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1 / � Les
dons spirituels ne concernent que le d�but de l'Eglise et ne sont plus
actuels �. |
Ceux qui
affirment cela semblent oublier les paroles m�mes de J�sus :
� Allez par tout le monde... voici les
miracles qui accompagneront ceux qui auront cru... �
(Marc 16 : 15-18).
Il n�est
nullement question d�une limite dans le temps, pourquoi ajouter � la
Parole de J�sus ce qu�Il n�a pas dit.
L�ap�tre
Pierre citant la proph�tie de Jo�l :
� Dans
les derniers jours dit Dieu... vos fils et vos filles proph�tiseront...
Avant l�arriv�e du jour du Seigneur... �
(Actes 2 :
17-20)
Serions nous
moins dans les derniers jours qu�il y a 2000 ans ?
Avant le
retour du Seigneur � Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur
sera sauv� �, n�est-ce pas la pluie d�arri�re saison ici annonc�e ?
Paul a �crit
la 1�re �p�tre aux Corinthiens en l�an 55, et celle aux Romains en 55 ou
56, et non pas au d�but de son minist�re comme le sugg�rent certains.
Utiliser le
texte de 1Cor 13 : 8-10 pour justifier qu�actuellement le temps des
dons spirituels est termin� est de la simple mauvaise foi. Il faut en
effet lire le texte jusqu�au verset 10 et ne pas s�arr�ter au seul
verset 8 � Les proph�ties seront
abolies, les langues cesseront, la connaissance sera abolie...QUAND CE
QUI EST PARFAIT SERA VENU, CE QUI EST PARTIEL SERA ABOLI �.
Ces versets
montrent bien explicitement que c�est lorsque l'Eglise sera r�unie � son
Sauveur, qu�alors, mais qu�alors seulement les dons n�auront plus de
raison d��tre.
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2 / � mis �
part le r�cit de la Pentec�te dans Actes 2, seul Paul insiste sur les
dons �. |
C�est faire
une bien curieuse lecture du nouveau testament !
1/ J�sus
promet les dons spirituels.
2/ Pierre les manifeste lors de la Pentec�te,
3/ mais c�est Luc qui a �crit le livre des Actes, vraisemblablement en
l�an 60 ou 61, il atteste donc par son r�cit cette manifestation et les
miracles qui ont suivi, avec un recul suffisant (30 ans depuis la
Pentec�te) pour ne pas se laisser emporter par un enthousiasme
outrancier.
4/ Les ap�tres Pierre et Jean se rendent en Samarie pour rem�dier � une
lacune : les chr�tiens baptis�s par Philippe l�avaient �t� seulement au
nom de J�sus. Pierre et Jean, A LA DEMANDE DE TOUS LES APOTRES REUNIS A
JERUSALEM Actes 8 : 14, leur impos�rent les mains pour qu�ils Le
re�oivent, car bien que baptis�s AUCUN NE L�AVAIT ENCORE RECU Actes
8 : 16-17
On pourrait
continuer les citations, mais J�sus plus tous les ap�tres, n�est-ce pas
suffisant ? S�rement Paul, le th�ologien, en parle plus que les autres
ap�tres, mais il a �crit beaucoup plus que tous les autres, regardez la
place de ses �crits par rapport aux quelques pages des �p�tres des
autres ap�tres.
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3 / � C�est
Paul qui insiste, mais Paul n�est pas vraiment un ap�tre puisqu�il n�a
pas connu J�sus, et il n�y a que 12 vrais ap�tres... � |
Il faut
refuser d�entrer sur ce terrain. La Parole enti�re est inspir�e, Pierre
reconna�t tr�s clairement le minist�re d�ap�tre de Paul. La limite du
nombre des ap�tres � douze n�est pas une doctrine fond�e.
Nous n�avons
pas � choisir ce qui nous arrange, ou alors la porte est ouverte �
n�importe quelle fantaisie, ou h�r�sie.
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4 /
� Pourquoi s�attarder sur les 9 dons spirituels, d�ailleurs il y en a
beaucoup plus, ils se comptent par dizaines et leur nombre n�est pas
clos, le Seigneur nous donne �galement des dons naturels�. |
Il est
�vident que des dons, qu�il est convenu d�appeler � naturels � dans le
vocabulaire commun, se manifestent plus ou moins chez chacun. De m�me
les minist�res que Dieu accorde sont aussi des dons de Dieu.
