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Les dons spirituels (suite)

3 - Nés de nouveau

2 - Les vrais adorateurs 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

Bon nombre de chrétiens vivent dans la hantise de la condamnation à cause de leurs péchés. Le poids de leurs fautes provoque un traumatisme, parfois inconscient, souvent  profond, qui loin de les faire se rapprocher de Dieu, les en éloigne. En effet qui peut  supporter d’être torturé, surtout par ses propres erreurs. 

Cette forme de culpabilité ne vient pas de Dieu, mais de l’ennemi de Dieu. Jésus nous apporte un message très différent « tes péchés te sont pardonnés » (Luc 5 : 20). Il n’y a aucune autre réserve ou condition. L’enseignement est simple : celui qui a la foi, et qui regrette ses péchés, c’est à dire les confesse et s’en repent, celui-là est pardonné. 

Tous ceux qui vivent  selon la nouvelle naissance ont la certitude du salut, c’est Jésus non seulement qui le dit, mais qui a accompli cette œuvre de réconciliation par son sacrifice. 

Le pardon de Dieu est une chose remarquable, qui peut paraître suffisante, mais qui n’est qu’un aspect  seulement de la bonté du Seigneur. 

Plus que le pardon,  c’est une nouvelle filiation que l’Eternel nous accorde. Ceux qui ont vécu l’adoption d’un enfant savent ce que cela représente : c’est donner son nom, c’est la partie visible, mais aussi c’est partager les biens de la famille en diminuant la part revenant aux autres enfants. C’est encore accepter cette hérédité que l’enfant apporte, qui n’est pas la nôtre, et qui souvent nous fait souffrir. C’est surtout tisser des liens profonds d’intimité, comme avec ses enfants de chair. Quand il s’agit d’un enfant qui a déjà quelques années cela est encore plus vrai et combien délicat ! 

L’apôtre Jean nous démontre cet amour de Dieu, que nous ne réalisons pas toujours dans sa totalité « voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1jean 3 : 1). 

Mais nous savons aussi que les enfants adoptés ont toujours, un jour ou l’autre, le désir de regarder en arrière, de retrouver leurs origines. Jésus nous annonce que ce n’est pas seulement une adoption que le Père nous offre, mais une nouvelle naissance. Nicodème, docteur en Israël ne comprenait pas les paroles de Jésus. Nous ne réalisons pas toujours, nous non plus, ce que cela implique.  

Nous avons tort de ne pas prendre au premier degré la réalité de notre filiation. En effet, si nous réalisons pleinement ce cadeau extraordinaire de Dieu, c’est toute notre vie qui est transformée, parce que nous partageons quelque chose de divin, en nous, qui ne sommes pourtant que poussière. 

Il n’est pas étonnant que ce changement de nature s’accompagne d’enseignements permanents. Quand un enfant adopté entre dans une famille, à plus forte s’il est étranger, il faut tout lui réapprendre : parler notre langue, mais aussi nos coutumes, nos façons de penser, la confiance... 

C’est l’œuvre du Saint-Esprit qui fait cette nouvelle éducation en nous. Un enseignement superficiel ne suffit pas. L’apôtre Paul nous rappelle que le baptême de l’Esprit  c’est être « tous abreuvés de l’Esprit » (1 Cor 12 :12-13). Abreuvés !  Il ne s’agit pas d’une petite mesure, mais d’une plénitude.  

Le Saint-Esprit nous le recevons tous lors de notre conversion, puisque c’est Lui qui convainc de péché, mais la plénitude la vivons-nous ? 

Le premier Testament déjà nous apprend que le Saint-Esprit « enseigne » (Proverbes 1 : 23). Paul dans son épître aux Romains nous dit aussi qu’Il « agit » (Rom.  5 : 5). C’est son œuvre dans l’homme et la femme « adoptés » par Dieu, cette nouvelle éducation indispensable pour vivre la vie d’enfants de Dieu.

