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Marie selon la Bible ou selon la tradition catholique

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La v�rit� sur le culte rendu � Marie dans le Catholicisme
 

Article de Richard Bennett
source : http://www.bereanbeacon.org/articles/biblical_mary.htm
Rapport� par Source de Vie  (lien en fin d'article)

 

Voici ce que d�clare le Cat�chisme de l'Eglise catholique romaine :
"En demandant � Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres p�cheurs et nous nous adressons � la M�re de la mis�ricorde, � la Toute Sainte" (voir note 1).

Par cette louange sublime, le Cat�chisme de l'Eglise catholique exalte et v�n�re Marie. Tout au long de l'ann�e, le cycle liturgique catholique est rempli de f�tes en son honneur (voir la liste des f�tes mariales en note 2). Le Pape Jean-Paul II s'�tait personnellement consacr� � Marie et lui avait vou� son pontificat. Il avait pris comme devise personnelle : "Totus Tuus", c'est-�-dire "Totus Tuus Maria" (Je t'appartiens tout entier, Marie). Le 8 octobre 2000, devant une image de la Vierge de Fatima, le Pape Jean-Paul II avait consacr� le monde entier et le nouveau millenium � "Marie la Toute Sainte" (voir note 3). Elle tient une place �minente dans tous les enseignements de Jean-Paul II, et elle est au c�ur de la vie de millions de Catholiques.  

Le monde entier semble captiv�, fascin� par les apparitions mariales. Tout d'abord il avait paru d�concert�, mais apparemment, il succombe � pr�sent au charme hypnotique de Marie. On retrouve souvent Marie sur la page de couverture de magazines comme "Life", "Time", ou "Newsweek". De plus en plus, on la pr�sente comme un facteur d'unit� entre l'Eglise catholique romaine et les Musulmans. Une personnalit� bien connue, l'Archev�que Fulton Sheen, a fait la d�claration suivante :
"Nous croyons fermement que la crainte exprim�e par certains au sujet des Musulmans s'av�rera sans fondement, et que ce sera, au contraire, la religion musulmane qui passera au christianisme, d'une mani�re qui surprendra certains de nos missionnaires. Nous croyons que cela ne d�coulera pas directement d'une proclamation des doctrines chr�tiennes, mais du fait que les Musulmans seront amen�s � v�n�rer la M�re de Dieu" (voir note 4).  

Le v�ritable corps de Christ doit comprendre toute la gravit� de cet �cum�nisme catholico-islamique dont le Pape se fait le promoteur. Les apparitions mariales joueront un r�le important dans ce mouvement d'unification.  

De plus, ces apparitions se multiplient � l'heure actuelle, comme le faisait remarquer r�cemment le Cardinal Ratzinger (qui est aujourd'hui le Pape Beno�t XVI).

En 1984 le Cardinal Joseph Ratzinger, qui dirige dans l'Eglise catholique la Congr�gation pour la Doctrine de la Foi, d�clara que "l'un des signes de notre temps est la multiplication des apparitions mariales dans le monde entier..." Il commentait par l� les nombreux r�cits d'apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie � des personnes vivant dans bien des nations, des cultures, et des syst�mes politiques diff�rents" (voir note 5). 

Sur un autre site Internet typiquement catholique, on lit la d�claration suivante :
"Au cours des cent cinquante derni�res ann�es, on a recueilli de nombreux r�cits d'apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie. J�sus Lui-m�me, dit-on, se serait entretenu avec certains des visionnaires. Certaines apparitions ont re�u l'approbation officielle de l'Eglise Catholique romaine". (Voir note 6).

Toute la s�rie des apparitions qui ont eu lieu � Medjugorie en Bosnie-Herz�govine constitue un exemple typique :

"Depuis le d�but des apparitions en 1981, des millions de personnes appartenant aux religions du monde entier sont venues � Medjugorie et sont reparties spirituellement fortifi�es, renouvel�es. D'innombrables incroyants ainsi que des handicap�s physiques ou mentaux se sont convertis et ont �t� gu�ris... Notre Dame continue de communiquer des messages � six jeunes gens du village de Medjugorie: Ivan, Jakov, Marija, Mirjana, Vicka, et Ivanka. Ces six jeunes gens (qu'on appelle 'les visionnaires') voient appara�tre la Bienheureuse Vierge Marie depuis le 24 juin 1981. Outre ces messages, Notre Dame doit confier � chacun des six jeunes visionnaires dix 'secrets' au total, leur d�voilant des �v�nements qui surviendront prochainement dans le monde... Les visionnaires n'ont r�v�l� qu'un de ces secrets. Notre Dame s'est engag�e � laisser un signe surnaturel, visible et indestructible, sur la montagne o� elle est apparue pour la premi�re fois... Le jour o� les six visionnaires auront tous re�u les dix "secrets", Notre Dame cessera de leur appara�tre quotidiennement.

A l'heure actuelle, Marija, Vicka, et Ivan ont re�u neuf secrets, et Notre Dame continue de leur appara�tre chaque jour, o� qu'ils se trouvent, � 17h.40 quand c'est l'heure d'hiver � Medjugorie, et � 18h.40 le reste de l'ann�e. Mirjana, Jakov, et Ivanka ont re�u les dix secrets, et Notre Dame leur appara�t maintenant une fois par an. Elle continuera de le faire aussi longtemps qu'ils vivront" (voir note 7).

L'adulation dont fait l'objet la Marie catholique a pris des proportions telles qu'il nous faut examiner l'enseignement catholique officiel, pour comprendre pourquoi ces manifestations spectaculaires du culte marial ont cours dans l'Eglise catholique.  

Le catholicisme met en parall�le Marie, J�sus-Christ et le Saint-Esprit

Quoique la Parole de V�rit� affirme : "Je ne donnerai pas ma gloire � un autre" (Esa�e 42:8 et 48:11), l'Eglise romaine �tablit un parall�le entre Marie et J�sus, et m�me entre Marie et le Saint-Esprit. La doctrine catholique applique constamment � Marie des attributs et des fonctions qui n'appartiennent qu'au Seigneur J�sus-Christ. Les six points suivants montrent comment les dogmes concernant Marie attribuent � celle-ci un r�le semblable � celui du Seigneur J�sus Lui-m�me, ou bien � celui du Saint-Esprit.  

V�rit� biblique Doctrine catholique
1. J�sus-Christ seul est sans p�ch�. 1. L'Immacul�e Conception  de Marie.
2. La gr�ce et le salut sont en Christ seulement.

2. R�le attribu� � Marie dans la gr�ce et dans le salut.

3. Christ est mont� au ciel, et Il est le Roi des rois. 3. Assomption de Marie au ciel ;  elle est la "Reine du ciel".
4. Christ seul est M�diateur entre Dieu et l'homme. 4.Marie est d�clar�e "M�diatrice".
5. Le Saint-Esprit vient au secours du chr�tien ; il est son Avocat.  5. Marie est d�clar�e "Auxiliatrice" et "Avocate".

