Premier parall�le
Le catholicisme tente d'attribuer � Marie l'absence
totale de p�ch� qui est l'apanage exclusif de J�sus-Christ. D'apr�s le
"Cat�chisme de l'Eglise catholique", Marie a �t� exempte de tout p�ch� d�s
sa conception :
"Au long des si�cles l'Eglise a pris conscience que
Marie, "combl�e de gr�ce" par Dieu, avait �t� rachet�e d�s sa conception.
C'est ce que confesse le dogme de l'Immacul�e Conception, proclam� en 1854
par le Pape Pie IX:
"La Bienheureuse Vierge Marie a
�t�, au premier instant de sa conception, par une gr�ce et une faveur
singuli�re du Dieu Tout-Puissant, en vue des m�rites de J�sus-Christ Sauveur
du genre humain, pr�serv�e intacte de toute souillure du p�ch� originel"
(Cat�chisme, � 491).
"... Par la gr�ce de Dieu, Marie
est rest�e pure de tout p�ch� personnel tout au long de sa vie" (Cat�chisme,
� 493).
L'id�e m�me de "l'Immacul�e Conception" de Marie est
enti�rement contraire � la Bible. Ce titre, qui a cours dans le syst�me
romain, ne concerne en rien la naissance virginale de J�sus : il s'applique
� la conception de Marie elle-m�me dans le sein de sa propre m�re. En
proclamant le dogme de "l'Immacul�e Conception", l'Eglise catholique affirme
que Dieu et J�sus-Christ ont enti�rement pr�serv� Marie du p�ch� originel et
du p�ch� personnel.
Mais la v�rit� biblique, c'est que
"tous
ont p�ch� et sont priv�s de la gloire de Dieu" (Romains 3:23).
Cette v�rit� s'applique � Marie comme � tous les autres chr�tiens. Les
Ecritures t�moignent, en Luc 2:22-24, de ce que Marie �tait une p�cheresse
sauv�e : "Et quand les jours de leur purification
furent accomplis, selon la loi de Mo�se, Joseph et Marie le port�rent
[J�sus] � J�rusalem,... et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou
deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur."
Marie s'est conform�e � la loi du Seigneur, en offrant "l'un pour
l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation" (L�vitique 12:8).
L'exemple de Marie nous apprend � remercier Dieu pour sa mis�ricorde envers
nous, et aussi � reconna�tre que nous sommes des p�cheurs sauv�s par pure
gr�ce. Dans son cantique de louange bien connu, Marie montre qu'elle avait
conscience d'�tre p�cheresse devant Dieu : "Mon �me
exalte le Seigneur, et mon esprit se r�jouit en Dieu mon Sauveur..."
(Luc 1:46-47). Dieu est appel� "Sauveur" parce qu'il sauve son peuple du
p�ch�. M�me la m�re du Seigneur avait besoin de son Sauveur, et elle le
reconna�t franchement.
Le mythe catholique de la "virginit�
perp�tuelle" de Marie
Le dogme proclamant la virginit� perp�tuelle de Marie
fait partie du mythe selon lequel, d'apr�s l'Eglise catholique, Marie serait
sans p�ch�. Il repr�sente une avanc�e de plus dans le processus doctrinal
qui intronise Marie � la place du Seigneur et Sauveur, J�sus-Christ. D'apr�s
cette doctrine, Marie �tait vierge non seulement avant la naissance de
Christ, mais encore pendant et apr�s cette naissance.
L'enseignement officiel de Rome est le suivant :
"L'approfondissement de la foi en
la maternit� virginale a conduit l'Eglise � confesser la virginit� r�elle et
perp�tuelle de Marie m�me dans l'enfantement du Fils de Dieu fait homme. En
effet la naissance de Christ n'a pas diminu�, mais consacr� l'int�grit�
virginale de sa m�re. La liturgie de l'Eglise c�l�bre Marie comme la 'Aeiparthenos'
(toujours vierge)" (Cat�chisme, � 499).
La doctrine de la virginit� de Marie avant la naissance
de J�sus est conforme � ce que d�clare la Parole de Dieu ; elle constitue un
�l�ment tr�s important de la foi biblique. Mais la Bible n'enseigne pas la
"virginit� perp�tuelle" de Marie : elle affirme m�me le contraire. Elle
d�clare que le mariage doit �tre "honor� de tous" (H�breux 13:4).
Elle dit aussi : "Marie, sa m�re, ayant �t� fianc�e � Joseph, se trouva
enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils aient habit� ensemble"
(Matthieu 1:18). L'expression "habiter ensemble" implique l'intimit�
sexuelle. Ce passage laisse clairement entendre que post�rieurement � la
naissance de J�sus, Joseph "connut" Marie : "Joseph...
ne la connut point jusqu'� ce qu'elle ait enfant� un fils, auquel il donna
le nom de J�sus" (Matthieu 1:24-25). Cette expression montre bien
qu'apr�s avoir �pous� Joseph, Marie resta vierge jusqu'� la naissance de
J�sus-Christ. Jusque l�, Joseph "ne la connut point". Les mots
"jusqu'�" et "premier-n�" ne donnent gu�re de pr�cisions sur les �v�nements
ult�rieurs. Ils permettent n�anmoins de conclure que par la suite, Joseph et
Marie eurent une vie conjugale normale (� moins qu'on ait d�cid� de d�fendre
� tout prix la tradition de la virginit� perp�tuelle de Marie. Le
Saint-Esprit, qui a inspir� Matthieu, ne va pas dans ce sens).
Marie aurait-elle fait v�u de virginit�
?
Thomas d'Aquin, une des plus grands autorit�s de l'Eglise
Catholique romaine, pose la question suivante : "La
M�re de Dieu a-t-elle fait v�u de virginit� ?" Il r�pond : "La M�re du
Christ n'a fait ce v�u qu'apr�s avoir �pous� Joseph. Apr�s leur mariage,
d'un commun accord, elle et son �poux ont fait v�u de virginit�" (Voir note
8).
Aujourd'hui encore, cette tradition est perp�tu�e par
certains apolog�tes catholiques qui tentent d�sesp�r�ment de justifier
l'enseignement catholique officiel sur Marie. Ils soutiennent qu'en raison
de ce v�u de virginit� perp�tuelle, Marie n'a pas eu d'autres enfants. Cette
doctrine est absurde : si Joseph et Marie �taient demeur�s c�libataires �
vie, ils se seraient oppos�s au plan divin. Le mariage selon le plan de Dieu
fait de l'homme et de la femme "une seule chair".