Mais il
s�agit de dons de nature bien diff�rente. Les uns se cultivent par
l�effort personnel, comme la musique qui sera fort utile pour conduire
la louange, ou l�apprentissage d�une langue �trang�re, pour la
pr�dication en terre de mission. Ils feront partie de la personnalit�
de celui ou celle qui les exerce, le musicien restera musicien, le
polyglotte pourra continuer � parler en toute occasion les langues qu�il
aura apprises. Tandis que les autres, dons spirituels, ne sont donn�s
que ponctuellement mais � l��tat � fini �.
Celui qui
exerce un don spirituel n�a pas � � fignoler �, mais � rendre fid�lement
ce qu�il a re�u. Plus grave, r�alisons bien que tout apport personnel
appara�t comme un outrage � l�Esprit-Saint, laissant supposer
l�insuffisance du don par l�utilit� de l�am�liorer ...
M�me le don
des langues, qui pourtant pourrait laisser supposer une importante part
d�apport personnel, ne doit pas �tre alt�r� : � si
je prie en langue, mon esprit est en pri�re, mais mon intelligence
demeure st�rile � 1Cor 14 : 14.
L� aussi le
vocabulaire nous fait d�faut car il faudrait nommer de fa�on diff�rente
ces dons, qui n�ont rien de commun entre eux.
Alors vouloir
faire un amalgame entre des dons de natures si diff�rentes ne semble
n�avoir qu�un seul r�sultat : minimiser la puissance du Saint-Esprit.
Faut-il d�fendre ses propres convictions � ce prix ? Ne prenons pas le
risque d�attrister l�Esprit.
L�ap�tre Paul est on ne peut plus clair dans 1Cor
12 : 1 � Pour ce qui concerne les dons
spirituels, je ne veux pas fr�res, que vous soyez dans l�ignorance... �,
apr�s cette interpellation il donne la liste de ces dons. Bien entendu
dans la cat�gorie � miracles � on peut trouver une vari�t�, mais cela ne
peut pas impliquer autre chose que ce qui est vraiment miracle.
Peut-on
imaginer que Paul, d�sirant que l'Eglise soit form�e correctement au
sujet des dons spirituels, ne donne qu�un enseignement partiel, tout en
pr�tendant ne pas nous laisser dans l�ignorance ? cela serait
contradictoire. Il est donc sage de ne rien rajouter � son enseignement.
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5/ Ce sont
les �glises manquant de maturit� spirituelle qui enseignent les dons. |
(Parfois ces
chr�tiens �tant trait�s, peu fraternellement, d�infantilisme spirituel
!).
C�est faire encore une lecture tr�s particuli�re de Marc 16 : 17.
Accepter cette affirmation serait se faire contredire J�sus Lui-m�me.
Ce qui est
critiqu� par le Seigneur, Mat 7 : 21-23 c�est le � voyeurisme � de ceux
qui veulent voir des miracles mais qui restent dans l�iniquit�, comme
s�il ne s�agissait que d�un spectacle extraordinaire.
Au contraire,
il faut avoir une foi tr�s grande pour accepter ce qui semble folie aux
yeux du monde, et surtout pour entrer dans la pratique.
Cette
critique nous para�t un speudo-argument faute de mieux. En tout cas cela
n�apporte rien de constructif � l��difice du Corps de Christ.
CONCLUSIONS
Quelle que
soit notre position sur ce sujet si sensible pour beaucoup, nous voulons
rester convaincus que la foi de chacun est nourrie par l�enseignement
contenu dans la Bible.
Si la
compr�hension reste aujourd�hui diff�rente, que cela ne soit pas une
raison de se d�chirer, mais au contraire de retourner vers ces textes
que les uns et les autres avons lus et relus, avec le m�me amour pour le
Seigneur, en Lui demandant, avec sinc�rit�, de nous �clairer par son
Esprit.
N�oublions
pas la grande le�on de l�ap�tre Paul � ce sujet. 1Cor 13 remet les
horloges de chacun � l�heure juste :
� Quand
je livrerais m�me mon corps pour �tre br�l�, si je n�ai pas l�amour,
cela ne me sert � rien �.Que
le Seigneur nous aide � nous aimer dans nos diff�rences, et � nous
enrichir de sa connaissance, les uns les autres. |