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Le Scandale de nos Divisions, la Culpabilit� de nos Alliances

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� Je vous exhorte, fr�res, � prendre garde � ceux qui causent des divisions et des scandales, en s�opposant � l�enseignement que vous avez re�u. �loignez-vous d�eux ; car ces gens l� servent non le Christ, notre Seigneur, mais leur ventre ; et par des paroles douces et flatteuses, ils s�duisent les c�urs des simples. Votre ob�issance est connue de tous ; je me r�jouis donc � votre sujet, et je souhaite que vous soyez sages pour le bien, et purs � l��gard du mal. Le Dieu de paix �crasera bient�t Satan sous vos pieds. Que la gr�ce de notre Seigneur J�sus soit avec vous. ï¿½ Romains 16:17-20

 

Sous l�inspiration du Saint-Esprit, l�ap�tre Paul met les chr�tiens de Rome en garde contre ceux qui, tout en se r�clamant du nom de Christ, � servent non le Christ notre Seigneur, mais leur ventre ï¿½.

Ces paroles sous la plume d�un autre auteur pourraient �tre consid�r�es comme dures, injustes, d�pourvues de charit� chr�tienne. Or, c�est par une charit� bien comprise pour les fr�res de Rome que l�ap�tre �met ce jugement s�v�re sur � ceux qui causent des divisions et des scandales ï¿½. En m�me temps, il r�sout pour nous le grave probl�me de l�unit� chr�tienne.

LE PROBLEME DE L�UNIT� CHR�TIENNE

Ce probl�me est d�actualit�. Depuis la fondation de l�Alliance Evang�lique Universelle en 1846, les chr�tiens r�els et de nom se sont int�ress�s, puis pr�occup�s, finalement passionn�s pour cette question. Elle est � l�ordre du jour dans toutes les grandes d�nominations. L�histoire r�cente du mouvement �cum�nique et les publications religieuses en t�moignent.

Cette question est aussi d�une grande importance. Elle se pose sur le plan mondial. Les grandes conditions militaires, politiques, �conomiques op�rent sur une �chelle de plus en plus grande. Parall�lement, la question religieuse ne se limite plus au plan local, r�gional ou national, mais par le d�veloppement des missions et des communications, le monde religieux tout entier, catholique et protestant, se penche sur ce probl�me.

Enfin, cette question est tr�s discut�e. Pendant que nous assistons � des mouvements d�unification, nous sommes les t�moins de s�paration retentissantes. Presque toutes les grandes d�nominations ont connu des schismes dans ces derni�res d�cennies. Les partisans de l�unit� � tout prix, de l�unit� ext�rieure, mat�rielle, administrative doivent faire face � l�opposition de plus en plus forte des partisans de l�unit� doctrinale et spirituelle v�ritable.

On a beaucoup parl� du � scandale de nos divisions ï¿½ et on peut lire couramment dans les journaux religieux des phrases ainsi con�ues : � Les chr�tiens doivent reconna�tre que la division est un p�ch�. ï¿½

J�sus-Christ Lui-m�me n�a-t-il pas affirm� qu�il n�y aurait � qu�un seul troupeau, un seul berger ï¿½ (Jean 10:16), et que d�j� � un seul est votre Ma�tre, mais pour vous, vous �tes tous fr�res ï¿½ (Matthieu 23:8). Cette pr�occupation revient au moment solennel o� il demande � son P�re : � Qu�ils soient un ï¿½ (Jean 17:22).

