Romaine (CIACR) de publier son rapport tr�s attendu, intitul� : "Marie : gr�ce et esp�rance en Christ." Cela s'est pass� le 16 mai dernier � la Cath�drale Catholique de Seattle, aux Etats-Unis. Une autre pr�sentation s'est d�roul�e � l'Abbaye de Westminster, le 19 mai.

La principale conclusion de la CIACR est que la doctrine Catholique de la Vierge Marie est "conforme aux enseignements de l'Ecriture" et de la Tradition, et qu'elle n'est plus une pierre d'achoppement sur la voie de l'union des deux Eglises. Ou bien, comme le pape Ratzinger pr�f�rerait que nous le disions, cet accord ouvre la voie � un "retour" de la communaut� Anglicane au "bercail" de l'Eglise Catholique.

Les anciennes pierres d'achoppement.
Les pierres d'achoppement, qui emp�chaient la r�conciliation entre les deux Eglises, �taient principalement le culte offert � la Vierge Marie, ainsi que les dogmes papaux de l'Immacul�e Conception (1854) et de l'Assomption physique de la Vierge Marie (1950).

La CIACR s'est efforc�e de conduire un dialogue "fond� sur les Evangiles, ainsi que sur les anciennes traditions communes."
Le gouffre doctrinal qui s�parait les deux parties a �t� combl�, nous a-t-on dit, par les Anglicans, qui ont appris � reconsid�rer les dogmes papaux au travers de la lecture de Romains 8 : 28-30 :"Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appel�s selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi pr�destin�s � �tre semblables � l'image de son Fils, afin que son Fils f�t le premier-n� entre plusieurs fr�res. Et ceux qu'il a pr�destin�s, il les a aussi appel�s ; et ceux qu'il a appel�s, il les a aussi justifi�s ; et ceux qu'il a justifi�s, il les a aussi glorifi�s."

Apparemment, il n'y a aucun signe que Rome ait fait la moindre concession. Ce sont les Anglicans qui se sont rendus aux arguments des Catholiques. Les Anglicans ont �t� convaincus que, bien que les dogmes de l'Eglise Romaine ne se trouvent pas dans les Ecritures, ils ne sont pas contraires aux Ecritures. C'est ainsi que les deux parties se sont accord�es sur le fait que "la pratique de demander � Marie et aux saints de prier pour nous ne doit plus �tre un obstacle � notre communion."

Toutefois, Rome n'est pas pleinement satisfaite de la position des Anglicans, parce qu'ils pr�tendent s'appuyer sur les Ecritures, et non sur l'autorit� du Pape.

De leur c�t�, les Anglicans ont demand� aux Catholiques Romains de "faire preuve de plus de prudence dans leurs d�votions."

Les r�actions � ce document.

D'une mani�re assez condescendante, l'�v�que Mc Mahon, membre de la Commission, a d�clar� : "Les Anglicans ont �t� aid�s, dans leur compr�hension du r�le de Marie dans notre salut, par une relecture des doctrines modernes avec les yeux de l'ap�tre Paul, quand il parle "d'appel, de conversion, de justification et de glorification." Pour faire bonne mesure, l'�v�que a ajout� : "Nous croyons que Marie, en tant que Reine du Ciel, exerce une fonction salvifique (salvatrice) continuelle dans l'Eglise."
Le R�v�rend Rod Thomas, du Mouvement Anglican R�form� Evang�lique, a accus� la CIACR de "faire rentrer de force les dogmes Catholiques dans le moule des Ecritures." Il a rejet� ce document en le traitant de "forfaiture."
Par ailleurs, le R�v�rend Joel Edwards, de l'Alliance Evang�lique, a d�clar� dans "Thought for the Day" (la Pens�e du Jour) : "Cette �tude approfondie reconna�t qu'en d�pit des grandes diff�rences entre les deux Eglises, il existe un potentiel de r�el progr�s dans l'harmonisation de leurs vues, en ce qui concerne Marie et son droit d'interc�der en notre faveur."

Les deux co-pr�sidents de la CIACR sont l'Archev�que Carnley de Perth, en Australie, un pur lib�ral, et l'Archev�que Catholique Brunett, de Seattle.

Officiellement, ce rapport n'a aucune autorit�, sinon celle de ses auteurs. Il doit � pr�sent �tre �tudi� par les deux Eglises.
Toutefois, Rome en est ravie, et croit qu'il s'agit d'une avanc�e majeure dans le "dialogue �cum�nique".

L'Immacul�e Conception.

En ce qui concerne le dogme de l'Immacul�e Conception, les deux parties sont tomb�es d'accord : "Consid�rant sa vocation d'�tre la m�re du Tr�s Haut (Luc 1 :35), nous pouvons affirmer ensemble que l'�uvre r�demptrice de Christ s'est accomplie en Marie dans les profondeurs de son �tre, d�s les premiers instants de sa conception. Cela n'est pas contraire aux enseignements de l'Ecriture, et ne peut �tre compris qu'� la lumi�re des Ecritures. Les Catholiques Romains peuvent reconna�tre en cela ce qui est affirm� par ce dogme, c'est-�-dire que "Marie a �t� pr�serv�e de toute souillure du p�ch� originel, d�s le premier instant de sa conception."

