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APOSTASIE SEDUCTRICE

Par Francis PACHECO, fr�re ancien de l�Eglise Chr�tienne Evang�lique de Monteux 

� J�roboam, fils de Nebath, qui a fait p�cher Isra�l ï¿½

1Rois 12: 26/33 

bullet � 26 J�roboam dit en son c�ur: �Le royaume pourrait bien maintenant retourner � la maison de David. 27 Si ce peuple monte � J�rusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l�Eternel, le c�ur de ce peuple retournera � son seigneur, � Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront � Roboam, roi de Juda�. 28 Apr�s s��tre consult�, le roi fit deux veaux d�or, et il dit au peuple: �Assez longtemps vous �tes mont�s � J�rusalem; Isra�l ! voici ton Dieu, qui t�a fait sortir du pays d�Egypte�. 29 Il pla�a l�un de ces veaux � B�thel, et il mit l�autre � Dan. 30 Ce fut l� une occasion de p�ch�. Le peuple alla devant l�un des veaux jusqu�� Dan. 31 J�roboam fit une maison de hauts lieux, et il cr�a des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n�appartenant point aux fils de L�vi. 32 Il �tablit une f�te au huiti�me mois, le quinzi�me jour du mois, comme la f�te qui se c�l�brait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l�autel. Voici ce qu�il fit � B�thel afin que l�on sacrifi�t aux veaux qu�il avait faits. Il pla�a � B�thel les pr�tres des hauts lieux qu�il avait �lev�s. 33 Et il monta sur l�autel qu�il avait fait � B�thel, le quinzi�me jour du huiti�me mois, mois qu�il avait choisi de son gr�. Il fit une f�te pour les enfants d�Isra�l, et il monta sur l�autel pour br�ler des parfums ï¿½.

L�Histoire nous apprend que les hommes n�apprennent rien de l�Histoire. Ce qui a �t� sera encore. Les m�mes causes produisent les m�mes effets. L�APOSTASIE, � action de s��loigner de la base, et de partir dans l�h�r�sie ï¿½, n�est pas un fait nouveau, d�j� l�ancien Isra�l l�avait v�cu� Le diable utilise toujours les m�mes recettes� Que ce soit un avertissement pour tous ceux qui liront cette m�ditation.

Rappel du contexte 

A la mort du roi Salomon le royaume est d�chir� selon ce que Dieu lui avait dit:

�       � Et l�Eternel dit � Salomon: Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n�as point observ� mon alliance et mes lois que je t�avais prescrites, je d�chirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai � ton serviteur ï¿½ (1Rois 11: 11).

En effet Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel en aimant des femmes �trang�res qui  incin�rent son c�ur vers d'autres dieux ,et son c�ur ne fut plus entier � l'Eternel (1Rois 11: 1/4)

bullet � Alors Salomon b�tit sur la montagne qui est en face de J�rusalem un haut lieu pour Kemosch, l�abomination de Moab, et pour Moloch, l�abomination des fils d�Ammon. Et il fit ainsi pour toutes ses femmes �trang�res, qui offraient des parfums et des sacrifices � leurs dieux. L�Eternel fut irrit� contre Salomon, parce qu�il avait d�tourn� son c�ur de l�Eternel, le Dieu d�Isra�l, qui lui �tait apparu deux fois. Il lui avait � cet �gard d�fendu d�aller apr�s d�autres dieux; mais Salomon n�observa point les ordres de l�Eternel ï¿½ (1Rois 11: 7/10).

�� en est finis de la stabilit� de la maison de David et c'est de la main de Roboam, le fils de Salomon, que le royaume sera arrach�.

bullet � Seulement, je ne le ferai point pendant ta vie, � cause de David, ton p�re. C�est de la main de ton fils que je l�arracherai. Je n�arracherai cependant pas tout le royaume; je laisserai une tribu � ton fils, � cause de David, mon serviteur, et � cause de J�rusalem, que j�ai choisie ï¿½ (1Rois 11: 12/13).

La division du royaume est un fait accompli, il ne reste � la maison de David que les tribus de Juda et de Benjamin tandis que J�roboam se voit �tablir roi sur le royaume du nord, les dix tribus d�Isra�l  (1Rois 12: 20).

IDOLATRIE DE JEROBOAM

Le r�gne de J�roboam le premier roi du nouveau royaume d�Isra�l aurait dut commencer sous des auspices favorables sellons ce que le proph�te Achija lui avait dit de la part de l��ternel.

bullet  ï¿½ Je te prendrai, et tu r�gneras sur tout ce que ton �me d�sirera, tu seras roi d�Isra�l. Si tu ob�is � tout ce que Je t�ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit � mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l�a fait David, mon serviteur, Je serai avec toi, Je te b�tirai une maison stable, comme J�en ai b�ti une � David, et Je te donnerai Isra�l ï¿½ (1Rois 11: 29/38).

Il �tait assur� de �r�gner sur tout ce que son �me d�sirait� et � avoir une maison stable ï¿½, il n�avait qu�� ob�ir et laisser agir Dieu en sa faveur, et il savait pourquoi l'Eternel avait arrach� le royaume de la main de Salomon.

�       � Et cela, parce qu�ils m�ont abandonn�, et se sont prostern�s devant Astart�, divinit� des Sidoniens, devant Kemosch, dieu de Moab, et devant Milcom, dieu des fils d�Ammon, et parce qu�ils n�ont point march� dans mes voies pour faire ce qui est droit � mes yeux et pour observer mes lois et mes ordonnances, comme l�a fait David, p�re de Salomon ï¿½ (1Rois 11: 33).

Mais lui n'en tiens pas compte et ne s�appuie pas sur la Parole qui lui a �t� dite de la part de l'�ternel et la chute du nouveau roi, J�roboam, n�a pas tard�.  Jugeant d�apr�s la sagesse humaine et oubliant la crainte de l��ternel.

�       � J�roboam dit en son c�ur: Le royaume pourrait bien maintenant retourner � la maison de David ï¿½ (1Rois 12: 26).

Comme il n�a pas plac� sa confiance en Dieu, il s�appuie sur ses propres raisonnements et sur ses propres craintes, il savait que c�est � J�rusalem que les fils d�Isra�l devaient aller se pr�senter devant l��ternel, pour offrir leurs sacrifices et pr�senter leurs offrandes. 

Une fois admise la possibilit� que le royaume pourrait retourner � la maison de David, J�roboam pousse plus loin son raisonnement, et il dit en son c�ur:

�       � Si ce peuple monte � J�rusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l�Eternel, le c�ur de ce peuple retournera � son seigneur, � Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront � Roboam, roi de Juda ï¿½ (1Rois 12: 27).

Il se souvient de sa fuite en �gypte alors que Salomon cherchait � le faire mourir et il craint pour sa vie au m�pris de ce que l'Eternel lui avait dit:

�       � Je te prendrai, et tu r�gneras sur tout ce que ton �me d�sirera, tu seras roi d�Isra�l ï¿½ (1Rois 11: 37).

Sa d�cision est prise, il doit maintenir le peuple loin de J�rusalem, il faut � Isra�l une religion nouvelle. De cette incr�dulit� � la promesse de Dieu, sort l��tablissement par J�roboam d�un culte idol�tre, diff�rent de celui que Dieu avait institu� � J�rusalem.

J�roboam croit avoir trouv� la bonne solution, il n�adopte pas les faux dieux des nations environnantes, il veut �tablir une nouvelle religion pour Isra�l. Ne connaissant pas de c�ur le Dieu qui lui avait parl�, il prend conseil en lui-m�me et fait deux veaux d�or.

 J�roboam a pass� une quinzaine d�ann�es en �gypte lorsqu�il avait d� fuir loin de Salomon qui cherchait � le faire mourir (1Rois 11: 40), et a �t� influenc� par la culture �gyptienne dont le taureau �tait la principale divinit�. Osiris, le dieu favori des �gyptiens, �tait mystiquement repr�sent� d'ordinaire sous la forme d'un jeune taureau ou d'un veau. C'est � lui que les Isra�lites avaient emprunt� leur veau d'or.

�       � Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d�or et dit au peuple: C�est trop pour vous de monter � J�rusalem. Voici tes dieux, � Isra�l,  qui t�ont fait monter hors du pays d��gypte ! ï¿½ (1Rois 12: 28).

Il remet au go�t du jour l�idol�trie pratiqu�e par Aaron au pied du Sina�, et qui avait attir� sur le   peuple juif le jugement de Dieu. Seulement il va plus loin que l�Isra�l du d�sert qui croyait rendre un culte � Dieu, et qui disait :

�       � C�est ici ton dieu � (Exode. 32: 4/5). Il leur disait:

�       �Voici tes dieux, � Isra�l,  qui t�ont fait monter hors du pays d��gypte!�,

� et laissait  l��ternel enti�rement de c�t�. Il aurait d� se souvenir du commandement que Dieu avait donn� � son peuple:

�       � Tu ne te feras point d�image taill�e � Tu ne t�inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point ï¿½ (Exode 20: 4/5)�

� et aussi se rappeler le ch�timent que Dieu infligea aux adorateurs du veau d�or (Exode 32).

Et il place un veau � B�thel, sur la limite de Juda, l�autre � Dan, fronti�re nord du territoire.

�       � Et il en mit un � B�thel, et pla�a l�autre � Dan ï¿½ (1Rois 2: 29).

Dan �tait un lieu pr�destin�, un lieu d�idol�trie. A l��poque des juges, un homme de la tribu d�Ephra�m, nomm� Mica, avait fait une idole avec de l�argent qu�il avait pris de sa m�re, et des hommes de la tribu de Dan la lui prirent et all�rent s��tablir au nord, dans la ville � laquelle ils donn�rent le nom de leur tribu  (Juges 17).

Le proph�te Amos, qui vivait 200 ans apr�s J�roboam, prononce un terrible ch�timent contre les adorateurs de cette idole:

�       � Ils jurent par le p�ch� de Samarie, et ils disent: �Vive ton Dieu, Dan ! Vive la voie de Beer-Sch�ba !�. Mais ils tomberont, et ne se rel�veront plus ï¿½  Amos 8:14.

Mais pire �tait la profanation de B�thel appel� � la maison de Dieu ï¿½ et consacr� autrefois par la pr�sence de l��ternel. (Gen�se 28).