Il semble bien que l�ap�tre Paul lui aussi, abhorre les schismes. Ses �crits confirment cette pens�e : � Il y a un seul corps, et un seul Esprit ; ï¿½ � Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul bapt�me ï¿½ (Eph�siens 4:4,5) � vous appliquant � conserver l�unit� de l�esprit par le lien de la paix ï¿½ (Eph�siens 4:3). L�ap�tre signale d�ailleurs les causes de ces divisions. Ce sont la distinction des jours, l�abstention de certains aliments, les � questions folles et absurdes ï¿½, � l�orgueil ï¿½, � la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots ï¿½, � l�esprit de parti ï¿½, � la jalousie ï¿½, tout cela est condamnable en soi et dans ses cons�quences. Il n�en sort que des querelles, des disputes, des divisions. Aussi ne sommes-nous nullement �tonn�s des paroles da notre texte : � Je vous exhorte, fr�res, � prendre garde � ceux qui causent des divisions et des scandales. ï¿½ Mais l�unit� v�ritable et spirituelle de l��glise locale ne peut �tre assur�e que par sa puret�. Une premi�re d�marche s�impose contre les fauteurs de division : la r�pr�hension. Si cette d�marche n�a pas de suite, le seul moyen efficace contre ces disputes, reste l�exclusion. L��glise locale a le devoir d�exercer la discipline pour maintenir son unit�. � Otez le m�chant du milieu de vous ï¿½ (1 Corinthiens 5:13).

Cependant, dans bien des cas, les coupables �chappent � l�exercice de la discipline en la paralysant par l�accroissement de leur nombre ou de leur influence ou en trompant la vigilance de l�Eglise. Que faut-il faire alors ? Ce m�me Paul qui abhorre les divisions, ordonne aux chr�tiens fid�les et pieux : � Eloignez-vous d�eux ! ï¿½ (Romains 16:17)

L�unit� v�ritable de l��glise locale ne peut alors �tre sauvegard�e qu�au prix de la s�paration.

Apr�s avoir fl�tri les divisions, Paul exige maintenant la s�paration. Apr�s le scandale des divisions, le scandale des alliances.

LA CULPABILITE DE CERTAINES ALLIANCES

Les partisans de l�union � tout prix commettent la grave erreur d�appliquer invariablement les textes de la Bible sur l�unit� � tous ceux qui de pr�s ou de loin se r�clament de Christ. Or, logiquement, ils ne s�appliquent qu�aux disciples v�ritables, � ceux qui sont entr�s dans le royaume de Dieu par la nouvelle naissance et non � ceux qui sont entr�s dans une organisation eccl�siastique en vertu de leur naissance physique. II y a deux humanit�s, l�humanit� du premier Adam et l�humanit� du second Adam. On peut passer de la premi�re � la seconde, gr�ce � Dieu. Mais les instructions, les exhortations des �p�tres ne s�adressent qu�� ceux qui ont pass� des t�n�bres � la lumi�re, de l�esclavage de Satan � la libert� glorieuse des enfants de Dieu. La Parole de Dieu �tablit nettement la distinction.

Notre Dieu est un Dieu qui s�pare. A l�aube de l�histoire du monde, Il s�pare les t�n�bres de la lumi�re. Dans l�Ancien Testament, Dieu donne des instructions jusque dans le domaine du r�gime alimentaire, certains animaux sont purs, d�autres impurs. Il interdit tout contact et toute alliance de son peuple avec les pa�ens. Dans la nouvelle Alliance, le mur de s�paration entre juifs et pa�ens est bien renvers� par l��uvre du Calvaire. Car ils ont tous p�ch�, � il n�y a plus ni juif, ni Grec... ï¿½ (Galates 3:28). Ce mur est remplac� par un ab�me actuel et d�finitif, plus infranchissable encore entre les croyants et les rebelles. C�est la personne et l��uvre de Christ qui provoquent la s�paration. Ne l�a-t-il pas lui-m�me annonc� ? � Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre. Je suis venu apporter non la paix, mais l��p�e ... ï¿½ (Matthieu 10:34)

Paul ne contredit pas le Ma�tre. Tout en proclamant qu�il n�y a qu�un seul pain et qu�un seul corps au sein de l��glise, il admet l�existence de la � table du Seigneur ï¿½ et de la � table des d�mons ï¿½ (1 Corinthiens 10:21). � Quelle association peut-il y avoir entre la justice et l�iniquit� ? Quelle part le fid�le a-t-il avec l�infid�le ? ... C�est pourquoi sortez du milieu d�eux, dit le Seigneur, s�parez-vous d�eux et ne touchez point � ce qui est impur ... ï¿½ (2 Corinthiens 6:15-17).

