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Les dons spirituels (suite)

13 - Dons des langues & d'interpr�tation

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 14 - Réponses objections

Nous avons donc, volontairement et arbitrairement, isol� le don des langues, et nous constatons qu�il comprend plusieurs facettes : 

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Le don des langues �trang�res

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Le don de langue, appel� glossolalie

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Le don d�interpr�tation des langues

Que de querelles, d�incompr�hensions r�ciproques, des � pour ï¿½ comme des � contre ï¿½, sont aliment�es et entretenues depuis le r�veil de Pentec�te ! Le plus �tonnant est que ce don est pr�sent� par Paul lui-m�me comme �tant le plus petit. Il semble �vident que l�ap�tre a voulu mettre un b�mol sur sa pratique � Corinthe. Comme si son usage y �tait abusif, sans toutefois nier sa valeur, mais en mettant des limites, et en expliquant que dans l'Eglise, l�usage de la langue du pays est plus efficace. 

Ces m�mes dons � l��poque de l'Eglise primitive n�ont cependant pas g�n�r� ces passions auxquelles nous assistons. Probablement parce que tout le message de l�Evangile �tait nouveau, dans son ensemble, et les dons spirituels n��taient qu�une partie d�un tout tellement r�volutionnaire. Tandis qu�aujourd�hui, il ne s�agit plus que d�accepter une partie seulement, qui vient en contradiction souvent avec nos habitudes. La focalisation sur ce sujet est donc tr�s forte. 

Pour une �tude d�taill�e de cette partie des dons, nous conseillons vivement la lecture du petit livre de Willard Cantelon � Le bapt�me dans le Saint-Esprit ï¿½ aux �ditions Vida. M�me si nous ne retenons pas la totalit� de l�argumentation, nous allons mentionner ces nuances d�interpr�tations, ce livre reste une excellente r�f�rence de la pens�e des Assembl�es de Dieu.  

Nous noterons la diff�rence entre les Assembl�es de Dieu et les Eglises de Pentec�te. Le mouvement de Pentec�te regroupe toutes les �glises �vang�liques qui se r�f�rent � la pl�nitude du Saint-Esprit, telle que d�crite dans les Actes des ap�tres, et dans les �p�tres de Paul, en particulier, mais d�j� dans les affirmations de J�sus-Christ. Les Assembl�es de Dieu sont majoritaires dans ce mouvement en France, mais elles ne sont pas les seules. Les Eglises Apostoliques, celles du Plein-Evangile, et certaines Eglises Baptistes, en particulier les Baptistes charismatiques, mais aussi des Eglises Libres, des Eglises de Fr�res etc. sont elles aussi Pentec�tistes, ou Pentec�tisantes comme certaines aiment se faire appeler. Il est donc utile de concevoir que des variantes existent entre ces Eglises. Plusieurs F�d�rations d�Eglises se sont organis�es ces derni�res ann�es, et il est � noter que ces mouvements repr�sentent la partie la plus r�veill�e de l�Eglise d�aujourd�hui. 

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Le don des langues �trang�res

Nous constatons que la premi�re manifestation imm�diate, visible de tous, de l�effusion de la premi�re Pentec�te c�est le parler en langues. 

�Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent � parler  en d�autres langues, selon que l�Esprit leur donnait de s�exprimer ... la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun entendait parler dans sa propre langue� (Actes 2 : 4-6).  

C�est la tour de Babel � l�envers. Le salut est ouvert � toutes les nations, � tous peuples donc � toutes les  langues. J�sus a donn� cet ordre aux disciples d�aller jusqu�aux extr�mit�s de la terre. La premi�re manifestation du Saint-Esprit va dans ce sens, Il donne les moyens � des hommes non instruits pour la plupart, de remplir la mission. 

Cela n�a rien de choquant pour les disciples, ils ont vu tellement d�autres choses plus �tonnantes encore. Mais par contre, les inconvertis sont interloqu�s : 

� Ils �taient tous dans l��tonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galil�ens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue � chacun, dans notre langue maternelle... des merveilles de Dieu ï¿½ (Actes 2 : 7-11). 

Bien s�r la suite du texte nous dit que, d�j� � l��poque, les moqueurs �taient aussi au rendez-vous, le contraire e�t �t� �tonnant. 

Ceux qui ont fait l�exp�rience d�approcher des dons spirituels, ont certainement rencontr� des hommes et des femmes qui ont accept� le Seigneur apr�s un parler en langue dans leur langue maternelle. Don manifest� par des gens n�ayant aucune connaissance de cette langue, ne sachant m�me pas dans laquelle ils s�exprimaient, ni quelquefois du contenu du message. 