"N'avez-vous
pas lu que le Cr�ateur, au commencement, fit l'homme et la femme, et les
deux deviendront une seule chair?" dit J�sus en Matthieu 19:4-5.
Une fois l'union physique consomm�e au d�but de la vie conjugale, chacun des
�poux a le devoir de ne pas priver l'autre de ce qui est l�gitime sur le
plan sexuel. Dieu a institu� ce moyen par lequel le corps est � la fois
honor� et gard� dans la saintet�. Toute abstinence doit proc�der d'un commun
accord, mais �tre temporaire. En effet, voici ce que d�clare la Parole de
Dieu : "Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce
n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer � la pri�re ; puis
retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente en raison de votre
manque de ma�trise" (1 Corinthiens 7:5).
Si Joseph avait �t� d'accord pour conserver la virginit�
dans le mariage, il aurait p�ch� contre un ordre explicite qu'il a re�u du
Seigneur : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi
Marie, ta femme..." (Matthieu 1:20). La Parole de Dieu rapporte
que Joseph a fait exactement ce que le Saint-Esprit lui commandait, et elle
donne ce t�moignage : "Il ne la connut point
jusqu'� ce qu'elle e�t enfant� son fils premier-n�..."
(Matthieu
1:25). A Joseph, comme � tous les autres maris, le Seigneur donne un
commandement clair et pr�cis : "Que ta source soit
b�nie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle
pleine de gr�ce ; sois en tous temps enivr� de ses charmes, sans cesse �pris
de son amour" (Proverbes 5:18-19). Si Marie et Joseph avaient
fait v�u de virginit� tout en �tant mari�s, ils auraient p�ch� contre Dieu
en s'opposant � Ses commandements.
Marie a eu une authentique vie conjugale, et J�sus a eu des fr�res et des
s�urs
Cette "virginit� perp�tuelle" que l'Eglise catholique attribue � Marie
est donc contraire � la Bible. Plusieurs passages font mention des fr�res et
des s�urs du Christ J�sus. En Marc 6:3, par exemple, nous lisons :
"N'est-ce
pas le charpentier, le fils de Marie, le fr�re de Jacques, de Joses, de Jude
et de Simon ? Et ses s�urs ne sont-elles pas ici parmi nous ?" De
m�me, dans l'Evangile de Matthieu, on a : "N'est-ce
pas le fils du charpentier ? N'est-ce pas Marie qui est sa m�re ? Jacques,
Joseph, Simon et Jude ne sont-ils pas ses fr�res ? Et ses s�urs ne
sont-elles pas toutes parmi nous ?" (Matthieu 13:55-56).
Certains soutiennent qu'il ne peut s'agir l� que de cousins, mais ces
passages et plusieurs autres montrent que J�sus avait des fr�res et des
s�urs. Le Saint-Esprit, auteur de toute la Bible, s'est exprim� ici en grec.
Cette langue diff�rencie nettement "adelphos" et "anepsios". "Delphus"
signifiant "matrice", "adelphos" veut dire litt�ralement "fr�re issu de la
m�me matrice". "Anepsios" signifie "cousin", "neveu", ou "fils d'une s�ur".
Quand Paul, inspir� par le Saint-Esprit, appelle Jacques
"le
fr�re du Seigneur" en Galates 3:16, il emploie le mot "adelphos"
(fr�re), et non "anepsios" (cousin). Dans l'Evangile de Marc, le
Saint-Esprit, toujours aussi pr�cis, dit :"N'est-ce pas le charpentier,
le fr�re [adelphos] de Jacques�?" (Marc 6:3).
Parfois, dans le Nouveau Testament, le mot "adelphos" d�signe la relation
fraternelle entre disciples au sein de la communaut� chr�tienne. Mais dans
ces passages de Marc et de Matthieu, il serait absurde de prendre ce mot
adelphos autrement qu'au sens propre. Le contexte d�signe clairement des
fr�res. Il ne peut pas s'agir de "cousins" : si c'�tait le cas, on aurait le
terme "anepsioi". Le Saint-Esprit fait donc clairement ressortir que le
Christ J�sus avait des fr�res et des s�urs. De plus, l'Evangile de Jean
distingue ses fr�res, ses s�urs, et ses disciples :
"[J�sus]
descendit � Caperna�m, avec sa m�re, ses fr�res, et ses disciples�"
(Jean 2:12).
L'Eglise catholique romaine a fait une autre tentative apparemment
d�sesp�r�e pour sauvegarder la tradition de la virginit� perp�tuelle de
Marie, en supposant que lorsque l'Ecriture parle des fr�res et des s�urs de
J�sus, il s'agirait des enfants d'une autre Marie :
"A cela on objecte parfois que l'Ecriture mentionne
des fr�res et des s�urs de J�sus. L'Eglise (catholique romaine) a toujours
compris ces passages comme ne d�signant pas d'autres enfants de la Vierge
Marie : en effet Jacques et Joseph, 'fr�res de J�sus" (Mt. 13, 55), sont les
fils d'une Marie disciple du Christ qui est d�sign�e de mani�re
significative comme "l'autre Marie" (Mt. 28, 1). Il s'agit de proches
parents de J�sus, selon une expression connue de l'Ancien Testament."
(Cat�chisme, � 500).
Une autre Marie ? Pourquoi tordre ainsi les Ecritures ? Ce paragraphe du
Cat�chisme annule le verset de Matthieu qui parle de la m�re biologique de
J�sus, et qui donne les noms de ses fr�res biologiques. Voil� o� on en
arrive � force de vouloir propager une image faisant de Marie une cr�ature
quasi-divine, qui ne saurait s'abaisser � avoir une relation conjugale
normale avec son mari Joseph. Cette image-l� est un mod�le indispensable
pour les religieuses et les pr�tres, vou�s au c�libat. Cette tradition
romaine d'une fausse Marie, vierge � perp�tuit�, fait de la m�re du Seigneur
un �tre �th�r�, ayant des m�rites qui lui appartiennent en propre ; elle
conduit aussi � une conception idol�tre du c�libat, lequel conf�rerait une
saintet� sup�rieure permettant d'avoir acc�s � Dieu. D'o� cette d�claration
:
"Avec la Bienheureuse M�re qui a d�cid� se livrer enti�rement � Dieu en
demeurant vierge, on trouve le commencement et l'inspiration de la virginit�
consacr�e dans l'Eglise" (voir note 9).
