Premier parallèle
Le catholicisme tente d'attribuer à Marie l'absence
totale de péché qui est l'apanage exclusif de Jésus-Christ. D'après le
"Catéchisme de l'Eglise catholique", Marie a été exempte de tout péché dès
sa conception :
"Au long des siècles l'Eglise a pris conscience que
Marie, "comblée de grâce" par Dieu, avait été rachetée dès sa conception.
C'est ce que confesse le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé en 1854
par le Pape Pie IX:
"La Bienheureuse Vierge Marie a
été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur
singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur
du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel"
(Catéchisme, § 491).
"... Par la grâce de Dieu, Marie
est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie" (Catéchisme,
§ 493).
L'idée même de "l'Immaculée Conception" de Marie est
entièrement contraire à la Bible. Ce titre, qui a cours dans le système
romain, ne concerne en rien la naissance virginale de Jésus : il s'applique
à la conception de Marie elle-même dans le sein de sa propre mère. En
proclamant le dogme de "l'Immaculée Conception", l'Eglise catholique affirme
que Dieu et Jésus-Christ ont entièrement préservé Marie du péché originel et
du péché personnel.
Mais la vérité biblique, c'est que
"tous
ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3:23).
Cette vérité s'applique à Marie comme à tous les autres chrétiens. Les
Ecritures témoignent, en Luc 2:22-24, de ce que Marie était une pécheresse
sauvée : "Et quand les jours de leur purification
furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent
[Jésus] à Jérusalem,... et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou
deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur."
Marie s'est conformée à la loi du Seigneur, en offrant "l'un pour
l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation" (Lévitique 12:8).
L'exemple de Marie nous apprend à remercier Dieu pour sa miséricorde envers
nous, et aussi à reconnaître que nous sommes des pécheurs sauvés par pure
grâce. Dans son cantique de louange bien connu, Marie montre qu'elle avait
conscience d'être pécheresse devant Dieu : "Mon âme
exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur..."
(Luc 1:46-47). Dieu est appelé "Sauveur" parce qu'il sauve son peuple du
péché. Même la mère du Seigneur avait besoin de son Sauveur, et elle le
reconnaît franchement.
Le mythe catholique de la "virginité
perpétuelle" de Marie
Le dogme proclamant la virginité perpétuelle de Marie
fait partie du mythe selon lequel, d'après l'Eglise catholique, Marie serait
sans péché. Il représente une avancée de plus dans le processus doctrinal
qui intronise Marie à la place du Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. D'après
cette doctrine, Marie était vierge non seulement avant la naissance de
Christ, mais encore pendant et après cette naissance.
L'enseignement officiel de Rome est le suivant :
"L'approfondissement de la foi en
la maternité virginale a conduit l'Eglise à confesser la virginité réelle et
perpétuelle de Marie même dans l'enfantement du Fils de Dieu fait homme. En
effet la naissance de Christ n'a pas diminué, mais consacré l'intégrité
virginale de sa mère. La liturgie de l'Eglise célèbre Marie comme la 'Aeiparthenos'
(toujours vierge)" (Catéchisme, § 499).
La doctrine de la virginité de Marie avant la naissance
de Jésus est conforme à ce que déclare la Parole de Dieu ; elle constitue un
élément très important de la foi biblique. Mais la Bible n'enseigne pas la
"virginité perpétuelle" de Marie : elle affirme même le contraire. Elle
déclare que le mariage doit être "honoré de tous" (Hébreux 13:4).
Elle dit aussi : "Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva
enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils aient habité ensemble"
(Matthieu 1:18). L'expression "habiter ensemble" implique l'intimité
sexuelle. Ce passage laisse clairement entendre que postérieurement à la
naissance de Jésus, Joseph "connut" Marie : "Joseph...
ne la connut point jusqu'à ce qu'elle ait enfanté un fils, auquel il donna
le nom de Jésus" (Matthieu 1:24-25). Cette expression montre bien
qu'après avoir épousé Joseph, Marie resta vierge jusqu'à la naissance de
Jésus-Christ. Jusque là, Joseph "ne la connut point". Les mots
"jusqu'à" et "premier-né" ne donnent guère de précisions sur les événements
ultérieurs. Ils permettent néanmoins de conclure que par la suite, Joseph et
Marie eurent une vie conjugale normale (à moins qu'on ait décidé de défendre
à tout prix la tradition de la virginité perpétuelle de Marie. Le
Saint-Esprit, qui a inspiré Matthieu, ne va pas dans ce sens).
Marie aurait-elle fait vœu de virginité
?
Thomas d'Aquin, une des plus grands autorités de l'Eglise
Catholique romaine, pose la question suivante : "La
Mère de Dieu a-t-elle fait vœu de virginité ?" Il répond : "La Mère du
Christ n'a fait ce vœu qu'après avoir épousé Joseph. Après leur mariage,
d'un commun accord, elle et son époux ont fait vœu de virginité" (Voir note
8).
Aujourd'hui encore, cette tradition est perpétuée par
certains apologètes catholiques qui tentent désespérément de justifier
l'enseignement catholique officiel sur Marie. Ils soutiennent qu'en raison
de ce vœu de virginité perpétuelle, Marie n'a pas eu d'autres enfants. Cette
doctrine est absurde : si Joseph et Marie étaient demeurés célibataires à
vie, ils se seraient opposés au plan divin. Le mariage selon le plan de Dieu
fait de l'homme et de la femme "une seule chair".
"N'avez-vous
pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme, et les
deux deviendront une seule chair?" dit Jésus en Matthieu 19:4-5.