Nous pouvons accepter de différentes façons ce nouvel état. Tout comme un enfant adopté peut se réjouir de sa situation ou au contraire, sinon la refuser du moins se contenter de la subir et la rejetter plus tard. Selon son choix il est évident que son adoption sera bien différente, difficile ou rapide, un succès ou un échec. Parfois vécue comme un succès pendant un temps, puis ressentie comme un échec parce que l’enfant décide de retrouver ses racines et peut rejeter ceux qu’il ne considère pas comme sa vraie famille... 

Remarquez le parallèle entre l’enfant adopté  et le chrétien, parce qu’il y a une très grande similitude. L’amour, en effet, n’est pas un sentiment automatique, qui se commande par la seule raison. Il est possible que l’enfant ne fasse que subir l’autorité parentale. 

Jésus nous dit «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toutes tes forces » (Mat. 22 : 37-38). Si nous recevons ce don divin de devenir enfants de Dieu, il est possible que nos sentiments ne soient pas prêts à vivre cet amour là. Peut-être simplement parce que mal préparés, pas conscients de cette réalité, notre espérance se limite à l’attente du pardon, et comme nous l’entendons quelquefois, « une place de strapontin dans le ciel ferait déjà bien notre affaire ». Ceci relève d’une belle humilité, mais c’est une méconnaissance de la volonté de Dieu pour ses enfants. 

Quelle logique ou quelle science humaine pourrait nous préparer à cette situation ? D’ailleurs insiste-t-on suffisamment sur cette réalité ou la négligeons-nous, simplement parce que des responsables spirituels ne la réalisent eux-mêmes pas très bien.  

L’œuvre du Saint-Esprit dans chacune de nos vies est essentielle pour nous apprendre à aimer ce Dieu si merveilleux. L’amour filial pour Dieu n’est pas un sentiment inné, en tout cas moins que sa crainte. Qui mieux que le Saint-Esprit peut nous apprendre à aimer Dieu de toutes nos forces, en nous révélant ses bontés, ses œuvres et aussi ses plans pour chacun de nous. 

Lorsque nous aurons tissé ces liens d’amour, lorsque nous aurons compris que ce Dieu que nous aimons de toutes nos forces n’est pas lointain, mais qu’Il est notre Père, alors notre foi en Lui ne sera plus la même. 

La foi en Dieu est quelque chose de naturel. Toutes les civilisations, tous les peuples se sont forgés une idée de Dieu à laquelle ils ont voulu croire. Celui qui croit le plus en l’existence de Dieu c’est probablement Satan. Seulement c’est tout autre chose que de croire ou d’avoir la foi. 

Si l’on interroge les Français dans la rue, certains vous diront croire en Dieu. Comme ils sont en rupture, pour beaucoup, avec leur église de tradition, ceux-là même ajouteront qu’ils croient en un Dieu Créateur. Mais si l’on aborde le sujet du salut personnel, ils font preuve de beaucoup de réserves, d’incertitudes sinon de doutes. 

Ces gens croient, mais n’ont pas la foi. Il y a en effet un monde entre ces deux notions. 

C’est Jésus, rien d’étonnant à cela, qui donne la meilleure définition de la foi : « Si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez pas, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez »  (Mat. 21 : 21-22). 

Il y a une notion importante dans la foi, c’est qu’elle est agissante. C’est toute la différence entre croire, comme à un fait historique, et participer à l’action de Dieu. Quand Jésus nous fait cette révélation, Il utilise deux conditions. Nous n’en retenons souvent qu’une seule, la plus simple : « si vous aviez de la foi », mais Il place une deuxième condition « et que vous ne doutiez pas ».  

Nous nous tromperions si nous croyions qu’il ne s’agit que d’une répétition, d’une mauvaise construction grammaticale. Non, ces deux conditions sont complémentaires. L’une concerne notre foi en Dieu, mais l’autre concerne notre capacité de mettre cette foi en pratique. Il n’y a pas répétition car l’une est fréquente chez le croyant, tandis que l’autre l’est moins. 

Il nous faut, ici revenir à cette  réalité de l’adoption en qualité d’enfants de Dieu. C’est en saisissant cette promesse que nous pouvons, par les seuls mérites de Jésus-Christ, et non par aucune de nos œuvres, devenir partenaires actifs dans la Puissance de Dieu. 