Pourquoi Marie est v�ritablement bienheureuse
La v�ritable Marie, la Marie biblique, est une croyante
que toutes les g�n�rations doivent appeler b�nie entre les femmes ; mais
cela ne la place pas au-dessus des autres femmes, et la b�n�diction dont
elle jouit n'est pas identique � celle qui repose sur le Christ J�sus
lui-m�me. Marie est bienheureuse parce qu'elle a b�n�fici� d'une faveur
divine toute particuli�re, Dieu l'ayant appel�e � �tre la m�re du Seigneur.
Il s'agit l� d'un choix souverain de la part de Dieu, d'un choix li� �
l'appartenance de Marie � la lign�e royale de la maison de David.
Marie a cru, et selon la Parole de Dieu la concernant,
elle a con�u le Christ J�sus, le Seigneur, et l'a mis au monde alors qu'elle
�tait vierge. Par la suite, ob�issant � la Parole du Seigneur, dont les
Evangiles sont le t�moignage infaillible, elle fut l'�pouse de Joseph, avec
lequel elle eut des enfants. La v�rit� toute simple, c'est que comme tous
les autres vrais chr�tiens, Marie de Bethl�hem �tait une p�cheresse sauv�e
par la foi dans la gr�ce de Dieu ; elle ne poss�dait pas, d�s sa naissance,
quelque justice inh�rente � son �tre, ni une gr�ce particuli�re qui l'aurait
pr�serv�e de tout p�ch� ; elle n'a pas �lev� la virginit� dans le mariage
au-dessus des prescriptions divines de la Parole au sujet de la vie
conjugale. Ainsi elle est et demeure v�ritablement b�nie entre toutes les
femmes !
Deuxi�me parall�le
La Parole de Dieu nous montre que le Seigneur
J�sus-Christ a parfaitement achev� son �uvre de r�demption. La gr�ce et le
salut se trouvent en J�sus seul : mais Rome fait jouer � la Marie catholique
un r�le dans la gr�ce et dans le salut.
Dans un paragraphe intitul� : "Elle est notre M�re dans
l'ordre de la gr�ce", l'Eglise catholique enseigne que :
"... son r�le par rapport � l'Eglise et � toute l'humanit� va encore plus
loin. Elle a apport� � l'�uvre du Sauveur une coop�ration absolument sans
pareille par son ob�issance, sa foi, son esp�rance, son ardente charit�,
pour que soit rendue aux �mes la vie surnaturelle. C'est pourquoi elle est
devenue pour nous, dans l'ordre de la gr�ce, notre M�re" (Cat�chisme, �
968).
La pl�nitude de la gr�ce et de la v�rit�,
apanage de J�sus-Christ seul
Dans Sa gr�ce et dans Son amour, Dieu nous sauve, mais
pas en nous donnant une m�re : sa gr�ce et son amour salvateurs sont l'�uvre
exclusive de Christ, notre grand Souverain Sacrificateur. La gr�ce est l'un
des attributs de Sa Personne. La Bible montre que cet attribut absolument
unique est l'apanage de J�sus-Christ seul. "La Parole... a habit� parmi
nous, pleine de gr�ce et de v�rit�" (Jean 1:14). Tout ce qui a pr�c�d�
Christ n'�tait qu'un type, une repr�sentation de Lui. Tout ce qui est venu
apr�s Lui ram�ne � Lui. L'Ap�tre Jean proclame que la gr�ce et la v�rit�
sont venues par J�sus-Christ, "et nous avons tous re�u de sa pl�nitude,
et gr�ce pour gr�ce" (Jean 1:16).
C'est Sa gr�ce qui rend les vrais croyants acceptables
aux yeux du Dieu Tr�s Saint. La volont� du P�re est que toute la pl�nitude
soit en Lui, l'unique Sauveur. La gr�ce abondante demeure exclusivement en
Celui qui est "la Parole faite chair". Source de gr�ce pour tout Son peuple,
Il poss�de en pl�nitude le m�rite et la justice. La joie du P�re est en
J�sus seul, en Lui le Sauveur, en qui se trouve "la pl�nitude de celui
qui remplit tout en tous" (Eph�siens 1:23). Lui seul donne en
abondance, � tous ceux qui Lui appartiennent, "gr�ce pour gr�ce" (Jean 1:16).
Affirmer que Marie est "notre M�re dans l'ordre de la gr�ce", c'est
faire affront � la personne et au minist�re du Christ J�sus. Cela revient �
dire que la gr�ce de Christ, pour �tre efficace, doit passer par une m�re.
Mais en elle-m�me, Marie ne poss�de pas la gr�ce. Elle ne peut donc en
disposer pour la dispenser � son gr�.
Le Catholicisme exalte Marie en lui
attribuant un r�le salvateur
Cependant l'Eglise catholique ne cesse d'attribuer �
Marie un r�le dans l'�conomie de la gr�ce, et l'exalte m�me davantage encore
en d�clarant :
"A partir du consentement qu'elle apporta par sa foi
au jour de l'Annonciation et qu'elle maintint dans sa fermet� sous la Croix,
cette maternit� de Marie dans l'�conomie de la gr�ce se continue sans
interruption jusqu'� la consommation d�finitive de tous les �lus. En effet,
apr�s son Assomption au ciel, son r�le dans le salut ne s'interrompt pas :
par son intercession r�p�t�e elle continue de nous obtenir les dons qui
assurent notre salut �ternel... C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est
invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'advocate [avocate], d'auxiliatrice
[aide], de secourable, de m�diatrice." (Cat�chisme, � 969).
"...Comme le dit St. Ir�n�e, 'par
son ob�issance elle est devenue, pour elle-m�me et pour tout le genre
humain, cause de salut.'" (Cat�chisme, � 494).
Cette pr�tendue maternit� de Marie "dans l'�conomie de la
gr�ce", et son r�le salvateur suppos� pour "nous obtenir les dons qui
assurent notre salut �ternel" est un pur blasph�me � l'�gard de
J�sus-Christ. Lui seul est plein de gr�ce et de v�rit�. C'est aussi un
affront envers la v�ritable Marie telle que la Bible la pr�sente.