Une fois l'union physique consommée au début de la vie conjugale, chacun des
époux a le devoir de ne pas priver l'autre de ce qui est légitime sur le
plan sexuel. Dieu a institué ce moyen par lequel le corps est à la fois
honoré et gardé dans la sainteté. Toute abstinence doit procéder d'un commun
accord, mais être temporaire. En effet, voici ce que déclare la Parole de
Dieu : "Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce
n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis
retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente en raison de votre
manque de maîtrise" (1 Corinthiens 7:5).
Si Joseph avait été d'accord pour conserver la virginité
dans le mariage, il aurait péché contre un ordre explicite qu'il a reçu du
Seigneur : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi
Marie, ta femme..." (Matthieu 1:20). La Parole de Dieu rapporte
que Joseph a fait exactement ce que le Saint-Esprit lui commandait, et elle
donne ce témoignage : "Il ne la connut point
jusqu'à ce qu'elle eût enfanté son fils premier-né..."
(Matthieu
1:25). A Joseph, comme à tous les autres maris, le Seigneur donne un
commandement clair et précis : "Que ta source soit
bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle
pleine de grâce ; sois en tous temps enivré de ses charmes, sans cesse épris
de son amour" (Proverbes 5:18-19). Si Marie et Joseph avaient
fait vœu de virginité tout en étant mariés, ils auraient péché contre Dieu
en s'opposant à Ses commandements.
Marie a eu une authentique vie conjugale, et Jésus a eu des frères et des
sœurs
Cette "virginité perpétuelle" que l'Eglise catholique attribue à Marie
est donc contraire à la Bible. Plusieurs passages font mention des frères et
des sœurs du Christ Jésus. En Marc 6:3, par exemple, nous lisons :
"N'est-ce
pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude
et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ?" De
même, dans l'Evangile de Matthieu, on a : "N'est-ce
pas le fils du charpentier ? N'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques,
Joseph, Simon et Jude ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne
sont-elles pas toutes parmi nous ?" (Matthieu 13:55-56).
Certains soutiennent qu'il ne peut s'agir là que de cousins, mais ces
passages et plusieurs autres montrent que Jésus avait des frères et des
sœurs. Le Saint-Esprit, auteur de toute la Bible, s'est exprimé ici en grec.
Cette langue différencie nettement "adelphos" et "anepsios". "Delphus"
signifiant "matrice", "adelphos" veut dire littéralement "frère issu de la
même matrice". "Anepsios" signifie "cousin", "neveu", ou "fils d'une sœur".
Quand Paul, inspiré par le Saint-Esprit, appelle Jacques
"le
frère du Seigneur" en Galates 3:16, il emploie le mot "adelphos"
(frère), et non "anepsios" (cousin). Dans l'Evangile de Marc, le
Saint-Esprit, toujours aussi précis, dit :"N'est-ce pas le charpentier,
le frère [adelphos] de Jacques…?" (Marc 6:3).
Parfois, dans le Nouveau Testament, le mot "adelphos" désigne la relation
fraternelle entre disciples au sein de la communauté chrétienne. Mais dans
ces passages de Marc et de Matthieu, il serait absurde de prendre ce mot
adelphos autrement qu'au sens propre. Le contexte désigne clairement des
frères. Il ne peut pas s'agir de "cousins" : si c'était le cas, on aurait le
terme "anepsioi". Le Saint-Esprit fait donc clairement ressortir que le
Christ Jésus avait des frères et des sœurs. De plus, l'Evangile de Jean
distingue ses frères, ses sœurs, et ses disciples :
"[Jésus]
descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères, et ses disciples…"
(Jean 2:12).
L'Eglise catholique romaine a fait une autre tentative apparemment
désespérée pour sauvegarder la tradition de la virginité perpétuelle de
Marie, en supposant que lorsque l'Ecriture parle des frères et des sœurs de
Jésus, il s'agirait des enfants d'une autre Marie :
"A cela on objecte parfois que l'Ecriture mentionne
des frères et des sœurs de Jésus. L'Eglise (catholique romaine) a toujours
compris ces passages comme ne désignant pas d'autres enfants de la Vierge
Marie : en effet Jacques et Joseph, 'frères de Jésus" (Mt. 13, 55), sont les
fils d'une Marie disciple du Christ qui est désignée de manière
significative comme "l'autre Marie" (Mt. 28, 1). Il s'agit de proches
parents de Jésus, selon une expression connue de l'Ancien Testament."
(Catéchisme, § 500).
Une autre Marie ? Pourquoi tordre ainsi les Ecritures ? Ce paragraphe du
Catéchisme annule le verset de Matthieu qui parle de la mère biologique de
Jésus, et qui donne les noms de ses frères biologiques. Voilà où on en
arrive à force de vouloir propager une image faisant de Marie une créature
quasi-divine, qui ne saurait s'abaisser à avoir une relation conjugale
normale avec son mari Joseph. Cette image-là est un modèle indispensable
pour les religieuses et les prêtres, voués au célibat. Cette tradition
romaine d'une fausse Marie, vierge à perpétuité, fait de la mère du Seigneur
un être éthéré, ayant des mérites qui lui appartiennent en propre ; elle
conduit aussi à une conception idolâtre du célibat, lequel confèrerait une
sainteté supérieure permettant d'avoir accès à Dieu. D'où cette déclaration
:
"Avec la Bienheureuse Mère qui a décidé se livrer entièrement à Dieu en
demeurant vierge, on trouve le commencement et l'inspiration de la virginité
consacrée dans l'Eglise" (voir note 9).