Amos proph�tisa aussi contre l�idol�trie commise � B�thel ; 

�       � Le jour o� je punirai Isra�l pour ses transgressions, Je frapperai sur les autels de B�thel; les cornes de l�autel seront bris�es, et tomberont � terre ï¿½  (Amos 3: 14).

De m�me un homme de Dieu proph�tisa contre l'autel ï¿½ B�thel:

�       � Il cria contre l�autel, par la parole de l�Eternel, et il dit: Autel ! autel ! ainsi parle l�Eternel: �voici, il na�tra un fils � la maison de David; son nom sera Josias; il immolera sur toi les pr�tres des hauts lieux qui br�lent sur toi des parfums, et l�on br�lera sur toi des ossements d�hommes !� ï¿½ (1Rois 13: 2).

Trois si�cles plus tard Josias devint roi de Juda et tout ce qui a �t� prononc� ici s�est accompli � la lettre (2Rois 23: 15/20).

Le p�ch� de J�roboam attira de terribles calamit�s sur le peuple qui avait voulu l�avoir pour roi.

J�roboam aurais dut avoir une maison stable, mais a cause de son incr�dulit� dix-neuf rois, de neuf dynasties diff�rentes, s�par�es deux fois par des p�riodes d'anarchie, se succ�d�rent dans le royaume des dix tribus.

Le malheur de ce peuple fut qu'au schisme politique voulu de Dieu vint s'ajouter le schisme religieux, par l'idol�trie qu'introduisit d�s le commencement J�roboam. Il devint une cause de p�ch�, une pierre d'achoppement qui persista pendant des si�cles ; aussi J�roboam devint-il le type du roi apostat, comme David le type du roi fid�le (1Rois 15: 26/3 ; 16: 2; 22: 53, etc.).

Il entra�na Isra�l et le fit p�cher, le d�tournant du vrai Dieu et en lui faisant adorer des idoles.

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�; car le peuple alla m�me, devant l�un  des veaux, jusqu�� Dan ï¿½ (1Rois 12: 30).

J�roboam m�prisait l��ternel mais, dans sa pens�e, il agissait habilement en mettant deux idoles semblables aux deux extr�mit�s du pays. Il fallait r�pondre aux besoins religieux de tout le peuple, de mani�re � leur donner le moins de peine possible. Ceux qui �taient pr�s de Dan iraient � Dan, et les autres � B�thel.

M�me si Isra�l a maintenant son lieu de culte, et son nouveau dieu, il lui manque encore l�autorit� religieuse, le sacerdoce: les sacrificateurs et les serviteurs attach�s � ce culte. En Isra�l, la seule famille poss�dant le pouvoir sacerdotal �tait les fils de L�vi de la famille d'Aaron, fr�re de Mo�se. Et seule cette famille pouvait offrir des sacrifices.

Il organise son culte sur le mod�le du culte prescrit par la loi de Mo�se. �La maison des hauts lieux� remplace le temple. Aux nouveaux dieux qu�il avait faits, il fallait des sacrificateurs et les sacrificateurs d�entre les fils de L�vi, sont remplac�s par �des  sacrificateurs pris de tout le peuple�.

Cette innovation, non moins grave que les pr�c�dentes, enlevait aux sacrificateurs, descendants de L�vi, les fonctions du culte que leur avait conf�r�es Mo�se (Nombres 16 : 1/50).

�       � Il fit aussi des maisons dans les hauts lieux; et il �tablit des sacrificateurs pris de tout le peuple et qui n��taient pas des enfants  de L�vi ï¿½ (1Rois 12: 31).

Les sacrificateurs et les L�vites �taient fid�les, ils ne voulurent pas servir ces idoles, et J�roboam les repoussa.  Alors ils abandonn�rent les villes et les possessions qu�ils avaient dans son royaume, et vinrent en Juda et � J�rusalem, et fortifi�rent ainsi le royaume de Roboam (2Chroniques 11: 13-17).

�       � Et J�roboam fit une f�te au huiti�me mois, le quinzi�me jour du mois, comme la f�te qu�on c�l�brait en Juda ï¿½ (1Rois 12: 32).

Comme Isra�l avait sa f�te des tabernacles, J�roboam �tablit aussi une f�te le m�me jour, mais un mois plus tard pour achever de d�tourner le peuple du culte de l��ternel, il �tablit une f�te solennelle le huiti�me mois, le quinzi�me jour du mois, � l�instar de la f�te des tabernacles.

Tout cela �tait imagin� par le c�ur d�un homme qui ne craignait pas le vrai Dieu, comme une contrefa�on du culte d� � l��ternel, et dans le but de tenir les �mes �loign�es de J�rusalem. Tout en conservant les apparences ext�rieures de la l�galit�, il la violait, de mani�re � rendre la s�paration des deux peuples aussi compl�te que possible.

Correspondant � l�autel d�airain, il dresse un autel � B�thel, le place devant l�idole, et au lieu de l�holocauste y fait fumer l�encens .Il avait �imagin� cela dans son propre c�ur !�  

�       � ï¿½ et il offrit des sacrifices sur  l�autel. Il fit ainsi � B�thel, sacrifiant aux veaux qu�il avait faits; et il �tablit � B�thel les sacrificateurs des hauts lieux qu�il avait  faits ï¿½ � 1Rois 12: 32).

�       � Et le quinzi�me jour du huiti�me mois, du mois qu�il avait imagin� de  lui-m�me, il offrit des sacrifices sur l�autel qu�il avait fait � B�thel, et il fit une f�te pour les enfants d�Isra�l, et monta sur l�autel pour  offrir le parfum ï¿½ (1Rois 12: 33).

J�roboam sacrifiait lui-m�me, alors que les sacrificateurs avaient seuls le droit de le faire. 

Ainsi, malgr� ses formes ext�rieures trompeuses, cette religion �tait l�abandon complet du culte de l��ternel, un instrument politique entre les mains de J�roboam. Berc�es de fausses apparences, les �mes �taient retenues loin du vrai Dieu, et le roi Roboam de la lign�e de David deviendrait un �tranger pour le peuple.

Le p�ch� d�Isra�l �tait une r�gle �tablie :

�       � J�roboam, fils de Nebath, a fait p�cher Isra�l ï¿½ (2Rois 3: 3, 2Rois 13: 2) etc...

� est devenue la triste d�signation de son premier roi.

INSTAURATION D�UNE NOUVELLE RELIGION

Il est int�ressant de noter que J�roboam ne s'est pas content� de fabriquer des idoles pour d�tourner le peuple de J�rusalem qui pourrait bien maintenant retourner � la maison de David (1Rois 12: 26).

La coutume des p�lerinages � J�rusalem, � l'occasion des grandes f�tes religieuses, pouvait facilement rapprocher son peuple de celui de Juda en ayant � c�ur de chercher L'Eternel � J�rusalem.

bullet � Ceux de toutes les tribus d�Isra�l qui avaient � c�ur de chercher l�Eternel, le Dieu d�Isra�l, suivirent les L�vites � J�rusalem pour sacrifier � l�Eternel, le Dieu de leurs p�res. Ils donn�rent ainsi de la force au royaume de Juda, et affermirent Roboam, fils de Salomon ï¿½ (2Chroniques 11: 16-17).

Il lui fallait un moyen de dominer sur le peuple et il utilisa la s�duction qui est l'arme favorite de l'adversaire, qui imite tout ce qui est divin en se d�guisant lui-m�me en ange de lumi�re pour mieux s�duire les hommes.

�       � Et cela n�est pas �tonnant, puisque Satan lui-m�me se d�guise en ange de lumi�re ï¿½ (2Corinthiens 11: 13).

Comment le peuple a-t-il pu se laisser s�duire aussi facilement ?

bullet � Que personne, lorsqu�il est tent�, ne dise: C�est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut �tre tent� par le mal, et Il ne tente lui-m�me personne. Mais chacun est tent� quand il est attir� et amorc� par sa propre convoitise ï¿½ (Jacques 1: 13-14).

La convoitise de nos jours est souvent amorc� par des d�sirs charnels, la convoitise des yeux, des besoins cr�e artificiellement par notre entourage ou notre soci�t� de consommation, appas du gain, publicit�, d�sir de poss�der, de para�tre  etc...

�       � ï¿½ car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l�orgueil de la vie, ne vient point du P�re, mais vient du monde ï¿½ (1Jean 2: 16). 

Mais elle peut aussi �tre amorc�e par des besoins l�gitimes, comme les fils d�Isra�l dans le d�sert qui avaient besoin de manger et de boire.

�       � Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d�Isra�l fut saisi de convoitise; et m�me les enfants d�Isra�l recommenc�rent � pleurer et dirent: �Qui nous donnera de la viande � manger ?� ï¿½ (Nombres 11: 4).

Et l'Adversaire qui n'est l� que pour tuer et d�truire en profite pour nous s�duire � travers diff�rentes convoitises.

�       � Puis la convoitise, lorsqu�elle a con�u, enfante le p�ch�; et le p�ch�, �tant consomm�, produit la mort ï¿½ (Jacques 1: 13/15).

Et ainsi, connaissant les besoins du peuple, J�roboam a pu les tromper en  utilisant diverses formes de s�duction pour les tenir �loign� de J�rusalem en instaurant une nouvelle religion qui n��tait qu'une p�le contrefa�on du culte �tabli par Dieu.

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�... ï¿½ (1Rois 12: 30).

La s�duction par les traditions

�       � Si ce peuple monte � J�rusalem � ï¿½ (1Rois 12: 27).

Le peuple avait l�habitude de monter � J�rusalem pour offrir des sacrifices a l'Eternel selon ce qui avais �t� dit � Salomon.

�       � J�exauce ta pri�re, et Je choisis ce lieu comme la maison o� l�on devra m�offrir des sacrifices ï¿½ (2Chroniques 7: 12).

J�roboam qui craint de voir � ce peuple retourner � son seigneur, � Roboam ï¿½, joue sur les sentiments et leur dit :

�       �  C�est trop pour vous de monter � J�rusalem ï¿½ (1Rois 12: 28).

Et sous pr�texte de leur faciliter les choses instaure de nouveaux lieux pour sacrifier.

�       � Et il en mit un (veau) � B�thel, et pla�a l�autre � Dan ï¿½ (1Rois 12: 29).

Et le peuple abandonnera les commandements de Dieu au profit d'une nouvelle tradition, ils iront a B�thel et a Dan pour offrir des sacrifices

�       �  Et ce fut une occasion de p�ch�; car le peuple alla m�me, devant l�un  des veaux, jusqu�� Dan ï¿½ (1Rois 12: 30).