La citation d'Ir�n�e est blasph�matoire aussi, car il est
absurde de pr�tendre que Marie "est devenue, pour elle-m�me et pour tout le
genre humain, cause de salut." C'est attribuer � la volont� de Marie une
puissance capable d'influencer Dieu ; c'est lui accorder une efficacit�
permettant de sauver des �mes, � commencer par la sienne. Cela revient aussi
� m�priser l'amour de Dieu, cause v�ritable du salut des �mes. La Bible
enseigne que le salut des hommes est une initiative divine, car
"Dieu
a tant aim� le monde qu'il a donn� son Fils unique, afin que quiconque croit
en lui ne p�risse point, mais qu'il ait la vie �ternelle"
(Jean
3:16). La Bible nous apprend que Dieu est "mis�ricordieux
et compatissant, lent � la col�re, riche en bont� et en fid�lit�"
(Exode 34:6). Le Psaume 86, au verset 15, dit aussi qu'Il est "un Dieu
mis�ricordieux et compatissant, lent � la col�re, riche en bont� et en
fid�lit�". "L'Eternel est lent � la col�re et
riche en bont�, il pardonne l'iniquit� et la r�bellion" (Nombres
14:18).
Diriger une �me vers Marie, dans l'espoir qu'elle pourra
influencer Dieu et obtenir qu'Il fasse mis�ricorde, c'est an�antir l'unique
esp�rance de cette �me, esp�rance qui est dans le Christ J�sus seul. C'est
tenter aussi de d�rober la gloire et l'honneur qui apartiennent � Dieu seul,
car de Lui seul viennent l'esp�rance et le salut (Psaumes 42:5 et 61:2 ;
Esa�e 45:22, et Mich�e 7:7).
Troisi�me parall�le
La Bible t�moigne de l'ascension du Christ au ciel, en
tant que Roi des rois ; l'Eglise catholique met en place un parall�le marial
en proclamant l'Assomption de Marie au ciel, et en faisant d'elle la Reine
de toutes choses.
Voici l'enseignement officiel de Rome � ce sujet :
"Enfin la Vierge immacul�e, pr�serv�e par Dieu de
toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie
terrestre, fut �lev�e corps et �me � la gloire du ciel, et exalt�e par le
Seigneur comme la Reine de l'univers, pour �tre ainsi plus enti�rement
conforme � son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du p�ch� et de la
mort. L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singuli�re � la
r�surrection de son Fils et une anticipation de la r�surrection des autres
chr�tiens :
'Dans ton enfantement tu as gard�
ta virginit�, dans ta dormition tu n'as pas quitt� le monde, � M�re de Dieu
: tu as rejoint la source de la Vie, toi qui con�us le Dieu vivant et qui,
par tes pri�res, d�livras nos �mes de la mort.' [Liturgie byzantine,
Tropaire de la F�te de la Dormition (15 a�ut)]" (Cat�chisme, � 966).
R�ponse biblique au troisi�me parall�le
La doctrine catholique de l'Assomption de Marie
proclame qu'elle a �t� enlev�e corps et �me dans le ciel, sans mourir ou
bien tout de suite apr�s sa mort. Cette doctrine est devenue article de
foi en 1950. Selon Rome, c'est un p�ch� mortel que de ne pas croire ce
dogme ; mais c'est une doctrine absurde et h�r�tique, car on n'en trouve pas
la moindre trace dans la Bible, et il n'a m�me pas exist� de tradition � ce
sujet dans l'Eglise primitive.
Les �rudits catholiques le reconnaissent. Ludwig Ott
�crit :
"L'id�e d'une assomption corporelle de Marie est
apparue pour la premi�re fois dans certains r�cits de sa mort r�dig�s au
cinqui�me et au sixi�me si�cles. Quoique apocryphes, ils t�moignent de la
foi de la g�n�ration au cours de laquelle ils furent r�dig�s, en d�pit de
leur aspect l�gendaire. Dans l'Eglise, le premier auteur � faire �tat de
l'ascension corporelle de Marie fut St. Gr�goire de Tours, en 594." (Voir
note 10).
En proclamant l'Assomption de Marie,
l'Eglise romaine adopte et propage des �crits h�r�tiques qui avaient fait
l'objet d'une condamnation officielle par l'Eglise primitive.
Non seulement l'Eglise catholique a fait de l'Assomption
de Marie une de ses doctrines officielles, mais encore elle proclame
qu'apr�s avoir �t� enlev�e au ciel, Marie est devenue "Reine de l'Univers".
Pour le catholique, une pri�re des plus courantes est le "Salve Regina" :
"Salut, reine et m�re de mis�ricorde, notre vie, notre tendresse, notre
esp�rance, salut. Enfants d'Eve, chass�s du paradis, vers vous nous lan�ons
notre appel et notre plainte, g�missant et pleurant sur cette terre
d'�preuves. O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards
mis�ricordieux. Et J�sus, le fruit b�ni de vos entrailles, apr�s notre exil,
montrez-le nous. O cl�mente, bienveillante, douce Vierge Marie." Dans cette
pri�re, le catholique offre � la Reine du ciel sa vie et son esp�rance (voir
note 11).
Dans les litanies officielles de la Vierge catholique,
Marie est appel�e "Reine des anges, Reine des Patriarches, Reine des
Proph�tes, Reine des Ap�tres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs,
Reine des Vierges, Reine de tous les Saints, Reine con�ue sans p�ch�, Reine
�lev�e au ciel, Reine du Tr�s saint Rosaire, Reine de la Paix" (voir note
12).
Ces pratiques sont semblables � celles des Isra�lites
pervertis, d�nonc�s par le proph�te J�r�mie dans l'Ancien Testament :
"les
enfants ramassent du bois, les p�res allument le feu, et les femmes
p�trissent la p�te, pour pr�parer des g�teaux � la Reine du ciel, et pour
faire des libations � d'autres dieux, afin de m'irriter" (J�r�mie
7: 18). Elles rappellent �galement les pratiques des Ph�niciens de
l'Antiquit�, qui appelaient la lune Ashtoreth ou Astart�, �pouse de Baal, et
Reine du ciel. De m�me, les Babyloniens rendaient un culte � la "Reine du
ciel" sous le nom de Mylitta.
On trouve dans les chapitres 4 et 5 de l'Apocalypse une
description d�taill�e du ciel. Dieu si�ge sur le tr�ne, entour� de
vingt-quatre anciens et de quatre �tres vivants. Des milliers d'anges se
tiennent autour du tr�ne, chantant les louanges de Dieu. Il n'y a pas de
Reine du ciel : ce serait une abomination aux yeux du Seigneur. Le Seigneur
est seul � recevoir la gloire. "Tournez-vous vers
moi, et vous serez sauv�s, vous tous qui �tes aux extr�mit�s de la terre !
Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre"
(Esa�e 45:22). Ceux qui pr�nent le culte de la Reine
du ciel boiront un jour "du vin de la fureur
de Dieu, vers� sans m�lange dans la coupe de sa col�re"
(Apocalypse 14:10).
Quatri�me parall�le
Aux doctrines que nous venons d'�voquer, l'Eglise de Rome
en ajoute une autre : celle de Marie m�diatrice, mettant ainsi Marie sur le
m�me plan que Christ. C'est Lui qui est l'unique m�diateur entre Dieu et les
hommes. Le Vatican enseigne :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoqu�e
dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable, de
m�diatrice." (Cat�chisme, � 969).
Cette fausse doctrine est d�crite de mani�re plus
d�taill�e dans les documents de Vatican II :
"Nous n'avons qu'un M�diateur, selon la parole de
l'Ap�tre : 'Il n'y a qu'un Dieu et qu'un M�diateur entre Dieu et les hommes,
l'homme-Christ J�sus, qui s'est lui-m�me donn� pour tous comme ran�on.' Le
r�le maternel de Marie envers les hommes ne voile ou ne diminue en aucune
mani�re cette m�diation unique du Christ, mais elle en montre l'efficacit�.
En effet, toute l'action de la bienheureuse Vierge sur les hommes dans
l'ordre du salut ne provient pas d'une quelconque n�cessit� : elle na�t du
bon plaisir de Dieu" ("Lumen Gentium" � 60 : voir note 13).
"Aussi la bienheureuse Vierge
est-elle invoqu�e dans l'Eglise sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice,
d'Aide et de M�diatrice. Tout cela doit pourtant s'entendre de mani�re qu'on
n'enl�ve ni n'ajoute rien � la dignit� et � l'action du Christ, seul
M�diateur. ("Lumen Gentium", � 62 : voir note 14.
R�ponse biblique au quatri�me parall�le
L'Eglise de Rome utilise, pour parler du r�le m�diateur
de Marie, le terme f�minin de "m�diatrice". La m�diation entre Dieu et les
hommes est une question absolument capitale, car c'est uniquement par l'Homme-Dieu
v�ritable, le Christ J�sus, qu'un individu peut entrer en relation avec le
Dieu Tr�s Saint. Le Seigneur Lui-m�me dit :
"Je
suis le chemin, la v�rit� et la vie. Nul ne vient au P�re que par moi"
(Jean 14:6). Le P�re est Dieu. Son Fils
J�sus est le seul chemin vers le P�re. L'Ap�tre Paul le dit aussi :
"Il y a un seul Dieu, et aussi un seul m�diateur
entre Dieu et les hommes, J�sus-Christ homme, qui s'est donn� lui-m�me en
ran�on pour tous" (1 Timoth�e 2:5). Le P�re c�leste a envoy� Son
Fils unique pour que les p�cheurs viennent � Lui directement au travers de
"J�sus-Christ homme".
Le document conciliaire ci-dessus explique que cela
n'emp�che en rien Marie de jouer un r�le de m�diatrice : voil� un
faux-fuyant romain typique. On pr�sente deux m�diateurs, tout en affirmant
que le r�le de Marie "ne voile ou ne diminue en aucune mani�re cette
m�diation unique du Christ".
Mais non ! Cet enseignement de Rome est nettement
contraire � la v�rit� biblique. D'autre part, les pratiques r�elles des
Catholiques (pratiques qui s'appuient sur les textes officiels et sur le
Cat�chisme) prouvent que cette affirmation est un mensonge tenace. Le
Catholique qui voit en Marie une m�diatrice est emp�ch� de mettre sa foi en
Christ J�sus seul. Or J�sus est le seul chemin vers le P�re. Le Christ J�sus
Homme est le seul M�diateur qui soit au ciel.
"Crois
au Seigneur J�sus, et tu seras sauv�"
(Actes 16:31). Voil� un
fait irr�futable. Pourtant, depuis des si�cles, et aujourd'hui encore, le
Vatican nie officiellement cette v�rit� en proclamant que Marie est
m�diatrice, et Reine du ciel.
Les apparitions de "Marie"
Dans le monde entier, des apparitions disent s'appeler
"Marie", et donnent des messages cautionnant les enseignements officiels du
Vatican. Voil� les cons�quences pratiques de ces doctrines au sujet d'une
m�diatrice qui serait �galement "Reine du ciel". Parfois les
apparitions pr�sentent Marie comme "co-m�diatrice" avec le Christ lui-m�me,
ou encore comme grande pr�tresse � ses c�t�s, agissant en faveur des
croyants. Souvent l'apparition dit �tre la "Reine du ciel".
Ces apparitions pr�chent toujours le m�me message. La
mieux connue d'entre elles s'est produite � Fatima, au Portugal. La Marie
qui y est apparue en 1917 a demand� aux enfants de cet endroit de faire de
plus grands sacrifices, car, disait-elle, "beaucoup d'�mes vont en enfer
parce que personne ne fait de sacrifices ni ne prie pour ces �mes" (voir
note 15).
Voil� une demande qui contredit totalement le message de
la Parole de Dieu : la Bible dit nettement que le sacrifice de Christ sur la
Croix est le premier, le dernier, et le seul sacrifice m�ritoire en vue de
la r�mission des p�ch�s. Ces visions de Marie � Fatima contredisent donc
ouvertement le message de la Croix et en nient l'efficacit�. Il en va de
m�me pour les apparitions mariales � Medjugorije en Bosnie -Herz�govine, �
Denver au Colorado, � Phoenix en Arizona, � Conyers en G�orgie (USA), et
ailleurs dans le monde.
La Parole de Dieu dit que sur la Croix, Christ a pr�sent� son offrande
parfaite, pleinement suffisante. "Ayant op�r� par
lui-m�me la purification de nos p�ch�s, il s'est assis � la droite de la
majest� divine dans les lieux tr�s hauts..."
(H�breux 1:3,
traduction Ostervald). Le message du Saint-Esprit est limpide :
"Mais
lui, ayant offert un seul sacrifice pour les p�ch�s, s'est assis pour
toujours � la droite de Dieu... Car, par une seule oblation [offrande] il a
rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifi�s" (H�breux
10 :12 et 14, trad. Ostervald).