Cette s�paration demeure jusqu�� la fin. L�ab�me infranchissable existe dans l�au-del�. L�Apocalypse proclame � sa derni�re page : � Dehors seront les chiens, les magiciens, les impudiques, les meurtriers, les idol�tres, tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. ï¿½ (Apocalypse 22:15)

De sa premi�re page jusqu�� sa derni�re, la Bible nous d�crit un Dieu qui s�pare.

LA PIERRE DE TOUCHE

Le chr�tien plac� dans la complexit� de la situation religieuse actuelle peut se demander : � Quand la s�paration s�impose-t-elle ? ï¿½ Paul r�pond encore par notre texte � cette pr�occupation : Quand il y a opposition � l�enseignement re�u par les chr�tiens de Rome. Les vrais coupables ne sont pas ceux qui se s�parent, mais bien ceux qui provoquent les s�parations par un enseignement nouveau. Cette opposition � l�enseignement re�u se manifeste dans tous les domaines de la r�v�lation biblique.

L� E c r i t u r e. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que � toute L�Ecriture est divinement inspir�e ï¿½ (2 Timoth�e 3:16) qu�il ne passera pas de la loi ni un iota, ni un trait de lettre, jusqu�� ce que tout soit accompli. Les faux docteurs enseignent maintenant que l�Ancien Testament est un tissu de l�gendes et de mythes populaires, que la Bible n�est pas la Parole de Dieu, mais que la Parole de Dieu est dans la Bible. � La Bible n�est pas le message de Dieu mais simplement le lieu o� Dieu parle � l�homme ï¿½. � Eloignez-vous d�eux... ï¿½

D i e u. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que Dieu, cr�ateur des cieux et de la terre, s�int�ressait � ses cr�atures individuellement. Il est transcendant pour le monde, il n�est immanent que pour ses enfants. Les faux docteurs annoncent maintenant un Dieu trop �loign� pour s�int�resser � ses cr�atures ou un Dieu immanent � toutes ses cr�atures. Ils enseignent la paternit� universelle de Dieu et se refusent � croire que beaucoup ont � pour p�re le diable ï¿½ (Jean 8:44). Ils se moquent d�ailleurs de l�id�e de Satan, qu�ils qualifient de moyen�geuse. � Eloignez-vous d�eux... ï¿½

C h r i s t. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que J�sus a �t� � ï¿½tabli avec puissance Fils de Dieu par sa r�surrection ï¿½, (Romains 1:4), qu�il reviendra pour juger les vivants et les morts. Les nouveaux docteurs enseignent que J�sus est le Fils de Dieu de la m�me mani�re que nous le sommes, n�a-t-il pas dit aux juifs m�mes que leur loi disait : � Vous �tes des dieux ï¿½ ? (Jean 10:34). J�sus disent-ils, a �t� le meilleur des hommes, partageant cependant les ignorances et les erreurs de son temps, et apr�s sa mort il est d�j� revenu spirituellement dans la pr�dication des ap�tres. � Eloignez-vous d�eux ... ï¿½

L a r � d e m p t i o n. - Les chr�tiens de Rome avaient appris qu�ils �taient � justifi�s gratuitement par sa gr�ce, au moyen de la r�demption accomplie en J�sus-Christ, que Dieu a �tabli comme victime expiatoire par la foi en son sang ï¿½. (Romains 3:25). Les nouveaux docteurs enseignent que nous sommes justifi�s au moyen des �uvres, que l�id�e d�expiation est abominable et que la pr�dication du sang est une religion d�abattoir et de boucherie. Aussi ont-ils expurg� certains de leurs cantiques qui parlaient du sang. � Eloignez-vous d�eux ... ï¿½

