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Les dons spirituels (suite)

7 - Promesses de J�sus

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

Avant de remonter vers le P�re, J�sus fait une d�claration �tonnante, et en plus une promesse, qui vont concerner tous les chr�tiens de toutes les g�n�rations. 

� Cependant je vous dis la v�rit� : il vous est avantageux que je m�en aille, car si je ne m�en vais pas le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m�en vais je vous l�enverrai. ï¿½ (Jean 16 : 7). 

Ce n�est pas le cri de notre c�ur. Nous aurions aim� que J�sus reste sur la terre, nous aimerions qu�Il soit pr�sent, physiquement, aujourd�hui. Parce que nous nous sommes attach�s � sa personne. Parce que nous savons ce qu�Il a fait pour chacun de nous. Nous avons go�t� � son amour, et nous l�aimons. Notre attachement est spirituel mais aussi sentimental, et cela est bien logique. 

Mais, le Saint-Esprit nous le connaissons moins. Il est pour beaucoup un Esprit, certes, mais d�personnalis�. Pourtant la Bible nous enseigne qu�Il est une personne, et qu�Il est Dieu. Dans certains milieux on se pose la question de savoir s�il n�est pas interdit de s�adresser � Lui dans la pri�re. Nous disons qu�Il est Dieu, mais comme le disait un pasteur protestant, lui aussi �tonn� par notre manque de compr�hension, nous pourrions r�citer le credo avec ces mots  � Je crois au P�re, je crois au Fils, mais j�ai peur du Saint-Esprit... ï¿½.  

Ce n�est pas l� ce que J�sus a voulu. � Il vous est avantageux ï¿½, c�est Lui qui l�affirme. Et comme certainement les disciples, comme nous, s��tonnent de cette affirmation, Il renforce ses propos par � je vous le dis en v�rit� ï¿½.  

Croyons-nous au s�rieux des propos de J�sus ou pensons-nous que notre intuition est plus vraie ? Il semble, que sans nous l�avouer nous refusons d�entendre, mais surtout de comprendre certains enseignements. Comme si un voile venait s�interposer pour alt�rer le message.  

Il est vrai qu�au pays de Voltaire, peut-�tre plus qu�ailleurs, nous refusons ce qui semble inconcevable � notre logique. Il semble que les chr�tiens sont �galement atteints par ce scepticisme, et minimisent les propos du Seigneur. Est-ce pour ne pas entendre ce qu�ils refusent d�entendre ? L�amour de J�sus, la croix, le salut nous acceptons, cela met en �uvre une foi relativement facile. Mais la puissance de Dieu en nous, c�est autre chose, a-t-on assez de foi pour passer de la th�orie � la pratique ? En Esprit et en V�rit�...   

La promesse de J�sus ouvre toute grande la porte pour la mise en pratique de notre foi. 

� Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les d�mons, ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s�ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront gu�ris. ï¿½ (Marc 16 : 17-17). 

Et c�est pour cette raison qu�il nous est avantageux que J�sus soit remont� vers le P�re. Parce ce que l��uvre du Saint-Esprit doit continuer ce qui a �t� initialis�, non seulement notre rachat aux yeux du P�re, mais notre adoption. Cette nouvelle filiation engendre une cons�quence imp�rative, notre changement de nature. 

Le chr�tien r�g�n�r� n�a pas qu�une foi contemplative, mais aussi une foi agissante. C�est peut-�tre l�, la cl� de tous les probl�mes li�s � l��uvre du Saint-Esprit.  

N�est-ce pas J�sus qui dit ï¿½Quand le Fils de l�homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ï¿½ (Luc 18 : 8). Autrement dit le Seigneur s�attend � en trouver bien peu, m�me parmi son peuple. Nous pouvons en effet nous poser la question. 

La peur des actes spirituels est fr�quente. La simple imposition des mains, telle qu�enseign�e pour la gu�rison des malades, se pratique en secret, ou m�me est refus�e par beaucoup. Pourtant, Jacques la recommande. Alors les autres manifestations spirituelles... 

Les dons spirituels ne sont pas sans importance. Ils ont une utilit� qu�il est bon de se rappeler. 

� Or, � chacun la manifestation de l�Esprit est donn�e pour l�utilit� commune. ï¿½  (1Cor. 12 : 7). Il ressort de ce texte, qui s�adresse � l�ensemble des chr�tiens d�une ville, ici en l�occurrence Corinthe, mais � tous ceux qui en prendrons connaissance par la suite, le principe �l�mentaire d�une recherche de l�int�r�t g�n�ral de l'Eglise. 