Pourquoi Marie est véritablement bienheureuse
La véritable Marie, la Marie biblique, est une croyante
que toutes les générations doivent appeler bénie entre les femmes ; mais
cela ne la place pas au-dessus des autres femmes, et la bénédiction dont
elle jouit n'est pas identique à celle qui repose sur le Christ Jésus
lui-même. Marie est bienheureuse parce qu'elle a bénéficié d'une faveur
divine toute particulière, Dieu l'ayant appelée à être la mère du Seigneur.
Il s'agit là d'un choix souverain de la part de Dieu, d'un choix lié à
l'appartenance de Marie à la lignée royale de la maison de David.
Marie a cru, et selon la Parole de Dieu la concernant,
elle a conçu le Christ Jésus, le Seigneur, et l'a mis au monde alors qu'elle
était vierge. Par la suite, obéissant à la Parole du Seigneur, dont les
Evangiles sont le témoignage infaillible, elle fut l'épouse de Joseph, avec
lequel elle eut des enfants. La vérité toute simple, c'est que comme tous
les autres vrais chrétiens, Marie de Bethléhem était une pécheresse sauvée
par la foi dans la grâce de Dieu ; elle ne possédait pas, dès sa naissance,
quelque justice inhérente à son être, ni une grâce particulière qui l'aurait
préservée de tout péché ; elle n'a pas élevé la virginité dans le mariage
au-dessus des prescriptions divines de la Parole au sujet de la vie
conjugale. Ainsi elle est et demeure véritablement bénie entre toutes les
femmes !
Deuxième parallèle
La Parole de Dieu nous montre que le Seigneur
Jésus-Christ a parfaitement achevé son œuvre de rédemption. La grâce et le
salut se trouvent en Jésus seul : mais Rome fait jouer à la Marie catholique
un rôle dans la grâce et dans le salut.
Dans un paragraphe intitulé : "Elle est notre Mère dans
l'ordre de la grâce", l'Eglise catholique enseigne que :
"... son rôle par rapport à l'Eglise et à toute l'humanité va encore plus
loin. Elle a apporté à l'œuvre du Sauveur une coopération absolument sans
pareille par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité,
pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. C'est pourquoi elle est
devenue pour nous, dans l'ordre de la grâce, notre Mère" (Catéchisme, §
968).
La plénitude de la grâce et de la vérité,
apanage de Jésus-Christ seul
Dans Sa grâce et dans Son amour, Dieu nous sauve, mais
pas en nous donnant une mère : sa grâce et son amour salvateurs sont l'œuvre
exclusive de Christ, notre grand Souverain Sacrificateur. La grâce est l'un
des attributs de Sa Personne. La Bible montre que cet attribut absolument
unique est l'apanage de Jésus-Christ seul. "La Parole... a habité parmi
nous, pleine de grâce et de vérité" (Jean 1:14). Tout ce qui a précédé
Christ n'était qu'un type, une représentation de Lui. Tout ce qui est venu
après Lui ramène à Lui. L'Apôtre Jean proclame que la grâce et la vérité
sont venues par Jésus-Christ, "et nous avons tous reçu de sa plénitude,
et grâce pour grâce" (Jean 1:16).
C'est Sa grâce qui rend les vrais croyants acceptables
aux yeux du Dieu Très Saint. La volonté du Père est que toute la plénitude
soit en Lui, l'unique Sauveur. La grâce abondante demeure exclusivement en
Celui qui est "la Parole faite chair". Source de grâce pour tout Son peuple,
Il possède en plénitude le mérite et la justice. La joie du Père est en
Jésus seul, en Lui le Sauveur, en qui se trouve "la plénitude de celui
qui remplit tout en tous" (Ephésiens 1:23). Lui seul donne en
abondance, à tous ceux qui Lui appartiennent, "grâce pour grâce" (Jean 1:16).
Affirmer que Marie est "notre Mère dans l'ordre de la grâce", c'est
faire affront à la personne et au ministère du Christ Jésus. Cela revient à
dire que la grâce de Christ, pour être efficace, doit passer par une mère.
Mais en elle-même, Marie ne possède pas la grâce. Elle ne peut donc en
disposer pour la dispenser à son gré.
Le Catholicisme exalte Marie en lui
attribuant un rôle salvateur
Cependant l'Eglise catholique ne cesse d'attribuer à
Marie un rôle dans l'économie de la grâce, et l'exalte même davantage encore
en déclarant :
"A partir du consentement qu'elle apporta par sa foi
au jour de l'Annonciation et qu'elle maintint dans sa fermeté sous la Croix,
cette maternité de Marie dans l'économie de la grâce se continue sans
interruption jusqu'à la consommation définitive de tous les élus. En effet,
après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas :
par son intercession répétée elle continue de nous obtenir les dons qui
assurent notre salut éternel... C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est
invoquée dans l'Eglise sous les titres d'advocate [avocate], d'auxiliatrice
[aide], de secourable, de médiatrice." (Catéchisme, § 969).
"...Comme le dit St. Irénée, 'par
son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre
humain, cause de salut.'" (Catéchisme, § 494).
Cette prétendue maternité de Marie "dans l'économie de la
grâce", et son rôle salvateur supposé pour "nous obtenir les dons qui
assurent notre salut éternel" est un pur blasphème à l'égard de
Jésus-Christ. Lui seul est plein de grâce et de vérité. C'est aussi un
affront envers la véritable Marie telle que la Bible la présente.