Ces apparitions de Marie m�prisent la saintet� et la puissance de
l'�uvre de J�sus sur la Croix. Elles occultent l'efficacit� de la Croix.
Elles mentent au sujet de leur propre identit� (en se faisant passer pour
Marie), et au sujet de leur origine (en pr�tendant venir du ciel). Avec
toute l'autorit� dont il �tait investi, l'Ap�tre Paul s'est exprim� sur ces
questions : "Et cela n'est pas �tonnant, puisque
Satan lui-m�me se d�guise en ange de lumi�re"
(2 Corinthiens
11:14).
Dans les ouvrages de Timothy Kauffman (voir note 16), on
trouvera des analyses d�taill�es des messages �manant de ces apparitions,
les preuves de leur origine d�moniaque et de leurs liens avec la papaut�. Un
examen s�rieux de ces faits montre que l'Eglise catholique a fait alliance
avec des d�mons qui poussent les hommes � se confier en leur propre justice,
� offrir leurs propres souffrances en vue d'une "r�paration", et � invoquer
docilement une "co-m�diatrice", une grande pr�tresse qui voudrait s'�lever
aussi haut que le tr�ne de Dieu.
Cinqui�me parall�le
C'est le Saint-Esprit qui vient au secours du Chr�tien et
qui est son avocat. Cependant le Vatican enseigne que ce r�le est �galement
d�volu � Marie. L'enseignement catholique officiel d�clare :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoqu�e
dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable..."
(Cat�chisme, � 969).
C'est une chose tr�s grave que d'accorder ces titres � un
autre qu'au Saint-Esprit. La Bible nous dit en effet que c'est Lui qui est
notre Consolateur, lui qui vient � notre secours, prenant la place du
Seigneur sur la terre aupr�s des Chr�tiens, et demeurant aussi en eux. Il
demeure pour toujours avec les Chr�tiens (voir Jean 14:16). Il leur rappelle
les paroles de Christ (voir Jean 14:26). Il t�moigne non de Lui-m�me, mais
de Christ (voir Jean 15:26). Il conduit le Chr�tien dans toute la v�rit�
(voir Jean 16:13). Le Saint-Esprit est v�ritablement notre avocat, celui qui
nous aide, notre Consolateur, et il est l'Esprit de v�rit�.
Enseigner que ces r�les appartiennent aussi � Marie, et
que celle-ci assume �galement le r�le de m�diateur (qui appartient
exclusivement � Christ), c'est blasph�mer contre les Personnes divines du
Seigneur J�sus-Christ et du Saint-Esprit. C'est grave, ce n'est pas autre
chose que de l'h�r�sie.
La connaissance du chemin du salut devient possible l� o�
la Parole du Seigneur est annonc�e, lorsque le p�cheur reconna�t clairement
son besoin urgent d'�tre r�concili� avec Dieu. Cette Parole convainc
l'individu par le minist�re du Saint-Esprit, et jamais par le minist�re de
quelque substitut f�minin. Le Saint-Esprit ne se sert que de la Parole de
v�rit� ; Lui seul peut appliquer efficacement cette Parole.
Dans son allocution de Fatima (Portugal) le 13 mai 2000,
le Pape Jean-Paul II a �nonc� la doctrine romaine selon laquelle Marie
conduit les �mes � Dieu, prenant ainsi sur elle le r�le du Saint-Esprit :
"Selon le dessein divin, 'une femme v�tue de soleil' (Ap
12, 1), est venue du Ciel sur cette terre, � la recherche des tout-petits
pr�f�r�s du P�re. Elle leur parle avec une voix et un c�ur de m�re : elle
les invite � s'offrir comme victimes de r�paration, se disant pr�te � les
conduire, de fa�on s�re, jusqu'� Dieu. Et voil� que ces derniers voient
sortir de ses mains maternelles une lumi�re qui p�n�tre en eux, si bien
qu'ils se sentent plong�s en Dieu..." (caract�res gras ajout�s. Voir note
17)
Ces propos pleins de conviction refl�tent, de la part du
Pape, un fanatisme marial � caract�re mystique. Docteur supr�me de l'Eglise
catholique, il cite la Parole de Dieu pour attribuer abusivement � une
simple cr�ature humaine le minist�re du Saint-Esprit, qui est de conduire
les �mes � Dieu. Si elle savait cela, la v�ritable Marie de Bethlehem serait
absolument horrifi�e. Les paroles s�ductrices du Pape rappellent une pri�re
catholique c�l�bre, le "Memorare" :
"Souvenez-vous, � tr�s mis�ricordieuse Vierge Marie,
qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours � votre
protection, implor� votre assistance et r�clam� votre secours, ait �t�
abandonn�. Anim� d'une pareille confiance, � Vierge des vierges, � ma M�re,
j'accours vers vous, et g�missant sous le poids de mes p�ch�s, je me
prosterne � vos pieds. O M�re du Verbe incarn�, ne m�prisez pas mes pri�res,
mais �coutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen" (voir note 18).
Cette pri�re laisse entendre que m�me si Dieu ne nous
exauce pas, la "Tr�s mis�ricordieuse Vierge Marie" ne manquera jamais de le
faire. C'est le comble de l'idol�trie. En tout temps l'homme a �t� assailli
par le p�ch� de polyth�isme (culte rendu � plusieurs dieux), mais le
commandement du Seigneur Dieu demeure � tout jamais:
"Tu
n'auras pas d'autres dieux devant ma face"
(Exode 20:3).
Sixi�me parall�le
L'attribut qui s�pare Dieu de tout autre
�tre
Avec le P�re et le Saint-Esprit, le Christ J�sus est Dieu
: Dieu seul est absolument saint. Le Catholicisme tente de faire de
Marie aussi "la Toute Sainte". Faire de Marie notre "Avocate, auxiliatrice,
et m�diatrice", c'est blasph�mer, car c'est attribuer � un �tre humain des
r�les qui appartiennent � Dieu seul. L'enseignement officiel de Rome va
encore plus loin dans l'insulte � Dieu en accordant � Marie le titre de
"Toute Sainte", et en la d�clarant source de saintet�. Une telle doctrine
revient � d�pouiller Dieu de ce qui fait l'essence m�me de sa gloire divine.
