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Les dons spirituels (suite)

5 - La pl�nitude dans la pratique

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

Pour �viter toute confusion, nous utiliserons le terme � pl�nitude de l�Esprit ï¿½ de pr�f�rence � bapt�me de l�Esprit, puisque nous affirmons qu�il n�y a qu�un seul bapt�me. 

La sagesse de Dieu est souveraine, ses plans nous surprennent souvent. Il est donc sage de veiller � garder une certaine prudence  lorsque l�on est tent� de mettre sa volont� en �quation. 

Si nous examinons les diff�rents cas de transmissions de la pl�nitude de l�Esprit, nous pouvons constater plusieurs possibilit�s. 

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Il y a le cas o� nous voyons la pl�nitude se manifester avant m�me le bapt�me. Corneille en est une parfaite illustration. 

Le livre des Actes nous dit : "Comme Pierre pronon�ait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui �coutaient la Parole." (Actes 10 : 44). Il s�agit de personnes qui sont tout juste en train d�entendre, pour la premi�re fois, le message de l�Evangile. Corneille est pr�sent� comme un homme pieux, mais pas un converti, ni chr�tien, ni juif.  

Nous pourrions penser que la charrue a �t� mise avant les b�ufs. Il nous faut constater que l�ap�tre Pierre n�a pas l�initiative de cette situation. Il est lui-m�me surpris, d�autant qu�il croyait l�Evangile r�serv� aux juifs ! 

Pour Corneille et sa maison, le bapt�me n�intervient qu�apr�s. Dans sa sagesse le Seigneur a donn� son Esprit selon un sch�ma inhabituel. 

Ici, l�homme, pas m�me l�ap�tre Pierre, n�a son mot � dire. Nous n�avons qu�� nous soumettre � la volont� de Dieu. 

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Le cas de J�sus est, bien s�r, particulier. C�est pendant son bapt�me qu�Il re�oit le Saint-Esprit, d�une mani�re toute sp�ciale, visible de tous. Le r�cit nous en est donn�, par exemple dans Matthieu 3 : 16-17. 

L� encore, il s�agit de la seule volont� de Dieu, l�homme n�est pas concern�, Jean-Baptiste qui a baptis� J�sus, avec les r�serves que l�on sait, et que l�on comprend bien, n�a aucune participation dans cette manifestation divine. 

Dans ces deux situations les responsables spirituels sont hors de la d�cision de Dieu. 

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Mais le troisi�me cas est tout diff�rent. Il s�agit cette fois de l�action impliquant ceux qui enseignent et qui baptisent.

Nous rappelons ce texte d�Actes 8 : 17 � Alors Pierre et Jean leur impos�rent les mains, et ils re�urent le saint-Esprit. ï¿½

Nous ne revenons pas sur le contenu de ce don, nous en avons d�j� parl�, et nous en parlerons plus en d�tail dans un prochain chapitre. Nous constatons seulement qu�il s�agit d�un compl�ment indispensable au bapt�me, tellement indispensable que, s�il manque, il faut r�parer l�oubli. 

Et ici, l�initiative est laiss�e aux conducteurs. Alors que dans les autres cas, seule la souverainet� de Dieu agit, cette fois le serviteur de Dieu est impliqu�. 

Ces r�flexions nous am�nent aux constats suivants : 

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La pl�nitude de l�Esprit est voulue pour tous les chr�tiens, mais le Seigneur reste ma�tre du moment de sa transmission, particuli�rement quand ce don est fait avant le bapt�me.

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l'Eglise a le devoir de communiquer le Saint-Esprit, les serviteurs le font par l�imposition des mains. Ils ne le font pas avant le bapt�me, mais en principe juste apr�s celui-ci.

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Il faut prier pour que le Seigneur le transmette ou accorde des dons spirituels particuliers. Par exemple Paul �crit ceci aux Eph�siens � Je fais mention de vous dans mes pri�res, afin que le Dieu de notre Seigneur J�sus-Christ, le P�re de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de r�v�lation dans sa connaissance... ï¿½ (Eph. 1 : 16-17).

L�importance de recevoir la pl�nitude du Saint-Esprit est capitale.  

En effet c�est le Saint-Esprit qui accomplit cette mutation profonde dont nous parlions, et qui fait de nous des enfants de Dieu accomplis. Parmi les raisons mentionn�es sur le sch�ma pr�c�dent retenons en particulier : 

-  � pour que vous abondiez en esp�rance, par la puissance du Saint-Esprit ï¿½  (Rom. 15 : 13).

- parce que le Saint-Esprit atteste l��uvre de Dieu (Heb. 10 : 15)

- parce que c�est Lui encore qui distribue les dons spirituels (1 Cor. 12 : 7-11)

 Conclusion sur le chapitre : 

Le  BAPTEME DU SAINT-ESPRIT est  synonyme de PLENITUDE DU SAINT-ESPRIT, textuellement  � abreuv�,  satur� ï¿½.

Il est enseign� par J�sus  Lui-m�me et par les ap�tres. Tout chr�tien re�oit le Saint-Esprit, mais la pl�nitude est une dimension  qui n�est  pas automatique. Il peut comme en Samarie �tre n�glig�  lors du bapt�me d�eau, dans ce cas il y a carence, et les ap�tres nous montrent qu�alors l�imposition des mains peut suffire pour le transmettre, car il n�y a qu�UN SEUL BAPTEME.

L�action du Saint-Esprit est indispensable dans la vie du chr�tien en particulier, pour son d�veloppement spirituel, et de l'Eglise pour son bon fonctionnement  et l�efficacit� de son travail  d��vang�lisation.

C�est dans la pl�nitude de l�Esprit de Dieu que se manifestent les dons spirituels.

 

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