En fin politicien J�roboam a trouv� des symboles forts que le peuple attendait. Et cette confusion des lieux de cultes fait encore �chos plus tard entre juifs et Samaritains. Lorsqu�une femme Samaritaine s�adresse � J�sus qui passait par la Samarie.

�       � Vous dites, vous, que le lieu o� il faut adorer est � J�rusalem, mais nos p�res ont toujours ador� sur cette montagne (Jean 4: 19/20)

Un entretien qui se situe � proximit� d�un des lieux de culte �rig� par J�roboam... et cela 1000 ans plus tard !... c�est cela la voie de J�roboam, la voie de l�idol�trie qui cr�e la division et la confusion.

J�sus dira a cette femme samaritaine ;

bullet � Femme, lui dit J�sus, crois-Moi, l�heure vient o� ce ne sera ni sur cette montagne ni � J�rusalem que vous adorerez le P�re. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l�heure vient, et elle est d�j� venue, o� les vrais adorateurs adoreront le P�re en esprit et en v�rit�; car ce sont l� les adorateurs que le P�re demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l�adorent, L�adorent en esprit et en v�rit� ï¿½ (Jean 4: 21/24).

J�sus dira aux religieux de son �poque des paroles qui sont toujours d'actualit�.

�       � Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. (Marc 7: 8).

Et combien cette r�alit� reste actuelle dans les rapports de conflits entre hommes et religions, ou la confusion est maintenue par diverses doctrines et traditions d�hommes ?

Nous le voyons � travers des abominations comme le culte des morts, pour r�pondre au besoin de gens qui souffrent. Des aberrations comme No�l ou on f�te � l'adversaire... ou, l�anniversaire ï¿½ du � petit j�sus ï¿½ et on en profite pour en faire une bonne affaire commerciale. 

A travers les conflits inter-religions pour s'approprier des lieux � saints ï¿½ pour pouvoir � adorer ï¿½ au prix de milliers de morts.  

Le c�libat des pr�tres qui a conduit � des abominations sur des enfants. 

Les restrictions alimentaires qui sont impos�s au nom d'une doctrine de d�mon. 

Les bapt�mes d'enfants qui font croire � un billet d'entr�e pour l��glise de Christ et pour �ternit�, etc...

�       � Mais l'Esprit dit express�ment que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher � des esprits s�ducteurs et � des doctrines de d�mons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la fl�trissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a cr��s pour qu'ils soient pris avec actions de gr�ces par ceux qui sont fid�les et qui ont connu la v�rit�. Car tout ce que Dieu a cr�� est bon, et rien ne doit �tre rejet�, pourvu qu'on le prenne avec actions de gr�ces, parce que tout est sanctifi� par la parole de Dieu et par la pri�re ï¿½ (1Timoth�e 4).

Non ! Le J�sus que nous connaissons est vivant et il r�gne. Il n'est pas un � petit J�sus ï¿½ dans une cr�che, J�sus est Seigneur et Dieu ! Dieu L'a fait Seigneur sur toutes choses et L'a fait T�te de l��glise, Il poss�de les cl�s de la mort et de l'enfer et Il est assis sur le tr�ne et jugera toute l'humanit�, et Dieu a mis toute puissance entre Ses mains.

Il est ce puissant Seigneur J�sus !

Le m�me qui a chass� les vendeurs du temple qui �tait devenu � une affaire commerciale ï¿½ en leur disant ;

�       � Il est �crit: Ma maison sera appel�e une maison de pri�re. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ï¿½ (Matthieu 21: 13).

 Le m�me qui a dit :

�       � crois-Moi, l�heure vient o� ce ne sera ni sur cette montagne ni � J�rusalem que vous adorerez le P�re ï¿½

Le m�me qui a dit :

�       � Laissez les petits enfants, et ne les emp�chez pas de venir � moi; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent ï¿½ (Matthieu 19: 14).

La s�duction est une arme puissante entre les mains de l'adversaire  cars elle cr�e des besoins, et un sentiment d�appartenance a travers les traditions et coutumes, sentiment nationaliste, politique, ethnique , religieux , qui pousse � consid�rer l'autre comme un �tranger qui ne suit pas nos coutumes, l'ennemi � abattre sous pr�texte qu'il est diff�rant de nous.

Alors que la Bible nous enseigne a � aimer son prochain et mourir � soi-m�me ï¿½, les traditions nous enseignent a � faire mourir son prochain et s'aimer soi-m�me �

La tradition cr�e des liens qui nous soumettent entre des mains qui nous dominent, cr�e des culpabilit�s dans le c�ur de ceux qui serais tent� de s'en �loigner et finalement nous pousse � l'apostasie en nous �loignant des v�rit�s �ternelles au profit de commandements d�hommes.

Peut-on comprendre toute la port�e de la question que nous pose J�sus ? 

�       � Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? ï¿½ (Matthieu 15: 3).

Combien de � j�roboam� jouent sur les sentiments et la s�duction, et sous pr�texte de nous faciliter les choses, instaurent de nouveaux � lieux ï¿½ pour sacrifier et nous envoient vers des � veaux ï¿½ a B�thel ou a Dan au profit d'une tradition ?

�       � Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s�appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ ï¿½ (Colossiens 2: 8).

Et combien de nos obligations deviennent des � veaux d'or ï¿½ ? Posons-nous la question : notre travail qui est une n�cessit� pour pouvoir subvenir � nos besoins n'est-il pas devenu comme un � veau d'or ï¿½ ? 

Lorsque nous n'avons m�me plus le temps de nous rapprocher de nos fr�res en Christ, de lire la Bible ou simplement de prendre un moment pour nous mettre devant Dieu dans la pri�re, lorsque le besoin de faire face � diverses obligations nous emp�chent de trouver un moment pour Dieu, et lorsqu'on a travaill� toute la semaine on �prouve le besoin de se reposer dans d'autres activit�s plus � ludiques ï¿½

Et que dire des traditionnelles occupations aussi importantes les unes que les autres, il est souvent plus important de laver la voiture, faire le m�nage, visiter des amis, manger au restaurant, faire des courses, regarder du sport. Et on ne s�accorde tout simplement pas le temps de prier. Or, les gens n��taient pas diff�rents aux temps de No� et de Lot. Leurs principales priorit�s �taient de manger et de boire, d�acheter et de vendre, de se marier et de prendre soin de sa famille. Ils n�avaient pas le temps d��couter les messages du prochain Jugement de Dieu. Dieu demeurait au bas de leur liste de priorit�s. Ainsi, personne n��tait pr�t quand survint le Jugement.

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�; car le peuple alla m�me, devant l�un  des veaux, jusqu�� Dan ï¿½ (1Rois 12: 30).

L'adversaire cherchera toujours � nous lier par diverses traditions ou obligations pour nous �loigner du tr�ne de la gr�ce, et comme J�roboam il se pose toujours la m�me question: �Si ce peuple monte � J�rusalem ...�.

bullet � Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, r�de comme un lion rugissant, cherchant qui il d�vorera ï¿½ (1Pierre 5: 8). 
La s�duction par les �uvres

�       � ... faire des sacrifices � ï¿½ (1Rois 12: 27).

Il fallait donc recr�er les conditions qui donnerais au peuple la possibilit� de sacrifier a Dieu sellons ce que la loi leur prescrivais. Qu'importe le lieu, qu'importe le Dieu, l'important �tait de leur donner � faire des �uvres qui les rassurait en leur donnant l'illusion qu'ils sacrifiaient � Dieu. 

Aujourd�hui quelle motivation peut nous pousser � ... faire des sacrifices � ?

On peut voir certaines personnes � sacrifier ï¿½ tous leurs temps libre a leur travail pour diverse raisons qui peuvent �tre l�gitimes, au repos parce qu'on a besoin de r�cup�rer, au sport par passion ou pour rester en forme, sacrifier leur argent aux jeux pour un gain qui s�appelle Mammon, etc..., et finalement ils sacrifient leurs vie et leur famille a l'autel de leur vanit�.   

�       � Voici, ils ne sont tous que vanit�, leurs �uvres ne sont que n�ant, leurs idoles ne sont qu�un vain souffle ï¿½ (Esa�e 41: 29).

Combien de personnes � sacrifient ï¿½, et se laissent s�duire en voulant faire des choses pour Dieu a cause de certains besoins humains, ou pour de mauvaises raisons, sans se rendre compte que leur motivations sont charnelles, comme le besoin d��tre utile, alors que la Parole de Dieu nous dit:

�       � Un homme peut-il �tre utile � Dieu ? Non, le sage n�est utile qu�� lui-m�me ï¿½ (Job 22: 2). 

Le besoin d��tre reconnu, alors que la parole de Dieu nous dit ;

�       � Mais si quelqu�un aime Dieu, celui-l� est connu de Lui ï¿½ (1Corinthiens 8: 3).

Couvrir certaines culpabilit�s, alors que la parole de Dieu nous dit:

bullet � Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en J�sus-Christ ï¿½ (Romains 8: 1).
bullet � Et Je ne me souviendrai plus de leurs p�ch�s ni de leurs iniquit�s ï¿½

�       � Or, l� o� il y a pardon des p�ch�s, il n�y a plus d�offrande pour le p�ch� ï¿½ (H�breux 10: 17/18).

M�riter la gr�ce, alors que la Parole de Dieu nous dit :

�       � Mais � chacun de nous la gr�ce a �t� donn�e selon la mesure du don de Christ. Eph�siens 4:7 

Chercher l�approbation, alors que la Parole de Dieu nous dit:

�       � Car ce n�est pas celui qui se recommande lui-m�me qui est approuv�, c�est celui que le Seigneur recommande ï¿½ (2Corinthiens 10: 18).

Et que dire des doctrines du purgatoire, des p�lerinages, des p�nitences, les confessions etc... Qui veulent nous faire croire que l��uvre de la croix n'est pas suffisante pour nous faire h�riter du salut et la Parole de Dieu leur dit :

�       � Il leur d�nonce leurs �uvres, leurs transgressions, leur orgueil ï¿½ (Job 36: 9).

C�est par leur propre intelligence qu�ils essayent d�h�riter les b�n�dictions de Dieu, c�est par la force de leurs �uvres qu�ils esp�rent rendre un culte agr�able � l'Eternel, et combien s'imaginent pouvoir p�n�trer plus profond�ment la vie de l�Esprit par la chair et le sang

�       � la chair et le sang ne peuvent h�riter le royaume de Dieu, et la corruption n�h�rite pas l�incorruptibilit� ï¿½ (1Corinthiens 15: 50).

