Quand on parle de
guerres, on ne peut éviter son corollaire, la famine.
Cela choque, parce qu’on sait très bien qu’aujourd’hui dans les pays du nord
les agriculteurs sont confrontés à une surabondance de leurs productions, on
sait qu’ils doivent détruire une partie de leurs récoltes, parce qu’il a
trop de produits sur nos marchés. Ici nous vivons dans l’abondance.
Comment donc
imaginer que la famine puisse redevenir un fléau ?
Pourtant l’ONU,
l’OMS, la presse et particulièrement la télévision, nous montrent que
seulement un être humain sur 5 mange correctement à sa faim, et 4 vivent
dans la misère, peut qu’ici et ailleurs certaines populations sont malades
par malnutrition, c'est-à-dire mange trop.
Aujourd’hui encore,
ce fléau frappe non seulement les pays sous- développés économiquement, mais
aussi un quart-monde qui vit, ou survit dans nos pays, parmi les plus riches
du monde.
Mais, dans les pays
du Tiers monde, la gravité de la situation est largement connue. Les choses
ne sont pas près de changer, parce que l’accroissement de la démographie y
est particulièrement catastrophique.
On estime qu’à
l’époque de Jésus-Christ la population mondiale devait se situer entre 200
et 300 millions d’individus. Pour toute la terre.
En 1650 elle
n’était encore que de 500 millions. Mais déjà 2 milliards en 1850 et on
estime elle est de 7 milliards environ aujourd’hui.
Actuellement la
population augmente de 76 millions d’âmes par an. Cela voudrait dire aux
environs de 11 milliards vers les années 2050 !
C’est une situation
qui est devenue ingérable, quoi qu’on en dise, et un des responsables bien
connu de l’église catholique, l‘archevêque Camara, explique qu’à vouloir
conserver 80% de la population mondiale dans le sous-développement on
prépare inévitablement la guerre.
Ceci explique probablement en partie ce que nous disions à propos du sida.
Et cela nous concerne directement, ou risque fort de nous concerner un jour
ou l’autre.
Ceux qui ont connu la guerre savent mieux que les autres les privations, les
carences que beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants ont subies.
On peut imaginer les conséquences bien plus désastreuses encore, si les
armes chimiques, bactériologiques, ou nucléaires, étaient utilisées dans un
conflit.
Les productions, aussi abondantes qu’elles pourraient être, deviendraient
tout simplement immangeables, pour cause de contamination.
Alors il est vrai que nous lisons dans la Bible que Dieu a donné à l’homme
la mission de remplir la terre. Mais la question qui se pose, légitimement
aujourd’hui, c’est de savoir si tout simplement la mission qu’Il a confiée
n’est pas arrivée à son terme…