Il reste un fort scepticisme � ce sujet dans certains milieux �vang�liques. Pourtant nous avons pu constater � plusieurs reprises ces interventions de l�Esprit et les conversions qui ont suivi. Il est vrai que nos esprits cart�siens sont mis � rude �preuve. Mais il faut r�aliser que notre foi en g�n�ral va � l�encontre de la sagesse du monde, pas seulement la foi en la puissance actuelle du Saint-Esprit, toute la vie chr�tienne fait appel � la foi en l�inconcevable. 

Le but de ce don est expos� clairement, c�est d�aider � l��vang�lisation. Aujourd�hui les �coles de langues sont nombreuses, et nous pourrions imaginer que ce don, utile au d�but du christianisme ne l�est plus en ce si�cle de la connaissance. L�Esprit-Saint semble pourtant en d�cider autrement, puisque ces miracles se produisent encore. 

Sur cette forme de manifestation spirituelle, toutes les �glises se r�f�rant � la Pentec�te sont unanimes, ce don est distribu� selon la volont� du Saint-Esprit, chaque croyant peut recevoir ce don, mais tous ne l�auront pas re�u. D�autre part nous l�avons bien compris ce don est � usage d��vang�lisation. Il peut donc se manifester, soit dans l��glise, soit lors du travail missionnaire. 

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Le don de parler en langue, appel� glossolalie, ou langue des anges

� En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais � Dieu, car personne ne le comprend, et c�est en esprit qu�il dit des myst�res ï¿½ (1Cor 14 : 2). 

Il ne s�agit plus ici d�appuyer l�oeuvre d��vang�lisation, puisque personne ne le comprend. Si nous h�sitions � admettre cette forme du parler en langue, Paul nous dit encore : 

� Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n�ai l�amour... ï¿½ (1Cor. 13 : 1). 

Si le don pr�c�dent ne rencontre pas un franc enthousiasme dans certains milieux, celui-ci d�cha�ne encore des passions. L�adverbe � encore ï¿½ trouve sa place dans notre r�flexion, car il y a de toute �vidence une �volution int�ressante dans la pens�e collective �vang�lique. Il faut constater le changement qui se produit, depuis une cinquantaine d�ann�es, dans l�approche des dons spirituels en g�n�ral, et de celui-ci en particulier.  

Apr�s avoir farouchement ni� cette forme de parler en langue, apr�s avoir sugg�r� ou m�me pr�ch� ouvertement qu�il s�agissait de manifestations sataniques, nous constatons que presque tous les milieux sont concern�s par ce r�veil.  

Aujourd�hui les propos sont un peu plus mod�r�s. Si nous entendons encore ici ou l� des jugements de m�pris du style � infantilisme spirituel ï¿½ sur les chr�tiens de Pentec�te, force est de constater que les r�sistances tombent les unes apr�s les autres. A tel point qu�il y a plus de chr�tiens �vang�liques vivant avec les dons de l�Esprit, que des autres. Le nombre ne fait certes pas la valeur, l�histoire l�a prouv�, mais le r�veil est bien l�, et toutes les arguties du pass� contre ce r�veil de Pentec�te sont remises en cause. 

Pourquoi donc cette forme de don ? C�est encore l�ap�tre Paul qui donne l�explication. 

� Celui qui parle en langue s��difie lui-m�me; celui qui proph�tise �difie l'Eglise. Je d�sire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous proph�tisiez.� (1Cor. 14 : 4-5) 

Il s�agit donc ici d��dification personnelle. Ce qui explique tr�s bien la retenue que Paul exprime de pr�f�rer des paroles compr�hensibles par tous, aux interventions incomprises.  

� Je rends gr�ces � Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous; mais dans l'Eglise, j�aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d�instruire aussi les autres, que dix  mille paroles en langue. ï¿½ ( 1Cor. 14 : 18-19) 

Donc Paul, loin de condamner cette forme de parler en langue, affirme utiliser ce don. Par contre il pr�f�re le r�server � sa pri�re personnelle. Raison pour laquelle il pr�f�re en limiter le nombre dans l�Assembl�e. 

� En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun � son tour, et que quelqu�un interpr�te; s�il n�y a pas d�interpr�tes qu�on se taise dans l'Eglise ï¿½ (1Cor 14 : 27) 

Nous d�velopperons la pri�re en langue dans le chapitre � la pri�re, une autre dimension ï¿½. Nous trouverons sa raison d��tre, beaucoup plus importante qu�on ne l�imagine, et qui fait partie int�grante de la louange. 