A quoi servirait-il à Dieu de faire de nous ses enfants, si son objectif était que nous soyons  de simples marionnettes ?   

N’importe quel père normalement constitué est heureux et fier lorsqu’il voit son fils ou sa fille emboîter le pas dans ses affaires, et qu’il voit son enfant faire siennes ses œuvres. 

Seulement il est vrai, il faut un certain courage pour prendre cette initiative, le rôle de marionnette est plus reposant, moins visible, moins risqué... et demande moins de combats.  

« ...et si vous ne doutiez pas... ». 

Ce qu’attend le Seigneur, de chacun de ses enfants, c’est une foi d’anticipation. Une foi qui met en mouvement, une foi qui se voit par des actions concrètes, par des prises de responsabilités et pas seulement par des prises de conscience. Ces actes, ces choix, bien évidemment c’est le Saint-Esprit qui nous les enseigne. Il ne s’agit pas de nous transformer en des petits dieux. Si le Seigneur met en nous cette nouvelle nature, tout Lui revient, car tout Lui appartient. 

N’oublions pas que le premier, parce que principal enseignement de l’Esprit, c’est la louange. La louange ce n’est pas essentiellement le groupe de chant de l’église. C’est avant tout notre disposition de coeur.

Nous l’avons déjà dit, l’homme ne sait pas naturellement louer Dieu. Or l’Eternel aime la louange, et l’homme est appelé à louer «... Que tout ce qui respire loue l’Eternel ! Louez l’Eternel » (Psa. 150). Nous développerons ce sujet dans le chapitre consacré à la prière, mais disons le tout de suite, c’est dans la louange que le chrétien rencontre Dieu. La louange est le moment privilégié, plus que tout autre, pour recevoir par le Saint-Esprit, la connaissance de la volonté de Dieu. D'où l’intérêt de ménager des temps importants de louanges, qui sont bien plus efficaces que n’importe quels beaux discours. 

Si nous disons que Dieu nous parle dans ces instants, qu’Il nous révèle sa volonté, il faut aussi réaliser qu’Il nous donne les dons spirituels, nécessaires au bon fonctionnement de l'Eglise. 

La mise en pratique de notre foi, la mise en œuvre de notre responsabilité en qualité d’enfants de Dieu, commence lorsque nous sommes devenus suffisamment mûrs spirituellement. Lorsque nous sommes devenus capables de demander à notre Père les moyens de remplir notre mission.  

Jésus nous a promis des dons spirituels, l’apôtre Paul nous invite à les rechercher « Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. » (1 Cor 14 : 1)  

Nous restons ici encore dans le concret. La foi en Dieu et en sa promesse ne peut pas rester statique. Le Père ne nous appelle pas à rester dans la béatitude, mais à entrer dans sa cause, dans son combat pour arracher à Satan le plus possible d’hommes et de femmes. 

Avec quel équipement allons-nous au combat ? Serions-nous tellement orgueilleux que nous pensons pouvoir mener ce combat sans les dons spirituels ? Pourrions-nous affronter les puissances du malin sans l’assistance du Saint-Esprit, pour nous dévoiler le plan de Dieu ? Quelle drôle d’armée que seraient ces combattants sans ordres précis, sans entraînement particulier et sans informations ! 

Ne serait-ce pas quelque part une raison de la faiblesse de beaucoup d’églises ? Alors réalisons ce réveil au sujet de l’œuvre du Saint-Esprit, et osons demander à notre Père simplement ce qu’Il nous a promis, et faisons ainsi Sa volonté. 