La citation d'Irénée est blasphématoire aussi, car il est
absurde de prétendre que Marie "est devenue, pour elle-même et pour tout le
genre humain, cause de salut." C'est attribuer à la volonté de Marie une
puissance capable d'influencer Dieu ; c'est lui accorder une efficacité
permettant de sauver des âmes, à commencer par la sienne. Cela revient aussi
à mépriser l'amour de Dieu, cause véritable du salut des âmes. La Bible
enseigne que le salut des hommes est une initiative divine, car
"Dieu
a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit
en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle"
(Jean
3:16). La Bible nous apprend que Dieu est "miséricordieux
et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité"
(Exode 34:6). Le Psaume 86, au verset 15, dit aussi qu'Il est "un Dieu
miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en
fidélité". "L'Eternel est lent à la colère et
riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion" (Nombres
14:18).
Diriger une âme vers Marie, dans l'espoir qu'elle pourra
influencer Dieu et obtenir qu'Il fasse miséricorde, c'est anéantir l'unique
espérance de cette âme, espérance qui est dans le Christ Jésus seul. C'est
tenter aussi de dérober la gloire et l'honneur qui apartiennent à Dieu seul,
car de Lui seul viennent l'espérance et le salut (Psaumes 42:5 et 61:2 ;
Esaïe 45:22, et Michée 7:7).
Troisième parallèle
La Bible témoigne de l'ascension du Christ au ciel, en
tant que Roi des rois ; l'Eglise catholique met en place un parallèle marial
en proclamant l'Assomption de Marie au ciel, et en faisant d'elle la Reine
de toutes choses.
Voici l'enseignement officiel de Rome à ce sujet :
"Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de
toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie
terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le
Seigneur comme la Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement
conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la
mort. L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la
résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres
chrétiens :
'Dans ton enfantement tu as gardé
ta virginité, dans ta dormition tu n'as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu
: tu as rejoint la source de la Vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui,
par tes prières, délivras nos âmes de la mort.' [Liturgie byzantine,
Tropaire de la Fête de la Dormition (15 aôut)]" (Catéchisme, § 966).
Réponse biblique au troisième parallèle
La doctrine catholique de l'Assomption de Marie
proclame qu'elle a été enlevée corps et âme dans le ciel, sans mourir ou
bien tout de suite après sa mort. Cette doctrine est devenue article de
foi en 1950. Selon Rome, c'est un péché mortel que de ne pas croire ce
dogme ; mais c'est une doctrine absurde et hérétique, car on n'en trouve pas
la moindre trace dans la Bible, et il n'a même pas existé de tradition à ce
sujet dans l'Eglise primitive.
Les érudits catholiques le reconnaissent. Ludwig Ott
écrit :
"L'idée d'une assomption corporelle de Marie est
apparue pour la première fois dans certains récits de sa mort rédigés au
cinquième et au sixième siècles. Quoique apocryphes, ils témoignent de la
foi de la génération au cours de laquelle ils furent rédigés, en dépit de
leur aspect légendaire. Dans l'Eglise, le premier auteur à faire état de
l'ascension corporelle de Marie fut St. Grégoire de Tours, en 594." (Voir
note 10).
En proclamant l'Assomption de Marie,
l'Eglise romaine adopte et propage des écrits hérétiques qui avaient fait
l'objet d'une condamnation officielle par l'Eglise primitive.
Non seulement l'Eglise catholique a fait de l'Assomption
de Marie une de ses doctrines officielles, mais encore elle proclame
qu'après avoir été enlevée au ciel, Marie est devenue "Reine de l'Univers".
Pour le catholique, une prière des plus courantes est le "Salve Regina" :
"Salut, reine et mère de miséricorde, notre vie, notre tendresse, notre
espérance, salut. Enfants d'Eve, chassés du paradis, vers vous nous lançons
notre appel et notre plainte, gémissant et pleurant sur cette terre
d'épreuves. O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards
miséricordieux. Et Jésus, le fruit béni de vos entrailles, après notre exil,
montrez-le nous. O clémente, bienveillante, douce Vierge Marie." Dans cette
prière, le catholique offre à la Reine du ciel sa vie et son espérance (voir
note 11).
Dans les litanies officielles de la Vierge catholique,
Marie est appelée "Reine des anges, Reine des Patriarches, Reine des
Prophètes, Reine des Apôtres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs,
Reine des Vierges, Reine de tous les Saints, Reine conçue sans péché, Reine
élevée au ciel, Reine du Très saint Rosaire, Reine de la Paix" (voir note
12).
Ces pratiques sont semblables à celles des Israélites
pervertis, dénoncés par le prophète Jérémie dans l'Ancien Testament :
"les
enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes
pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la Reine du ciel, et pour
faire des libations à d'autres dieux, afin de m'irriter" (Jérémie
7: 18). Elles rappellent également les pratiques des Phéniciens de
l'Antiquité, qui appelaient la lune Ashtoreth ou Astarté, épouse de Baal, et
Reine du ciel. De même, les Babyloniens rendaient un culte à la "Reine du
ciel" sous le nom de Mylitta.
On trouve dans les chapitres 4 et 5 de l'Apocalypse une
description détaillée du ciel. Dieu siège sur le trône, entouré de
vingt-quatre anciens et de quatre êtres vivants. Des milliers d'anges se
tiennent autour du trône, chantant les louanges de Dieu. Il n'y a pas de
Reine du ciel : ce serait une abomination aux yeux du Seigneur. Le Seigneur
est seul à recevoir la gloire. "Tournez-vous vers
moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre !
Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre"
(Esaïe 45:22). Ceux qui prônent le culte de la Reine
du ciel boiront un jour "du vin de la fureur
de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère"
(Apocalypse 14:10).