L'Assomption physique de la Vierge.

En ce qui concerne l'Assomption, les deux parties sont �galement tomb�es d'accord : "Nous pouvons affirmer ensemble que la doctrine selon laquelle Dieu a pris dans Sa gloire la Bienheureuse Vierge Marie, dans la pl�nitude de sa personne, n'est pas contraire aux Ecritures, et qu'elle ne peut en v�rit� �tre comprise qu'� la lumi�re des Ecritures. Les Catholiques Romains reconnaissent que cette doctrine concernant Marie est contenue dans le dogme."
L'invocation de Marie.

En ce qui concerne l'invocation de Marie, les deux parties d�clarent : "Nous affirmons ensemble, sans aucune ambigu�t�, la m�diation unique de Christ, qui porte du fruit dans la vie de l'Eglise. Nous ne consid�rons pas que la pratique consistant � demander � Marie et aux saints de prier pour nous soit suffisante pour faire obstacle � notre communion� Nous croyons qu'il n'y a aucune raison th�ologique de rester divis�s dans ces domaines."

Note de Parole de Vie :
Ce document tout r�cent est un nouveau signe de l'apostasie des derniers temps, annonc�e par J�sus et les ap�tres comme l'un des derniers signes pr�c�dant le retour du Seigneur. L'Eglise Anglicane est d�j� rentr�e dans le bercail de Rome, et les autres Eglises "chr�tiennes" empruntent rapidement le m�me chemin. Le petit reste fid�le sera de plus en plus isol�, mais c'est sur Lui que repose la b�n�diction divine ! Restons fid�les au Seigneur et � Sa Parole, Il revient bient�t !

Quel sera le prochain abandon ?

Et, remarquez bien que ces reniements sont tous r�cents.
Des d�rives il y en a toujours eues, nous le constatons d�s les d�buts de l�Eglise. Il est curieux cependant de constater que les plus importantes sont toujours li�es � un d�sir  de rassemblement, d��cum�nisme, d'unit�. Celui de Constantin au 4�me si�cle et maintenant celui des partisans du  Nouvel Ordre Mondial qui veut construire � une religion unique ï¿½.
Alors nous pouvons nous poser une question : certes, l�apostasie est annonc�e comme annonciatrice de la fin d�une �poque, mais Dieu reste-t-Il indiff�rent devant cette � d�ferlante ï¿½ ?

R�fl�chissons � cette d�p�che, qui est une interrogation que nos fr�res am�ricains se posent :

Katrina

 Selon le gouverneur de Louisianne, Katrina aurait fait des milliers de victimes

Des milliers de personnes auraient �t� tu�es par le cyclone Katrina qui a ravag� le sud des Etats-Unis en d�but de semaine, selon la s�natrice d�mocrate de Louisiane Mary Landrieu.

Le gouverneur de la Louisianen, Kathleen Blanco a �galement d�clar� s'attendre � �des milliers de morts� suite � la catastrophe. George W. Bush a pour sa part indiqu� �ignorer le nombre exact� de victimes. �De toute �vidence, il va y en avoir beaucoup�, a-t-il ajout�.
(
Voxdei et  AFP)


Dieu a-t-il frapp� la Nouvelle Orl�ans qui organisait cette semaine la Journ�e de la D�cadence pour pr�s de 100.000 homosexuels?


Les m�dias ne s'�tendront pas beaucoup sur le "Southern Decadence Day" (Journ�e de D�cadence du Sud) r�unissant 100.000 homosexuels qui devaient venir cette semaine � la Nouvelle Orl�ans commettre, en public, des actes innommables.


Des manifestations ant�rieures avaient �t� photographi�es et envoy�es au maire et � des responsables de la police, mais ils n'en ont pas tenu compte. Cette manifestation rapporte en moyenne quelques 100 millions de dollars.


Jusqu'au dernier moment, les organisateurs ont esp�r� pouvoir maintenir leur manifestation, mais ils ont pr�f�r� l'annuler et se plaindre des chr�tiens qui affirment que "Dieu a envoy� Katrina pour emp�cher le 'Southern Decadence Day'."


La f�te, rapporte le site
WorldNet Daily, consistait pour les homosexuels � boire de l'alcool et � remplir les rues du quartier fran�ais pour pratiquer l'acte sexuel en public dans les rues ou dans les bars.


Les casinos de la c�te ont �galement �t� frapp�s. Ils se situaient sur le passage de l'oeil du cyclone.

(voxdei)  02/09/05)

Rappel des paroles de J�sus :

 ï¿½ De m�me, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis en v�rit�, cette g�n�ration ne passera point, que tout cela n'arrive. ï¿½
Luc, chapitre 21.91-32

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