Beaucoup de Chr�tiens pensent que nous n'avons pas le droit de d�noncer les fausses doctrines et de citer les noms des faux proph�tes et des faux docteurs. Les �glises lib�rales ont toujours partag� ce point de vue. A pr�sent, ce sont les �glises �vang�liques et charismatiques qui le partagent aussi, au nom de "l'amour et de l'unit�". Nous sommes souvent accus�s de "manquer d'amour".
Nous voulons donc, par ce court article, rappeler ce que la Bible enseigne sur ce sujet vital.
1. Est-il juste de juger � la lumi�re de la Bible ?
L'un des versets les plus mal utilis�s de la Bible est sans doute celui-ci :
"Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jug�s" (Matthieu 7 :1).
Nous savons que nous devons lire chaque passage de l'Ecriture dans son contexte, si nous voulons comprendre correctement sa v�ritable signification. Les versets 2 � 5 du m�me chapitre nous font comprendre clairement que J�sus parle du jugement hypocrite. Celui qui a une poutre dans l'�il n'a pas le droit de juger son fr�re qui n'a qu'une paille dans le sien. La le�on est claire : vous ne pouvez juger quelqu'un pour son p�ch� si vous �tes coupable du m�me p�ch� !
Ceux qui citent ce verset de Matthieu pour condamner ceux qui d�noncent les fausses doctrines devraient donc lire tout le chapitre. J�sus dit au verset 15 :
"Gardez-vous des faux proph�tes. Ils viennent � vous en v�tements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs".
Comment pouvons-nous savoir si ce sont des faux proph�tes, si nous ne les avons pas jug�s selon la Parole de Dieu ? Si nous savons que ce sont des faux proph�tes, n'allons-nous pas nous int�resser de pr�s aux brebis de ces loups ravisseurs ?
Partout dans la Bible, nous voyons que Dieu nous demande d'identifier et de d�noncer les loups ravisseurs.
"Vous les reconna�trez � leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des �pines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits" versets 16 et 17.
Le Seigneur ne dit-Il pas clairement que nous devons juger la personne (l'arbre) par le fruit de sa vie et de ses doctrines ? Certainement ! Car nous ne pouvons pas conna�tre sans juger. Mais tout jugement doit �tre fond� sur l'enseignement de la Bible, et non sur nos pr�jug�s ou nos humeurs.
"Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice" Jean 7 :24.
Le Seigneur nous ordonne ici de "juger selon la justice", c'est-�-dire de juger selon la Parole de Dieu. Si nous jugeons selon d'autres crit�res que la Parole de Dieu, nous d�sob�issons � Matthieu 7 :1. Le dictionnaire d�finit le verbe "juger" par "d�clarer la loi". Les Chr�tiens fid�les doivent donc discerner et juger en s'appuyant sur la Bible, qui est la Loi inspir�e de Dieu.
Dans 1 Corinthiens 5 :1-13, Paul parle d'un fornicateur dans l'Eglise. Au verset 3, il �crit :
"Pour moi, absent de corps, mais pr�sent d'esprit, j'ai d�j� jug�, comme si j'�tais pr�sent, celui qui a commis un tel acte".
Il ajoute au verset 12 :
"Qu'ai-je, en effet, � juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez � juger ?"
Le mot grec traduit par "juger" est le m�me que dans Matthieu 7 :1. Paul ne viole donc pas le commandement de J�sus en jugeant ce fornicateur, ni en demandant � l'Eglise de le juger �galement. Car ce jugement �tait conforme � la Parole de Dieu.
Ceux qui sont capables de discerner entre le bien et le mal font preuve de l'un des traits essentiels de la maturit�.
"Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exerc� par l'usage � discerner ce qui est bien et ce qui est mal" (H�breux 5 :14). "
Discerner" signifie : "distinguer, discriminer clairement, juger".
Dans 1 Cor. 12 :10, Paul parle du "don de discernement des esprits". C'est un don qui nous permet de juger si ces esprits viennent de Dieu ou du Malin. Le discernement implique donc clairement un jugement.
Ceux qui ne veulent pas discerner entre le bien et le mal, ou qui en sont incapables, ne font que r�v�ler leur d�sob�issance ou leur manque de maturit�.
2. Est-il juste de d�noncer les faux docteurs ?
Si les faux docteurs peuvent aujourd'hui r�pandre librement leurs doctrines empoisonn�es, c'est parce qu'il existe une conspiration du silence chez beaucoup de Chr�tiens. Les loups ravisseurs d�guis�s en brebis peuvent donc ais�ment ravager le troupeau et d�truire de nombreuses brebis.