6. Avec le P�re et le Saint-Esprit, Christ est Dieu, le Tr�s Saint.

6. Marie aussi est appel�e la "Toute Sainte".

 Premier parall�le

Le catholicisme tente d'attribuer � Marie l'absence totale de p�ch� qui est l'apanage exclusif de J�sus-Christ. D'apr�s le "Cat�chisme de l'Eglise catholique", Marie a �t� exempte de tout p�ch� d�s sa conception :

"Au long des si�cles l'Eglise a pris conscience que Marie, "combl�e de gr�ce" par Dieu, avait �t� rachet�e d�s sa conception. C'est ce que confesse le dogme de l'Immacul�e Conception, proclam� en 1854 par le Pape Pie IX:

"La Bienheureuse Vierge Marie a �t�, au premier instant de sa conception, par une gr�ce et une faveur singuli�re du Dieu Tout-Puissant, en vue des m�rites de J�sus-Christ Sauveur du genre humain, pr�serv�e intacte de toute souillure du p�ch� originel" (Cat�chisme, � 491).

"... Par la gr�ce de Dieu, Marie est rest�e pure de tout p�ch� personnel tout au long de sa vie" (Cat�chisme, � 493).  

L'id�e m�me de "l'Immacul�e Conception" de Marie est enti�rement contraire � la Bible. Ce titre, qui a cours dans le syst�me romain, ne concerne en rien la naissance virginale de J�sus : il s'applique � la conception de Marie elle-m�me dans le sein de sa propre m�re. En proclamant le dogme de "l'Immacul�e Conception", l'Eglise catholique affirme que Dieu et J�sus-Christ ont enti�rement pr�serv� Marie du p�ch� originel et du p�ch� personnel.

Mais la v�rit� biblique, c'est que "tous ont p�ch� et sont priv�s de la gloire de Dieu" (Romains 3:23). Cette v�rit� s'applique � Marie comme � tous les autres chr�tiens. Les Ecritures t�moignent, en Luc 2:22-24, de ce que Marie �tait une p�cheresse sauv�e : "Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Mo�se, Joseph et Marie le port�rent [J�sus] � J�rusalem,... et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur." Marie s'est conform�e � la loi du Seigneur, en offrant "l'un pour l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation" (L�vitique 12:8). L'exemple de Marie nous apprend � remercier Dieu pour sa mis�ricorde envers nous, et aussi � reconna�tre que nous sommes des p�cheurs sauv�s par pure gr�ce. Dans son cantique de louange bien connu, Marie montre qu'elle avait conscience d'�tre p�cheresse devant Dieu : "Mon �me exalte le Seigneur, et mon esprit se r�jouit en Dieu mon Sauveur..." (Luc 1:46-47). Dieu est appel� "Sauveur" parce qu'il sauve son peuple du p�ch�. M�me la m�re du Seigneur avait besoin de son Sauveur, et elle le reconna�t franchement.  

Le mythe catholique de la "virginit� perp�tuelle" de Marie  

Le dogme proclamant la virginit� perp�tuelle de Marie fait partie du mythe selon lequel, d'apr�s l'Eglise catholique, Marie serait sans p�ch�. Il repr�sente une avanc�e de plus dans le processus doctrinal qui intronise Marie � la place du Seigneur et Sauveur, J�sus-Christ. D'apr�s cette doctrine, Marie �tait vierge non seulement avant la naissance de Christ, mais encore pendant et apr�s cette naissance. 

L'enseignement officiel de Rome est le suivant : 

"L'approfondissement de la foi en la maternit� virginale a conduit l'Eglise � confesser la virginit� r�elle et perp�tuelle de Marie m�me dans l'enfantement du Fils de Dieu fait homme. En effet la naissance de Christ n'a pas diminu�, mais consacr� l'int�grit� virginale de sa m�re. La liturgie de l'Eglise c�l�bre Marie comme la 'Aeiparthenos' (toujours vierge)" (Cat�chisme, � 499). 

La doctrine de la virginit� de Marie avant la naissance de J�sus est conforme � ce que d�clare la Parole de Dieu ; elle constitue un �l�ment tr�s important de la foi biblique. Mais la Bible n'enseigne pas la "virginit� perp�tuelle" de Marie : elle affirme m�me le contraire. Elle d�clare que le mariage doit �tre "honor� de  tous" (H�breux 13:4). Elle dit aussi : "Marie, sa m�re, ayant �t� fianc�e � Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils aient habit� ensemble" (Matthieu 1:18). L'expression "habiter ensemble" implique l'intimit� sexuelle. Ce passage laisse clairement entendre que post�rieurement � la naissance de J�sus, Joseph "connut" Marie : "Joseph... ne la connut point jusqu'� ce qu'elle ait enfant� un fils, auquel il donna le nom de J�sus" (Matthieu 1:24-25). Cette expression montre bien qu'apr�s avoir �pous� Joseph, Marie resta vierge jusqu'� la naissance de J�sus-Christ. Jusque l�, Joseph "ne la connut point". Les mots "jusqu'�" et "premier-n�" ne donnent gu�re de pr�cisions sur les �v�nements ult�rieurs. Ils permettent n�anmoins de conclure que par la suite, Joseph et Marie eurent une vie conjugale normale (� moins qu'on ait d�cid� de d�fendre � tout prix la tradition de la virginit� perp�tuelle de Marie. Le Saint-Esprit, qui a inspir� Matthieu, ne va pas dans ce sens). 

Marie aurait-elle fait v�u de virginit� ?

Thomas d'Aquin, une des plus grands autorit�s de l'Eglise Catholique romaine, pose la question suivante : "La M�re de Dieu a-t-elle fait v�u de virginit� ?" Il  r�pond : "La M�re du Christ n'a fait ce v�u qu'apr�s avoir �pous� Joseph. Apr�s leur mariage, d'un commun accord, elle et son �poux ont fait v�u de virginit�" (Voir note 8). 

Aujourd'hui encore, cette tradition est perp�tu�e par certains apolog�tes catholiques qui tentent d�sesp�r�ment de justifier l'enseignement catholique officiel sur Marie. Ils soutiennent qu'en raison de ce v�u de virginit� perp�tuelle, Marie n'a pas eu d'autres enfants. Cette doctrine est absurde : si Joseph et Marie �taient demeur�s c�libataires � vie, ils se seraient oppos�s au plan divin. Le mariage selon le plan de Dieu fait de l'homme et de la femme "une seule chair". "N'avez-vous pas lu que le Cr�ateur, au commencement, fit l'homme et la femme, et les deux deviendront une seule chair?" dit J�sus en Matthieu 19:4-5. Une fois l'union physique consomm�e au d�but de la vie conjugale, chacun des �poux a le devoir de ne pas priver l'autre de ce qui est l�gitime sur le plan sexuel. Dieu a institu� ce moyen par lequel le corps est � la fois honor� et gard� dans la saintet�. Toute abstinence doit proc�der d'un commun accord, mais �tre temporaire. En effet, voici ce que d�clare la Parole de Dieu : "Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer � la pri�re ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente en raison de votre manque de ma�trise" (1 Corinthiens 7:5).

