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Souvenez-vous cette sainte col�re de J�sus, Lui notre mod�le. Il n�y est pas all� de main morte. C�est au fouet qu�il les a chass� du temple. La marchandise des �tals a du voler dans tous les sens et faire un vrai bazar� Le temps a pass�, on a vu d�autres marchands venir, ils vendaient de tout : des indulgences, des cierges, des m�dailles� et les bons chr�tiens �vang�liques avaient beau jeu de d�noncer ces superstitions ou ces d�rives.
Mais voil� que de nouveaux marchands du temple viennent envahir NOS �glises ! Certains n�y voient pas d�objection, tellement habitu�s � tout payer, m�me le droit de circuler, bient�t celui de respirer... D�autres, plus observateurs n�aiment pas ces intrusions de Mammon dans nos sph�res, mais que peuvent-ils donc faire, sinon subir ?
J�sus
est-il encore notre divin mod�le ? Si oui, alors c�est � notre tour de chasser ces camelots d�un dieu qui n�est pas celui de l�Evangile. Et de le faire avec d�termination. Assumons donc notre responsabilit� de chr�tiens fid�les. Certes pas avec le fouet, et bien s�r sans violence, m�me pas verbale, mais tout simplement en refusant et en �cartant ces camelots venus nous faire payer ce qui est gratuit.
Celui qui a un talent, s�il agit pour le Seigneur, il le met � la disposition de ces fr�res et s�urs gratuitement avec joie et reconnaissance pour le don que Dieu lui a donn�. C�est vrai pour le chanteur qui affirme avoir un minist�re de louange, c�est vrai pour un don de musique comme pour tout autre don. Un � don �, du verbe donner et non pas du verbe prendre, et encore moins du verbe exploiter !
Celui qui veut faire de l�argent avec ce don re�u qu�il soit tout simplement �cart�, rejet�, jamais invit� � se produire. C�est � nous de refuser le principe du profit dans le temple. Pareil pour celui qui a un enseignement de Dieu sur son c�ur et qui veut le partager, il faut qu�il reconnaisse que ce n�est pas le sien, donc il doit le donner. Comment peut-on vendre quelque chose qui ne nous appartient pas ? Dans le code commercial cela porte un nom... Et, s�il veut le vendre c�est donc qu�il reconna�t implicitement que ce n�est pas de Dieu mais de lui� Mais alors, il ne nous int�resse pas, parce que c�est la voix du Seigneur que nous voulons entendre et pas les �lucubrations d�un homme aussi beau parleur soit-il !
Alors, c�est vrai qu�il faut un peu pond�rer ces affirmations qui anim�es d�une sainte col�re claquent un peu � nos oreilles comme le fouet dont nous parlions.
Il est vrai qu�un serviteur de Dieu, s�il exerce dans une grande assembl�e et qu�il doit y travailler � temps plein, doit aussi vivre et nourrir sa famille. Evidemment qu�il a droit � un juste salaire, celui du � serviteur � qu�il est et non pas du cadre sup�rieur qu�il n�est pas, parce que s�il veut �tre grand au yeux de Dieu il faut qu�il se fasse petit� C�est vrai qu�un �vang�liste ou un docteur qui engagent des frais pour des d�placements n�a pas toujours les moyens personnels d�assumer les d�penses, et qu�il est bien l�gitime qu�il soit indemnis� et � l�aise pendant ses d�placements. A l�aise, ce n�est pas le luxe. A l�aise, ce n�est pas la classe affaire en avion ou l�h�tel 5 �toiles.
Une tendance n�faste semble se g�n�raliser : les s�minaires factur�s chers sous pr�texte des co�ts h�teliers. Je le dis fermement c�est un scandale ! Rien ne justifie ce mode de communication. C�est une mauvaise copie du marketing commercial mais pas une imitation de l�exemple de J�sus-Christ. Rien ne justifie de fixer un prix d�entr�e pour entendre la Parole de Dieu, pas plus que pour �couter un concert spirituel. Laissons cela au business man du monde.
L�offrande libre et volontaire (quand elle est n�cessaire) doit �tre la r�gle afin que celui ou celle qui ne peut pas payer ne soit pas exclus. C�est assez qu�hors de l��glise ces moins favoris�s soient d�j� des exclus. Quelle honte pour l��glise si elle devait ent�riner cette s�lection par l�argent !
C�est vrai aussi que le chanteur qui produit des CD ou DVD paye ces produits, ou son producteur, que celui qui �crit des livres doit souvent aussi en assumer les frais d��dition. Qu�ils retrouvent ce qu�ils ont d�pens� c�est normal s'il ne peuvent les offrir, mais pourquoi devraient-ils faire des b�n�fices ? Pourquoi vendre si cher des CD chr�tiens, et s��tonner qu�il se fasse des copies pirat�es ? Chaque chr�tien n�aurait-il pas le droit d�entendre les chants que Dieu a inspir� et dont Lui seul m�rite les droits d�auteur ? Seuls ceux qui peuvent passer � la caisse du super march� du temple auraient le privil�ge de les entendre ?
J�invite mes fr�res et s�urs qui produisent de la musique � offrir au moins un titre gratuit par album, libre de copie afin que tous y ait acc�s. D�ailleurs s�ils �taient plus perspicaces ils verraient tout l�int�r�t de la chose pour leur promotion� Il y a des gens merveilleux qui les offrent tous, merci � eux, ils ne sont pas nombreux mais ceux-l� ont compris qui �tait le vrai propri�taire de leurs dons, qu�ils soient b�nis.
Quand allons nous
mettre enfin les pendules � l�heure dans nos �glises ? N�attendons pas que ces camelots changent d�attitude eux qui ont su trouver des gogos pour les faire prosp�rer. Ceux-l� ne sont pas pr�ts de changer, puisqu�ils ont travers� les si�cles. Alors, fermons leur les portes de nos �glises, c�est en notre pouvoir, c�est notre choix. Chassons les du temple !
Pasteur G�rard
Charton 3 septembre 2007
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