Jean-Baptiste a appel� les Pharisiens et les Sadduc�ens (les chefs religieux de son �poque) "races de vip�res" (Matthieu 3 :7). Aujourd'hui, il serait accus� de manquer d'amour et d'�tre trop dur, ou m�me de ne pas "�tre Chr�tien" !
J�sus a dit Lui-m�me aux Pharisiens religieux :
"Races de vip�res, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, m�chants comme vous l'�tes ? Car c'est de l'abondance du c�ur que la bouche parle" (Matthieu 12 :34).
Pour beaucoup de Chr�tiens �vang�liques, un tel langage serait intol�rable aujourd'hui. Mais c'est le langage de la Bible ! Ce sont des paroles qui sortent de la bouche du Fils de Dieu !
S'adressant directement � ces faux docteurs, J�sus-Christ, le Fils de Dieu, les a trait�s "d'hypocrites", de "conducteurs aveugles", "d'aveugles", de "s�pulcres blanchis", de "serpents", et de "races de vip�res" (Matthieu 22 :23-34) ! Pourtant, on nous demande aujourd'hui de fr�quenter et de traiter en "fr�res" des hommes dont les doctrines sont tout aussi anti-bibliques que celles de ces Pharisiens. Certains de ceux qui se proclament des "Chr�tiens �vang�liques fond�s sur la Bible" insistent pour que nous collaborions avec des Catholiques Romains, ou avec d'autres h�r�tiques du m�me genre. Pourtant, selon certains, nous n'aurions m�me pas le droit de reprendre ces Chr�tiens pour leurs compromis !
Au d�but de Son minist�re,
"J�sus monta � J�rusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de b�ufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les b�ufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon P�re une maison de trafic" (Jean 2 :13-16).
On aime bien repr�senter aujourd'hui notre Sauveur comme rempli de douceur, d'amour et de d�licatesse, m�me � l'�gard des faux docteurs. Mais ceci est compl�tement faux !
Quand J�sus avait affaire � des faux docteurs ou des faux proph�tes, Ses paroles �taient tr�s tranchantes, et Ses actions claires et nettes !
Vers la fin de Son minist�re, J�sus �prouva encore le besoin de purifier le Temple. On ne doit jamais cesser de d�noncer les fausses doctrines et pratiques ! J�sus dit alors :
"N'est-il pas �crit : Ma maison sera appel�e une maison de pri�re pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs" (Marc 11 :17).
Est-ce bien diff�rent aujourd'hui ? Les voleurs se sont introduits dans la Maison de Dieu. Ils volent la Bible au peuple de Dieu, et l'emp�chent d'entendre la doctrine de la sanctification et de la s�paration. A tel point que vous ne pouvez presque plus distinguer les Chr�tiens des gens du monde.
En toute honn�tet�, ne faut-il pas d�noncer ces voleurs, ces faux docteurs et ces faux proph�tes ?
Aujourd'hui, ces faux docteurs ont envahi les �glises avec leurs livres, leur musique, leurs films, leur psychologie, et leurs s�minaires. Ils ont transform� la Maison du P�re en caverne de voleurs. Il est temps que des hommes de Dieu se l�vent pour d�noncer leurs mensonges et leurs erreurs, afin que tout le monde soit au courant !
La Bible nous ordonne de d�noncer l'erreur et le mensonge.
Nous devons EPROUVER ceux qui r�pandent le mensonge.
"Bien-aim�s, n'ajoutez pas foi � tout esprit ; mais �prouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux proph�tes sont venus dans le monde" (1 Jean 4 :1).
Toute doctrine, et tout docteur, doivent �tre �prouv�s � l'aide de la Parole de Dieu.
"A la loi et au t�moignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple" (Esa�e 8 :20).
Nous devons juger chaque message, chaque messager, et chaque m�thode, en les examinant � la lumi�re de la Bible. J�sus f�licite ainsi l'Eglise d'Eph�se :
"Je connais tes �uvres, ton travail, et ta pers�v�rance. Je sais que tu ne peux supporter les m�chants ; que tu as �prouv� ceux qui se disent ap�tres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouv�s menteurs" (Apoc. 2 :2).