Si Joseph avait �t� d'accord pour conserver la virginit� dans le mariage, il aurait p�ch� contre un ordre explicite qu'il a re�u du Seigneur : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme..." (Matthieu 1:20). La Parole de Dieu rapporte que Joseph a fait exactement ce que le Saint-Esprit lui commandait, et elle donne ce t�moignage : "Il ne la connut point jusqu'� ce qu'elle e�t enfant� son fils premier-n�..." (Matthieu 1:25). A Joseph, comme � tous les autres maris, le Seigneur donne un commandement clair et pr�cis : "Que ta source soit b�nie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de gr�ce ; sois en tous temps enivr� de ses charmes, sans cesse �pris de son amour" (Proverbes 5:18-19). Si Marie et Joseph avaient fait v�u de virginit� tout en �tant mari�s, ils auraient p�ch� contre Dieu en s'opposant � Ses commandements. 

Marie a eu une authentique vie conjugale, et J�sus a eu des fr�res et des s�urs 

Cette "virginit� perp�tuelle" que l'Eglise catholique attribue � Marie est donc contraire � la Bible. Plusieurs passages font mention des fr�res et des s�urs du Christ J�sus. En Marc 6:3, par exemple, nous lisons : "N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le fr�re de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses s�urs ne sont-elles pas ici parmi nous ?" De m�me, dans l'Evangile de Matthieu, on a : "N'est-ce pas le fils du charpentier ? N'est-ce pas Marie qui est sa m�re ? Jacques, Joseph, Simon et Jude ne sont-ils pas ses fr�res ? Et ses s�urs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?" (Matthieu 13:55-56). Certains soutiennent qu'il ne peut s'agir l� que de cousins, mais ces passages et plusieurs autres montrent que J�sus avait des fr�res et des s�urs. Le Saint-Esprit, auteur de toute la Bible, s'est exprim� ici en grec. Cette langue diff�rencie nettement "adelphos" et "anepsios". "Delphus" signifiant "matrice", "adelphos" veut dire litt�ralement "fr�re issu de la m�me matrice". "Anepsios" signifie "cousin", "neveu", ou "fils d'une s�ur". Quand Paul, inspir� par le Saint-Esprit, appelle Jacques "le fr�re du Seigneur" en Galates 3:16, il emploie le mot "adelphos" (fr�re), et non "anepsios" (cousin). Dans l'Evangile de Marc, le Saint-Esprit, toujours aussi pr�cis, dit :"N'est-ce pas le charpentier, le fr�re [adelphos] de Jacques�?" (Marc 6:3). 

Parfois, dans le Nouveau Testament, le mot "adelphos" d�signe la relation fraternelle entre disciples au sein de la communaut� chr�tienne. Mais dans ces passages de Marc et de Matthieu, il serait absurde de prendre ce mot adelphos autrement qu'au sens propre. Le contexte d�signe clairement des fr�res. Il ne peut pas s'agir de "cousins" : si c'�tait le cas, on aurait le terme "anepsioi". Le Saint-Esprit fait donc clairement ressortir que le Christ J�sus avait des fr�res et des s�urs. De plus, l'Evangile de Jean distingue ses fr�res, ses s�urs, et ses disciples : "[J�sus] descendit � Caperna�m, avec sa m�re, ses fr�res, et ses disciples�" (Jean 2:12).  

L'Eglise catholique romaine a fait une autre tentative apparemment d�sesp�r�e pour sauvegarder la tradition de la virginit� perp�tuelle de Marie, en supposant que lorsque l'Ecriture parle des fr�res et des s�urs de J�sus, il s'agirait des enfants d'une autre Marie :

"A cela on objecte parfois que l'Ecriture mentionne des fr�res et des s�urs de J�sus. L'Eglise (catholique romaine) a toujours compris ces passages comme ne d�signant pas d'autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, 'fr�res de J�sus" (Mt. 13, 55), sont les fils d'une Marie disciple du Christ qui est d�sign�e de mani�re significative comme "l'autre Marie" (Mt. 28, 1). Il s'agit de proches parents de J�sus, selon une expression connue de l'Ancien Testament." (Cat�chisme, � 500).

Une autre Marie ? Pourquoi tordre ainsi les Ecritures ? Ce paragraphe du Cat�chisme annule le verset de Matthieu qui parle de la m�re biologique de J�sus, et qui donne les noms de ses fr�res biologiques. Voil� o� on en arrive � force de vouloir propager une image faisant de Marie une cr�ature quasi-divine, qui ne saurait s'abaisser � avoir une relation conjugale normale avec son mari Joseph. Cette image-l� est un mod�le indispensable pour les religieuses et les pr�tres, vou�s au c�libat. Cette tradition romaine d'une fausse Marie, vierge � perp�tuit�, fait de la m�re du Seigneur un �tre �th�r�, ayant des m�rites qui lui appartiennent en propre ; elle conduit aussi � une conception idol�tre du c�libat, lequel conf�rerait une saintet� sup�rieure permettant d'avoir acc�s � Dieu. D'o� cette d�claration :
"Avec la Bienheureuse M�re qui a d�cid� se livrer enti�rement � Dieu en demeurant vierge, on trouve le commencement et l'inspiration de la virginit� consacr�e dans l'Eglise" (voir note 9). 

Pourquoi Marie est v�ritablement bienheureuse  

La v�ritable Marie, la Marie biblique, est une croyante que toutes les g�n�rations doivent appeler b�nie entre les femmes ; mais cela ne la place pas au-dessus des autres femmes, et la b�n�diction dont elle jouit n'est pas identique � celle qui repose sur le Christ J�sus lui-m�me. Marie est bienheureuse parce qu'elle a b�n�fici� d'une faveur divine toute particuli�re, Dieu l'ayant appel�e � �tre la m�re du Seigneur. Il s'agit l� d'un choix souverain de la part de Dieu, d'un choix li� � l'appartenance de Marie � la lign�e royale de la maison de David. 

Marie a cru, et selon la Parole de Dieu la concernant, elle a con�u le Christ J�sus, le Seigneur, et l'a mis au monde alors qu'elle �tait vierge. Par la suite, ob�issant � la Parole du Seigneur, dont les Evangiles sont le t�moignage infaillible, elle fut l'�pouse de Joseph, avec lequel elle eut des enfants. La v�rit� toute simple, c'est que comme tous les autres vrais chr�tiens, Marie de Bethl�hem �tait une p�cheresse sauv�e par la foi dans la gr�ce de Dieu ; elle ne poss�dait pas, d�s sa naissance, quelque justice inh�rente � son �tre, ni une gr�ce particuli�re qui l'aurait pr�serv�e de tout p�ch� ; elle n'a pas �lev� la virginit� dans le mariage au-dessus des prescriptions divines de la Parole au sujet de la vie conjugale. Ainsi elle est et demeure v�ritablement b�nie entre toutes les femmes ! 