Un homme peut-il plaire � Dieu quand il essaie d'h�riter par la force de ses �uvres des b�n�dictions que notre Seigneur J�sus nous a acquises par le sang de sa croix ?

La Parole de Dieu nous dit:

�       � Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorit� ï¿½ (Colossiens 2: 10).

Notre foi dans l��uvre du sacrifice expiatoire de notre Seigneur J�sus-Christ � la croix est pleinement suffisant pour nous faire b�n�ficier de toutes les b�n�dictions que Dieu avait pr�par�es d�avance pour nous et quoi que nous fassions par nos propres capacit�s, nous ne pourrons rien rajouter � l��uvre parfaite de Dieu en J�sus-Christ qui a d�j� pourvu en toutes choses dans les lieux c�lestes.  

C'est par la gr�ce que nous sommes sauv�s et tout ce que l�on peut y rajouter vient du Malin.

�       � Car c'est par la gr�ce que vous �tes sauv�s, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les �uvres, afin que personne ne se glorifie ï¿½  (�ph�siens 2: 8/9).

 Mais � l'inverse des fausses doctrines du salut par les �uvres il est trop facile de se laisser s�duire en pensent que puisque J�sus a tout accompli a la croix nous n'avons plus rien � faire au risque de devenir des contemplatifs qui ne produisent pas de fruit et nous manquerions le but que Dieu avait pour nous en J�sus-Christ.

Il est important de comprendre que si nous sommes sauv�s par gr�ce et que nous avons d�j� re�u toutes b�n�dictions spirituelles dans les lieux c�lestes en J�sus-Christ, nous ne sommes ni st�riles ni  improductifs car la foi produit ses �uvres.

bullet � Mes fr�res, que sert-il � quelqu�un de dire qu�il a la foi, s�il n�a pas les �uvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un fr�re ou une s�ur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l�un d�entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est n�cessaire au corps, � quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi: si elle n�a pas les �uvres, elle est morte en elle-m�me. Mais quelqu�un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j�ai les �uvres. Montre-moi ta foi sans les �uvres, et moi, je te montrerai la foi par mes �uvres ï¿½ (Jacques 2: 14/18).

Il n'est pas parl� ici des �uvres de la chair ou de volont� d'homme faisant une �uvre qui le trompe.   Il est importent de faire la distinction entre l��uvre de la croix qui est pleinement suffisante pour le rachat de l�humanit� et � laquelle aucune �uvre ne peut se rajouter, et notre foi en J�sus-Christ d�montr� � travers toute bonne �uvre que Dieu a pr�par� d'avance afin que nous les pratiquions.

�       � Car nous sommes son ouvrage, ayant �t� cr��s en J�sus-Christ pour de bonnes �uvres, que Dieu a pr�par�es d�avance, afin que nous les pratiquions ï¿½ (�ph�siens 2: 10).

Et quelle est l��uvre que Dieu nous a donn� � faire ?

�       � L�Eternel Dieu prit l�homme, et le pla�a dans le jardin d��den pour le cultiver et pour le garder ï¿½ (Gen�se 2: 15).

Nous pouvons y voir une image de notre Seigneur J�sus plac� au milieu de son �glise pour en prendre soin et la garder, et de m�me comme Dieu pris l'homme et le pla�a dans le jardin d��den   pour le cultiver et le garder, nous sommes son ouvrage cr�e en J�sus-Christ pour porter du fruit et garder le d�p�t de la foi en �tant riches en bonnes �uvres afin de saisir la vie v�ritable.

�       � Recommande-leur de faire du bien, d��tre riches en bonnes �uvres, d�avoir de la lib�ralit�, de la g�n�rosit�, et de s�amasser ainsi pour l�avenir un tr�sor plac� sur un fondement solide, afin de saisir la vie v�ritable ï¿½ (1Timoth�e 6: 18/19).

bullet � Car personne ne peut poser d�autre fondement que celui qui a �t� pos�,  lequel est J�sus-Christ. Que si quelqu�un b�tit sur ce fondement avec de l�or, de l�argent, des  pierres pr�cieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l��uvre de chacun sera manifest�e; car le jour la fera conna�tre, parce qu�elle sera r�v�l�e par le feu, et  le feu �prouvera ce qu�est l��uvre de chacun ï¿½ (1Corinthiens 3: 11/13).

Et c'est sur ce fondement que nous devons b�tir toute bonne �uvre Et quelles sont ses bonnes �uvres ?

�       � Que celui qui est appel� au minist�re s�attache � son minist�re; que celui qui enseigne s�attache � son enseignement, et celui qui exhorte � l�exhortation. Que celui qui donne le fasse avec lib�ralit�; que celui qui pr�side le fasse avec z�le; que celui qui pratique la mis�ricorde le fasse avec joie. Que la charit� soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d�affection les uns pour les autres; par honneur, usez de pr�venances r�ciproques. Ayez du z�le, et non de la paresse. Soyez fervents d�esprit. Servez le Seigneur. R�jouissez-vous en esp�rance. Soyez patients dans l�affliction. Pers�v�rez dans la pri�re. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l�hospitalit�. B�nissez ceux qui vous pers�cutent, b�nissez et ne maudissez pas. R�jouissez-vous avec ceux qui se r�jouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les m�mes sentiments les uns envers les autres. N�aspirez pas � ce qui est �lev�, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages � vos propres yeux. Ne rendez � personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S�il est possible, autant que cela d�pend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-m�mes, bien-aim�s, mais laissez agir la col�re; car il est �crit: A moi la vengeance, � moi la r�tribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui � manger; s�il a soif, donne-lui � boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa t�te. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien ï¿½ (Romains 12: 7/21).

Nous ne sommes pas appel�s � faire des sacrifices pour m�riter une quelconque b�n�diction mais a produire un fruit de justice en nous offrants nous-m�mes comme des sacrifices vivants en faisant ce qui est agr�able et parfait

bullet � Je vous exhorte donc, fr�res, par les compassions de Dieu, � offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agr�able � Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au si�cle pr�sent, mais soyez transform�s par le renouvellement de l�intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volont� de Dieu, ce qui est bon, agr�able et parfait �  (Romains 12: 1/2).

Scellons ce que J�sus nous dit ;

�       � Si vous m�aimez, gardez mes commandements ï¿½ (Jean 14: 15). 

bullet � Si nous gardons ses commandements, par l� nous savons que nous l�avons connu. Celui qui dit: Je l�ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la v�rit� n�est point en lui ï¿½ (1Jean 2: 3/4).

�       � Et c�est ici son commandement: que nous croyions au Nom de son Fils J�sus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu�Il nous a donn� ï¿½ (1Jean 3: 23).

�       � Le but du commandement, c�est une charit� venant d�un c�ur pur, d�une bonne conscience, et d�une foi sinc�re ï¿½ (1Timoth�e 1: 5).

Et si nous sommes tent�s de penser que nous avons atteint la perfection, posons-nous cette question: 

�Quand le moment sera venu de rendre des comptes a Dieu, pourrons nous dire comme J�sus ?�.

�       � Je t�ai glorifi� sur la terre, j�ai achev� l��uvre que tu m�as donn�e � faire ï¿½ (Jean 17: 4).

Et si nous ne savons pas r�pondre � cette question faisons comme Paul.

bullet � Ce n�est pas que j�aie d�j� remport� le prix, ou que j�aie d�j� atteint la perfection; mais je cours, pour t�cher de le saisir, puisque moi aussi j�ai �t� saisi par J�sus-Christ. Fr�res, je ne pense pas l�avoir saisi; mais je fais une chose: �oubliant ce qui est en arri�re et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation c�leste de Dieu en J�sus-Christ� ï¿½ (Philippiens 3: 14). 
La s�duction par le mensonge

J�roboam disait au peuple:

�       � Voici tes dieux, � Isra�l,  qui t�ont fait monter hors du pays d��gypte ! ï¿½ (1Rois 12: 28).

En associent le mensonge a un fait r�el concernant un acte que Dieu avais fait pour Isra�l, J�roboam introduit la confusion dans l�esprit du peuple pour l��loigner de Dieu au profit de ces idoles et le peuple se laissera s�duire au point de rejeter le commandement de Dieu:

�       � Tu ne te feras point d�image taill�e � Tu ne t�inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point ï¿½  (Exode 20: 4/5).

De m�me Satan qui est le p�re du mensonge cherchera � nous s�duire, comme il a s�duit �ve en cr�ant la confusion:

�       � Le serpent �tait le plus rus� de tous les animaux des champs, que l�Eternel Dieu avait faits. Il dit � la femme: Dieu a-t-Il r�ellement dit... ? ï¿½ (Gen�se 3: 1).

Et par la confusion en arriver au mensonge:

�       � Alors le serpent dit � la femme: �Vous ne mourrez point� ï¿½ (Gen�se 3: 4).

Et le mensonge conduit � la d�sob�issance:

�       � Et l�Eternel Dieu dit � la femme: Pourquoi as-tu fait cela ? La femme r�pondit: le serpent m�a s�duite ï¿½  (Gen�se 3: 13). 

Avec des cons�quences terribles pour toute l'Humanit�

�       � C�est pourquoi, comme par un seul homme le p�ch� est entr� dans le monde, et par le p�ch� la mort, et qu�ainsi la mort s�est �tendue sur tous les hommes, parce que tous ont p�ch� ï¿½  (Romains 5: 12). 

Aujourd�hui nous avons des J�roboam qui introduisent le mensonge au profit de leur culte babyloniens et qui nous disent � voici ton Dieu, dans les bras de Marie ï¿½, � voici ton Dieu, dans un g�teau rond ï¿½, � voici ton Dieu, qui demande d'autres sacrifices ï¿½,  � voici ton Dieu, qui a besoin de tes �uvres pour te sauver ï¿½ï¿½

Ils nous donnent l'illusion qu'on sacrifie au vrai Dieu en nous d�tournant de la V�rit�. Et des personnes sinc�res qui cherchent vraiment Dieu sont induites en erreur au profit du mensonge.

�       � C�est bien � tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu�un peu de levain fait lever toute la p�te ? ï¿½  (1Corinthiens 5: 6).