En revanche, J�sus reproche � l'Eglise de Pergame de tol�rer en son sein ceux qui enseignaient la "doctrine de Balaam", et la "doctrine des Nicola�tes", choses que J�sus hait (Apoc. 2 :14-15). Il n'est jamais juste de tol�rer les faux docteurs, mais il faut les �prouver � l'aide de la Parole de Dieu, et il faut les d�noncer. Bien entendu, ceux qui veulent d�sob�ir � la Parole de Dieu chercheront par tous les moyens � rejeter un tel enseignement !
Nous devons les REPRENDRE.
"C'est pourquoi reprends-les s�v�rement, afin qu'ils aient une foi saine, et qu'ils ne s'attachent pas � des fables juda�ques et � des commandements d'hommes qui se d�tournent de la v�rit�" (Tite 1 :13-14).
Paul �crivait cela � Tite, parce qu'il y avait des hommes qui allaient de maison en maison pour d�tourner des familles enti�res de la v�rit� (versets 10-16). Aujourd'hui, des hommes comme Oral Roberts, Robert Schuller, Jimmy Swaggart, Pat Robertson, et bien d'autres, d�tournent des familles enti�res de la v�rit� par leurs fausses doctrines. Devons-nous rester tranquillement assis et les laisser faire, sans les reprendre, et sans avertir les Chr�tiens de ne pas �couter leurs enseignements ? Non ! Le serviteur de Dieu fid�le doit �tre "attach� � la vraie parole telle qu'elle a �t� enseign�e, afin d'�tre capable d'exhorter selon la saine doctrine et de r�futer les contradicteurs" (Tite 1 :9).
Nous ne devons avoir AUCUNE COMMUNION avec eux.
"Ne prenez point part aux �uvres infructueuses des t�n�bres, mais plut�t condamnez-les" (Eph�siens 5 :11).
Condamner implique le fait de censurer, de reprendre, et de r�futer. Comment ob�ir � ce verset, si nous n'�prouvons pas les faux docteurs � la lumi�re de la Parole de Dieu ?
Nous devons NOUS ELOIGNER d'eux.
"Nous vous recommandons, fr�res, au nom de notre Seigneur J�sus-Christ, de vous �loigner de tout fr�re qui vit dans le d�sordre, et non selon les instructions que vous avez re�ues de nous" (2 Thes. 3 :6).
Nous devons nous �loigner de ceux dont les doctrines et la conduite ne sont pas conformes � la Parole de Dieu. Le contexte de ce verset montre que Paul pensait � la n�cessit� d'ob�ir � la saine doctrine, car il ajoute :
"Et si quelqu'un n'ob�it pas � ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il �prouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un fr�re" (versets 14 et 15).
Paul exhorte Timoth�e � s'�loigner de celui qui
"enseigne de fausses doctrines, et ne s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur J�sus-Christ et � la doctrine qui est selon la pi�t�",
car
"il est enfl� d'orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d'o� naissent l'envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soup�ons, les vaines discussions d'hommes corrompus d'entendement, priv�s de la v�rit�, et croyant que la pi�t� est une source de gain" 1 Tim. 6 :3-5.
Paul demande aussi � Timoth�e de s'�loigner des hommes
"�go�stes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasph�mateurs, rebelles � leurs parents, ingrats, irr�ligieux, insensibles, d�loyaux, calomniateurs, intemp�rants, cruels, ennemis des gens de bien, tra�tres, emport�s, enfl�s d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la pi�t�, mais reniant ce qui en fait la force" (2 Tim. 3 :5-7).
Comment pouvons-nous nous �loigner d'eux, si nous ne les avons pas d'abord identifi�s, et si nous n'avons pas compar� leur message � celui de la Parole de Dieu ? C'est le devoir de tout pr�dicateur v�ritable de
"pr�cher la parole, d'insister en toute occasion, favorable ou non, de reprendre, censurer, exhorter, avec toute douceur et en instruisant" (2 Tim. 4 :2).
C'est en g�n�ral une t�che impopulaire et ingrate, mais c'est le devoir de tous ceux qui sont appel�s par Dieu � exercer un minist�re.
Nous ne devons pas les RECEVOIR dans notre maison.
"Si quelqu'un vient � vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! Car celui qui lui dit : Salut ! participe � ses mauvaises �uvres" (2 Jean 10-11).
Il n'y a aucun doute quant � l'identit� de ceux dont parle Jean, qui dit au verset 9 :
"Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le P�re et le Fils".