Deuxi�me parall�le  

La Parole de Dieu nous montre que le Seigneur J�sus-Christ a parfaitement achev� son �uvre de r�demption. La gr�ce et le salut se trouvent en J�sus seul : mais Rome fait jouer � la Marie catholique un r�le dans la gr�ce et dans le salut. 

Dans un paragraphe intitul� : "Elle est notre M�re dans l'ordre de la gr�ce", l'Eglise catholique enseigne que :
"... son r�le par rapport � l'Eglise et � toute l'humanit� va encore plus loin. Elle a apport� � l'�uvre du Sauveur une coop�ration absolument sans pareille par son ob�issance, sa foi, son esp�rance, son ardente charit�, pour que soit rendue aux �mes la vie surnaturelle. C'est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l'ordre de la gr�ce, notre M�re" (Cat�chisme, � 968).
 

La pl�nitude de la gr�ce et de la v�rit�, apanage de J�sus-Christ seul  

Dans Sa gr�ce et dans Son amour, Dieu nous sauve, mais pas en nous donnant une m�re : sa gr�ce et son amour salvateurs sont l'�uvre exclusive de Christ, notre grand Souverain Sacrificateur. La gr�ce est l'un des attributs de Sa Personne. La Bible montre que cet attribut absolument unique est l'apanage de J�sus-Christ seul. "La Parole... a habit� parmi nous, pleine de gr�ce et de v�rit�" (Jean 1:14). Tout ce qui a pr�c�d� Christ n'�tait qu'un type, une repr�sentation de Lui. Tout ce qui est venu apr�s Lui ram�ne � Lui. L'Ap�tre Jean proclame que la gr�ce et la v�rit� sont venues par J�sus-Christ, "et nous avons tous re�u de sa pl�nitude, et gr�ce pour gr�ce" (Jean 1:16).

C'est Sa gr�ce qui rend les vrais croyants acceptables aux yeux du Dieu Tr�s Saint. La volont� du P�re est que toute la pl�nitude soit en Lui, l'unique Sauveur. La gr�ce abondante demeure exclusivement en Celui qui est "la Parole faite chair". Source de gr�ce pour tout Son peuple, Il poss�de en pl�nitude le m�rite et la justice. La joie du P�re est en J�sus seul, en Lui le Sauveur, en qui se trouve "la pl�nitude de celui qui remplit tout en tous" (Eph�siens 1:23). Lui seul donne en abondance, � tous ceux qui Lui appartiennent, "gr�ce pour gr�ce" (Jean 1:16). Affirmer que Marie est "notre M�re dans l'ordre de la gr�ce", c'est faire affront � la personne et au minist�re du Christ J�sus. Cela revient � dire que la gr�ce de Christ, pour �tre efficace, doit passer par une m�re. Mais en elle-m�me, Marie ne poss�de pas la gr�ce. Elle ne peut donc en disposer pour la dispenser � son gr�.  

Le Catholicisme exalte Marie en lui attribuant un r�le salvateur  

Cependant l'Eglise catholique ne cesse d'attribuer � Marie un r�le dans l'�conomie de la gr�ce, et l'exalte m�me davantage encore en d�clarant :
"A partir du consentement qu'elle apporta par sa foi au jour de l'Annonciation et qu'elle maintint dans sa fermet� sous la Croix, cette maternit� de Marie dans l'�conomie de la gr�ce se continue sans interruption jusqu'� la consommation d�finitive de tous les �lus. En effet, apr�s son Assomption au ciel, son r�le dans le salut ne s'interrompt pas : par son intercession r�p�t�e elle continue de nous obtenir les dons qui assurent notre salut �ternel... C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'advocate [avocate], d'auxiliatrice [aide], de secourable, de m�diatrice." (Cat�chisme, � 969).

"...Comme le dit St. Ir�n�e, 'par son ob�issance elle est devenue, pour elle-m�me et pour tout le genre humain, cause de salut.'" (Cat�chisme, � 494). 

Cette pr�tendue maternit� de Marie "dans l'�conomie de la gr�ce", et son r�le salvateur suppos� pour "nous obtenir les dons qui assurent notre salut �ternel" est un pur blasph�me � l'�gard de J�sus-Christ. Lui seul est plein de gr�ce et de v�rit�. C'est aussi un affront envers la v�ritable Marie telle que la Bible la pr�sente. 

La citation d'Ir�n�e est blasph�matoire aussi, car il est absurde de pr�tendre que Marie "est devenue, pour elle-m�me et pour tout le genre humain, cause de salut." C'est attribuer � la volont� de Marie une puissance capable d'influencer Dieu ; c'est lui accorder une efficacit� permettant de sauver des �mes, � commencer par la sienne. Cela revient aussi � m�priser l'amour de Dieu, cause v�ritable du salut des �mes. La Bible enseigne que le salut des hommes est une initiative divine, car "Dieu a tant aim� le monde qu'il a donn� son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne p�risse point, mais qu'il ait la vie �ternelle" (Jean 3:16). La Bible nous apprend que Dieu est "mis�ricordieux et compatissant, lent � la col�re, riche en bont� et en fid�lit�" (Exode 34:6). Le Psaume 86, au verset 15, dit aussi qu'Il est "un Dieu mis�ricordieux et compatissant, lent � la col�re, riche en bont� et en fid�lit�". "L'Eternel est lent � la col�re et riche en bont�, il pardonne l'iniquit� et la r�bellion" (Nombres 14:18). 

Diriger une �me vers Marie, dans l'espoir qu'elle pourra influencer Dieu et obtenir qu'Il fasse mis�ricorde, c'est an�antir l'unique esp�rance de cette �me, esp�rance qui est dans le Christ J�sus seul. C'est tenter aussi de d�rober la gloire et l'honneur qui apartiennent � Dieu seul, car de Lui seul viennent l'esp�rance et le salut (Psaumes 42:5 et 61:2 ; Esa�e 45:22, et Mich�e 7:7). 

Troisi�me parall�le

La Bible t�moigne de l'ascension du Christ au ciel, en tant que Roi des rois ; l'Eglise catholique met en place un parall�le marial en proclamant l'Assomption de Marie au ciel, et en faisant d'elle la Reine de toutes choses.

Voici l'enseignement officiel de Rome � ce sujet :
"Enfin la Vierge immacul�e, pr�serv�e par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut �lev�e corps et �me � la gloire du ciel, et exalt�e par le Seigneur comme la Reine de l'univers, pour �tre ainsi plus enti�rement conforme � son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du p�ch� et de la mort. L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singuli�re � la r�surrection de son Fils et une anticipation de la r�surrection des autres chr�tiens :

'Dans ton enfantement tu as gard� ta virginit�, dans ta dormition tu n'as pas quitt� le monde, � M�re de Dieu : tu as rejoint la source de la Vie, toi qui con�us le Dieu vivant et qui, par tes pri�res, d�livras nos �mes de la mort.' [Liturgie byzantine, Tropaire de la F�te de la Dormition (15 a�ut)]" (Cat�chisme, � 966). 