Il �tait probablement n�cessaire de faire cette mise au point � cette ville �loign�e de J�rusalem, et de culture si diff�rente. Les juifs enseign�s par J�sus et les premiers disciples ont eu l�occasion � maintes reprises de voir des miracles. Ils pouvaient comprendre sans difficult� qu�il s�agissait d��uvres accomplies pour manifester la gloire de l�Eternel. 

Les Grecs, quant � eux, �taient plus curieux d�exp�riences diverses. Ils avaient un naturel pour le miraculeux, ils se seraient volontiers laiss�s entra�ner � rivaliser ou du moins � essayer. Il n�est pas �tonnant que ce soit � eux que Paul fasse la recommandation de ne pas chercher � � jouer ï¿½ avec les dons.  

Ce serait une d�rive grave de croire  que les dons sont une fin en soi. En aucun cas il ne peut s�agir de cela, mais par contre, il s�agit d�un �quipement pour aider au d�veloppement  de l��uvre du Seigneur. C�est bien s�r dans cette disposition d�esprit, et seulement comme cela que le Saint-Esprit dispense ses dons.  

L�int�r�t commun peut cependant passer par l�int�r�t personnel, et cela n�est pas contradictoire. En effet l�un des dons spirituels, le plus petit, c�est � dire le parler en langue, est pr�sent� par Paul, de cette fa�on � Celui qui parle en langue s��difie lui-m�me... ï¿½ (1Cor. 14 : 4). Mais nous verrons que ce don peut aussi avoir une autre utilit�, collective cette fois. 

L��dification personnelle est �videmment la pr�paration de base, avant l��dification collective. On imagine mal en effet, une activit� d��vang�lisation sans une pr�paration, une consolidation individuelle, de tous ceux qui vont se mettre � l��uvre. L��dification personnelle doit �tre recherch�e par tous les chr�tiens, ce doit �tre un souci constant. Il n�est pas dit que le parler en langue soit la seule source d��dification personnelle, mais elle en est une, non n�gligeable. 

A part cette  recherche personnelle, l�objet des dons est l��dification de l'Eglise.  

� De m�me vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l��dification de l'Eglise que vous recherchiez � en poss�der abondamment. ï¿½ (1Cor 14 : 12). 

Loin d��tre une mise en garde contre les dons, loin de dire que ces dons ne sont pas si importants que les corinthiens le pr�tendent, Paul confirme leur motivation : pour l��dification de l'Eglise. 

C�est � une �uvre de d�veloppement interne des chr�tiens, � une �uvre de croissance spirituelle de l�assembl�e, que Paul les exhorte. Une Fois encore, les dons ne sont pas la finalit� mais un moyen pour grandir avec le Seigneur.

Les dons spirituels sont en effet une source d�encouragements, mais aussi de r�v�lations sp�cifiques (jamais en contradiction avec le contenu de la Bible) pour des besoins cibl�s, des int�r�ts locaux ou pour apporter un �clairage particulier � la connaissance. 

Mais le Saint-Esprit ne vise pas que le chr�tien individuellement ou l'Eglise. Le Saint-Esprit agit pour tous les individus. Le Seigneur veut qu�un maximum d�hommes et de femmes soient sauv�s. Pour cela Il est pr�t � utiliser des moyens dignes de sa puissance. Il laisse l�homme libre de son choix, mais Il veut lui r�v�ler sa nature. 

� Mais, comme quelques-uns restaient endurcis et incr�dules, d�criant devant la multitude la voie du Seigneur, il (Paul) se retira d�eux, s�para les disciples, et enseigna chaque jour dans l��cole d�un nomm� Tyrannus. Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l�Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur. Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. Au point qu�on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touch� son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. ï¿½ (Actes 19 : 9-12). 

Nous voyons que le Saint-Esprit, pour convaincre un monde incr�dule, n�h�site pas � multiplier les miracles. L� encore, l�exercice des dons spirituels n�est qu�un moyen pour amener � J�sus. 

Le monde aujourd�hui est plus incr�dule que jamais, particuli�rement en Europe, et dans notre pays. Dieu reste le m�me, Lui ne change pas. Il n�y a aucune raison d�imaginer que subitement le Saint-Esprit se serait lass� dans sa mission. On ne pourrait �tre aussi affirmatif en ce qui concerne les hommes... 