Le levain, embl�me de fausse doctrine dans l�Ecriture, est toujours une figure du mal qui se propage, un symbole de m�chancet� et de malice, l'expression de ce qui est positivement mauvais dans sa nature et en fermentant il fait lever toute la p�te et donne de l�apparence, en corrompent tout ce qui est Divin. La Parole de Dieu nous met en garde contre:

�       le levain des pharisiens qui est l�hypocrisie religieuse (cf. Marc 8: 15).

�       Le levain des Sadduc�ens, humanistes et libres penseurs (cf. Actes 23: 8).

�       Le levain des H�rodiens, que sont les pouvoirs politiques, les apparences et les mondanit�s. (cf. Marc 815, Luc 238).

�       � Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain lev� sera retranch�e de l�assembl�e d�Isra�l, que ce soit un �tranger ou un indig�ne ï¿½ (Exode 12: 19).

Il suffit d'un soup�on de mensonge pour d�naturer la v�rit� et l'adversaire cr�e la confusion en nous glissant � l�oreille : 

�       � Dieu a-t-Il r�ellement dit... ? ï¿½ï¿½

� et on tord les �critures pour faire dire a  la bible des choses qu'elle n'a pas dite en se trompent soit m�me dans le but d�assouvir nos passions.

La v�rit� est oppos�e � tout mensonge:

�       � C�est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la v�rit� � son prochain; car nous sommes membres les uns des autres ï¿½ (Eph�siens 4: 25).

J�sus nous met en garde:

bullet � Je le d�clare � quiconque entend les paroles de la proph�tie de ce livre: Si quelqu�un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fl�aux d�crits dans ce livre; et si quelqu�un retranche quelque chose des paroles du livre de cette proph�tie, Dieu retranchera sa part de l�arbre de la vie et de la ville sainte, d�crits dans ce livre ï¿½ (Apocalypse 22:18-19).

Et de m�me que le mensonge est un attribut de Satan qui est p�re du mensonge, de m�me la v�rit� est un attribut de Dieu:

�       � Mais l��ternel est le Dieu de v�rit� ï¿½  (J�r�mie 10: 10).

J�sus est la v�rit�:

�       � J�sus lui dit: Je suis le chemin, la v�rit�, et la vie. Nul ne vient au P�re que par Moi ï¿½ (Jean 14: 6).

Le Saint-Esprit est l'Esprit de v�rit�

�       � Quand le consolateur sera venu, l�Esprit de v�rit�, Il vous conduira dans toute la V�rit� ï¿½ (Jean 16: 13).

Et sa Parole est V�rit�

�       � Sanctifie-les par ta v�rit�: ta parole est la v�rit� ï¿½ (Jean 17: 17).

Et si comme Pilate certains sont tent�s de poser la question�

�       � Pilate lui dit: Qu�est-ce que la V�rit� ? ï¿½  (Jean 18: 38).

Elle t�moigne d'elle-m�me, car toute la pl�nitude de la divinit� manifest�e en J�sus-Christ t�moigne de la V�rit�

�       � Et la Parole a �t� faite chair, et elle a habit� parmi nous, pleine de gr�ce et de v�rit�; et nous avons contempl� sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du P�re ï¿½ (Jean 1: 14).

�       � ï¿½ car la loi a �t� donn�e par Mo�se, la gr�ce et la V�rit� sont venues par J�sus-Christ ï¿½ (Jean 1: 17).

Et si le serpent sous la forme d'un J�roboam tente de nous s�duire par ses mensonges en nous disant:

�       � Voici tes dieux... Vous ne mourrez point... ï¿½.

Nous avons cette magnifique promesse de notre Seigneur qui nous dit ;

�       � vous conna�trez la v�rit�, et la V�rit� vous affranchira. (Jean 8: 32).

 

La s�duction dans nos rep�res
bullet � C�est trop pour vous de monter � J�rusalem ï¿½ (1Rois 12: 28).
bullet � Et il en mit un � B�thel, et pla�a l�autre � Dan ï¿½ (1Rois 12: 29).

�       � Il fit aussi des maisons dans les hauts lieux ï¿½ (1Rois 12: 31).

On pourrait paraphraser J�roboam qui est un fin psychologue et qui leur dit;  et vous voulez aller chaque ann�e � la maison de Dieu qui est � J�rusalem ? Pourquoi vous fatiguer ? Allez plut�t � la maison de Dieu � B�thel, le lieu o� Dieu a parl� a Jacob, l� o� il a chang� son nom pour lui donner un nouveau nom: Isra�l, c'est  un lieu prestigieux, c'est l� o� est la plus belle �glise de la r�gion, o� a Dan, c'est moins loin, plus facile, pas besoin de prendre vos voitures et il y a vos Dieux qui vous on fait sortir du pays d��gypte, il y a les copains avec qui on rigole bien, une super sono pour la musique, etc... 

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�; car le peuple alla m�me, devant l�un  des veaux, jusqu�� Dan ï¿½ (1Rois 12: 30).

Et la s�duction fait son �uvre nous donnant de faux rep�res a partir de rep�res connus, on nous emm�ne  � l��glise ï¿½ � la maison � travers internet, on peut faire la grasse matin�e, plus besoin de se d�placer, de prendre sa voiture, la louange en st�r�o, des pr�dicateurs qui nous plaisent avec des pr�dications que nous choisissons, la communion fraternelle a travers un �cran, et cerise sur le g�teau; on peut mettre tout �� sur pause le temps de boire un petit caf� ou siroter une bonne bi�re... et on se demande pourquoi Dieu ne r�pond plus � nos pri�res...

Ce n'est pas qu'internet soit mauvais en soit, il peut �tre un bon outil au m�me titre qu'un livre ou un enregistrement vid�o pour s'informer et s��difier chez soi, mais il peut �tre aussi comme une arme entre les mains de l'Adversaire, comme un J�roboam, pour r�pandre le levain de la s�duction et du mensonge, comme un couteau qui peut servir � table, ou nous emmener a la mort 

Tout ceci n'est qu'un exemple de s�duction dans nos rep�res par la modernit� ou la facilit� et il est facile de s��carter des mod�les qui nous ont �t� donn�s.

�       Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-m�me de Christ ï¿½ (1Corinthiens 11: 1).

bullet Soyez tous mes imitateurs, fr�res, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le mod�le que vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parl�, et j�en parle maintenant encore en pleurant.  (Philippiens  3: 17/18).

Nous devons rendre gr�ce � Dieu pour les �difices agr�ables qu'Il met � notre disposition, les si�ges  confortables, les groupes de louange, la communion fraternelle, les repas pris en commun, les pasteurs et les personnes qui sont a notre disposition pour l'�dification du corps de Christ, c'est une v�ritable b�n�diction que Dieu nous accorde dans sa gr�ce et nous devons en �tre reconnaissant. Mais prenons garde, car m�me "aller � l��glise" peut donner � l�homme un sentiment de satisfaction religieuse, l��loigner  des exigences de Dieu et du seul vrais rep�re qui est notre Seigneur J�sus-Christ qui nous demande d'adorer notre P�re en esprit et en v�rit�:  

�       � Femme, lui dit J�sus, crois-moi, l�heure vient o� ce ne sera ni sur cette montagne ni � J�rusalem que vous adorerez le P�re ï¿½ (Jean 4: 21).

�       � Mais l�heure vient, et elle est d�j� venue, o� les vrais adorateurs adoreront le P�re en esprit et en v�rit�; car ce sont l� les adorateurs que le P�re demande ï¿½ (Jean 4: 23). 

Et si comme � Babel, la hauteur d'une cath�drale n'est pas un crit�re pour se rapprocher de Dieu.

�       � Ils dirent encore: Allons! b�tissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel...  Et l�Eternel les dispersa loin de l� sur la face de toute la terre... ï¿½  (Gen�se 11: 4/9).

La beaut� d'un temple n'est pas une garantie de plaire � Dieu.

bullet � Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des offrandes qui faisaient l�ornement du temple, J�sus dit: �Les jours viendront o�, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renvers�e� ï¿½ (Luc 21: 5/6).

Quel que soit le lieu que le Seigneur dans sa gr�ce nous donne, afin de nous assembler en son Nom, ne nous trompons pas dans nos rep�res et n'oublions pas que la v�ritable �glise est au milieu de son peuple qui est le Corps de Christ.  

�       � Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu ï¿½ (Romains 15: 7). 

�       � N�abandonnons pas notre assembl�e, comme c�est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous r�ciproquement, et cela d�autant plus que vous voyez s�approcher le jour ï¿½ (H�breux 10: 25). 

�       � Car l� o� deux ou trois sont assembl�s en mon Nom, Je Suis au milieu d�eux ï¿½ (Matthieu 18: 20).

La s�duction qui rapproche les gens

Les motiver par des r�jouissances

�       � Et J�roboam fit une f�te au huiti�me mois, le quinzi�me jour du mois, comme la f�te qu�on c�l�brait en Juda ï¿½ (1Rois 12: 32).

J�roboam a instaur� une f�te le quinzi�me jour du huiti�me mois, comme la f�te des tabernacles mais un mois plus tard, il avait compris que le peuple avais besoin de r�jouissances, mais il avait aussi compris que les f�tes avait un grand pouvoir de rapprochement, les gens sont plus ouverts, plus accessibles et il y voyait l�occasion d'affermir son r�gne en introduisant la s�duction.  

�       � Et le quinzi�me jour du huiti�me mois, du mois qu�il avait imagin� de  lui-m�me, il offrit des sacrifices sur l�autel qu�il avait fait � B�thel,  et il fit une f�te pour les enfants d�Isra�l, et monta sur l�autel pour  offrir le parfum ï¿½ (1Rois 12: 33).

Les f�tes sont une occasion de se r�jouir et de partager des moments de communions en famille ou entre amis et Dieu aime que l'on se r�jouisse. 

�       � Poussez vers l�Eternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre ! Faites �clater votre all�gresse, et chantez ! ï¿½ (Psaume 98: 4).

�       � Vous aussi, r�jouissez-vous de m�me, et r�jouissez-vous avec moi ï¿½  (Philippiens 2: 18).

J�sus aimais les r�jouissances et assistait aux f�tes.

bullet � Trois jours apr�s, il y eut des noces � Cana en Galil�e. La m�re de J�sus �tait l�, et J�sus fut aussi invit� aux noces avec ses disciples � (Jean 2: 1/2).