Quatrième parallèle
Aux doctrines que nous venons d'évoquer, l'Eglise de Rome
en ajoute une autre : celle de Marie médiatrice, mettant ainsi Marie sur le
même plan que Christ. C'est Lui qui est l'unique médiateur entre Dieu et les
hommes. Le Vatican enseigne :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée
dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable, de
médiatrice." (Catéchisme, § 969).
Cette fausse doctrine est décrite de manière plus
détaillée dans les documents de Vatican II :
"Nous n'avons qu'un Médiateur, selon la parole de
l'Apôtre : 'Il n'y a qu'un Dieu et qu'un Médiateur entre Dieu et les hommes,
l'homme-Christ Jésus, qui s'est lui-même donné pour tous comme rançon.' Le
rôle maternel de Marie envers les hommes ne voile ou ne diminue en aucune
manière cette médiation unique du Christ, mais elle en montre l'efficacité.
En effet, toute l'action de la bienheureuse Vierge sur les hommes dans
l'ordre du salut ne provient pas d'une quelconque nécessité : elle naît du
bon plaisir de Dieu" ("Lumen Gentium" § 60 : voir note 13).
"Aussi la bienheureuse Vierge
est-elle invoquée dans l'Eglise sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice,
d'Aide et de Médiatrice. Tout cela doit pourtant s'entendre de manière qu'on
n'enlève ni n'ajoute rien à la dignité et à l'action du Christ, seul
Médiateur. ("Lumen Gentium", § 62 : voir note 14.
Réponse biblique au quatrième parallèle
L'Eglise de Rome utilise, pour parler du rôle médiateur
de Marie, le terme féminin de "médiatrice". La médiation entre Dieu et les
hommes est une question absolument capitale, car c'est uniquement par l'Homme-Dieu
véritable, le Christ Jésus, qu'un individu peut entrer en relation avec le
Dieu Très Saint. Le Seigneur Lui-même dit :
"Je
suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi"
(Jean 14:6). Le Père est Dieu. Son Fils
Jésus est le seul chemin vers le Père. L'Apôtre Paul le dit aussi :
"Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur
entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en
rançon pour tous" (1 Timothée 2:5). Le Père céleste a envoyé Son
Fils unique pour que les pécheurs viennent à Lui directement au travers de
"Jésus-Christ homme".
Le document conciliaire ci-dessus explique que cela
n'empêche en rien Marie de jouer un rôle de médiatrice : voilà un
faux-fuyant romain typique. On présente deux médiateurs, tout en affirmant
que le rôle de Marie "ne voile ou ne diminue en aucune manière cette
médiation unique du Christ".
Mais non ! Cet enseignement de Rome est nettement
contraire à la vérité biblique. D'autre part, les pratiques réelles des
Catholiques (pratiques qui s'appuient sur les textes officiels et sur le
Catéchisme) prouvent que cette affirmation est un mensonge tenace. Le
Catholique qui voit en Marie une médiatrice est empêché de mettre sa foi en
Christ Jésus seul. Or Jésus est le seul chemin vers le Père. Le Christ Jésus
Homme est le seul Médiateur qui soit au ciel.
"Crois
au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé"
(Actes 16:31). Voilà un
fait irréfutable. Pourtant, depuis des siècles, et aujourd'hui encore, le
Vatican nie officiellement cette vérité en proclamant que Marie est
médiatrice, et Reine du ciel.
Les apparitions de "Marie"
Dans le monde entier, des apparitions disent s'appeler
"Marie", et donnent des messages cautionnant les enseignements officiels du
Vatican. Voilà les conséquences pratiques de ces doctrines au sujet d'une
médiatrice qui serait également "Reine du ciel". Parfois les
apparitions présentent Marie comme "co-médiatrice" avec le Christ lui-même,
ou encore comme grande prêtresse à ses côtés, agissant en faveur des
croyants. Souvent l'apparition dit être la "Reine du ciel".
Ces apparitions prêchent toujours le même message. La
mieux connue d'entre elles s'est produite à Fatima, au Portugal. La Marie
qui y est apparue en 1917 a demandé aux enfants de cet endroit de faire de
plus grands sacrifices, car, disait-elle, "beaucoup d'âmes vont en enfer
parce que personne ne fait de sacrifices ni ne prie pour ces âmes" (voir
note 15).
Voilà une demande qui contredit totalement le message de
la Parole de Dieu : la Bible dit nettement que le sacrifice de Christ sur la
Croix est le premier, le dernier, et le seul sacrifice méritoire en vue de
la rémission des péchés. Ces visions de Marie à Fatima contredisent donc
ouvertement le message de la Croix et en nient l'efficacité. Il en va de
même pour les apparitions mariales à Medjugorije en Bosnie -Herzégovine, à
Denver au Colorado, à Phoenix en Arizona, à Conyers en Géorgie (USA), et
ailleurs dans le monde.
La Parole de Dieu dit que sur la Croix, Christ a présenté son offrande
parfaite, pleinement suffisante. "Ayant opéré par
lui-même la purification de nos péchés, il s'est assis à la droite de la
majesté divine dans les lieux très hauts..."
(Hébreux 1:3,
traduction Ostervald). Le message du Saint-Esprit est limpide :
"Mais
lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour
toujours à la droite de Dieu... Car, par une seule oblation [offrande] il a
rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés" (Hébreux
10 :12 et 14, trad. Ostervald).
Ces apparitions de Marie méprisent la sainteté et la puissance de
l'œuvre de Jésus sur la Croix. Elles occultent l'efficacité de la Croix.
Elles mentent au sujet de leur propre identité (en se faisant passer pour
Marie), et au sujet de leur origine (en prétendant venir du ciel). Avec
toute l'autorité dont il était investi, l'Apôtre Paul s'est exprimé sur ces
questions : "Et cela n'est pas étonnant, puisque
Satan lui-même se déguise en ange de lumière"
(2 Corinthiens
11:14).