Il faudrait �tre aveugle pour ne pas r�aliser qu�aujourd�hui, comme jamais par le pass�, Satan est � l��uvre partout. Il �tale sa puissance par des manifestations spirites dans tous les milieux. D�s la petite �cole les enfants sont vis�s. 

Autrefois, il n�y a que quelques ann�es encore, la client�le des diseuses de bonnes aventures �tait pour l�essentiel des personnes en mal d�affection, des personnes souvent fragiles. Actuellement des Entreprises affirment tenir compte de l�astrologie lors de l�engagement de personnel. Des chefs d�entreprises font appel � des devins dans l�espoir d�augmenter leur chiffre d�affaires. Des hommes politiques reconnaissent consulter des m�diums pour les conseiller. 

La cons�quence est dramatique. Les �v�ques italiens s�en sont alarm�s, parmi eux Corrado Balducci, qui dans son livre � Adorateurs du Diable et rock satanique ï¿½ (T�qui) a fait la r�v�lation suivante : Turin est la deuxi�me ville sataniste du monde, apr�s Londres, et compterait 40 000 adeptes du diable. L�ensemble de l�Italie en compterait 60 � 70 000. Les cultes sataniques ne sont que la forme ultime des pratiques magiques.  

En consid�rant aussi les formes inf�rieures de la magie (divination dans ses diff�rentes pratiques, spiritisme, chanelling, etc.) et ceux qui y ont recours, un document �piscopal fait ressortir qu�environ 12 millions d�italiens  utilisent la magie. 

Combien d'hommes et de femmes, en France,  sont pris dans le filet de l�ennemi ?
Pendant ce temps l'Eglise sommeille. Il semble qu�elle n�a pas mesur� l�ampleur du d�sastre. Elle a oubli� la puissance du Saint-Esprit, elle h�site � relever le d�fi, Satan en profite. Il manifeste publiquement sa force, pendant que l�on discute de l�actualit� des dons... 

Ce que le Seigneur a besoin aujourd�hui ce sont des hommes et des femmes, qui devenus fils et filles de Dieu par la nouvelle naissance, r�alisent qu�ils  ont un devoir de prendre part dans les affaires du P�re. Pas seulement des chr�tiens qui affirment croire en Dieu, mais des chr�tiens qui passent aux actes, non des �uvres, mais de la foi. 

L�heure des d�livrances a sonn�. En effet, plus que jamais, des personnes affluent aux portes des �glises, bless�es, assujetties, li�es, poss�d�es. Elles viennent avec un espoir, un besoin de d�livrance ou de gu�rison. Elles n�imaginaient pas les cons�quences de leurs � exp�riences ï¿½. Elles sont souvent investies par un esprit destructeur, suicidaire. 

Si les �glises ferment la porte � ces gens, elles font le jeu de Satan. Mais si elles les accueillent, il faut qu�elles soient �quip�es pour les aider.  

Ce serait folie d�imaginer que par nos ressources personnelles nous pouvons lutter contre les forces diaboliques. 

� Car nous n�avons pas � lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorit�s, contre les princes de ce monde de t�n�bres, contre les esprits m�chants dans les lieux c�lestes. ï¿½ (Eph. 6 : 12 ï¿½. 

Si nous ne r�alisons pas cette donn�e fondamentale, nous n�avons pas encore r�alis� qu�elles sont les � affaires ï¿½ de notre P�re. 

Nous avons dit notre incapacit� � lutter seuls, parce que nous connaissons nos limites. Nous connaissons aussi, comme l�ap�tre Paul, la r�sistance, la contradiction, l�endurcissement des c�urs et l�incr�dulit�. 

Seuls nous ne pouvons rien faire ou faire tr�s peu. Mais ne nous d�courageons pas pour autant.  

� Le Seigneur travaillait avec eux (les  disciples), et confirmait la parole par des miracles qui l�accompagnaient. ï¿½  (Marc 16 : 20). 

Nous sommes faibles, reconnaissons-le avec humilit�, mais l�Esprit de Dieu est fort. Si Satan sait imiter Dieu, par des manifestations de force, la vraie force est en Dieu. Le Saint-Esprit utilise, comme des canaux, les chr�tiens qui veulent bien �tre remplis de sa puissance. 

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