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Les dons spirituels (suite)

8 - Actualité des promesses

2 - Les vrais adorateurs 3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

La question que l’on peut se poser, qui revient constamment chez ceux qui doutent de l’actualité des dons spirituels, est celle de savoir pour quelle époque étaient destinés ses dons si merveilleux. 

Ils se pratiquaient quotidiennement pendant le ministère de Jésus, nous le savons, aucun chrétien ne met cela en doute. 

Mais pendant son ministère, Il confie cette puissance spirituelle aux disciples, à tous ceux qui placent leur foi en Lui. 

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » (Jean 14 : 12-14). 

Cette déclaration, si elle est surprenante pour l’homme de la rue, ne devrait pas souffrir d’un besoin d’interprétation particulière. Elle est claire, sans restriction « celui qui croit... fera ». Il n’est pas question d’une époque particulière, Jésus dit qu’à partir du moment où Il aura rejoint le Père, c’est Lui qui intercédera pour que nous puissions faire des miracles en son nom. Même des œuvres plus grandes que celles que Lui-même a faites. 

Avec humilité, nous reconnaissons sûrement, ne pas bien comprendre la dimension que peut prendre ce « plus grandes ». Quels miracles seraient plus grands que celui de redonner la vie aux morts, comme Jésus l’a fait. 

Oeuvres plus grandes, peut-être, mais seulement dans l’ampleur. Jésus ayant prêché en terre juive, alors que le rôle de l'Eglise est de le faire dans le monde entier. Jésus a prêché trois ans et demi, l'Eglise depuis vingt siècles. Là est probablement la clé de cette affirmation. 

Quant à la durée de ces dons, Jésus ne fixe ici aucune limite, le texte ne permet pas même d’en suggérer une quelconque. 

Par contre, la prophétie de Joël, chapitre 2, reprise  par Pierre lors de son discours de la Pentecôte, est particulièrement significative : 

« Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront...  Avant l’arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux » (Actes 2 : 17-21). 

Comment pourrait-on imaginer que les derniers jours, dont il est question, seraient ceux d’il  y a deux mille ans et pas ceux que nous vivons. Aurions nous été dans ces derniers jours, et n’y serions pas encore davantage aujourd’hui ? Ce raisonnement ne tient pas.  

Le verset suivant confirme l’actualité de la puissance du Saint-Esprit et de ses dons : 

« ... Les prophéties seront abolies, les langues cesseront...  quand ce qui est parfait sera venu» (1Cor. 13 : 8-10). 

Nous n’avons pas encore, hélas, vu notre Seigneur revenir. Nous l’attendons avec impatience, nous le croyons à la porte. Nous sommes convaincus de vivre les derniers temps. Lapalisse dirait : aujourd’hui encore plus qu’il y a deux mille ans. 

Quand il sera revenu, nous n’aurons plus besoin de ces dons, car sa présence comblera tous nos besoins, toutes nos attentes. 

Ces choses si merveilleuses, cette vie dans l’Esprit, cette présence de Dieu « en nous », concerneraient-elles une élite spirituelle ?

Notre modestie peut très bien s’accommoder de cette vision : pour une élite !  Dans ce concept nous pouvons nous échapper. Concevoir la puissance de Dieu, pour un temps révolu aujourd’hui, cela aussi nous convient. Eventuellement, avec beaucoup de réserves, nous pourrions considérer qu’elle peut aussi être encore d’actualité, puisque quand même les Ecritures l’affirment, mais dans certaines terres de missions. On a entendu des témoignages à ce sujet. Ce n’est pas qu’on y croie vraiment, mais comme c’est lointain... pourquoi pas ! 

« Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet à l’un est donnée par l’Esprit... »  (1Cor. 12 : 7). 

C’est une fuite devant nos responsabilités que de croire que nous ne sommes pas concernés par la puissance de l’Esprit de Dieu.  

Bien évidemment le Saint-Esprit n’atteint pas celui ou celle qui fuit les dons. Mais l’attitude de  tout chrétien sincère, ce n’est pas la fuite, mais la recherche de la plénitude de Dieu, et de sa volonté. 

Autre constat, nous restons à notre rang. Dieu seul est souverain. Nous avons rappelé que les dons sont au service de l’édification et de la prédication. Seul le Saint-Esprit sait quelles sont les meilleures circonstances, présentes, mais aussi futures, pour remplir le plan de Dieu. 

Notre démarche ne peut donc pas être de nature autoritaire, mais de soumission à la volonté du Seigneur. C’est pourquoi cette restriction doit rester présente dans nos esprits : 

« Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il le veut ». (1Cor. 12 : 11). 

Qu’on ne se défile pas trop vite ! Oui l’Esprit choisit tel don pour l’un ou tels autres dons pour l’autre. Mais, une démarche personnelle reste nécessaire. 

« Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. » (1Cor. 14 : 1). 

Paul ne dit pas attendez patiemment, mais aspirez. Mettons-nous en condition de les recevoir. C’est à dire réalisons notre filiation d’enfants de Dieu. Désirons participer à l’œuvre de notre Père Céleste, en acceptant la place qu’Il nous a fixée. Demandons l’équipement spirituel, cherchons à recevoir les dons que l’Esprit juge bons pour nous. 

Pourquoi aspirer aux dons ? Pourquoi, en ce siècle tout à coup, les dons spirituels reviennent avec force sur le devant de la vie chrétienne ? Pourquoi Satan s’agite-t-il avec une telle intensité, précisément en même temps ? 

Vous connaissez la réponse. Depuis un siècle et demi la conscience chrétienne collective réalise que les temps sont proches. C’était là le grand réveil des années 1850 environ, dans le monde entier. 

Réveille-toi vierge folle, il est encore temps de devenir sage.  

CONCLUSIONS 

Les dons spirituels sont accordés par le Saint-Esprit de Dieu dans une logique eschatologique. Voulus et enseignés par Jésus pendant son ministère, Il a annoncé que ceux-ci allaient désormais accompagner le travail des disciples afin de convaincre le monde de la vérité de l’Evangile.

Ils sont un complément indispensable aux ministères de l'Eglise. Le retour à la compréhension des dons spirituels, après une longue mise en veille, semble aujourd’hui s’imposer dans tous les milieux chrétiens.

Loin d’assimiler ce phénomène à une mode, il semble urgent de réaliser que la prophétie de Joël, reprise dans Actes 2, est un signe supplémentaire du prochain retour de Jésus.

Personne ne peut nier qu’aujourd’hui les puissances occultes se déchaînent. Plus que jamais le message chrétien doit être revêtu de la puissance du Saint-Esprit. La parabole des 10 vierges nous rappelle que lorsque l’époux reviendra nous avons tout intérêt à être équipés de l’huile (symbole du Saint-Esprit), et à être réveillés.

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