R�ponse biblique au troisi�me parall�le

La doctrine catholique de l'Assomption de Marie proclame qu'elle a �t� enlev�e corps et �me dans le ciel, sans mourir ou bien tout de suite apr�s sa mort. Cette doctrine est devenue article de foi en 1950. Selon Rome, c'est un p�ch� mortel que de ne pas croire ce dogme ; mais c'est une doctrine absurde et h�r�tique, car on n'en trouve pas la moindre trace dans la Bible, et il n'a m�me pas exist� de tradition � ce sujet dans l'Eglise primitive. 

Les �rudits catholiques le reconnaissent. Ludwig Ott �crit :
"L'id�e d'une assomption corporelle de Marie est apparue pour la premi�re fois dans certains r�cits de sa mort r�dig�s au cinqui�me et au sixi�me si�cles. Quoique apocryphes, ils t�moignent de la foi de la g�n�ration au cours de laquelle ils furent r�dig�s, en d�pit de leur aspect l�gendaire. Dans l'Eglise, le premier auteur � faire �tat de l'ascension corporelle de Marie fut St. Gr�goire de Tours, en 594." (Voir note 10). 

En proclamant l'Assomption de Marie, l'Eglise romaine adopte et propage des �crits h�r�tiques qui avaient fait l'objet d'une condamnation officielle par l'Eglise primitive.  

Non seulement l'Eglise catholique a fait de l'Assomption de Marie une de ses doctrines officielles, mais encore elle proclame qu'apr�s avoir �t� enlev�e au ciel, Marie est devenue "Reine de l'Univers". Pour le catholique, une pri�re des plus courantes est le "Salve Regina" : "Salut, reine et m�re de mis�ricorde, notre vie, notre tendresse, notre esp�rance, salut. Enfants d'Eve, chass�s du paradis, vers vous nous lan�ons notre appel et notre plainte, g�missant et pleurant sur cette terre d'�preuves. O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards mis�ricordieux. Et J�sus, le fruit b�ni de vos entrailles, apr�s notre exil, montrez-le nous. O cl�mente, bienveillante, douce Vierge Marie." Dans cette pri�re, le catholique offre � la Reine du ciel sa vie et son esp�rance (voir note 11). 

Dans les litanies officielles de la Vierge catholique, Marie est appel�e "Reine des anges, Reine des Patriarches, Reine des Proph�tes, Reine des Ap�tres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges, Reine de tous les Saints, Reine con�ue sans p�ch�, Reine �lev�e au ciel, Reine du Tr�s saint Rosaire, Reine de la Paix" (voir note 12). 

Ces pratiques sont semblables � celles des Isra�lites pervertis, d�nonc�s par le proph�te J�r�mie dans l'Ancien Testament : "les enfants ramassent du bois, les p�res allument le feu, et les femmes p�trissent la p�te, pour pr�parer des g�teaux � la Reine du ciel, et pour faire des libations � d'autres dieux, afin de m'irriter" (J�r�mie 7: 18). Elles rappellent �galement les pratiques des Ph�niciens de l'Antiquit�, qui appelaient la lune Ashtoreth ou Astart�, �pouse de Baal, et Reine du ciel. De m�me, les Babyloniens rendaient un culte � la "Reine du ciel" sous le nom de Mylitta. 

On trouve dans les chapitres 4 et 5 de l'Apocalypse une description d�taill�e du ciel. Dieu si�ge sur le tr�ne, entour� de vingt-quatre anciens et de quatre �tres vivants. Des milliers d'anges se tiennent autour du tr�ne, chantant les louanges de Dieu. Il n'y a pas de Reine du ciel : ce serait une abomination aux yeux du Seigneur. Le Seigneur est seul � recevoir la gloire. "Tournez-vous vers moi, et vous serez sauv�s, vous tous qui �tes aux extr�mit�s de la terre ! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre" (Esa�e 45:22). Ceux qui pr�nent le culte de la Reine du ciel boiront un jour "du vin de la fureur de Dieu, vers� sans m�lange dans la coupe de sa col�re" (Apocalypse 14:10).  

Quatri�me parall�le  

Aux doctrines que nous venons d'�voquer, l'Eglise de Rome en ajoute une autre : celle de Marie m�diatrice, mettant ainsi Marie sur le m�me plan que Christ. C'est Lui qui est l'unique m�diateur entre Dieu et les hommes. Le Vatican enseigne :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable, de m�diatrice." (Cat�chisme, � 969). 

Cette fausse doctrine est d�crite de mani�re plus d�taill�e dans les documents de Vatican II :
"Nous n'avons qu'un M�diateur, selon la parole de l'Ap�tre : 'Il n'y a qu'un Dieu et qu'un M�diateur entre Dieu et les hommes, l'homme-Christ J�sus, qui s'est lui-m�me donn� pour tous comme ran�on.' Le r�le maternel de Marie envers les hommes ne voile ou ne diminue en aucune mani�re cette m�diation unique du Christ, mais elle en montre l'efficacit�. En effet, toute l'action de la bienheureuse Vierge sur les hommes dans l'ordre du salut ne provient pas d'une quelconque n�cessit� : elle na�t du bon plaisir de Dieu" ("Lumen Gentium" � 60 : voir note 13).

"Aussi la bienheureuse Vierge est-elle invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de M�diatrice. Tout cela doit pourtant s'entendre de mani�re qu'on n'enl�ve ni n'ajoute rien � la dignit� et � l'action du Christ, seul M�diateur. ("Lumen Gentium", � 62 : voir note 14. 

R�ponse biblique au quatri�me parall�le

L'Eglise de Rome utilise, pour parler du r�le m�diateur de Marie, le terme f�minin de "m�diatrice". La m�diation entre Dieu et les hommes est une question absolument capitale, car c'est uniquement par l'Homme-Dieu v�ritable, le Christ J�sus, qu'un individu peut entrer en relation avec le Dieu Tr�s Saint. Le Seigneur Lui-m�me dit : "Je suis le chemin, la v�rit� et la vie. Nul ne vient au P�re que par moi" (Jean 14:6). Le P�re est Dieu. Son Fils J�sus est le seul chemin vers le P�re. L'Ap�tre Paul le dit aussi : "Il y a un seul Dieu, et aussi un seul m�diateur entre Dieu et les hommes, J�sus-Christ homme, qui s'est donn� lui-m�me en ran�on pour tous" (1 Timoth�e 2:5). Le P�re c�leste a envoy� Son Fils unique pour que les p�cheurs viennent � Lui directement au travers de "J�sus-Christ homme".  

Le document conciliaire ci-dessus explique que cela n'emp�che en rien Marie de jouer un r�le de m�diatrice : voil� un faux-fuyant romain typique. On pr�sente deux m�diateurs, tout en affirmant que le r�le de Marie "ne voile ou ne diminue en aucune mani�re cette m�diation unique du Christ". 