L’enseignement de l’Esprit ne s’arrête pas là. Jésus nous a rappelés les deux commandements résumant toute la loi : Tu aimeras le Seigneur de toutes tes forces, mais aussi : « Tu aimeras ton prochain, comme toi-même. »  (Mat. 22 : 39-40) 

Il y a plusieurs façons de concevoir l’amour pour les autres  : 

Nous le concevons peut-être comme une obligation, le Seigneur l’exigeant. Ce peut-être aussi par intérêt, car cela facilite les relations, la paix. Mais il se trouve aussi des personnes qui ont cette disposition de cœur d’aimer les autres. Les bénévolats sociaux ne sont pas rares, où hommes et  femmes se dévouent sans compter, qu’il s’agisse d’œuvres chrétiennes ou d’œuvres laïques. Nous savons bien que les œuvres ne sauvent pas, mais reconnaissons avec humilité le travail désintéressé de ceux qui s’y emploient.

Nous pouvons revenir encore une fois à cette image de l’adoption, et au travail de l’Esprit Saint dans nos vies. 

Si notre adoption est réussie, nos pensées, nos désirs deviennent ceux du Père. L’amour de Dieu pour les hommes se traduit par une volonté absolue d’offrir le salut à tous ceux qui l’acceptent. Si mes pensées deviennent celles de Dieu, cela se traduit par le souci constant du salut des autres. 

L’amour du prochain, que nous devons manifester, devient donc la projection de la volonté du Père dans mon cœur. C’est une métamorphose fondamentale, le résultat de l’action du Saint-esprit se manifestera de façon visible, par les fruits de l’Esprit. 

Les mobiles ne seront ni la contrainte, ni la peur de déplaire à Dieu, mais simplement la connaissance de la pensée de Dieu que nous faisons nôtre. 

Notre relation avec Dieu devient donc très différente que par le passé, puisque maintenant nous sommes « reconnus » par Lui comme enfants, et donc héritiers. D’adoptés, situation déjà enviable, mais comme nous le relevions quelquefois malheureusement mal vécue, nous devenons « nés de nouveau » ce qui est une situation filiale définitive. 

Nos relations avec les autres sont complètement nouvelles, puisque désintéressées et dans l’objectif d’amener à Dieu. Dès lors, il n'est pas étonnant que dans sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul donne cet ordre déconcertant « Soyez toujours joyeux » (1Thes. 5 : 16-24). 

La source des conflits est presque toujours liée à des intérêts contradictoires, l’orgueil, l’égoïsme... Si la pensée de Dieu envahit notre cœur, elle élimine ces sentiments,  et la paix peut s’installer.  

Ne rêvons pas, tous les conflits ne seront pas éliminés, Satan s’agite et veille à détruire la pensée de Dieu dans nos cœurs. Il saura encore créer des attaques, mais sans lendemain. Il saura encore insuffler le doute et le trouble, mais il n’ira pas plus loin que la longueur de sa chaîne, parce qu’une autre promesse vient conforter toutes celles déjà énumérées. 

« CELUI QUI VOUS A APPELES EST FIDELE, ET C’EST LUI QUI LE FERA. »  (1 Thes. 5 : 24)

 

Conclusions sur ce chapitre : 

Les « vrais adorateurs » sont ceux qui allient la connaissance de Dieu aux actes. Il ne s’agit pas ici simplement  de bonnes œuvres, mais de vivre autrement.

Accepter cette nouvelle naissance, c’est être renouvelé par le Saint-Esprit. Alors la connaissance de Dieu prend une dimension insoupçonnée, parce que nous entrons dans SA SAGESSE.

Le Seigneur  nous offre une nouvelle dimension, celle de l’Esprit.  Notre foi  en est modifiée, bien plus affermie.  Notre amour pour Dieu  se trouve porté dans  une dimension jusqu’ici inconnue « la louange pour le Seigneur » et devient notre naturel. Nos relations avec les autres changent également.

Le chrétien né de nouveau reçoit alors cette promesse : il est scellé dans le Livre     de vie, c’est à dire assuré de son salut.  Cette promesse ne s’adresse pas aux « chrétiens de tradition » ou d’apparence, mais à ceux qui sont nés de l’Esprit.

Conscient de sa nouvelle filiation, comme enfant de Dieu, et abreuvé par le Saint-Esprit, il est appelé à participer aux dons spirituels, et donc à les rechercher.

Quelle merveilleuse métamorphose que de vivre cette nouvelle naissance !

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