"En demandant � Marie de prier pour nous, nous nous
reconnaissons pauvres p�cheurs et nous nous adressons � la 'M�re de la
mis�ricorde', � la Toute Sainte" (Cat�chisme, � 2677).
"De l'Eglise, il [le Catholique]
apprend l'exemple de la saintet� ; il en reconna�t la figure et la
source dans la Toute Sainte Vierge Marie" (Cat�chisme, � 2030).
La Bible enseigne clairement que Dieu seul est infini,
�ternel, immuable dans son �tre, qu'Il poss�de la sagesse, la puissance, la
saintet�, la justice, la bont� et la v�rit�. Lui seul est le Tr�s
Saint. Sa saintet� est l'attribut qui englobe tous ses autres attributs, si
bien que sa droiture est sainte, sa v�rit� est sainte, et sa justice est
sainte. Il est ce qu'est chacun de Ses attributs ; et Son attribut
supr�me, la saintet�, le s�pare de tous les autres �tres. Il est le Tout
Autre.
La raison pour laquelle nous devons �tre justifi�s devant
le Dieu Tr�s Saint, c'est que l'Ecriture dit :
"Nul
n'est saint comme l'Eternel ; il n'y a point d'autre que toi ; il n'y a
point de rocher comme notre Dieu" (1 Samuel 2:2). La Parole de
Dieu proclame aussi : "Seigneur, qui ne craindrait
et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations
viendront et se prosterneront devant toi" (Apocalypse 15:4).
Combien elles sont solennelles, aussi, ces paroles du proph�te :
"Saint,
saint, saint est l'Eternel des arm�es ! Toute la terre est pleine de sa
gloire ! " (Esa�e 6:3). Tenter de qualifier une cr�ature de
"Toute Sainte", c'est un blasph�me caract�ris�, un acte supr�mement
idol�tre.
Conclusion
Non seulement la Bible nous montre qui est Dieu, mais
encore elle affirme que la gloire lui appartient exclusivement. Elle nous
enseigne aussi sur la personne du Seigneur J�sus-Christ : toutes les autres
personnes sont exclues des r�les qui appartiennent en propre � J�sus. L'Ecriture
parle aussi de la personne et de l'�uvre du Saint-Esprit : nul autre n'a de
part dans le r�le particulier qui est le sien.
Ces v�rit�s bibliques excluent donc tout enseignement
catholique faisant de Marie "la Toute Sainte", "l'Immacul�e Conception",
"notre M�re dans l'ordre de la gr�ce", la "Reine du ciel", la "M�diatrice",
"l'Advocate", ou "l'Auxiliatrice c�leste".
"Je suis l'Eternel, c'est l� mon
nom, dit le Seigneur, et je ne donnerai pas ma gloire � un autre, ni mon
honneur aux idoles" (Esa�e 42:8).
La fausse Marie du Catholicisme ne peut pas �tre mise en
parall�le avec le Christ J�sus ou avec le Saint-Esprit, car elle est une
abomination devant Dieu et Sa Parole. En revanche, on peut �tablir des
parall�les tr�s r�v�lateurs entre cette Marie et les d�esses pa�ennes. Tout
comme la Marie romaine, certaines d�esses pa�ennes n'ont nul besoin d'�tre
sauv�es, �tant elles-m�mes source de salut. Souvent ces d�esses n'ont pas
d'enfants humains, et on les pare du titre de "Reine du ciel". On les
invoque au moyen d'objets divers et de formules rituelles, pour produire des
ph�nom�nes surnaturels. On organise tout un culte autour de ces d�esses
immortelles. Le culte catholique rendu � "Marie toujours vierge, Reine du
ciel", m�ne � l'occultisme. Il n'est pas �tonnant de retrouver cette fausse
Marie dans l'occultisme.
La "Vierge Marie" fait partie des d�esses mentionn�es sur
des sites Internet tels que "Spiral Goddess Grove" [Bosquet de la D�esse de
la Spirale], "The White Moon" [La Lune Blanche], et "Goddess 2000" [D�esse
2000]. Les occultistes voient en Marie leur "divinit� f�minine", et disent
que depuis bien des si�cles, beaucoup assimilent Marie � leurs d�esses
antiques (voir note 19).
La Bible nous avertit que "Satan lui-m�me se d�guise
en ange de lumi�re" (2 Corinthiens 11-14) : il est consternant de voir
comment le prince des t�n�bres a d�form� l'image de cette merveilleuse
chr�tienne, Marie, au point de la faire passer pour une d�esse. Le jugement
de Dieu atteindra tous ceux qui pratiquent et propagent cette doctrine
pernicieuse. Le Seigneur J�sus-Christ Lui-m�me d�clare :
"Le
P�re ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous
honorent le Fils... Et il lui a donn� le pouvoir de juger, parce qu'il est
le Fils de l'homme" (Jean 5:22,27). J�sus-Christ a re�u toute
autorit� et toute puissance pour juger et pour corriger : Il r�gne en tant
que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Lui-m�me d�clare :
"Tout
pouvoir m'a �t� donn� dans le ciel et sur la terre"
(Matthieu 28:18). Il sera fid�le � Sa Parole, lui qui
dit : "A moi la vengeance, � moi la
r�tribution, et encore : le Seigneur jugera son peuple" (H�breux
10:30).
Tournez-vous donc vers Lui, par la foi seule, afin
d'obtenir le salut ; lui seul le donne, sur la base de Sa mort et de Sa
r�surrection, en accordant une conviction par Son Saint-Esprit. Placez votre
confiance en lui seul, "pour c�l�brer la gloire de
sa gr�ce" (Eph�siens 1:6).
Le Pape a manifest� ouvertement sa position. M�me
sinc�res, agissant par ignorance ou non, les Catholiques qui exaltent Marie
et restent attach�s au Pape m�prisent la splendeur du Christ, et le
caract�re unique, exclusif de Son Evangile. La Parole de Dieu montre
clairement le choix devant lequel tous les Catholiques sont plac�s :
"Gardez-vous
de refuser d'entendre celui qui parle ; car si ceux qui refus�rent
d'entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n'ont pas �chapp�,
combien moins �chapperons-nous, si nous nous d�tournons de celui qui parle
du haut des cieux" (H�breux 12:25).
Quand Dieu parle aux hommes dans l'Ecriture, ceux qui se
bouchent les oreilles se rendent coupables, et leur ch�timent sera
redoutable. Dans Sa justice, Dieu attend des hommes qu'ils pr�tent une vive
attention � l'Evangile ; et celui-ci exige que nous mettions notre foi en
Christ J�sus le Seigneur, car Lui seul est plein de gr�ce et de v�rit�.