Mais non ! Cet enseignement de Rome est nettement contraire � la v�rit� biblique. D'autre part, les pratiques r�elles des Catholiques (pratiques qui s'appuient sur les textes officiels et sur le Cat�chisme) prouvent que cette affirmation est un mensonge tenace. Le Catholique qui voit en Marie une m�diatrice est emp�ch� de mettre sa foi en Christ J�sus seul. Or J�sus est le seul chemin vers le P�re. Le Christ J�sus Homme est le seul M�diateur qui soit au ciel. "Crois au Seigneur J�sus, et tu seras sauv�" (Actes 16:31). Voil� un fait irr�futable. Pourtant, depuis des si�cles, et aujourd'hui encore, le Vatican nie officiellement cette v�rit� en proclamant que Marie est m�diatrice, et Reine du ciel. 

Les apparitions de "Marie"

Dans le monde entier, des apparitions disent s'appeler "Marie", et donnent des messages cautionnant les enseignements officiels du Vatican. Voil� les cons�quences pratiques de ces doctrines au sujet d'une m�diatrice qui serait �galement "Reine du ciel". Parfois les apparitions pr�sentent Marie comme "co-m�diatrice" avec le Christ lui-m�me, ou encore comme grande pr�tresse � ses c�t�s, agissant en faveur des croyants. Souvent l'apparition dit �tre la "Reine du ciel".  

Ces apparitions pr�chent toujours le m�me message. La mieux connue d'entre elles s'est produite � Fatima, au Portugal. La Marie qui y est apparue en 1917 a demand� aux enfants de cet endroit de faire de plus grands sacrifices, car, disait-elle, "beaucoup d'�mes vont en enfer parce que personne ne fait de sacrifices ni ne prie pour ces �mes" (voir note 15). 

Voil� une demande qui contredit totalement le message de la Parole de Dieu : la Bible dit nettement que le sacrifice de Christ sur la Croix est le premier, le dernier, et le seul sacrifice m�ritoire en vue de la r�mission des p�ch�s. Ces visions de Marie � Fatima contredisent donc ouvertement le message de la Croix et en nient l'efficacit�. Il en va de m�me pour les apparitions mariales � Medjugorije en Bosnie -Herz�govine, � Denver au Colorado, � Phoenix en Arizona, � Conyers en G�orgie (USA), et ailleurs dans le monde. 

La Parole de Dieu dit que sur la Croix, Christ a pr�sent� son offrande parfaite, pleinement suffisante. "Ayant op�r� par lui-m�me la purification de nos p�ch�s, il s'est assis � la droite de la majest� divine dans les lieux tr�s hauts..." (H�breux 1:3, traduction Ostervald). Le message du Saint-Esprit est limpide : "Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les p�ch�s, s'est assis pour toujours � la droite de Dieu... Car, par une seule oblation [offrande] il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifi�s" (H�breux 10 :12 et 14, trad. Ostervald).

 Ces apparitions de Marie m�prisent la saintet� et la puissance de l'�uvre de J�sus sur la Croix. Elles occultent l'efficacit� de la Croix. Elles mentent au sujet de leur propre identit� (en se faisant passer pour Marie), et au sujet de leur origine (en pr�tendant venir du ciel). Avec toute l'autorit� dont il �tait investi, l'Ap�tre Paul s'est exprim� sur ces questions : "Et cela n'est pas �tonnant, puisque Satan lui-m�me se d�guise en ange de lumi�re" (2 Corinthiens 11:14).  

Dans les ouvrages de Timothy Kauffman (voir note 16), on trouvera des analyses d�taill�es des messages �manant de ces apparitions, les preuves de leur origine d�moniaque et de leurs liens avec la papaut�. Un examen s�rieux de ces faits montre que l'Eglise catholique a fait alliance avec des d�mons qui poussent les hommes � se confier en leur propre justice, � offrir leurs propres souffrances en vue d'une "r�paration", et � invoquer docilement une "co-m�diatrice", une grande pr�tresse qui voudrait s'�lever aussi haut que le tr�ne de Dieu.  

Cinqui�me parall�le  

C'est le Saint-Esprit qui vient au secours du Chr�tien et qui est son avocat. Cependant le Vatican enseigne que ce r�le est �galement d�volu � Marie. L'enseignement catholique officiel d�clare :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable..." (Cat�chisme, � 969). 

C'est une chose tr�s grave que d'accorder ces titres � un autre qu'au Saint-Esprit. La Bible nous dit en effet que c'est Lui qui est notre Consolateur, lui qui vient � notre secours, prenant la place du Seigneur sur la terre aupr�s des Chr�tiens, et demeurant aussi en eux. Il demeure pour toujours avec les Chr�tiens (voir Jean 14:16). Il leur rappelle les paroles de Christ (voir Jean 14:26). Il t�moigne non de Lui-m�me, mais de Christ (voir Jean 15:26). Il conduit le Chr�tien dans toute la v�rit� (voir Jean 16:13). Le Saint-Esprit est v�ritablement notre avocat, celui qui nous aide, notre Consolateur, et il est l'Esprit de v�rit�.

Enseigner que ces r�les appartiennent aussi � Marie, et que celle-ci assume �galement le r�le de m�diateur (qui appartient exclusivement � Christ), c'est blasph�mer contre les Personnes divines du Seigneur J�sus-Christ et du Saint-Esprit. C'est grave, ce n'est pas autre chose que de l'h�r�sie.  

La connaissance du chemin du salut devient possible l� o� la Parole du Seigneur est annonc�e, lorsque le p�cheur reconna�t clairement son besoin urgent d'�tre r�concili� avec Dieu. Cette Parole convainc l'individu par le minist�re du Saint-Esprit, et jamais par le minist�re de quelque substitut f�minin. Le Saint-Esprit ne se sert que de la Parole de v�rit� ; Lui seul peut appliquer efficacement cette Parole.

Dans son allocution de Fatima (Portugal) le 13 mai 2000, le Pape Jean-Paul II a �nonc� la doctrine romaine selon laquelle Marie conduit les �mes � Dieu, prenant ainsi sur elle le r�le du Saint-Esprit :
"Selon le dessein divin, 'une femme v�tue de soleil' (Ap 12, 1), est venue du Ciel sur cette terre, � la recherche des tout-petits pr�f�r�s du P�re. Elle leur parle avec une voix et un c�ur de m�re : elle les invite � s'offrir comme victimes de r�paration, se disant pr�te � les conduire, de fa�on s�re, jusqu'� Dieu. Et voil� que ces derniers voient sortir de ses mains maternelles une lumi�re qui p�n�tre en eux, si bien qu'ils se sentent plong�s en Dieu..." (caract�res gras ajout�s. Voir note 17) 

Ces propos pleins de conviction refl�tent, de la part du Pape, un fanatisme marial � caract�re mystique. Docteur supr�me de l'Eglise catholique, il cite la Parole de Dieu pour attribuer abusivement � une simple cr�ature humaine le minist�re du Saint-Esprit, qui est de conduire les �mes � Dieu. Si elle savait cela, la v�ritable Marie de Bethlehem serait absolument horrifi�e. Les paroles s�ductrices du Pape rappellent une pri�re catholique c�l�bre, le "Memorare" :
"Souvenez-vous, � tr�s mis�ricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours � votre protection, implor� votre assistance et r�clam� votre secours, ait �t� abandonn�. Anim� d'une pareille confiance, � Vierge des vierges, � ma M�re, j'accours vers vous, et g�missant sous le poids de mes p�ch�s, je me prosterne � vos pieds. O M�re du Verbe incarn�, ne m�prisez pas mes pri�res, mais �coutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen" (voir note 18).