La c o n v e r s i o n. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que sans la nouvelle naissance on ne pouvait � voir le Royaume de Dieu ï¿½ (Jean 3:3), que le vieil homme devait �tre crucifi� et enseveli, qu�un homme nouveau devait ressusciter avec Christ. Les nouveaux docteurs enseignent maintenant que c�est par le bapt�me et la confirmation des v�ux de bapt�me qu�on entre dans l�Eglise, que les sacrements nous procurent le pardon et les gr�ces, ou que par l�am�lioration de nos habitudes, l��ducation et le changement des conditions sociales, les hommes allaient devenir des cr�atures id�ales. � Eloignez-vous d�eux ... ï¿½

L e b a p t � m e. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que le bapt�me �tait l�immersion des seuls croyants, un symbole de la mort � soi-m�me et de la r�surrection en nouveaut� de vie (Romains 6:4). Les nouveaux docteurs enseignent maintenant que le bapt�me peut �tre une aspersion, une infusion des nourrissons, comme moyen de gr�ce ou comme signe de l�alliance de gr�ce. � Eloignez-vous d�eux ... ï¿½

L� E g l i s e . - Les chr�tiens de Rome avaient appris que l�Eglise �tait la compagnie exclusive des rachet�s, de croyants v�ritables, des � bien-aim�s de Dieu ï¿½ (Romains 1:7 ; Colossiens 3:12), des � ï¿½lus saints. ï¿½ Les nouveaux docteurs enseignent que l�Eglise est la compagnie des personnes qui vivent dans une m�me circonscription ou qui sont des descendants des m�mes anc�tres religieux. � Eloignez-vous d�eux... ï¿½

L� � g l i s e  lo c a l e. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que l��glise locale �tait un corps dont Christ est la t�te, une institution divine, � la fois moyen et but de l�action divine dans le monde. Les nouveaux docteurs enseignent maintenant que les �glises locales sont des branches d�organisation nationale ou internationale avec ses chefs terrestres. Ou encore que toute �glise locale n�est qu�une organisation humaine qui entrave l�unit� des vrais croyants. � Eloignez-vous d�eux... ï¿½

L e r o y a u m e d e D i e u. - Les chr�tiens de Rome avaient appris que � le royaume de Dieu consiste dans la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit ï¿½ (Romains 14:17), que le royaume est spirituel et qu�on y adh�re individuellement. Les nouveaux docteurs enseignent que les hommes doivent �tablir � le royaume de Dieu ï¿½ sur la terre par la justice sociale et une r�partition plus �quitable des biens, proclamant ainsi leur propre royaume mat�rialiste et collectif. � Eloignez-vous d�eux... ï¿½

Que d�opposition � l�enseignement de Christ proclam� par les ap�tres dans leurs pr�dications ou leurs �p�tres. Nous n�avons pas, et de loin, �puis� la liste des erreurs et des fausses doctrines contraires aux Ecritures. Mais cette s�lection doit nous suffire pour tracer notre ligne de conduite.

MEMBRES FIDELES D�EGLISES INFIDELES

Les membres fid�les des �glises qui tol�rent ces faux docteurs, ou qui sont contr�l�s par eux, partagent leur responsabilit� et d�sob�issent � l�ordre formel de Dieu : � Eloignez-vous d�eux ... ï¿½ C�est heureusement sans le vouloir, mais malheureusement sans le savoir qu�ils se trouvent dans le camp des ennemis de Dieu. L�adversaire les a aveugl�s et s�duits. Ces faux docteurs ne demandaient au d�but qu�� �tre tol�r�s dans les �glises et les facult�s de th�ologie. Ils invoquaient la charit� chr�tienne jusqu�au moment o�, devenus les plus forts, ils ont engag� le combat et remport� la victoire, Ils ont obtenu le contr�le des grandes organisations et des facult�s de th�ologie. En l�espace de quelques d�cennies des d�nominations enti�res ont �t� infect�es de modernisme. Pour sauver la fa�ade et cacher leur jeu, ces ennemis de J�sus-Christ font tout pour garder les vrais croyants avec eux. La s�duction de l�ennemi est tellement subtile que ces croyants pleins d�illusions disent : � Si nous partons, que restera-t-il ? ï¿½ Il resterait une situation claire et nette sans �quivoque dangereuse et qui contribuerait � d�masquer l�ennemi plus facilement et � le combattre avec plus d�efficacit�. Ces croyants font donc plus de mal que les ennemis d�clar�s de la croix en soutenant par leur pr�sence, par leur temps, par leur argent, par leur force, la cause de l�Adversaire, la faisant para�tre bonne.