Dans les ouvrages de Timothy Kauffman (voir note 16), on
trouvera des analyses détaillées des messages émanant de ces apparitions,
les preuves de leur origine démoniaque et de leurs liens avec la papauté. Un
examen sérieux de ces faits montre que l'Eglise catholique a fait alliance
avec des démons qui poussent les hommes à se confier en leur propre justice,
à offrir leurs propres souffrances en vue d'une "réparation", et à invoquer
docilement une "co-médiatrice", une grande prêtresse qui voudrait s'élever
aussi haut que le trône de Dieu.
Cinquième parallèle
C'est le Saint-Esprit qui vient au secours du Chrétien et
qui est son avocat. Cependant le Vatican enseigne que ce rôle est également
dévolu à Marie. L'enseignement catholique officiel déclare :
"C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée
dans l'Eglise sous les titres d'advocate, d'auxiliatrice, de secourable..."
(Catéchisme, § 969).
C'est une chose très grave que d'accorder ces titres à un
autre qu'au Saint-Esprit. La Bible nous dit en effet que c'est Lui qui est
notre Consolateur, lui qui vient à notre secours, prenant la place du
Seigneur sur la terre auprès des Chrétiens, et demeurant aussi en eux. Il
demeure pour toujours avec les Chrétiens (voir Jean 14:16). Il leur rappelle
les paroles de Christ (voir Jean 14:26). Il témoigne non de Lui-même, mais
de Christ (voir Jean 15:26). Il conduit le Chrétien dans toute la vérité
(voir Jean 16:13). Le Saint-Esprit est véritablement notre avocat, celui qui
nous aide, notre Consolateur, et il est l'Esprit de vérité.
Enseigner que ces rôles appartiennent aussi à Marie, et
que celle-ci assume également le rôle de médiateur (qui appartient
exclusivement à Christ), c'est blasphémer contre les Personnes divines du
Seigneur Jésus-Christ et du Saint-Esprit. C'est grave, ce n'est pas autre
chose que de l'hérésie.
La connaissance du chemin du salut devient possible là où
la Parole du Seigneur est annoncée, lorsque le pécheur reconnaît clairement
son besoin urgent d'être réconcilié avec Dieu. Cette Parole convainc
l'individu par le ministère du Saint-Esprit, et jamais par le ministère de
quelque substitut féminin. Le Saint-Esprit ne se sert que de la Parole de
vérité ; Lui seul peut appliquer efficacement cette Parole.
Dans son allocution de Fatima (Portugal) le 13 mai 2000,
le Pape Jean-Paul II a énoncé la doctrine romaine selon laquelle Marie
conduit les âmes à Dieu, prenant ainsi sur elle le rôle du Saint-Esprit :
"Selon le dessein divin, 'une femme vêtue de soleil' (Ap
12, 1), est venue du Ciel sur cette terre, à la recherche des tout-petits
préférés du Père. Elle leur parle avec une voix et un cœur de mère : elle
les invite à s'offrir comme victimes de réparation, se disant prête à les
conduire, de façon sûre, jusqu'à Dieu. Et voilà que ces derniers voient
sortir de ses mains maternelles une lumière qui pénètre en eux, si bien
qu'ils se sentent plongés en Dieu..." (caractères gras ajoutés. Voir note
17)
Ces propos pleins de conviction reflètent, de la part du
Pape, un fanatisme marial à caractère mystique. Docteur suprême de l'Eglise
catholique, il cite la Parole de Dieu pour attribuer abusivement à une
simple créature humaine le ministère du Saint-Esprit, qui est de conduire
les âmes à Dieu. Si elle savait cela, la véritable Marie de Bethlehem serait
absolument horrifiée. Les paroles séductrices du Pape rappellent une prière
catholique célèbre, le "Memorare" :
"Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,
qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre
protection, imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été
abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère,
j'accours vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me
prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen" (voir note 18).
Cette prière laisse entendre que même si Dieu ne nous
exauce pas, la "Très miséricordieuse Vierge Marie" ne manquera jamais de le
faire. C'est le comble de l'idolâtrie. En tout temps l'homme a été assailli
par le péché de polythéisme (culte rendu à plusieurs dieux), mais le
commandement du Seigneur Dieu demeure à tout jamais:
"Tu
n'auras pas d'autres dieux devant ma face"
(Exode 20:3).
Sixième parallèle
L'attribut qui sépare Dieu de tout autre
être
Avec le Père et le Saint-Esprit, le Christ Jésus est Dieu
: Dieu seul est absolument saint. Le Catholicisme tente de faire de
Marie aussi "la Toute Sainte". Faire de Marie notre "Avocate, auxiliatrice,
et médiatrice", c'est blasphémer, car c'est attribuer à un être humain des
rôles qui appartiennent à Dieu seul. L'enseignement officiel de Rome va
encore plus loin dans l'insulte à Dieu en accordant à Marie le titre de
"Toute Sainte", et en la déclarant source de sainteté. Une telle doctrine
revient à dépouiller Dieu de ce qui fait l'essence même de sa gloire divine.
"En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous
reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous adressons à la 'Mère de la
miséricorde', à la Toute Sainte" (Catéchisme, § 2677).
"De l'Eglise, il [le Catholique]
apprend l'exemple de la sainteté ; il en reconnaît la figure et la
source dans la Toute Sainte Vierge Marie" (Catéchisme, § 2030).