Ceci pos�, nous en arrivons � ce qui nous distingue des Assembl�es de Dieu. Leur position est la suivante : tout chr�tien r�g�n�r� doit parler en langues, car c�est le signe visible du bapt�me du Saint-Esprit. 

Ils ne disent pas cela par convenance personnelle, mais ils s�appuient sur des textes bien pr�cis, tels que : 

� Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les d�mons, ils parleront de nouvelles langues... ï¿½ (Marc16 : 17). 

� Tous les fid�les circoncis qui �taient venus avec Pierre furent �tonn�s de ce que le don du Saint-Esprit �tait aussi r�pandu sur les pa�ens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu ï¿½ (Actes 10 : 45-46). 

� Lorsque Paul leur eut impos� les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et proph�tisaient ï¿½. (Actes 19 : 6) 

Leur analyse est donc la suivante, chaque fois qu�il est mentionn� l�onction du Saint-Esprit, il y a eu manifestation de parler en langues. 

Ces textes sont bien l�, et il serait mal venu de les contester. Seulement il y a aussi ces textes, tout aussi �vidents : 

� Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des gu�risons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interpr�tent-ils ? ï¿½ (1Cor. 12 : 30). 

� ... � un autre, le discernement des esprits; � un autre, la diversit� des langues; � un autre, l�interpr�tation des langues ï¿½  (1Cor 12 : 10). 

Y aurait-il contradiction entre ces d�clarations ? Certainement pas, et la seule diff�rence que nous constatons entre leur compr�hension et la n�tre repose sur cette affirmation qu�ils font que le parler en langue est � le ï¿½ signe du bapt�me de l�Esprit. Nous comprenons pour notre part qu�il est � un ï¿½ signe, pr�cis�ment parce que tous ne parlent pas en langues. 

Les auteurs des textes bibliques ont pu dire qu�ils constataient, comme Pierre lorsqu�il s�adresse � la maison de Corneille, que le Saint-Esprit �tait descendu sur ces personnes, parce qu�il les voyait parler en langues et glorifier Dieu. Mais ils ne disent pas que toutes les personnes pr�sentes parlaient en langues.  

De m�me si nous visitons une �glise et qu�il y a quelques parlers en langues, quand nous sortirons nous pourrons t�moigner que cette assembl�e parle en langue. Tous les chr�tiens de cette assembl�e ? S�rement pas, tout comme dans les Assembl�es de Dieu, chaque membre ne parle pas en langues, une partie seulement.  

Il nous semble important  aussi de nous rappeler l�exhortation de Paul, de rechercher les dons, mais surtout celui de proph�tie. Et il s�agit aussi d�un signe visible, comme les langues.  

Nous pourrions consid�rer que cette nuance est mineure, si la seule cons�quence de cette diff�rence d�interpr�tation se limitait � davantage rechercher ce don. Et c�est le cas de certaines Assembl�es, qui ne font que suivre le conseil de Paul, peut-�tre d�une fa�on un peu plus pointue que nous. Dans cette situation il n�y a pas lieu � pol�mique, et nous nous r�jouissons de la communion d�esprit que nous pouvons avoir ensemble. 

Par contre, si cette interpr�tation pousse au jugement, parce que ceux qui n�ont pas ce don sont consid�r�s comme non encore baptis�s de l�Esprit, la nuance devient plus s�rieuse. Nous pouvons m�me dire qu�il s�agit d�un handicap grave, parce que g�n�rateur de traumatismes. Celui qui ne parle pas en langues serait en quelque sorte un oubli� de l�esprit.

De l� � imaginer une raison sournoise, un p�ch� cach� et entretenu, il n�y a qu�un pas. Et reconnaissons-le, ce pas est malheureusement franchi par certains.  

C�est un probl�me entre eux, mais qui d�borde sur les autres Eglises, quand elles sont jug�es, parfois s�v�rement. Nous avons entendu des propos du style � ce n�est pas un pasteur converti ï¿½, non pas parce qu�il n�aime pas le Seigneur, mais parce qu�il ne parle pas en langues. Nous avons entendu aussi des jugements  �comment peut-il �tre sauv�, il ne parle pas en langues ï¿½. 

Il s�agit de propos tenus par les plus faibles. Mais ils s�entretiennent dans  la base. Les pasteurs et responsables que nous connaissons n�ont pas cette conception. Le probl�me est que cette nuance d�interpr�tation ouvre la porte � cette nouvelle forme de l�galisme.  