Aujourd'hui, gr�ce � la radio, � la t�l�vision, aux livres et aux journaux, les faux docteurs et les faux proph�tes sont re�us dans les maisons de nombreux Chr�tiens. Fr�res, il ne doit pas en �tre ainsi !
Nous devons les ELOIGNER de nous, c'est-�-dire les rejeter.
"Eloigne de toi, apr�s un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions" (Tite 3 :10).
Etymologiquement, celui qui "provoque des divisions" est un "h�r�tique". Nous devons �loigner de nous tous ceux qui nient la r�demption par le sang de Christ, ou tout autre doctrine de la Parole de Dieu. S'ils ne veulent pas �couter nos avertissements, il nous fait les �loigner de nous.
Nous devons identifier tous ceux qui pr�chent un autre Evangile. Paul nous met en garde contre ceux qui pr�chent
"un autre J�sus, un autre esprit, et un autre Evangile" (2 Cor. 11 :4).
Comment les reconna�trons-nous, si nous n'examinons pas de tr�s pr�s cet "autre J�sus", cet "autre esprit", et cet "autre Evangile" ? Paul appelle ces pr�dicateurs
"des faux ap�tres, des ouvriers trompeurs, d�guis�s en ap�tres de Christ" (2 Cor. 11 :13).
Il ajoute, aux versets 14 et 15, que ces hommes sont aussi des
"ministres de Satan".
Aujourd'hui, les hommes qui ont �t� r�ellement appel�s par Dieu doivent �tre tout aussi fid�les, et d�noncer les ministres de Satan.
Paul met en garde les Galates contre ceux qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Il leur dit :
"Je m'�tonne que vous vous d�tourniez si promptement de celui qui vous a appel�s par la gr�ce de Christ, pour passer � un autre Evangile. Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-m�mes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons pr�ch�, qu'il soit anath�me ! Nous l'avons dit pr�c�demment, et je le r�p�te � cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez re�u, qu'il soit anath�me !" (Gal. 1 :6-9).
Les Catholiques, et m�me beaucoup de Chr�tiens charismatiques et �vang�liques, ne pr�chent pas le v�ritable Evangile. Pourtant, beaucoup nous demandent de coop�rer avec eux pour �vang�liser ou travailler dans d'autres �uvres chr�tiennes. Si nous ne d�non�ons pas ces faux proph�tes, nous trahissons Christ et Son Evangile.
Nous devons nous SEPARER d'eux.
"C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et s�parez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas � ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Cor. 6 :17).
C'est tr�s clair. Le peuple de Dieu doit s'�loigner de l'apostasie et de toute erreur doctrinale. Comment un Chr�tien v�ritable peut-il accepter de se joindre au "Conseil Mondial des Eglises", ou � certaines d�nominations apostates ? Comment peut-il accepter de rester avec des Chr�tiens qui vivent dans le compromis ?
3. Est-il juste de r�v�ler des noms ?
Beaucoup sont persuad�s qu'il ne faut pas d�noncer les erreurs, ni nommer publiquement ceux qui les enseignent. Mais la Bible affirme le contraire.
Paul reprit Pierre publiquement.
Pierre s'�tait rendu coupable d'un mauvais comportement :
"Mais lorsque C�phas (Pierre) vint � Antioche, je lui r�sistai en face, parce qu'il �tait r�pr�hensible. En effet, avant l'arriv�e de quelques personnes envoy�es par Jacques, il mangeait avec les pa�ens ; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint � l'�cart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs us�rent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas m�me fut entra�n� par leur hypocrisie. Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la v�rit� de l'Evangile, je dis � C�phas, en pr�sence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis � la mani�re des pa�ens et non � la mani�re des Juifs, pourquoi forces-tu les pa�ens � juda�ser ?" (Galates 2 :11-14).
Le probl�me �tait grave : c'�tait le conflit entre le salut par la loi, et le salut par gr�ce. Quand l'int�grit� et la puret� de l'Evangile sont en jeu, nous n'avons pas d'autre choix que de d�noncer l'erreur et de citer des noms.
Paul nomma D�mas, et a r�v�l� publiquement que D�mas avait pr�f�r� l'amour du monde.
"D�mas m'a abandonn�, par amour pour le si�cle pr�sent, et il est parti pour Thessalonique" (2 Tim. 4 :10).
Nous aussi, nous devons citer les noms de ceux qui abandonnent la cause de Christ par amour du monde et de ses plaisirs. Pensons aux vedettes du Rock Chr�tien, par exemple !
Paul nomma Hym�n�e et Alexandre.