Cette pri�re laisse entendre que m�me si Dieu ne nous exauce pas, la "Tr�s mis�ricordieuse Vierge Marie" ne manquera jamais de le faire. C'est le comble de l'idol�trie. En tout temps l'homme a �t� assailli par le p�ch� de polyth�isme (culte rendu � plusieurs dieux), mais le commandement du Seigneur Dieu demeure � tout jamais: "Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face" (Exode 20:3). 

Sixi�me parall�le

L'attribut qui s�pare Dieu de tout autre �tre  

Avec le P�re et le Saint-Esprit, le Christ J�sus est Dieu : Dieu seul est absolument saint. Le Catholicisme tente de faire de Marie aussi "la Toute Sainte". Faire de Marie notre "Avocate, auxiliatrice, et m�diatrice", c'est blasph�mer, car c'est attribuer � un �tre humain des r�les qui appartiennent � Dieu seul. L'enseignement officiel de Rome va encore plus loin dans l'insulte � Dieu en accordant � Marie le titre de "Toute Sainte", et en la d�clarant source de saintet�. Une telle doctrine revient � d�pouiller Dieu de ce qui fait l'essence m�me de sa gloire divine.
"En demandant � Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres p�cheurs et nous nous adressons � la 'M�re de la mis�ricorde', � la Toute Sainte" (Cat�chisme, � 2677).

"De l'Eglise, il [le Catholique] apprend l'exemple de la saintet� ; il en reconna�t la figure et la source dans la Toute Sainte Vierge Marie" (Cat�chisme, � 2030).

La Bible enseigne clairement que Dieu seul est infini, �ternel, immuable dans son �tre, qu'Il poss�de la sagesse, la puissance, la saintet�, la justice, la bont� et la v�rit�. Lui seul est le Tr�s Saint. Sa saintet� est l'attribut qui englobe tous ses autres attributs, si bien que sa droiture est sainte, sa v�rit� est sainte, et sa justice est sainte. Il est ce qu'est chacun de Ses attributs ; et Son attribut supr�me, la saintet�, le s�pare de tous les autres �tres. Il est le Tout Autre.

La raison pour laquelle nous devons �tre justifi�s devant le Dieu Tr�s Saint, c'est que l'Ecriture dit : "Nul n'est saint comme l'Eternel ; il n'y a point d'autre que toi ; il n'y a point de rocher comme notre Dieu" (1 Samuel 2:2). La Parole de Dieu proclame aussi : "Seigneur, qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi" (Apocalypse 15:4). Combien elles sont solennelles, aussi, ces paroles du proph�te : "Saint, saint, saint est l'Eternel des arm�es ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! " (Esa�e 6:3). Tenter de qualifier une cr�ature de "Toute Sainte", c'est un blasph�me caract�ris�, un acte supr�mement idol�tre.  

Conclusion

Non seulement la Bible nous montre qui est Dieu, mais encore elle affirme que la gloire lui appartient exclusivement. Elle nous enseigne aussi sur la personne du Seigneur J�sus-Christ : toutes les autres personnes sont exclues des r�les qui appartiennent en propre � J�sus. L'Ecriture parle aussi de la personne et de l'�uvre du Saint-Esprit : nul autre n'a de part dans le r�le particulier qui est le sien.

Ces v�rit�s bibliques excluent donc tout enseignement catholique faisant de Marie "la Toute Sainte", "l'Immacul�e Conception", "notre M�re dans l'ordre de la gr�ce", la "Reine du ciel", la "M�diatrice", "l'Advocate", ou "l'Auxiliatrice c�leste".

"Je suis l'Eternel, c'est l� mon nom, dit le Seigneur, et je ne donnerai pas ma gloire � un autre, ni mon honneur aux idoles" (Esa�e 42:8).  

La fausse Marie du Catholicisme ne peut pas �tre mise en parall�le avec le Christ J�sus ou avec le Saint-Esprit, car elle est une abomination devant Dieu et Sa Parole. En revanche, on peut �tablir des parall�les tr�s r�v�lateurs entre cette Marie et les d�esses pa�ennes. Tout comme la Marie romaine, certaines d�esses pa�ennes n'ont nul besoin d'�tre sauv�es, �tant elles-m�mes source de salut. Souvent ces d�esses n'ont pas d'enfants humains, et on les pare du titre de "Reine du ciel". On les invoque au moyen d'objets divers et de formules rituelles, pour produire des ph�nom�nes surnaturels. On organise tout un culte autour de ces d�esses immortelles. Le culte catholique rendu � "Marie toujours vierge, Reine du ciel", m�ne � l'occultisme. Il n'est pas �tonnant de retrouver cette fausse Marie dans l'occultisme.

La "Vierge Marie" fait partie des d�esses mentionn�es sur des sites Internet tels que "Spiral Goddess Grove" [Bosquet de la D�esse de la Spirale], "The White Moon" [La Lune Blanche], et "Goddess 2000" [D�esse 2000]. Les occultistes voient en Marie leur "divinit� f�minine", et disent que depuis bien des si�cles, beaucoup assimilent Marie � leurs d�esses antiques (voir note 19). 

La Bible nous avertit que "Satan lui-m�me se d�guise en ange de lumi�re" (2 Corinthiens 11-14) : il est consternant de voir comment le prince des t�n�bres a d�form� l'image de cette merveilleuse chr�tienne, Marie, au point de la faire passer pour une d�esse. Le jugement de Dieu atteindra tous ceux qui pratiquent et propagent cette doctrine pernicieuse. Le Seigneur J�sus-Christ Lui-m�me d�clare : "Le P�re ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils... Et il lui a donn� le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme" (Jean 5:22,27). J�sus-Christ a re�u toute autorit� et toute puissance pour juger et pour corriger : Il r�gne en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Lui-m�me d�clare : "Tout pouvoir m'a �t� donn� dans le ciel et sur la terre" (Matthieu 28:18). Il sera fid�le � Sa Parole, lui qui dit : "A moi la vengeance, � moi la r�tribution, et encore : le Seigneur jugera son peuple" (H�breux 10:30).  

Tournez-vous donc vers Lui, par la foi seule, afin d'obtenir le salut ; lui seul le donne, sur la base de Sa mort et de Sa r�surrection, en accordant une conviction par Son Saint-Esprit. Placez votre confiance en lui seul, "pour c�l�brer la gloire de sa gr�ce" (Eph�siens 1:6). 