Bien s�r, soyons objectifs, ces propos bien n�gatifs sont peut-�tre aussi une forme de r�ponse � ceux tout aussi ex�crables qu�ils entendent sur leur � infantilisme ï¿½ comme nous le lisions plus haut. L�amour dont parle Paul, au milieu de sa clarification sur les dons (1Cor.  : 13), est un fruit de l�Esprit bien difficile � atteindre, par les uns comme par les autres.  

Nous avons relev� cette diff�rence avec nos fr�res des Assembl�es de Dieu, mais il y a plus grave, et eux ne sont pas en cause. 

Nous devons reconna�tre qu�il y a encore des hommes de Dieu qui sans s�en rendre compte sont des obstacles � l�oeuvre du Saint-Esprit.  

Nous l�avons dit et redit, tous ne parlent pas en langues. De l� � emp�cher le Saint-Esprit de se manifester dans le culte il y a une marge. L�ap�tre Paul est on ne peut plus clair � ce sujet. 

� Ainsi donc, fr�res, aspirez au don de proph�tie, et n�emp�chez pas de parler en langues ï¿½ (1Cor. 14 : 39). 

Il ne faudrait pas se mentir � soi-m�me et consid�rer que l�on remplit cet ordre lorsque l�on re�oit des �trangers et qu�on leur offre la parole en les accompagnant d�un interpr�te. Nous avons entendu ce genre de raisonnement, h�las, mais nous sommes ici compl�tement en dehors du contexte de  l��p�tre aux  Corinthiens. Il y est parl� du don spirituel, donc surnaturel, et non d�une capacit� intellectuelle. La lecture des chapitres 13 et 14 ne laisse aucune possibilit� d��quivoque. 

Cette remarque nous am�ne au dernier don de langues. 

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Le don d�interpr�tation

� Celui qui proph�tise est plus grand que celui qui parle en langue, � moins que ce dernier interpr�te pour que l'Eglise en re�oive de l��dification. (1Cor. 14 : 5) 

Il ne faut pas interpr�ter � plus grand ï¿½ comme une position personnelle par rapport aux autres membres de l�assembl�e, mais comme plus grand en utilit�. Aucun don spirituel n�apporte une position, c�est bien normal parce qu�ils ne viennent pas de nous mais de l�Esprit. Ils ne sont pas donn�s pour nous faire valoir, mais pour le bien de l'Eglise. 

Et l�assembl�e ne trouve pas d��dification si elle ne comprend pas ce qui est dit. Il faut noter la remarque de l�ap�tre : � moins que ce dernier interpr�te. Pouvons-nous imaginer un orateur anglais, venant apporter un message dans notre assembl�e et qui, connaissant le fran�ais s�exprimerait d�abord dans sa langue et nous traduirait ensuite. Sauf dans des conventions o� il y aurait mixage de nationalit�s, ce serait absurde.  Cela rel�ve de la simple �vidence, et confirme qu�il ne s�agit pas de langues apprises. 

Donc Paul met une condition, s�il n�y a pas d�interpr�tation, soit par celui qui vient de parler, soit par quelqu�un d�autre (1Cor. 14 : 7), on arr�te d�utiliser ce don. 

Nous pouvons d�duire de ceci, que celui qui re�oit un don de l�Esprit reste ma�tre de sa personne. On est loin de tout d�lire, on est loin de la perte de son conscient, comme c�est le cas de certaines possessions, qui elles ne viennent pas de Dieu. 

Le Saint-Esprit laisse l�homme conscient et libre dans l�exercice du don qu�Il donne. 

CONCLUSIONS

 Les dons spirituels ne sont donn�s par l�Esprit de Dieu que dans un but d��dification personnelle ou plus g�n�ralement collective.  Ainsi tout orgueil, tout sentiment de � sup�riorit� ï¿½ serait la d�monstration que le don ne vient  pas du Seigneur.

Les dons sont distribu�s par l�Esprit selon sa divine volont�. J�sus les promet, Paul exhorte � les rechercher, et  � en demander d�autres.

Le parler en langue est un signe imm�diatement visible de la pl�nitude du Saint-Esprit. Il est cit� � chaque fois qu�un groupe de personnes est touch� par les dons, mais Paul fait bien la r�serve que tous ne parlent pas en langues.

Loin d��tre une contradiction ceci r�v�le bien que l�Esprit distribue les dons. La fixation de certains sur les langues fait oublier le plus important des dons, la proph�tie, et tous les dons de puissances, qui n�ont qu�un objectif : Nous faire conna�tre toujours mieux le Seigneur, et donner la force de persuasion au message de l�Evangile.

�Les charismes font partie de ces choses meilleures, que nous devons d�couvrir et acqu�rir ï¿½ Francis Bailet  dans  � Voir autrement ï¿½ page 47

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