Paul �crit � Timoth�e :
"Le commandement que je t'adresse, Timoth�e, mon enfant, selon les proph�ties faites pr�c�demment � ton sujet, c'est que, d'apr�s elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport � la foi. De ce nombre sont Hym�n�e et Alexandre, que j'ai livr�s � Satan, afin qu'ils apprennent � ne pas blasph�mer" (1 Tim. 1 :18-20).
Les vrais serviteurs de Dieu doivent combattre le bon combat, et citer les noms de ceux qui ont fait naufrage par rapport � la foi qui a �t� donn�e aux saints une fois pour toutes.
Paul parle l� de la foi en tant que syst�me de doctrine conforme � la Parole de Dieu. Ces hommes avaient fait naufrage, et Paul n'a pas h�sit� � le dire publiquement, en citant leurs noms.
Paul nomma Hym�n�e et Phil�te.
Il dit � Timoth�e :
"Efforce-toi de te pr�senter devant Dieu comme un homme �prouv�, un ouvrier qui n'a point � rougir, qui dispense droitement la parole de la v�rit�. Evite les discours vains et profanes ; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l'impi�t�, et leur parole rongera comme la gangr�ne. De ce nombre sont Hym�n�e et Phil�te, qui se sont d�tourn�s de la v�rit�, disant que la r�surrection est d�j� arriv�e, et qui renversent la foi de quelques uns" (2 Tim. 2 :15-18).
Toute fausse doctrine renverse la foi de quelques-uns. Il faut donc d�noncer ceux qui enseignent ces fausses doctrines.
Paul nomma Alexandre le forgeron.
"Alexandre, le forgeron, m'a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses �uvres. Garde-toi aussi de lui, car il s'est fortement oppos� � nos paroles" (2 Tim. 4 :14-15).
Il est clair qu'il ne s'agit pas ici d'un probl�me de personne, mais d'un probl�me de doctrine. Alexandre s'�tait oppos� aux paroles de Paul et aux doctrines qu'il enseignait. C'�tait un ennemi de la v�rit�. Aujourd'hui, les pasteurs fid�les sont confront�s chaque jour au m�me probl�me. Ils proclament la v�rit�. Mais certains membres de leur �glise vont ensuite �couter d'autres pr�dicateurs, � la radio ou � la t�l�vision, dont les paroles s'opposent � la v�rit�. Faut-il que les hommes de Dieu gardent la bouche ferm�e, comme beaucoup le pr�tendent ?
Seul un l�che acceptera de se taire, quand la v�rit� de la Bible est attaqu�e !
Jean nomma Diotr�phe.
"J'ai �crit quelques mots � l'Eglise ; mais Diotr�phe, qui aime � �tre le premier parmi eux, ne nous re�oit point. C'est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu'il commet, en tenant contre nous de m�chants propos ; non content de cela, il ne re�oit pas les fr�res, et ceux qui voudraient le faire, il les en emp�che et les chasse de l'Eglise" (3 Jean 9-10).
Il est donc juste de citer les noms de ceux dont les doctrines et les pratiques sont contraires � la Parole de Dieu.
En fait, toute la Bible abonde en exemples de faux proph�tes qui ont �t� nomm�s et d�nonc�s. Tout ce discours moderne sur "l'amour" n'est qu'une excuse pour ne pas d�noncer l'erreur et le mensonge. Il s'agit d'un amour � l'eau de rose qui n'a rien � voir avec l'amour biblique.
Mo�se d�non�a Balaam (voir Nombres 22-25).
Pierre aussi a d�nonc�
"la voie de Balaam, qui a aim� le salaire de l'iniquit� (2 Pierre 2 :15).
Balaam �tait un proph�te qui travaillait pour de l'argent, exactement comme un certain nombre de faux proph�tes que l'on voit aujourd'hui � la t�l�vision. Ils mendient de l'argent et vivent comme des nababs, alors que des multitudes de gens innocents leur envoient l'argent qu'ils ont durement gagn�. Ils sont tout le temps en train de construire des universit�s, des h�pitaux, des r�seaux de t�l�vision par satellite, et des parcs d'attractions o� l'on glisse sur des toboggans au nom de J�sus ! Et nous devrions garder la bouche close devant ces charlatans ? Comment peut-on �tre fid�le � Dieu et rester silencieux devant ces choses ?
Jude d�non�a "l'�garement de Balaam" (Jude 11).