Le Pape a manifest� ouvertement sa position. M�me sinc�res, agissant par ignorance ou non, les Catholiques qui exaltent Marie et restent attach�s au Pape m�prisent la splendeur du Christ, et le caract�re unique, exclusif de Son Evangile. La Parole de Dieu montre clairement le choix devant lequel tous les Catholiques sont plac�s : "Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle ; car si ceux qui refus�rent d'entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n'ont pas �chapp�, combien moins �chapperons-nous, si nous nous d�tournons de celui qui parle du haut des cieux" (H�breux 12:25).

Quand Dieu parle aux hommes dans l'Ecriture, ceux qui se bouchent les oreilles se rendent coupables, et leur ch�timent sera redoutable. Dans Sa justice, Dieu attend des hommes qu'ils pr�tent une vive attention � l'Evangile ; et celui-ci exige que nous mettions notre foi en Christ J�sus le Seigneur, car Lui seul est plein de gr�ce et de v�rit�. Cessons de pr�sumer de la gr�ce divine, cessons de croire que Dieu est si bon qu'il n'y a pas de ch�timent pour les idol�tres ; au contraire, il faut prier instamment pour recevoir la v�ritable gr�ce, assortie de la saintet� ! Il y va de la gloire de Dieu, de Son Evangile, et de ses promesses ! "C'est pourquoi, recevant un royaume in�branlable, montrons notre reconnaissance en rendant � Dieu un culte qui lui soit agr�able, avec pi�t� et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu d�vorant" (H�breux 12:28-29).

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Notes

 1. Cat�chisme de l'Eglise Catholique, Paragraphe 2677, Editions Centurion / Cerf / Fleurus / Mame / Librairie Editrice Vaticane, Paris 1998. Toutes les autres citations du Cat�chisme sont extraites de ce m�me ouvrage.

2. Voir la liste des f�tes mariales ci-dessous, � la fin des notes

3. "Le point culminant du Jubil� des Ev�ques fut la Messe conc�l�br�e par le Pape et les Ev�ques sur la Place St. Pierre au matin du dimanche 8 octobre. Des dizaines de milliers de fid�les �taient rassembl�s pour la sainte liturgie, qui s'est termin�e par l'acte de cons�cration � Marie la Toute Sainte." L'Osservatore Romano, extrait de l'�dition hebdomadaire en anglais du 11 octobre 2000.

4. www.oloswestriver.org/mary_koran.htm 20/03/03

5. http://members.aol.com/bjw1106/marian1b.htm 20/03/03

6. www.apparitions.org/ 20/03/03

7. www.medjugorje.org/ 20/03/03

8. Somme Th�ologique, Troisi�me Partie, q 28 article 4 Reply to Objection

www.newadvent.org/summa/402804.htm

9. www.miraclerosarymission.org/960821.htm 20/03/03

10. Ludwig Ott, Fundamentals of Catholic Dogma (Fondements des dogmes catholiques) Rockford: Tan, 1974, pp. 209-210.

11. http://www.portstnicolas.org/article.php3?id_article=679&var_recherche=%22Salve+Regina%22

12. http://www.mission-theresienne.org/fr/Prieres/priere_litanies_vierge_marie.asp

13. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html

14. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html

15. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html

16. Ces deux ouvrages de Timothy Kauffman, "Quite Contrary", et "Graven Bread" sont �dit�s en anglais par White Horse Publications, CWRC, PO Box 325, Herndon VA 20172-0325, USA.

17. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html

Voir aussi, sur le site Internet www.bereanbeacon.org/ un article de R. Bennett (en anglais): "Fatima: John Paul II, Roman Catholic Church Contradict Gospel : Where do Evangelical ECT Signatories now stand ?" (A Fatima, Jean-Paul II et l'Eglise catholique s'opposent � l'Evangile : Qu'en est-il � pr�sent des signataires �vang�liques du document "Evangelicals and Catholics Together" ?)

18. http://www.serviam.net/mariepri/memorare.html

19. www.goddess2000.org/Mary.html

www.thewhitemoon.com/mary/main.html www.spiralgoddess.com/Mary.html

 

Liste de quelques f�tes mariales : 

1er janvier : Sainte Marie, M�re de Dieu

21 janvier : Notre Dame d'Altagrace

23 janvier : Mariage de la Vierge Marie

24 janvier : Madonna del Pianto [Notre Dame des Pleurs]

2 f�vrier : F�te de la Pr�sentation de l'Enfant J�sus au Temple

11 f�vrier : Notre Dame de Lourdes

25 mars : F�te de l'Annonciation

25 avril : � Genazzano : Notre Dame du Bon Conseil

13 mai : Notre Dame de Fatima, et Notre Dame du Tr�s Saint Sacrement

24 mai : Marie Auxiliatrice

31 mai : Marie, M�diatrice de Toute Gr�ce, et F�te de la Visitation

9 juin : Marie, Vierge M�re de la Gr�ce

27 juin : Notre Dame du Perp�tuel Secours

2 juillet : Visitation de Marie � Ste. Elisabeth

17 juillet : Notre Dame du Mont Carmel et Humilit� de la Bienheureuse Vierge Marie

2 ao�t : Notre Dame des Anges

5 ao�t : Notre Dame des Neiges

5 ao�t : Notre Dame de Copacabana

13 ao�t : Notre Dame, Refuge des P�cheurs

15 ao�t : Assomption de la Vierge Marie

21 ao�t : Notre Dame de Knock (Irlande)

22 ao�t : F�te du C�ur Immacul� de Marie et Marie, Reine

31 ao�t : Sainte Vierge Marie M�diatrice

8 septembre : Nativit� de la Vierge Marie et Notre Dame de la Charit�

12 septembre : F�te du Nom Tr�s Saint de Marie

15 septembre : Notre Dame des Sept Douleurs

24 septembre : Notre Dame de la Merci et Notre Dame de Walsingham (Angleterre)

1er octobre : La Sainte Protection de la M�re de Dieu

7 octobre : Notre Dame du Cap, Reine du Tr�s Saint Rosaire

11 octobre : Maternit� de la Sainte Vierge

16 octobre : Puret� de la Bienheureuse Vierge Marie

21 novembre : Pr�sentation de la Vierge Marie au Temple

8 d�cembre : L'Immacul�e Conception de Marie

12 d�cembre : Notre Dame de la Guadaloupe.

  

Les f�tes mariales mobiles sont :

Notre Dame, Reine des Ap�tres (le samedi qui suit l'Ascension)

Notre Dame, Sant� des Malades (le samedi qui pr�c�de le dernier dimanche d'ao�t)

Notre Dame de Consolation (le samedi qui suit la F�te de St. Augustin, le 28 ao�t)

Marie, M�re de la Providence Divine, le samedi qui pr�c�de le 3e dimanche de Novembre.

 Document source : cliquez sur le logo

http://www.sourcedevie.com/html/A065-marie-bible-tradition-catholique-culte-mariolatre.htm