Son premier miracle a �t� accompli au milieu d'une f�te et a permis aux gens de se r�jouir.

bullet � J�sus leur dit: Remplissez d�eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu�au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en � l�ordonnateur du repas. Et ils en port�rent. Quand l�ordonnateur du repas eut go�t� l�eau chang�e en vin, -ne sachant d�o� venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puis� l�eau, le savaient bien, il appela l��poux, et lui dit: Tout homme sert d�abord le bon vin, puis le moins bon apr�s qu�on s�est enivr�; toi, tu as gard� le bon vin jusqu�� pr�sent ï¿½ (Jean 2: 7/10).

Mais J�sus qui connait le c�ur de l'homme nous montre que la s�duction peut �uvrer � travers les r�jouissances.

�       � Cependant, ne vous r�jouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais r�jouissez-vous de ce que vos noms sont �crits dans les cieux ï¿½ (Luc 10: 20).

De m�me que nos malheurs peuvent entra�ner les r�jouissances de nos ennemis.

�       � Ne l�annoncez point dans Gath, n�en publiez point la nouvelle dans les rues d�Askalon, De peur que les filles des Philistins ne se r�jouissent, de peur que les filles des incirconcis ne triomphent ï¿½  (2Samuel 1: 20).

Nos propres m�rites peuvent nous s�duire.

�       � Vous vous r�jouissez de ce qui n�est que n�ant, Vous dites: N�est-ce pas par notre force que nous avons acquis de la puissance ? ï¿½ (Amos 6: 13).

Et que dire des f�tes que l'on dit chr�tiennes et qui sont des occasions de se r�jouir ?

            - No�l, qui n'est que l'image d'un culte babylonien

            - Les feux de la saint Jean, qui est une version du culte rendu a Moloch

            - Les rassemblements pour rendre un culte a la reine du ciel

            - L�assomption de la vierge Marie,

            - la Toussaint, etc.

�       � Certainement mon peuple est fou, il ne Me conna�t pas; ce sont des enfants insens�s, d�pourvus d�intelligence ï¿½ (J�r�mie 4: 22).

Toutes ces f�tes ne sont que des s�ductions �tabli par des J�roboam pour rapprocher les gens et glisser insidieusement des fausses doctrines dans le but de les attacher a une institution et a suivre un homme, alors que nous sommes appel�s � suivre, a nous attacher et nous r�jouir en notre Seigneur de gloire, J�sus-Christ notre sauveur.

LA SEDUCTION DE L�OECUMENISME�

De m�me l��cum�nisme est une s�duction qui rapproche les gens, au m�me titre que ces f�tes pa�ennes qui proclame une unit� dans le but de diluer la v�rit� au profit de la nouvelle Babylone.   

�       � J�sus lui dit: Je Suis le chemin, la v�rit�, et la vie. Nul ne vient au P�re que par Moi ï¿½ (Jean 14: 6).

En Christ nous sommes la v�ritable �glise de J�sus-Christ qui est d�j� une et indivisible, elle n'a pas besoin de se  placer sous le joug d'une institution pour � d�velopper son unit� ï¿½, elle n�a nullement besoin de l��cum�nisme pour faire croire que � l��glise ï¿½ progresse dans la bonne direction !

L��cum�nisme ne vise qu�� pr�parer la nouvelle Babylone, l��glise de l�Anti-christ ! L��cum�nisme est l�une des inventions des J�roboam modernes qui veulent nous inciter, par une s�duction qui rapproche les gens et sous pr�texte d'aimer notre prochain � accepter n'importe quel compromis aux d�pends de la VERITE.

Et un jour on nous demandera de nous r�jouir comme Salomon, en nous prosternant devant des idoles pour ne pas heurter la sensibilit� religieuse de personnes qui ne connaissent pas Dieu, sous pr�texte d��thique et de savoir vivre.

�       � Mon peuple est d�truit, parce qu�il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejet� la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras d�pouill� de mon sacerdoce ï¿½ (Os�e 4: 6).

�       � Sanctifie-les par ta v�rit�: ta Parole est la V�rit� ï¿½ (Jean 17: 17).

La s�duction par les hommes

Leur donner des conducteurs spirituels.

�       � ï¿½ il cr�a des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n�appartenant point aux fils de L�vi et il �tablit � B�thel les sacrificateurs des hauts lieux qu�il avait  faits ï¿½ (1Rois 12: 32).

J�roboam a qui avais �t� donn� le pouvoir politique s'est appropri� du pouvoir religieux qui avait �t� donn� aux fils de L�vi en �tablissant des sacrificateurs pris parmi tout le peuple. Ainsi le pouvoir politique donnait au peuple des conducteurs spirituels au m�pris de l'ordre �tabli par Dieu, et y introduit la s�duction par des hommes. J�sus nous met en garde contre diff�rents types de conducteurs spirituels qui pourraient nous �loigner de Dieu par diverses s�ductions. Il nous met en garde contre le levain des Pharisiens:  

�       � J�sus leur dit: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadduc�ens ï¿½ (Matthieu 16: 6).

Les pharisiens �taient tr�s rigoristes dans l'observation des commandements, formalistes et tr�s attach�s � la loi de Mo�se et � la tradition qui s'y �tait ajout�e au cours des si�cles, mais ils observaient les ordonnances avec rigidit� et ostentation, faisant peser sur le peuple un joug religieux et hypocrite

C'est le type de personnes qui enseignent la loi sans l'Esprit de la loi, des personnes qui lisent la Parole sans discerner l�Esprit de vie en J�sus-Christ

bullet � En effet, la loi de l�esprit de vie en J�sus-Christ m�a affranchi de la loi du p�ch� et de la mort. Car chose impossible � la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamn� le p�ch� dans la chair, en envoyant, � cause du p�ch�, son propre Fils dans une chair semblable � celle du p�ch�, et cela afin que la justice de la loi f�t accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l�esprit ï¿½ (Romains 8: 2/4).

J�sus a condamn� l'esprit hypocrite des Pharisiens.

bullet � Alors J�sus, parlant � la foule et � ses disciples dit: �Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Mo�se. Faites donc et observez tout ce qu�ils vous disent; mais n�agissez pas selon leurs �uvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les �paules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour �tre vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylact�res, et ils ont de longues franges � leurs v�tements;  ils aiment la premi�re place dans les festins, et les premiers si�ges dans les synagogues;  ils aiment � �tre salu�s dans les places publiques, et � �tre appel�s par les hommes Rabbi, Rabbi ï¿½ (Matthieu 23: 1/7).

Le type de conducteur spirituel qui annonce la Parole pour se faire valoir, mais ne la pratique pas lui-m�me:

�       � J�sus leur r�pondit: �Hypocrites, Esa�e a bien proph�tis� sur vous, ainsi qu�il est �crit: Ce peuple M�honore des l�vres, mais son c�ur est �loign� de Moi� ï¿½  (Marc 7: 6).

C'est le levain des Pharisiens qui nous pousse � condamner et � maudire notre prochain sous pr�texte l�galiste.

�       � Mais cette foule qui ne conna�t pas la loi, ce sont des maudits ! ï¿½ (Jean 7:49

Et ils violent les lois de Dieu qu'ils disent conna�tre au profit de leur science hypocrite en contredisant la loi qu'ils professent pour arriver � leurs buts.

�       � Le sacrificateur�. ne d�couvrira point sa t�te et ne d�chirera point ses v�tements ï¿½ (L�vitique 21: 10).

�       � Alors le souverain sacrificateur d�chira ses v�tements, et dit: �Qu�avons-nous encore besoin de t�moins ?� ï¿½ (Marc 14: 63). 

 J�sus nous met aussi en garde contre le levain des sadduc�ens ;

�       � ... et des sadduc�ens ï¿½ (Matthieu 16: 6).

Les sadduc�ens sont des libres penseurs, niant la r�surrection, l'existence des anges et des esprits

�       � Car les sadduc�ens disent qu�il n�y a point de r�surrection, et qu�il n�existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses ï¿½ (Actes 23: 8).

Ce sont des philosophes cart�siens qui se trompent eux-m�mes par de vains raisonnements.

bullet � J�sus leur r�pondit: Vous �tes dans l�erreur, parce que vous ne comprenez ni les �critures, ni la puissance de Dieu... Pour ce qui est de la r�surrection des morts, n�avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: Je Suis le Dieu d�Abraham, le Dieu d�Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n�est pas Dieu des morts, mais des vivants ï¿½ (Mathieu 22: 23/32).

A l�inverse il y a l'esprit New Age qui dit � on ira tous au paradis ï¿½, � tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ï¿½ï¿½

Oui nous ressusciterons tous mais ne nous faisons pas d�illusion, m�me si Dieu nous aime et nous a tous aim� au point qu'Il a donn� son Fils unique a la croix pour qu'en Lui nous ayons la vie, nous n'irons pas tous au Paradis, car nous n'aurons pas tous �t� trouv� beau ou gentil comme certains pourrais le penser pour se rassurer eux-m�mes. Et seul celui � qui a �t� donn� le pouvoir de juger les vivants et les morts et se tiens devant le tr�ne, a la vie en lui-m�me, et seuls ceux qui auront �t� trouv� �cris dans le livre de vie ressusciterons pour la vie �ternelle.  

�       � Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussi�re de la terre se r�veilleront, les uns pour la vie �ternelle, et les autres pour l�opprobre, pour la honte �ternelle ï¿½ (Daniel 12: 2).

bullet � Car, comme le P�re a la vie en lui-m�me, ainsi Il a donn� au Fils d�avoir la vie en Lui-m�me. Et Il Lui a donn� le pouvoir de juger, parce qu�Il est Fils de l�homme. Ne vous �tonnez pas de cela; car l�heure vient o� tous ceux qui sont dans les s�pulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement ï¿½ (Jean 5: 26/29).

 

bullet � Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le tr�ne... Quiconque ne fut pas trouv� �crit dans le livre de vie fut jet� dans l��tang de feu ï¿½ (Apocalypse 20: 12/15).

J�sus nous met en garde contre le levain d'H�rode ;

�       � J�sus leur fit cette recommandation: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d�H�rode ï¿½ (Marc 8: 15).

Levain des H�rodiens consiste � plaire au monde, symbole de mondanit�. Le genre de personnes qui introduisent la mondanit� dans l��glise et s�duisent par les apparences pour plaire au monde. 

bullet � Lorsque H�rode vit J�sus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il d�sirait Le voir, � cause de ce qu�il avait entendu dire de Lui, et il esp�rait qu�il Le verrait faire quelque miracle. Il Lui adressa beaucoup de questions; mais J�sus ne lui r�pondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes �taient l�, et l�accusaient avec violence. H�rode, avec ses gardes, le traita avec m�pris; et, apr�s s��tre moqu� de Lui et L�avoir rev�tu d�un habit �clatant, il Le renvoya � Pilate ï¿½ (Luc 23: 8/11).