EGLISES FIDELES DANS UNE ORGANISATION INFIDELE

Il est des �glises locales qui demeurent dans l�enseignement re�u par les chr�tiens de Rome, mais elles sont affili�es � une organisation eccl�siastique nationale ou internationale qui se trouve dans le camp de l�ennemi. R�cemment l�organisation � laquelle est affili�e une communaut� �vang�lique de notre ville est entr�e dans la F�d�ration Evang�lique Suisse. L�auteur de l�article annon�ant cet �v�nement se f�licite que la demande d�admission de son organisation a �t� accueillie favorablement et se r�jouit de la possibilit� de � collaborer avec les autres � l��uvre de Christ ï¿½. Cette expression couvre cependant une terrible s�duction de l�ab�me, car dans cette m�me F�d�ration se trouvent des �glises livr�es au lib�ralisme.

A son tour, cette F�d�ration fait partie du Conseil Oecum�nique qui a comme but d�unir toutes les � Eglises ï¿½ appel�es chr�tiennes, lib�rales ou non, dont les destin�es sont entre les mains de pr�sidents dont certains sont incroyants et m�me blasph�mateurs, d�sireux d��tablir le royaume de Dieu sur la terre, par des r�formes sociales et d�incorporer dans une seule � Eglise ï¿½ protestants, catholiques orthodoxes et romains, quelles que soient leurs nuances doctrinales. (Dans Preaching in a Revolutionary Age, l��v�que m�thodiste Oxnam, un des premiers pr�sidents du Conseil Oecum�nique, �crit : � Hugh Walpole, dans Wintermoon, raconte l�histoire d�un p�re et de son fils � l��glise ... Le gar�on entend parler du Dieu terrible qui envoya des plaies � son peuple et cr�a des serpents br�lants pour l�assaillir. Cette nuit ... le gar�on mit son bras autour du cou de son p�re pour l�attirer � lui en disant : Papa, tu hais J�hovah, moi aussi. J�en ai horreur, sale brute (dirty bully). Nous ne pouvons nous imaginer Dieu - poursuivit l��v�que - comme un terrible �tre vengeur ... Ce n�est pas �tonnant que l�honn�te gar�on pouvait dire avec une r�pugnance justifi�e ï¿½ sale brute ï¿½).

Le seul fondement th�ologique de ce mouvement se trouve dans l�article I de sa Constitution. � Le conseil �cum�nique des Eglises est une association d��glises qui acceptent notre Seigneur J�sus-Christ comme Dieu et Sauveur. ï¿½ Cette base a �t� modifi�e � New Dehli (1961) comme suit : � Le conseil �cum�nique est une association fraternelle d�Eglises qui confessent le Seigneur J�sus-Christ comme Dieu et Sauveur selon les Ecritures et s�efforcent de r�pondre ensemble � leur commune vocation pour la gloire du Seul Dieu, P�re, Fils et Saint-Esprit. ï¿½ Cela ne veut pas dire que le C. O. E. soit devenu plus �vang�lique car les 36 �glises qui ont vot� contre cette modification de la base continuent de faire partie de l�organisation.

Tel quel, cet unique article de foi para�t biblique, mais chaque �glise-membre est autoris�e � interpr�ter cette base � sa mani�re. Ainsi J�sus peut �tre Dieu au m�me titre que les juifs de son temps (cf. : plus haut) et Sauveur par son exemple d�altruisme et de courage en face de la souffrance, nous sauvant ainsi de notre �go�sme et de notre l�chet�.