Cessons de pr�sumer de la gr�ce divine, cessons de croire que Dieu est si
bon qu'il n'y a pas de ch�timent pour les idol�tres ; au contraire, il faut
prier instamment pour recevoir la v�ritable gr�ce, assortie de la saintet� !
Il y va de la gloire de Dieu, de Son Evangile, et de ses promesses !
"C'est
pourquoi, recevant un royaume in�branlable, montrons notre reconnaissance en
rendant � Dieu un culte qui lui soit agr�able, avec pi�t� et avec crainte,
car notre Dieu est aussi un feu d�vorant"
(H�breux 12:28-29).
_____________________________
Notes
1. Cat�chisme de l'Eglise
Catholique, Paragraphe 2677, Editions Centurion / Cerf / Fleurus / Mame
/ Librairie Editrice Vaticane, Paris 1998. Toutes les autres citations du
Cat�chisme sont extraites de ce m�me ouvrage.
2. Voir la liste des f�tes mariales
ci-dessous, � la fin des notes
3. "Le point culminant du Jubil�
des Ev�ques fut la Messe conc�l�br�e par le Pape et les Ev�ques sur la Place
St. Pierre au matin du dimanche 8 octobre. Des dizaines de milliers de
fid�les �taient rassembl�s pour la sainte liturgie, qui s'est termin�e par
l'acte de cons�cration � Marie la Toute Sainte."
L'Osservatore Romano, extrait de l'�dition
hebdomadaire en anglais du 11 octobre 2000.
4.
www.oloswestriver.org/mary_koran.htm
20/03/03
5. http://members.aol.com/bjw1106/marian1b.htm
20/03/03
6.
www.apparitions.org/ 20/03/03
7.
www.medjugorje.org/ 20/03/03
8.
Somme Th�ologique, Troisi�me Partie, q 28 article 4
Reply to Objection
www.newadvent.org/summa/402804.htm
9.
www.miraclerosarymission.org/960821.htm
20/03/03
10. Ludwig Ott, Fundamentals of
Catholic Dogma (Fondements des dogmes catholiques) Rockford: Tan, 1974,
pp. 209-210.
11. http://www.portstnicolas.org/article.php3?id_article=679&var_recherche=%22Salve+Regina%22
12. http://www.mission-theresienne.org/fr/Prieres/priere_litanies_vierge_marie.asp
13. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html
14. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html
15. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html
16. Ces deux ouvrages de Timothy
Kauffman, "Quite Contrary", et "Graven Bread" sont �dit�s en
anglais par White Horse Publications, CWRC, PO Box 325, Herndon VA
20172-0325, USA.
17. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html
Voir aussi, sur le site Internet
www.bereanbeacon.org/ un article de R.
Bennett (en anglais): "Fatima: John Paul II, Roman Catholic Church
Contradict Gospel : Where do Evangelical ECT Signatories now stand ?" (A
Fatima, Jean-Paul II et l'Eglise catholique s'opposent � l'Evangile : Qu'en
est-il � pr�sent des signataires �vang�liques du document "Evangelicals and
Catholics Together" ?)
18. http://www.serviam.net/mariepri/memorare.html
19.
www.goddess2000.org/Mary.html
www.thewhitemoon.com/mary/main.html
www.spiralgoddess.com/Mary.html
Liste de quelques f�tes mariales :
1er janvier : Sainte
Marie, M�re de Dieu
21 janvier :
Notre Dame d'Altagrace
23 janvier :
Mariage de la Vierge Marie
24 janvier : Madonna del Pianto
[Notre Dame des Pleurs]
2 f�vrier :
F�te de la Pr�sentation de l'Enfant J�sus au Temple
11 f�vrier :
Notre Dame de Lourdes
25 mars :
F�te de l'Annonciation
25 avril : � Genazzano :
Notre Dame du Bon Conseil
13 mai : Notre Dame de Fatima,
et Notre Dame du Tr�s Saint Sacrement
24 mai :
Marie Auxiliatrice
31 mai : Marie, M�diatrice de
Toute Gr�ce, et F�te de la Visitation
9 juin :
Marie, Vierge M�re de la Gr�ce
27 juin :
Notre Dame du Perp�tuel Secours
2 juillet :
Visitation de Marie � Ste. Elisabeth
17 juillet : Notre Dame du Mont
Carmel et Humilit� de la Bienheureuse
Vierge Marie
2 ao�t :
Notre Dame des Anges
5 ao�t :
Notre Dame des Neiges
5 ao�t :
Notre Dame de Copacabana
13 ao�t :
Notre Dame, Refuge des P�cheurs
15 ao�t :
Assomption de la Vierge Marie
21 ao�t : Notre Dame de Knock
(Irlande)
22 ao�t : F�te du C�ur Immacul�
de Marie et Marie, Reine
31 ao�t :
Sainte Vierge Marie M�diatrice
8 septembre : Nativit� de la
Vierge Marie et Notre Dame de la Charit�
12 septembre :
F�te du Nom Tr�s Saint de Marie
15 septembre :
Notre Dame des Sept Douleurs
24 septembre : Notre Dame de la
Merci et Notre Dame de Walsingham (Angleterre)
1er octobre :
La Sainte Protection de la M�re de Dieu
7 octobre :
Notre Dame du Cap, Reine du Tr�s Saint Rosaire
11 octobre :
Maternit� de la Sainte Vierge
16 octobre :
Puret� de la Bienheureuse Vierge Marie
21 novembre :
Pr�sentation de la Vierge Marie au Temple
8 d�cembre :
L'Immacul�e Conception de Marie
12 d�cembre :
Notre Dame de la Guadaloupe.
Les f�tes mariales mobiles sont :
Notre Dame, Reine des Ap�tres
(le samedi qui suit l'Ascension)
Notre Dame, Sant� des Malades
(le samedi qui pr�c�de le dernier dimanche
d'ao�t)
Notre Dame de Consolation
(le samedi qui suit la F�te de St. Augustin, le 28 ao�t)
Marie, M�re de la Providence
Divine, le samedi qui pr�c�de le 3e
dimanche de Novembre.
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http://www.sourcedevie.com/html/A065-marie-bible-tradition-catholique-culte-mariolatre.htm