La Bible enseigne clairement que Dieu seul est infini,
éternel, immuable dans son être, qu'Il possède la sagesse, la puissance, la
sainteté, la justice, la bonté et la vérité. Lui seul est le Très
Saint. Sa sainteté est l'attribut qui englobe tous ses autres attributs, si
bien que sa droiture est sainte, sa vérité est sainte, et sa justice est
sainte. Il est ce qu'est chacun de Ses attributs ; et Son attribut
suprême, la sainteté, le sépare de tous les autres êtres. Il est le Tout
Autre.
La raison pour laquelle nous devons être justifiés devant
le Dieu Très Saint, c'est que l'Ecriture dit :
"Nul
n'est saint comme l'Eternel ; il n'y a point d'autre que toi ; il n'y a
point de rocher comme notre Dieu" (1 Samuel 2:2). La Parole de
Dieu proclame aussi : "Seigneur, qui ne craindrait
et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations
viendront et se prosterneront devant toi" (Apocalypse 15:4).
Combien elles sont solennelles, aussi, ces paroles du prophète :
"Saint,
saint, saint est l'Eternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa
gloire ! " (Esaïe 6:3). Tenter de qualifier une créature de
"Toute Sainte", c'est un blasphème caractérisé, un acte suprêmement
idolâtre.
Conclusion
Non seulement la Bible nous montre qui est Dieu, mais
encore elle affirme que la gloire lui appartient exclusivement. Elle nous
enseigne aussi sur la personne du Seigneur Jésus-Christ : toutes les autres
personnes sont exclues des rôles qui appartiennent en propre à Jésus. L'Ecriture
parle aussi de la personne et de l'œuvre du Saint-Esprit : nul autre n'a de
part dans le rôle particulier qui est le sien.
Ces vérités bibliques excluent donc tout enseignement
catholique faisant de Marie "la Toute Sainte", "l'Immaculée Conception",
"notre Mère dans l'ordre de la grâce", la "Reine du ciel", la "Médiatrice",
"l'Advocate", ou "l'Auxiliatrice céleste".
"Je suis l'Eternel, c'est là mon
nom, dit le Seigneur, et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon
honneur aux idoles" (Esaïe 42:8).
La fausse Marie du Catholicisme ne peut pas être mise en
parallèle avec le Christ Jésus ou avec le Saint-Esprit, car elle est une
abomination devant Dieu et Sa Parole. En revanche, on peut établir des
parallèles très révélateurs entre cette Marie et les déesses païennes. Tout
comme la Marie romaine, certaines déesses païennes n'ont nul besoin d'être
sauvées, étant elles-mêmes source de salut. Souvent ces déesses n'ont pas
d'enfants humains, et on les pare du titre de "Reine du ciel". On les
invoque au moyen d'objets divers et de formules rituelles, pour produire des
phénomènes surnaturels. On organise tout un culte autour de ces déesses
immortelles. Le culte catholique rendu à "Marie toujours vierge, Reine du
ciel", mène à l'occultisme. Il n'est pas étonnant de retrouver cette fausse
Marie dans l'occultisme.
La "Vierge Marie" fait partie des déesses mentionnées sur
des sites Internet tels que "Spiral Goddess Grove" [Bosquet de la Déesse de
la Spirale], "The White Moon" [La Lune Blanche], et "Goddess 2000" [Déesse
2000]. Les occultistes voient en Marie leur "divinité féminine", et disent
que depuis bien des siècles, beaucoup assimilent Marie à leurs déesses
antiques (voir note 19).
La Bible nous avertit que "Satan lui-même se déguise
en ange de lumière" (2 Corinthiens 11-14) : il est consternant de voir
comment le prince des ténèbres a déformé l'image de cette merveilleuse
chrétienne, Marie, au point de la faire passer pour une déesse. Le jugement
de Dieu atteindra tous ceux qui pratiquent et propagent cette doctrine
pernicieuse. Le Seigneur Jésus-Christ Lui-même déclare :
"Le
Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous
honorent le Fils... Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est
le Fils de l'homme" (Jean 5:22,27). Jésus-Christ a reçu toute
autorité et toute puissance pour juger et pour corriger : Il règne en tant
que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Lui-même déclare :
"Tout
pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre"
(Matthieu 28:18). Il sera fidèle à Sa Parole, lui qui
dit : "A moi la vengeance, à moi la
rétribution, et encore : le Seigneur jugera son peuple" (Hébreux
10:30).
Tournez-vous donc vers Lui, par la foi seule, afin
d'obtenir le salut ; lui seul le donne, sur la base de Sa mort et de Sa
résurrection, en accordant une conviction par Son Saint-Esprit. Placez votre
confiance en lui seul, "pour célébrer la gloire de
sa grâce" (Ephésiens 1:6).
Le Pape a manifesté ouvertement sa position. Même
sincères, agissant par ignorance ou non, les Catholiques qui exaltent Marie
et restent attachés au Pape méprisent la splendeur du Christ, et le
caractère unique, exclusif de Son Evangile. La Parole de Dieu montre
clairement le choix devant lequel tous les Catholiques sont placés :
"Gardez-vous
de refuser d'entendre celui qui parle ; car si ceux qui refusèrent
d'entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n'ont pas échappé,
combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle
du haut des cieux" (Hébreux 12:25).
Quand Dieu parle aux hommes dans l'Ecriture, ceux qui se
bouchent les oreilles se rendent coupables, et leur châtiment sera
redoutable. Dans Sa justice, Dieu attend des hommes qu'ils prêtent une vive
attention à l'Evangile ; et celui-ci exige que nous mettions notre foi en
Christ Jésus le Seigneur, car Lui seul est plein de grâce et de vérité.