Jean aussi a d�nonc� la
"doctrine de Balaam, qui enseignait � Balak � mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Isra�l, pour qu'ils mangent des viandes sacrifi�es aux idoles et qu'ils se livrent � l'impudicit�" (Apoc. 2 :14).
Nous touchons l� au c�ur de la doctrine de la s�paration. Balaam ne put jamais maudire Isra�l, malgr� son d�sir d'obtenir le salaire qui lui �tait promis. Mais les hommes d'Isra�l
"se livr�rent � la d�bauche avec les filles de Moab",
et
"se prostern�rent devant leurs dieux" (Nombres 25 :1, 2).
Comment en vinrent-ils � faire cela ? Parce que Balaam avait montr� � Balak comment briser la barri�re qui s�parait les Isra�lites des Moabites. Cela est clairement indiqu� dans Apoc. 2 :14 et Nombres 31 :16. A cause de ce p�ch�, 24.000 hommes d'Isra�l furent jug�s par Dieu et p�rirent. (Je voudrais � nouveau citer le Rock Chr�tien comme un bon exemple de "sacrifice offert aux idoles").
Les faux docteurs brisent la barri�re de s�paration entre le peuple de Dieu et les fausses religions. On pr�che trop peu sur la doctrine de la s�paration. Le peuple de Dieu est un peuple s�par� et mis � part pour Dieu. Balaam brisa cette barri�re de s�paration en poussant les hommes d'Isra�l � commettre la fornication avec les filles de Moab. Il les poussa aussi � se prosterner devant Baal. Cela attira la mal�diction sur tout le peuple d'Isra�l. Tant que nous ne remettrons pas � l'honneur l'enseignement de la n�cessaire s�paration entre l'Eglise et le monde, les ravages spirituels que nous constatons aujourd'hui ne pourront que s'�tendre.
Beaucoup de Chr�tiens semblent croire que certains minist�res sont trop importants et trop puissants pour �tre d�nonc�s publiquement. Les pasteurs des tr�s grandes �glises, les minist�res internationaux, et ceux qui drainent un immense auditoire � la radio ou � la t�l�vision, seraient consid�r�s comme au-dessus de toute critique. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, m�me s'ils sont compl�tement en opposition avec la Bible, ils sont consid�r�s comme ayant raison. Rien ne saurait �tre plus �loign� de la v�rit� !
Le proph�te Nathan nomma le coupable.
Il y avait un homme qui occupait une position tr�s �lev�e, mais qui avait commis l'adult�re et le meurtre en secret. Cet homme pouvait-il �tre repris par un simple proph�te impopulaire ? Pourtant, Nathan se rendit directement en pr�sence de David. Il lui r�v�la son p�ch� en utilisant une parabole, puis dit clairement � un David tr�s en col�re :
"Tu es cet homme-l� !" (2 Samuel 12 :7).
J�hu d�non�a Josaphat.
Dans l'ensemble, Josaphat fut un bon roi, mais il commit des erreurs. Il accepta que son fils �pouse la fille de l'impie roi Achab (2 Chroniques 18 :1 ; 21 :1-6). Il fit une alliance avec Achab et alla combattre avec lui � Ramoth en Galaad (2 Chron. 18). Le proph�te J�hu, fils de Hanani, dit au roi Josaphat :
"Doit-on secourir le m�chant, et aimes-tu ceux qui ha�ssent l'Eternel ? A cause de cela, l'Eternel est irrit� contre toi" (2 Chron. 19 :2).
Nous posons la m�me question � certains :
"Doit-on secourir le m�chant, et aimes-tu ceux qui ha�ssent l'Eternel ?"
Alors oui, il est juste de d�noncer l'erreur et le mensonge, et de nommer ceux qui les propagent. Il est juste de
"combattre pour la foi qui a �t� transmise aux saints une fois pour toutes" (Jude 3).
Nous avons re�u cette foi une fois pour toutes, et Dieu ne nous l'a jamais redemand�e pour la modifier ! Nous ferions donc bien de nous garder des
"faux docteurs, qui introduisent des sectes pernicieuses" (2 Pierre 2 :1).
Il faut que des messagers fid�les mettent en garde les brebis du Seigneur, contre ces faux docteurs, en les identifiant clairement par leurs noms.
Il n'est pas suffisant de faire une vague condamnation g�n�rale sans jamais nommer personne. Les jeunes brebis ne comprendraient pas et seraient d�truites par ces loups ravisseurs.
Source http://www.av1611.org/crock/judbynum.html