Une Eglise fid�le � l�Evangile affili�e directement ou indirectement � une organisation qui est elle-m�me moderniste, a la m�me responsabilit� qu�un chr�tien fid�le au sein d�une fausse �glise, parce qu�elle contribue � accr�diter, par sa fid�lit� un mouvement infid�le et qu�elle le soutient par sa pr�sence et par sa participation aux entreprises communes.

L�HORIZON S�ASSOMBRIT

Ces �glises soutiennent un mouvement qui combat le christianisme vraiment �vang�lique par l�imprim�, la parole et l�action. N�a-t-on pas vu r�cemment refuser � des missionnaires fid�les l�acc�s � certains champs de travail (Afrique du Sud et Indes), par suite d�un avis d�favorable de repr�sentants du mouvement �cum�nique que les autorit�s avaient consult�s ? Ce mouvement mondial pr�sente un grave p�ril pour la foi �vang�lique et pour la libert� de ceux qui la professent. Le jour viendra sans doute o� m�me dans nos pays nous conna�trons la tyrannie d�une super-Eglise qui ne tol�rera aucune dissidence, D�s � pr�sent, la seule h�r�sie reconnue par ce mouvement est la non-collaboration.

Avant que vienne ce jour mauvais et pour freiner sa venue, nous devons prendre nettement position maintenant et ne pas participer aux �uvres des t�n�bres, mais secouer le joug �tranger ou refuser de nous y soumettre.

Nous ne pouvons sans doute pas arr�ter le cours des �v�nements mais aujourd�hui encore nous pouvons nous d�solidariser des ennemis de l�Evangile d�guis�s en anges de lumi�re, utilisant m�me les paroles du Christ : � Qu�ils soient un ... ï¿½ pour couvrir leur infid�lit� et leur mensonge.

Sans doute, l�infid�lit� progressera, le mouvement d�union se pr�cipitera jusqu�au moment o� l�homme de p�ch� sera assis dans le temple de Dieu se proclamant lui-m�me dieu. L�ant�christ ne sera pas antireligieux, il se proposera lui-m�me comme objet d�adoration � ses sujets et ceux qui ne porteront pas � la marque de la b�te ï¿½ ne pourront ni acheter ni vendre. La dissidence sera ainsi ch�ti�e.

LA VICTOIRE FINALE

Mais prenons courage, Paul affirme : � Le Dieu de paix �crasera bient�t Satan sous vos pieds. ï¿½ L�image est saisissante. Ce n�est pas le Dieu de justice ou de saintet�, mais le � Dieu de Paix ï¿½ qui �crasera Satan. Une paix v�ritable ne peut �tre obtenue que par la destruction du mensonge et de l�injustice. La v�rit� et la justice triompheront : Mais Dieu ne le fait pas sans nous. Il �crasera Satan sous � nos pieds ï¿½. Aussi entrevoyons-nous le r�le de premi�re importance que joue notre t�moignage dans cette victoire finale. � Il a �t� pr�cipit�, l�accusateur de nos fr�res, qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Ils l�ont vaincu par le sang de l�Agneau et par la parole de leur t�moignage : ils n�ont point aim� leur vie, ils n�ont pas recul� devant la mort ï¿½ (Apocalypse 12 :10).

Jude nous exhorte � combattre pour � la foi, une fois pour toutes, transmise aux saints ï¿½ (Jude 3). Puisse notre exemple stimuler ceux qui h�sitent et qui boitent, � marcher r�solument dans les voies du Seigneur, sur les sentiers de la justice et de la v�rit� !

� Relevez donc vos mains d�faillantes et vos genoux qui fl�chissent. Dirigez vos pas dans le droit chemin afin que le pied qui est boiteux, au lieu de se d�mettre enti�rement, soit gu�ri ï¿½ (H�breux 12:12-13).

Fr�d�ric Buhler
Septembre 1953