Nous le voyons � travers cette nouvelle religion qu'on appelle �cum�nisme, ou les gens sont pr�ts � tous les compromis pour plaire au monde, au m�pris de la v�rit�.

�       � Car, si quelqu�un vient vous pr�cher un autre J�sus que celui que nous avons pr�ch�, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez re�u, ou un autre �vangile que celui que vous avez embrass�, vous le supportez fort bien ï¿½ (2Corinthiens 11: 4).

�       � Ces hommes-l� sont de faux ap�tres, des ouvriers trompeurs, d�guis�s en ap�tres de Christ ï¿½ (2Corinthiens 11: 13).

Nous le voyons aussi a travers des aberrations comme l�ordination de pr�tres homosexuels pour plaire � une cat�gorie de personnes qui ont besoin de se repentir de leur p�ch� qui est une abomination aux yeux de Dieu 

�       � Car il s�est gliss� parmi vous certains hommes, dont la condamnation est �crite depuis longtemps, des impies, qui changent la gr�ce de notre Dieu en dissolution ï¿½ (Jude 1: 4).

J�sus nous met en garde contre les faux docteurs de la loi ;

�       � Malheur � vous, docteurs de la loi! parce que vous avez enlev� la clef de la science; vous n��tes pas entr�s vous-m�mes, et vous avez emp�ch� d�entrer ceux qui le voulaient ï¿½ (Luc 11: 52).

Contre les faux proph�tes ;

�       � Bien-aim�s, n�ajoutez pas foi � tout esprit; mais �prouvez les esprits, pour savoir s�ils sont de Dieu, car plusieurs faux proph�tes sont venus dans le monde ï¿½ (1Jean 4: 1).

�       � ï¿½ ils viennent � vous en v�tements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconna�trez � leurs fruits ï¿½ (Matthieu. 7: 15/16).

A tous ces sacrificateurs qui ne marchent pas dans la v�rit�, ces personnes dont J�sus nous met en garde, il leur dit aussi:

bullet � Plusieurs me diront en ce jour-l�: Seigneur, Seigneur, n�avons-nous pas proph�tis� par ton Nom ? n�avons-nous pas chass� des d�mons par ton Nom ? et n�avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton Nom ? Alors Je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l�iniquit� ï¿½ (Matthieu 7: 22/23).
La s�duction par un leader

Se pr�senter comme un leader � suivre

�       � ï¿½ et monta sur l�autel pour  offrir le parfum ï¿½ (1Rois 12: 33).

J�roboam montait lui-m�me sur l'autel pour sacrifier, en usurpent la place du sacrificateur il s�appropriait un r�le que Dieu ne lui avais pas donn�, son r�le de leader politique ne lui donnait pas le droit de devenir un leader spirituel.

C'est le type des gens qui s'autoproclament pr�dicateurs ou conducteur spirituels et se recommandent eux-m�mes alors que Dieu ne les a pas appel�s au minist�re.

�       � Nous n�osons pas nous �galer ou nous comparer � quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-m�mes. Mais, en se mesurant � leur propre mesure et en se comparant � eux-m�mes, ils manquent d�intelligence ï¿½ (2Corinthiens 10: 12).

Dieu n'a jamais eu l'intention dans le minist�re chr�tien de laisser les gens �tre guid� par leur propres forces ou par des moyens humains, l'intention de Dieu est que ses dirigeants soient conduits par son Esprit, et si nous voulons obtenir des fruits spirituels, nos minist�res doivent �tre dirig�s et renforc� par le Saint-Esprit

Il est important de distinguer et discerner entre le vrai spirituel et le faux spirituel qui ne vient pas de Dieu, un conducteur spirituel a une grande responsabilit�, car plusieurs vies sont affect�s par ce qu'il fait ou ne fait pas, et toutes ces choses ne doivent pas �tre le r�sultat de perceptions humaines, mais d'une direction de l'Esprit. Nous en voyons le r�sultat chez J�roboam qui s'est laiss� guider par ses perceptions humaines et charnelles, et a plong� le pays dans l�idol�trie.  

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�; car le peuple alla m�me, devant l�un  des veaux, jusqu�� Dan ï¿½ (1Rois 12: 30).

Et nous avons un bel exemple d'humilit� � travers G�d�on qui nous invite � nous laisser conduire par l�Esprit du Seigneur

�       � Et les hommes d�Isra�l dirent � G�d�on: �R�gne sur nous, et toi et ton fils et le fils de ton fils, car tu nous as sauv�s de la main de Madian�. Et G�d�on leur dit: �je ne r�gnerai point sur vous, et mon fils ne r�gnera point sur vous; l�Eternel r�gnera sur vous� ï¿½ (Juges 8: 22/23).

Il y a trop de gens qui suivent un conducteur spirituel au d�pend de J�sus, qui suivent un homme comme un gourou, parce qu�il a du charisme, parce qu�il parle bien, parce qu'il a de l'humour, parce qu'il est beau, qu'il est gentil, qu'il est g�n�reux etc... Et pour toutes ces mauvaises raisons ils ne voient pas l�int�r�t de venir � l��glise quand le pasteur n'est pas l� !

Permettez-moi de vous dire une chose de la part du Seigneur :

�       � Les temps de la fin sont proches et toutes ces personnes ont besoin de se repentir cars ils sont des candidats pour suivre l'Anti christ le jour ou Satan les s�duira ! Tout ce qui prend la premi�re place aux d�pends du Seigneur est Ant�christ et J�sus saura reconna�tre les siens le jour o� Il reviendra ï¿½.

La s�duction par la pr�dication

Leur donner bonne conscience

�       � ï¿½ il offrit des sacrifices sur l�autel qu�il avait fait � B�thel ï¿½ (1Rois 12: 3).

J�roboam avais fait un autel a B�thel, un faux autel ou il offrait des faux sacrifices � un faux dieu et le peuple se laissait s�duire par une pr�dication qui lui donnait bonne conscience. C'est une image de ce que nous pourrions voir aujourd�hui dans certaines de nos �glises.

Nous voyons arriver dans nos assembl�s des personnes bless�s, des personnes fatigu� et malades, des personnes dans le p�ch�, qui ont besoin de repentance et certainement, ces personnes pour qui notre Seigneur J�sus a pay� le prix supr�me a la croix, ont besoin de gu�rison, de r�confort et ont souvent besoin d��tre port� avec amour afin de parvenir par la connaissance de l��vangile, a la v�rit� qui conduit � la vie.

Nous devons prier notre Seigneur pour qu'Il nous donne la sagesse et le discernement n�cessaire pour pouvoir aider ces personnes avec toute l'intelligence, l�amour, mais aussi la fermet� que manifestait notre Seigneur J�sus. 

Mais nous les trahissons et nous trahissons notre Seigneur si nous nous contentons de les caresser dans le bon sens du poil, en leur pr�sentant un Evangile � l'eau de rose dans le but de leur faire � accepter ï¿½ un J�sus bon march�, un gentil J�sus, un autel sans la croix dans le but de leur donner bonne conscience. 

Il y a trop de gens, de chr�tiens ti�des dans les �glises �vang�liques, qui sont pass�s par une conversion tr�s superficielle. Ils ont �t� incit�s, parfois avec des arguments sentimentaux, � accepter rapidement un salut bon march� et ils ont fait � l�honneur ï¿½ � J�sus-Christ de � L�accepter ï¿½ dans leur c�ur, mais ont-ils re�u une r�v�lation profonde de leur p�ch� qui les pousse � la repentance ?  

J�sus n'a pas besoin qu'on l' accepte, Il n'a pas besoin qu'on lui fasse l' honneur de venir � l��glise, et il n'est pas un gar�on de course � notre disposition attendant qu'on Lui fasse l'honneur de Lui demander un service ou de l'accepter, Il est Seigneur et roi, celui devant qui tout genou fl�chira, Il est assis � la droite du Tr�ne de la gr�ce, et Il r�gne.

�       � Car il est �crit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fl�chira devant Moi, et toute langue donnera gloire � Dieu ï¿½ (Romains 14: 11).

N�inversons pas les r�les, si nous venons � Lui, Il ne gagne rien, si nous ne venons pas � Lui, Il ne perd rien, c'est Lui qui nous honore par sa Pr�sence et c'est nous qui avons tout � perdre ou � gagner, c'est nous qui avons besoin de Lui et qui avons besoin de nous repentir, car tout Lui a �t� soumis et Il r�gne sur toute choses

Il nous a fait la gr�ce imm�rit�e de venir vers nous alors que nous �tions des p�cheurs perdu, Il a pay� le prix de nos iniquit�s, nous a rachet� de la mort et du p�ch� et nous a donn� la vie  

Ce Seigneur tout puissant qui r�gne sur tout l�univers n'a pas utilis� d'arguments sentimentaux pour faire conna�tre le P�re, mais Il nous a mis face � nos responsabilit�s, est all� mourir a la croix pour nous, est ressuscit� des morts, est assis � la droite de Dieu et jugera les vivants et les morts

bullet � Dieu, sans tenir compte des temps d�ignorance, annonce maintenant � tous les hommes, en tous lieux, qu�ils aient � se repentir, parce qu�Il a fix� un jour o� Il jugera le monde selon la justice, par l�homme qu�Il a d�sign�, ce dont Il a donn� � tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts� ï¿½ (Actes 17: 30/31).

Ce n'est pas politique, c'est spirituel, ce n'est pas du sentiment, c'est la r�alit�

�       � Il disait: �Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez � la bonne nouvelle� ï¿½ (Marc 1: 15).

�       � Il disait: �le temps est accompli� ï¿½.

C'�tait le temps qui avais �t� montr� aux proph�tes leur annon�ant qu'un temps arriverait ou Dieu vivrait en eux, leur donnerais un nouveau corps et vivrait parmi eux. Les sacrifices n��taient qu'une illustration de ce qui �tait � venir, jusqu'� ce que J�sus vienne, qu'Il meure a la croix, qu'Il donne son sang, sa vie pour nous, qu'Il prenne le jugement pour nos p�ch�s sur Lui-m�me afin que nous n'ayons plus jamais � subir le jugement pour nos p�ch�s. 