Cessons de présumer de la grâce divine, cessons de croire que Dieu est si
bon qu'il n'y a pas de châtiment pour les idolâtres ; au contraire, il faut
prier instamment pour recevoir la véritable grâce, assortie de la sainteté !
Il y va de la gloire de Dieu, de Son Evangile, et de ses promesses !
"C'est
pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en
rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte,
car notre Dieu est aussi un feu dévorant"
(Hébreux 12:28-29).
_____________________________
Notes
1. Catéchisme de l'Eglise
Catholique, Paragraphe 2677, Editions Centurion / Cerf / Fleurus / Mame
/ Librairie Editrice Vaticane, Paris 1998. Toutes les autres citations du
Catéchisme sont extraites de ce même ouvrage.
2. Voir la liste des fêtes mariales
ci-dessous, à la fin des notes
3. "Le point culminant du Jubilé
des Evêques fut la Messe concélébrée par le Pape et les Evêques sur la Place
St. Pierre au matin du dimanche 8 octobre. Des dizaines de milliers de
fidèles étaient rassemblés pour la sainte liturgie, qui s'est terminée par
l'acte de consécration à Marie la Toute Sainte."
L'Osservatore Romano, extrait de l'édition
hebdomadaire en anglais du 11 octobre 2000.
4.
www.oloswestriver.org/mary_koran.htm
20/03/03
5. http://members.aol.com/bjw1106/marian1b.htm
20/03/03
6.
www.apparitions.org/ 20/03/03
7.
www.medjugorje.org/ 20/03/03
8.
Somme Théologique, Troisième Partie, q 28 article 4
Reply to Objection
www.newadvent.org/summa/402804.htm
9.
www.miraclerosarymission.org/960821.htm
20/03/03
10. Ludwig Ott, Fundamentals of
Catholic Dogma (Fondements des dogmes catholiques) Rockford: Tan, 1974,
pp. 209-210.
11. http://www.portstnicolas.org/article.php3?id_article=679&var_recherche=%22Salve+Regina%22
12. http://www.mission-theresienne.org/fr/Prieres/priere_litanies_vierge_marie.asp
13. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html
14. http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_fr.html
15. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html
16. Ces deux ouvrages de Timothy
Kauffman, "Quite Contrary", et "Graven Bread" sont édités en
anglais par White Horse Publications, CWRC, PO Box 325, Herndon VA
20172-0325, USA.
17. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima_fr.html
Voir aussi, sur le site Internet
www.bereanbeacon.org/ un article de R.
Bennett (en anglais): "Fatima: John Paul II, Roman Catholic Church
Contradict Gospel : Where do Evangelical ECT Signatories now stand ?" (A
Fatima, Jean-Paul II et l'Eglise catholique s'opposent à l'Evangile : Qu'en
est-il à présent des signataires évangéliques du document "Evangelicals and
Catholics Together" ?)
18. http://www.serviam.net/mariepri/memorare.html
19.
www.goddess2000.org/Mary.html
www.thewhitemoon.com/mary/main.html
www.spiralgoddess.com/Mary.html
Liste de quelques fêtes mariales :
1er janvier : Sainte
Marie, Mère de Dieu
21 janvier :
Notre Dame d'Altagrace
23 janvier :
Mariage de la Vierge Marie
24 janvier : Madonna del Pianto
[Notre Dame des Pleurs]
2 février :
Fête de la Présentation de l'Enfant Jésus au Temple
11 février :
Notre Dame de Lourdes
25 mars :
Fête de l'Annonciation
25 avril : à Genazzano :
Notre Dame du Bon Conseil
13 mai : Notre Dame de Fatima,
et Notre Dame du Très Saint Sacrement
24 mai :
Marie Auxiliatrice
31 mai : Marie, Médiatrice de
Toute Grâce, et Fête de la Visitation
9 juin :
Marie, Vierge Mère de la Grâce
27 juin :
Notre Dame du Perpétuel Secours
2 juillet :
Visitation de Marie à Ste. Elisabeth
17 juillet : Notre Dame du Mont
Carmel et Humilité de la Bienheureuse
Vierge Marie
2 août :
Notre Dame des Anges
5 août :
Notre Dame des Neiges
5 août :
Notre Dame de Copacabana
13 août :
Notre Dame, Refuge des Pécheurs
15 août :
Assomption de la Vierge Marie
21 août : Notre Dame de Knock
(Irlande)
22 août : Fête du Cœur Immaculé
de Marie et Marie, Reine
31 août :
Sainte Vierge Marie Médiatrice
8 septembre : Nativité de la
Vierge Marie et Notre Dame de la Charité
12 septembre :
Fête du Nom Très Saint de Marie
15 septembre :
Notre Dame des Sept Douleurs
24 septembre : Notre Dame de la
Merci et Notre Dame de Walsingham (Angleterre)
1er octobre :
La Sainte Protection de la Mère de Dieu
7 octobre :
Notre Dame du Cap, Reine du Très Saint Rosaire
11 octobre :
Maternité de la Sainte Vierge
16 octobre :
Pureté de la Bienheureuse Vierge Marie
21 novembre :
Présentation de la Vierge Marie au Temple
8 décembre :
L'Immaculée Conception de Marie
12 décembre :
Notre Dame de la Guadaloupe.
Les fêtes mariales mobiles sont :
Notre Dame, Reine des Apôtres
(le samedi qui suit l'Ascension)
Notre Dame, Santé des Malades
(le samedi qui précède le dernier dimanche
d'août)
Notre Dame de Consolation
(le samedi qui suit la Fête de St. Augustin, le 28 août)
Marie, Mère de la Providence
Divine, le samedi qui précède le 3e
dimanche de Novembre.
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