�       � ï¿½ Lui qui a port� Lui-m�me nos p�ch�s en son corps sur le bois, afin que morts aux p�ch�s nous vivions pour la justice; Lui par les meurtrissures duquel vous avez �t� gu�ris ï¿½ (1Pierre 2: 24).

�       � Il disait: �le Royaume de Dieu est proche��.

Le Royaume de Dieu est tout pr�t, le temps est accompli, vous devez vous repentir, votre religion est  vide, elle ne vous sauvera jamais, repentez-vous, changez votre fa�on de penser, les rituels ne vous ont pas aid�, les confessions de foi ne vous ont pas aid�, votre philosophie ne vous a pas aid�, repentez-vous et croyez l'�vangile.

�       � Il disait: �repentez-vous et croyez a la bonne nouvelle��.

L��vangile est la bonne nouvelle, la bonne nouvelle de ce que J�sus a fait pour nous:

  - Bonne nouvelle pour les p�cheurs�

J�sus a port� nos p�ch�s, de mani�re � ce que nous n'ayons plus a les porter, de fa�on � ce que nous puissions �tre sauv�s, nos p�ch�s ont tous �t� pay� pour nous, c'est cela l��vangile, la bonne nouvelle

   - Bonne nouvelle aux malades�

Il a pris nos infirmit�s et a port� nos meurtrissures, Il l'a fait !

Il ne va pas le faire parce que nous prions ou parce que nous je�nons, Il l'a fait, c'est accompli !

C'est une bonne nouvelle pour les malades, Il a port� nos infirmit�s pour que nous n'ayons pas � les porter plus longtemps, par ses meurtrissures nous sommes gu�ris et cela est vrais maintenant ! Croyons et recevons ce que J�sus a accompli pour nous et nous n'aurons plus jamais besoin de porter ce que J�sus a d�j� port� pour nous.  

  - Bonne nouvelle a ceux qui sont coupables�

Il a port� notre culpabilit� de mani�re � ce que nous n'ayons plus besoin d��tre coupable, et nous sommes sauv�s si nous croyons en J�sus.

L��vangile c'est ce que J�sus a accompli pour le monde, nous savons que les Juifs et les Romains n�ont �t� que les instruments de la crucifixion du Messie. En r�alit�, c�est pour nos p�ch�s qu�Il a �t� crucifi�, et c�est pour notre justification qu�Il est ressuscit�, il est mort comme notre substitue, il savait qu'il allait a la croix, Il a pay� le prix afin qu'en Lui nous ayons la vie et Dieu l'a ressuscit� des morts.

�       � Dieu l�a ressuscit�, en le d�livrant des liens de la mort, parce qu�il n��tait pas possible qu�il f�t retenu par elle ï¿½ (Actes 2: 24).

Le Royaume est ici et maintenant car J�sus a tout accompli et nous n'avons plus rien � faire par nos propres efforts, recevons simplement la bonne nouvelle, recevons ce que J�sus a accompli pour nous � la croix avec reconnaissance, en toute simplicit� et humilit�, et nous rendrons a Dieu un culte agr�able qui honorera notre Seigneur.

Mais peut �tre pourrions-nous, nous poser ces questions:

Pourquoi Il a fait cela, pourquoi ce sacrifice pour moi, qu'est-ce que j'ai de particulier ?

Et la Parole de Dieu nous dit:

bullet � Car Dieu a tant aim� le monde qu�Il a donn� son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne p�risse point, mais qu�il ait la vie �ternelle. Dieu, en effet, n�a pas envoy� son Fils dans le monde pour qu�Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauv� par Lui ï¿½ (Jean 3: 16/17).

 

Dieu nous aime, Il ne nous aime pas comme le monde aime, d'une mani�re int�ress� ou superficielle, c'est un amour sacrificiel comme celui d'un P�re qui aime ses enfants au point de sacrifier ce qu'il a de meilleur, pour nous racheter de la mort et de la perdition qui nous attendaient.

�       � Car Je ne d�sire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l�Eternel... ï¿½ ï¿½

Il nous connait et a le regard sur nous en permanence, Il connait nos c�urs, nos d�sirs et nos aspirations, Il sait nos besoins et ce qui est le meilleur pour nous, c'est ce Dieu d' amour qui est venu parmi nous en la personne de son Fils, J�sus-Christ, ce Dieu d'amour qui s'est sacrifi� pour nous afin que nous ayons la vie en abondance, ici et maintenant, ce Dieu d'amour qui au d�part nous a cr��s libres et ne nous imposera jamais quoi que ce soit, c'est ce Dieu d'amour qui nous tend la main  et qui nous dit : ��repent toi, viens � Moi et re�oit la vie ï¿½ ï¿½.   

�       � Convertissez-vous donc, et vivez ï¿½  (Ez�chiel 18: 32).

La s�duction qui m�ne � l'apostasie

�       � Ce fut l� une occasion de p�ch� ï¿½  (1Rois 12: 30).

A travers l�histoire d'Isra�l, la Parole de Dieu nous adresse de s�rieuses mises en garde pour nous qui arrivons dans les derniers jours et nous pouvons discerner au travers de ce que nous enseigne la Parole de Dieu dans l'histoire de J�roboam, combien la s�duction peut mener � l'apostasie

C�est un exemple parmi tant d'autres de la tendance qu�on observe aujourd�hui, et en occultant les le�ons du pass� on se projette sans r�fl�chir vers ce qui est � venir ! Et la s�duction fait son �uvre.  

S�duction quand la politique se m�le � la religion

�       � Si ce peuple monte � J�rusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l�Eternel, le c�ur de ce peuple retournera � son seigneur, � Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront � Roboam, roi de Juda ï¿½ (1Rois 12 : 27).

S�duction quand les traditions deviennent notre guide

�       � Si ce peuple monte � J�rusalem ï¿½  (1Rois 12: 27).

�       � Vous dites, vous, que le lieu o� il faut adorer est � J�rusalem, mais nos p�res ont toujours ador� sur cette montagne ï¿½   (Jean 4: 19/20).

S�duction quand les �uvres de la chair dominent

�       � ... faire des sacrifices � (1Rois 12 :27).

�       � ï¿½ la chair et le sang ne peuvent h�riter le royaume de Dieu, et la corruption n�h�rite pas l�incorruptibilit� ï¿½  (1Corinthiens 15: 50).

S�duction quand le mensonge r�gne

�       � Voici tes dieux, � Isra�l,  qui t�ont fait monter hors du pays d��gypte ! ï¿½  (1Rois 12: 28).

S�duction quand les r�jouissances nous trompent

�       � Et J�roboam fit une f�te au huiti�me mois, le quinzi�me jour du mois, comme la f�te qu�on c�l�brait en Juda ï¿½ (1Rois 12: 32).

S�duction quand nos rep�res sont fauss�s

bullet � C�est trop pour vous de monter � J�rusalem ï¿½  (1Rois 12: 28).

�       � Et il en mit un � B�thel, et pla�a l�autre � Dan ï¿½ (1Rois12: 29).

S�duction quand les hommes nous s�duisent

�       � ï¿½ il cr�a des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n�appartenant point aux fils de L�vi ï¿½ (1Rois 12: 32).

S�duction quand la pr�dication de la v�rit� est fauss�e

�       � ï¿½ il offrit des sacrifices sur l�autel qu�il avait fait � B�thel ï¿½ (1Rois 12: 33).

S�duction quand un leader est une occasion de chute

�       � ï¿½ et monta sur l�autel pour  offrir le parfum ï¿½ (1Rois 12: 33).

�       � J�roboam, fils de Nebath, qui a fait p�cher Isra�l ï¿½   (2Rois 15).

S�duction quand l'apostasie nous s�duit

�       � Et ce fut une occasion de p�ch�... ï¿½ (1Rois 12: 30).

Quand la s�duction fait son �uvre, nous nous retrouvons avec un peuple s�duit par de fausses doctrines ou traditions, et pr�s � rejeter Dieu au profit de cultes idol�tres.

C'est la derni�re heure, les temps de la fin approchent et nous en voyons les premiers signes a travers des J�roboam ant�christ qui nous entra�nent vers le jugement.

Et cela commencera par une s�duction g�n�ralis� qui pourrait entra�ner si c'est possible, m�me les �lus.

�       � Petits enfants, c�est la derni�re heure, et comme vous avez appris qu�un ant�christ vient, il y a maintenant plusieurs ant�christs: par l� nous connaissons que c�est la derni�re heure ï¿½ (1Jean 2: 18).

�       � et tout esprit qui ne confesse pas J�sus n�est pas de Dieu, c�est celui de l�ant�christ, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est d�j� dans le monde ï¿½ (1Jean 4: 3).

�       � Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C�est moi qui suis le Christ. Et ils s�duiront beaucoup de gens ï¿½ (Matthieu 24: 5).

�       � Car il s��l�vera de faux Christs et de faux proph�tes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de s�duire, s�il �tait possible, m�me les �lus ï¿½ (Matthieu 24: 24).

bullet � Plusieurs faux proph�tes s��l�veront, et ils s�duiront beaucoup de gens. Et, parce que l�iniquit� se sera accrue, la charit� du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui pers�v�rera jusqu�� la fin sera sauv�. Cette bonne nouvelle du Royaume sera pr�ch�e dans le monde entier, pour servir de t�moignage � toutes les nations. Alors viendra la fin ï¿½ (Matthieu 24: 11/14).

�       � Voici, Je vous l�ai annonc� d�avance ï¿½ (Matthieu 24: 25).

Tenons ferme et pers�v�rerons jusqu'� la fin, afin d�h�riter de la promesse

�       � Je viens bient�t. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ï¿½ (Apocalypse 3: 11).

bullet � Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n�y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premi�res choses ont disparu. Et celui qui �tait assis sur le tr�ne dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et Il dit: �cris; car ces paroles sont certaines et v�ritables. Et Il me dit: C�est fait ! Je Suis l�alpha et l�om�ga, le commencement et la fin. A celui qui a soif Je donnerai de la source de l�eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra h�ritera ces choses; Je serai son Dieu, et il sera mon fils ï¿½  (Apocalypse 21: 4/7).

 

bullet � Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bient�t. Amen ! Viens, Seigneur J�sus ! Que la gr�ce du Seigneur J�sus soit avec tous ! ï¿½  (Apocalypse 22: 20/21).